L’ère des querelles mémorielles
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 La  fin brutale des "douceurs de l'Amnésie" (Jacques Ozouf, 1972) 
Deux phases
1°) Avant les années 70 : un oubli confortable. Epuration, censure et complaisance.. apogée gaullien et résistancialiste en 1964. Mais : montée de nouvelles générations contestataires, critiques implicite de l'Histoire officielle. par le cinéma populaire ("la grande vadrouille")
2°) Depuis (le tollé provoqué par les thèses de Robert paxton ayant suscité de nouvelles recherches) : la fin du "syndrome de Vichy", et la plupart des grands enjeux définitivement résolus par les  Historiens (la "théorie du bouclier" dénoncée comme une imposture).

COMPOSITION
L'Histoire et la Mémoire de la seconde guerre mondiale en France depuis 1945

Plan du développement
1° 1945/1970
Les motivations du résistancialisme professé par les autorités (la volonté de réaliser l'union nationale et de répondre à la propagande du PCF). L'adhésion de l'opinion publique (amnésie qui sauve l'honneur du pays.. et de toute une génération majoritairement" attentiste"). Une remise en cause très progressive.
Le rôle des historiens : une Histoire patriotique (R Aron et la "théorie du Glaive et du Bouclier") et un accès aux archives très limité, peu d'études sérieuse.... La spécificité des violences subies par les Juifs est occultée (on ne parle que de camps de concentration, comme dans le film "Nuit et Brouillard" réalisé par Alain Resnais)
2° 1970/2000
La "bombe" Paxton ("La France de Vichy", 1973) et les progrès des connaissances sur  l'Occupation et la Collaboration.  Une rupture définitive avec le résistancialisme  et une mémoire centrée  sur le génocide (Le "Mémorial des Juifs de France" de S Karsfeld en 1978 ;
"Shoah"  de J Lanzmann, 1985).. mais des polémiques  (négationnisme, opposition à l'instrumentalisation et à la judiciarisation de l'Histoire) malgré la reconnaissance par la France de ses responsabilités (J Chirac en 1995).
Le rôle des historiens : une Histoire de la Mémoire, des doutes sur le nécessité des commémorations et une critique des "usages publics" de l'Histoire
Conclusion