Cahier de textes de l'année scolaire 2021-2022 / VANDERPLANCKE P-L / Lycée Maurice Ravel 64500 Saint-Jean-de-Luz / HISTOIRE TERMINALES - Troisième Trimestre

 retour au portail des Terminales

Histoire
TERMINALE OIB


Relations entre puissances et oppositions idéologiques depuis les années Trente 


Troisième trimestre de l'année scolaire 2021-2022
Retournez directement au premier trimestre
ou accédez au cahier de textes de la deuxième période (Géographie)
  

 



Les cours ont lieu le Mercredi matin de 8 h 15 à 10 h 05.






THÈME 2
Bipolarisation et multiplication des acteurs internationaux



retour au portail des Terminales

Mercredi 23 mars [8 h 15 - 10 h 05] 



CHAPITRE IV
La France, de la Libération au tournant des années 70 : un nouveau rôle dans le monde
 

Préparation du sujet
"Francia : un nuevo lugar en el mundo. De 1945 a los anos 70."


    cours   suivant


Introduction : réflexions sur la problématique.

Il ne s'agit pas de démontrer que la France joue un nouveau rôle (le libellé l'affirme, en effet ; c'est donc un postulat) mais d'expliquer en quoi son influence et son action sont différentes après la seconde guerre mondiale.



En 1939, la France de la IIIème République est  un modèle pour les démocraties ; c'est la seconde puissance coloniale et le "brillant second" du Royaume-Uni, empire et puissance diplomatique dominante, l'Amérique dédaignant d'assumer des responsabilités globales et l'URSS étant marginalisée ; son armée passe pour être, par ailleurs, la meilleure au monde.
A partir de 1945, le but des autorités est de maintenir la France parmi les puissances, conformément au Droit et aux apparences (qui la propulsent très officiellement parmi les "quatre grands" vainqueurs ayant triomphé de l'Axe) malgré les ruines matérielles et le désastre moral consécutifs à la Guerre.
Le résultat est que la France, si elle parvient en effet à redevenir une puissance mondiale (quatrième importateur, par exemple) n'est plus, en 1975, qu'une puissance moyenne mondiale (à l'instar de la Grande Bretagne).



Comment elle y est parvenue :
après avoir rebâti sa prospérité (apogée industriel du pays en 1975, rôle décisif du Plan Marshall dans la reconstruction) la France s'être dotée d'un état-providence pratiquant le dirigisme et une politique de sécurité sociale largement inspirés du programme de la Résistance, a renoncé à jouer un rôle hégémonique en Afrique (tout en maintenant des bases et en y préservant ses intérêts, pétroliers ou autres) et a massivement décolonisé, s'est recentrée sur l'Europe dont elle entend être "le moteur" grâce à une coopération poussée avec l'Allemagne, et a préservé son indépendance stratégique, malgré une alliance étroite avec les États-Unis (en se dotant notamment d'une force de frappe puis en fermant les bases de l'OTAN se trouvant sur son sol, y compris le QG du commandement intégré de l'organisation, expulsé du territoire national en 1966).

    cours   suivant

 
I - La France de "la Victoire"
(rappel du contexte de l'après-guerre)


(La République des illusions, partie I)

extraits : 00:00 / 01:19 puis 07 : 58 / 12 : 58


A - Une Libération dramatique

deux débarquements (le 6 juin 1944 en Normandie puis le 15 août en Provence)
mais relativement peu de soldats Français parmi les libérateurs du territoire (quelques centaines d'hommes sous uniforme britannique en Normandie) malgré, sur la Côte d'Azur, un rôle décisif joué par l'armée d'Afrique (formée d'indigènes et de cadres souvent Algériens et d'origine européenne) et, grâce aux sabotages, une aide efficace apportée par la résistance intérieure



une libération de Paris offerte symboliquement à la 2ème DB de Leclerc (dont le recrutement est massivement ouvert aux Français de l'étranger, et dans laquelle on compte beaucoup de Républicains Espagnols) tandis que beaucoup de "maquis" (poches contrôlées par des résistants armés) sont liquidées par l'action conjuguée des Allemands et de la Milice de Vichy (notamment  : le Vercors) et que les SS et la Wehrmacht commettent de nombreuses exactions aux dépens des civils (massacres d'Ascq ou d'Oradour-sur-Glane, etc.)

des destructions et des pertes humaines considérables

B - Un retour à la légalité difficile, malgré l'action du général de Gaulle et du GPRF

créé en 1944 et reconnu très tardivement par les alliés comme incarnant le pouvoir légal en France (par Roosevelt : seulement après la libération de Paris) le gouvernement provisoire de la République française, sous la direction du général de Gaulle, impose son autorité aux groupes de résistants locaux (envoi de commissaires de la République remplaçant les préfets) et aux différents Comités de Libération existant ici ou là, et désarme les milices patriotiques (sommées de rejoindre l'armée ou d'abandonner leurs fusils) 



le GPRF est soutenu par les partis (dont le PCF) et réussit à mettre fin à l'épuration "sauvage" (réglements de compte, exécutions sommaires et femmes tondues et violentées) : il enrôle de jeunes Français de France pour libérer l'Alsace (région de Colmar, reconquise au Printemps 1945) et réduire les
bases allemandes de l'Atlantique, puis occuper le Sud du Reich, et organise des élections démocratiques en novembre 1945 pour former une assemblée législative constituante (le droit de vote a été accordé aux femmes par une ordonnance de 1944)


C - Un "résistancialisme" de façade masquant mal l'amertume d'une victoire due avant tout à l'action des alliés

un discours voire un sentiment selon lequel tous les Français ont unanimement résisté, porté par les gouvernements (par souci de prestige) mais une réalité moins brillante justifiant une réforme du recrutement des cadres, privilégiant le mérite et l'intégrité morale aux dépens des connaissances techniques et de la docilité (ENA)

une fiction sciemment propagée par les Gaullistes (dans l'intention d'oeuvrer pour la réconciliation en concédant que la plupart des collaborateurs "à part quelques tarés" ont cru protéger la Fance en coopérant avec les occupants, et en feignant de croire au gâtisme du Maréchal Pétain, dont "la vieillesse est un naufrage")



une propagande qui sert aussi les intérêts communistes, le PCF se présentant comme "le parti des 75 000 fusillés" et soutenant que seules les élites économiques et administratives corrompues ont failli, et cherchant à faire oublier l'ambiguïté de son atitude au moment du pacte Molotov-Ribbentrop

une illusion inégalement partagée (dans le Sud-Ouest, on surrévalue notablement le rôle des Résistants dans la Victoire) mais durable (l'idée que le général de Gaulle aurait fondé un gouvernement en exil à Londres dès Juin 1940 est présentée comme un fait et est longtemps enseignée, alors que c'est faux : le GPRF ayant été fondé à Alger, en 1943 seulement ; la plupart des Français n'ont en fait ni activement collaboré ni fortement résisté)


 
l'interprétation selon laquelle Vichy est une usurpation (alors que le Parlement a voté les pleins pouvoirs à Pétain en juin 1940) et que la France Libre (7000 hommes dépendant du bon vouloir des Anglais, au départ) incarne la République donc le pays, n'est remise en cause que sous le mandat de Jacques Chirac, quand ce dernier reconnaît en 1995 une responsabilité de la France dans la shoah.


Mercredi 23 mars  [9 h 10 - 10 h 05] 


retour au portail des Terminales

    cours   suivant

 
II - La IVème, République des illusions (1945-1958)

un régime parlementaire déséquilibré et un mode de scrutin proportionnel : des choix portés par les Partis et bien différents des ambitions du général de Gaulle, qui aurait souhaité une constitution inspirée de celle des États-Unis (discours de Bayeux) et qui, bien que réélu à l'unanimité de l'Assemblée, en 1945, à la direction du gouvernement, a préféré démissionner l'année suivante




la France est affaiblie par l'incarnation très éphémère du pouvoir exécutif : les chefs de gouvernement, répugnant à dissoudre le Parlement et habitués à solliciter la confiance, non seulement pour eux-mêmes mais quand il s'agit de composer leur équipe, sont facilement et très souvent contraints de démissionner par une Assemblée qui les domine



A - La Gauche face à la reconstruction et au défi de la décolonisation : la parenthèse éphémère mais décisive du Tripartisme 1945-47
(contexte, suite)

Le discrédit de la Droite traditionnelle (dont le régime de Pétain s'est abusivement approprié les valeurs : "Travail, Famille, Patrie" et dont les électeurs ont souvent craint de désobéir ouvertement  au gouvernement légal et se sont donc moins investis dans la Résistance) est tel que les élections de l'immédiat après-guerre sont dominés par une gauche ultra-majoritaire.

Le PCF est alors le premier parti (un quart des électeurs, ce qui va durer jusqu'en 1981).  Il devance légérement les Socialistes (SFIO) et les démocrates-chrétiens (MRP, Mouvement Républicain populaire). Détenant ensemble 80% des sièges au parlement, les trois mouvements décident de gouverner ensemble : c'est le Tripartisme.



Sa politique est de poursuivre la recontruction du pays sous la direction de l'État en prolongeant l'action du GPRF (nationalisations, politique familiale et sanitaire ambitieuse, redressement national). La question coloniale divise déjà les trois partis (qui hésitent entre promouvoir l'assimilation des indigènes ou accepter leur émancipation) et échappe au contrôle effectif du pouvoir civil (la guerre d'Indochine commence à l'initiative des militaires) quand la Guerre Froide débute et provoque l'éviction des Communistes (en 1947 : le socialiste Ramadier, atlantiste, les écarte alors sans ménagement).




Mercredi 30 mars  [8 h 15 - 9 h 10] 


retour au portail des Terminales


B - Le Gouvernement des Centres entre 1947 et 1958 : entre impuissance apparente et  instabilité chronique ; une crise finale marquant la postérité mais un bilan nuancé
(contexte, fin)

    cours   suivant

 Faillite du régime malgré sa conformité apparente au mocèle parlementaire : mais la pratique en fait un régime d'assemblée et le mode de scrutin fragilise des majorités "contre-nature" au plan idéologique. Le jeu des partis empêchent l'incarnation de la République en des personnalités fortes (quelques exceptions toutefois).

"L'Union Française" ne peut fonctionner correctement face à la répugnance des décideurs devant toute perspective de gouvernement fédéral et aux inquiétudes de l'opinion à laperspective d'une assimilation masive des sujets de la France dans le corps civique.

Seulement considérés comme des "états associés" de l'Union, les pays indochinois subissent pourtant une guerre ; c'est ensuite en Afrique du Nord que se cristallise la crise.



C - La France dans le monde de la fin de la guerre à 1958 : une puissance victorieuse participant à l'occupation de l'Allemagne et réintégrée dans le concert des grandes nations, mais en difficulté outre-mer

un nouveau rôle dans le monde, période 1945 - 1958

LA VICTOIRE DE 1945.. et ses limites
44/45 Reconquête et conquête
45/48  Insertion dans le nouvel ordre mondial et européen
49/54 Atlantisme et perte de l'Indochine
54/58 Déboires en Afrique mais prospérité en Europe



Mercredi 30 mars  [9 h 10 - 10 h 05] 


retour au portail des Terminales

III - La France des 30 Glorieuses : 1958-1974

    cours   suivant

A - La fondation de la Vème République par le général de Gaulle : un régime fondé par un homme providentiel, une constitution"taillée sur mesure" et un redressement rapide (levée de l'hypothèque algérienne et liquidation de l'empire colonial)
 



un nouveau rôle dans le monde, période 1958 -1975


LA "POLITIQUE DE GRANDEUR" GAULLISTE
58/62 Résurrections
62/66 Indépendance
67/69 "Exercice solitaire du pouvoir"
1970/1975 "Changement dans la continuité"



B - Une modernisation rapide de l'économie et de la société et un rebond démographique inattendu (le Baby Boom) donnant à la France les moyens de son volontarisme diplomatique


un nouveau rôle dans le monde, période 1958 -1975


LE MAINTIEN DANS LA COUR DES GRANDS
Reconstruction économique et apogée industriel
Modernisation et rayonnement culturel et politique
Initiatives et interventions militaires
(dans le pré carré africain)



C - Une puissance moyenne mondiale

un nouveau rôle dans le monde, bilan dans les années 70 et au delà

CONCLUSION
Une ambition européenne forte mais "une chasse gardée" conservée en Afrique

Une force de frappe redoutable
Une alliance maintenue avec le camp occidental mais un "cavalier seul" diplomatique original
durant la Guerre Froide


Mercredi 6 avril  [8 h 15 - 10 h 05]

retour au portail des Terminales


Devoir surveillé n°2 - DS 2

SUJET : une composition d'Histoire ou une étude de document(s) de Géographie
portant sur l'un des thème suivants (parties du programme faite par le Professeur Français)

1 La segunga Guerra Mundial (HISTOIRE chapitre III)
2 Francia : un nevo lugar en el mundo. De 1945 a los anos 70 (HISTOIRE chapitre IV)
3 Mare y oceanos en el centro de globalizacion. El oceano undico el mar de China el mar Mediteraneo (Géographie, chapitre I)
4 La euroregion Pyrinees-Mediterraneo : dinamicas y desafios economicos y ambientales en el contexte de la politica de cohesion UE (Géographie, chapître II)



NOTA BENE : il restera à traiter trois des sept thèmes, en deux chapitres

5 La Guerra Fria y la descolonizacion (Histoire, chapitre V)
6+7 El cambio social, politico y cultural en Francia entre 1974 y 1988  ; La Republica francesa, Evolucion poàlitica, social y cultural desde les anos 90 (Histoire, chapitre VI)


Les autres questions (8 thèmes) sont enseignées par le professeur espagnol

Pas de cours le 13 : baccalauréat blanc de Philosophie



VACANCES DE PRINTEMPS
DU 15 AVRIL AU 4 MAI



Mercredi 4 mai  [8 h 15 - 10 h 05]

retour au portail des Terminales


CHAPITRE V
Guerre Froide et décolonisation
LE MONDE BIPOLAIRE
de 1947 à 1974

INTRODUCTION
Caractéristiques de la période

un long conflit Est/Ouest opposant deux idéologies contraires et pas seulement deux états, promus au rang de "superpuissances" toutes deux favorables à l'émancipation des peuples colonisés par les nations européennes
mais naturellement portées à s'affronter quoique se réclamant unanimement de la Démocratie

des batailles et des morts, mais jamais d'affrontements directs entre les principaux belligérants, et une compétition concernant bien d'autres aspects que le seul domaine militaire (le sport, la science, la médecine, etc.)

des tensions progressivements rejetées loin du foyer de tension européen, des pays jeunes sommés de choisir un alignement, mais l'émergence de nouveaux pôles dès les années Soixante

I. Les métamorphoses des relations internationales dans l'après-guerre

I.1 Les débuts de la "Guerre Froide" (1947-1953)

A La rupture progressive de la Grande Alliance
A1 Le mythe du partage du monde : Yalta
A2 Un enjeu crûcial : le contrôle de l'Allemagne et de l'Europe centrale
A3 La "croisade" lancée par le Président Truman contre le communisme (rupture de 47)

B La formation des blocs
B1 Une "pactomanie" dangereuse : de multiples alliances nouées par les États-Unis
B2 L'organisation de deux camps antagonistes
B 3 De premiers affrontements permettant l'apprentissage des limites à ne pas franchir

I.2 La décolonisation

A Une vague déferlante (d'abord en Asie puis au Moyen-Orient et en Afrique)
A1 Un processus globalement rapide
A2 Des causes multiples
A3 Des ruptures parfois sanglantes

B La tactique (britannique) du "Give and Keep" et ses limites
B1 Une suite logique au système d'administration autonome des colonies du Royaume-Uni
B2 Un désengagement rapide et souvent sans dommages
B3 Mais des échecs et la maintien de liens parfois pesants

C Des décolonisations différées voire ratées (notamment : le cas de la France)
C1 Les guerres d'Algérie et d'Indochine
C2 L'échec de l'Union Française puis de la communauté mais la conservation durable et paradoxale de "confettis d'empire"
C3 Le désengagement tardif des autres puissances impériales (Pays-Bas, Belgique ou Portugal, etc.)

I.3 Un arbitrage impossible : les débuts difficiles de l'ONU

A Une organisation internationale née du désir de Roosevelt
B  Un fonctionnement démocratique.. en apparence
C
Un instrument de coopération viable mais une impuissance politique due aux désaccords entre membres permanents du Conseil de Sécurité


Pas de cours le Mercredi 11 mai 

Trace écrite alternativeà la leçon :


II. Les ambiguités de la "Détente" et l'émergence du "Tiers Monde"

II.1 Une Guerre Froide poursuivie, malgré un dégel relatif mais spectaculaire (1953 - 1975)

A Les causes du réchauffement des relations Est/Ouest

A1 L'équilibre de la Terreur
A2 La "deuxième mort de Staline"
A3 Les aspirations Tiers Mondistes et la contestation des superpuissances (par la Chine, l'Europe, etc.)


B Les débuts de la Détente
B1 La coexistence pacifique et ses timides effets
B2 Suez (1956) ou la connivence des Grands face aux autres puissances
B3 Le mur de la honte : un compromis à Berlin (1961)

C L'apogée de la Détente

C1 Des traités de non prolifération puis de désarmement
C2 De nouvelles règles du jeu précisées par "la doctine Nixon-Kissinger"
C3 Des guerres indirectes définitivement rejetées "en périphérie" (l'une des conséquences des accords d'Helsinki)


II.2 La fin annoncée des monolithismes

A L'émergence du non alignement
A1 Bandoung, 1955 et  Brioni, 1956
A2 Belgrade, 1961
A3 Succès et échecs

B - Les difficultés du monde communiste
B1 Rutpure sino-soviétique
B2 Schisme "titiste"
B3 Prague et la doctrine Brejnev (1968)


C - Le déclin du modèle américain
C1 Enlisement au Vietnam
C2 Contestations intérieures
C3 Choc pétrolier et désastre monétaire









Mercredi 18 mai  [8 h 15 - 9 h 10]


retour au portail des Terminales

Voir dans la médiathèque des propositions rédigées
de devoirs portant sur les deux questions posées par le chapitre V
(la Guerre Foide et les Décolonisations)

SYNTHÈSE
Deux plans de composition possibles



Le monde bipolaire (les relations internationales de 1947 à 1975)


1 Les débuts de la "Guerre Froide" (1947-1953)
on peut aussi choisir cmme date finale 1956 (seconde mort de Staline, début de la coexistence pacifique)
(1.1 dans le plan proposé plus haut)

[partie facultative 2 . Un arbitrage impossible : la mise enplace de l'ONU]
incapacité d'instaurer un nouvel ordre international pacifique
(1.3 dans le plan proposé plus haut)

3. Une Guerre Froide poursuivie, malgré un dégel relatif mais spectaculaire (1953 - 1975)
on peut démarrer en 56 (crise de Suez marginalisant les puissances européennes et leur politique de la "canonnière" désormais dépassée ou même en 1962 : crise des fusées de Cuba à l'issue de laquelle un dialogue au plus haut niveau est enfin rétabli entre les États-Unis et l'URSS, grâce au téléphone rouge
(II.1 et II.2 dans le plan proposé plus haut)

Fil conducteur : la compétition technique et militaire / monopole nucléaire américain initial, puis duopole et "équilibre de la Terreur", date pivot 1957 : le Spoutnik



Décolonisations et émergence du Tiers Monde de 1945 à 1974


1 Une première vague de décolonisation
 (1947-1962)
L'Inde et l'Algérie comme points de départ et d'arrivée, même si certaines indépendances sont encore plus rapides : retrait français du Liban et de la Syrie
(1.2 dans le plan proposé plus haut)

[partie facultative 2 . Une aide aux pays déshérités insuffisante : la mise en place de l'ONU]
impuissance à garantir un Développement généralisé des pays les plus pauvres
(1.3 dans le plan proposé plus haut)

3. L'émergence du non alignement (1955 - 1973)
des actes fondateurs : les conférences de Bandoung (1955) Brioni (1956) et Belgrade (1961) ; une perspective initiale afro-asiatique et "révolutionnaire" (due à Alfred Sauvy inventeur de l'expression "Tiers Monde" en 1952) qui ne s'est guère concrétisée (manque de cohésion des non alignés,  croissances très inégales) ; des pays jeunes plus préoccupés de problématique économique et sociale (depuis 1973 : conférence d'Alger) que de positionnement par rapport au conflit Est/Ouest mais encore de nombreux terrritoires sous tutelle ; un premier choc pétrolier attribué aux sanction arabes après la guerre du Kippour
(II.2A dans le plan proposé plus haut)

Fil conducteur : le déclassement européen face aux superpuissances et à l'affranchissement des anciennes colonies perçu comme allant dans "le sens de l'Histoire" puis la remise progressive en cause de la bipolarisation par les puissances émergentes (Chine, Inde, etc.)








THÈMES 3 ET 4

La France en crises




Mercredi 18 mai  [9 h 15 - 10 h 05]

retour au portail des Terminales


CHAPITRE VI
 Mutations sociétales et alternances politiques des années 70 et 80, malaises de la fin du XXème siècle



Retournez directement au premier trimestre
ou accédez au cahier de textes de la deuxième période (Géographie)
   

Des changements économiques et sociétaux illustrés par l'exemple français, mais propres à l'ensemble du "monde occidental" ; des alternances politiques soulignant les spécificités des institutions (présidentielles) de la Vème République et l'érosion spectaculaire du système partisan traditionnel, fondé sur un clivage droite/gauche et quatre partis dominants ; des tensions très fortes depuis les années 90

I. La fin de l'apogée gaulllien : la Vème République à maturité ? (1969-1981)

La démission du Président Charles de Gaulle (après l'échec de son referendum sur la décentralisation) ou le décès (en 1974) de Georges Pompidou, son successeur - issu de la même famille politique -  voire la publication d'un programme commun de la Gauche (en 1972) par le PS et le PCF, plus quelques radicaux, marque l'entrée dans une phase politique nouvelle, post-gaullienne, puisque VGE se voit comme un "centriste"

Un plan alternatif possible



  Voir dans la médiathèque des propositions rédigées
de devoirs portant sur les deux questions posées par le chapitre V
[crise sociale et politique des années 70-80, tableau de la société française vers l'an 2000]

I.1 L'expansion enrayée
A Le déclin industriel mais l'embellie apparente du Tertiaire et des échanges
Après 1975, le nombre d'emplois dans l'industrie diminue (machines et robots améliorent la productivité, une partie des centres de production est transférée à l'étranger car le grand mouvement des délocalisations s'amorcent) et l'industrie française semble trop souvent impuissante devant la concurrence (surtout celle des autres pays développés). L'État hésite à soutenir les entreprises et envisage rapidement de se désengager (privatiser) pour s'en tenir à un rôle de "stratège" vaguement insporé du modèle japonais. Il renonce aux grandes infrastructures industrielles non encore réalisées (ZIP de Dunkerque ou Antifer) pour pratiquer, notamment sous François Mitterrand, un "traitement social du chômage" (allocations, emplois aidés) décrié par les Libéraux. L'Exécutif développe les transports (plan autoroutier) et encourage le commerce de détail (grandes surfaces, essor de grands groupes comme Carrefour ou lese nseignes d ela famillemulliez : Auchan, Décathlon, Leroy Merlin, etc.) en même temps que les échanges internationaux (intégration européenne et dans l'espace mondialisé, adoption de l'euro entre 1999 et 2002) mais les différents gouvernements tendent à estimer que la modernisation économique passe par une "tertiarisation" et une embellie des High Techs (comptant sur l'Europe et des programmes de subvention comme "Eureka" après l'échec du Plan Calcul lancé en 1966 en vue de créer une informatique française) d'où l'accent porté sur la nécessaire élévation du niveau de l'instruction (objectif de 80% d'une classe d'âge au bac formulé en 1985 et "atteint" en 2012). Pendant les "Trente Piteuse" (1975 - 2000) l'économie française continue à croître, mais lentement, tandis que le déficit de la balance commerciale s'aggrave, toutefois compensé juqu'aux année 90 par la balance des services (ce n'est plus le cas aujourd'hui).

B La croissance ralentie et le développement d'un chômage structurel
Jacques Chirac, jeune ministre (secrétaire d'état)  mandaté par de Gaulle, crée en 1967 l'ANPE (Agence Nationale Pour l'Emploi, ancêtre de "Pôle Emploi", créé tout récemment, par Nicolas Sarkozy). On compte en effet dès 1967 plusieurs centaines de milliers de chômeurs et demandeurs d'emplois en France ; cependant, la croissance ralentit seulement au passage dans la décennie suivante et les périodes d'inactivité des travailleurs sont encore, dans les années 60, assez courtes. Aussi perçoit-on ce chômage comme "conjoncturel" (lié à une crise passagère) alors qu'en réalité commence la destruction des emplois découlant du développement de nouvelles technologies. Des métiers pourtant modernes vont bientôt disparaître (analyste-programmeur, secrétaire steno-dactylo, etc. et les  grandes firmes françaises investir massivement  au delà des mers (exportant des IDE en quantité)  renforçant l'importance relative des TPE-PME dans l'économie hexagonale.
Le "choc pétrolier" de 1973 inaugure une nouvelle époque "d'énergie chère" dont on pense dans un premier ttemps qu'elle sera passagère car liée aux sanctions contre l'Occident (allié d'Israël). En fait, la crise est multifactorielle (le renoncement au système de Bretton Woods décidé par Nixon en 1971, qui fait que le dollar n'es tplus "as good as gold" et donc qu'un risque de change important pèse sur les transactions internationales affecte la France comme le reste du globe) et très durable (ralentissepment du Baby Boom donc de la demande, amenuisement des ressources et nouvelle perception par les citoyens des défauts de la "société de consommation" et de ses conséquences environnmentales (un écologiste candidat aux élections de 1974 : René Dumont).



La réaction "apparente" des autorités françaises est politique : invention du slogan "La France n'a pas de pétrole, mais elle a des idées" et  sociétale  (appel à la réduction volontaire des consommations par l'abaissement des limites de circulation routière - disposition encouragée par Bison Fûté, censé prévenir les bouchons et améliorer la sécurité des automobilistes, la réduction du chauffage - l'état va jusqu'à s'infliger des amendes ! et éducation à de nouveaux comportements tels que la rénovation des "passoires énergétiques" - dans le cadre d'une "chasse aux gaspis" très médiatique : un petit bonhomme avec un entonnoir sur la tête est lancé en 1979, il exhorte par exemple les conducteurs à éviter de freiner et accélérer sans motif.

1973 : la crise du pétrole d'après la télévision française
(entre rationnement et "limitation volontaire" de la consommation)




C La poursuite de la modernisation
L'industrie française, est bousculée. Elle  s'adapte au nouveau contexte en réduisant ses consommations et ses coûts. C'est notamment le cas de la filière automobile, poussée, au début de "la crise", à s'installer "en régions" dans l'Ouest peu industrialisé (Rennes, Laval, Sandouville mais aussi Blanquefort) ou dans le Nord en reconversion (Douai, Valenciennes). ; les marques automobiles françaises conçoivent des moteurs plus efficaces et plus petits et parviennent à limiter le recul de leur part de marché (Peugeot : un constructeur sort ses griffes) mais sont de plus en plus incitées à délocaliser (une tendance qui s'estr accélérée ces trente dernières années : plus de voitures de marque française made in Spain que made in France, aujourd'hui). Globalement, le marché de l'emploi reste déprimé (moins de créations que de besoins : pertes d'autres postes de travail et nouveaux entrants dont le profil d'employabilité ne correspond pas toujours à l'offre).
La France de Giscard décide de s'équiper d'un parc nucléaire sans équivalent ou presque dans le monde (seuls les États-Unis produisent plus d'électricité d'origine atomique, mais la France les devance au plan de la production par tête) et de créer un réseau de LGV. Dans ces domaines, comme dans l'aérospatiale et l'armement, le pays reste très performant durant les dernières décennies du XXème siècle. la France peine pourtant à s'affranchir de sa dépendance au pétrole (et à ses dérivés tels que le plastique) mais elle parvient à diversifier ses approvisionnements, pour les sécuriser (protectorat de fait sur le pétrole gabonais, participation des groupes Elf et Total à l'exploitation des gisements off shore de la Mer du Nord, grand intérêt pour les PNC - pétroles non conventionnels - en général, domaine où l'expertise des sociétés françaises spécialisées (forage, plateformes en mer, etc.) est très recherchée (en Russie, au Moyen-Orient, etc.).

I.2 L'arrivée à maturité des classes issues du "baby boom"
A Des mentalités nouvelles
L'environnement, l'émancipation des femmes (pilule remboursée en 1967, légalisation de l'IVG en 1974, divorce par consentment mutuel, accès massif au salariat) sont des préoccupations prégnantes. Le crise de 1968 marque l'apogée de la contestation contre les archaïsmes et l'affirmation d'un doute fondamental quant à la pertinence du modèle écoomqiue capitaliste et libéral (retour à la terre : Larzac). Mais, si la génération arrivée à l'âge adulte vers 1968 prend "le pouvor" dans l'état et dans la société (au point que le sociologue Edgar Morin se demande si elle ne constitute pasuen classe sociale tout autantqu'un groupe d'âges) les générations suivantes sont plus pessimistes et virulentes  (au phénomène Punk et "no future" vécu dans le monde anglo-saxon correspond une vague analogue en France, où la désillusion des jeunes nés en 1960 est chantée par la troupe de Starmania et la colère

B Une société de consommation inégalitaire critiquée dès 1972 par le programme commun de l'union de la gauche
Quoique venu d'un milieu social de Droite, Mitterrand, ministre du général de Gaulle à la Libération et chef d'un petit parti de centre-gauche dans les années 50 (la FGDS) refonde le parti socialiste en 1971 (Congrès d'Épinay) en proposant un programme anticapitaliste compatible avec les visées du PCF, parti qui l'avait soutenu en 1965 (par crainte de faire un score ridicule en soutenant l'un de ses memebres) en tant que candidat de la Gauche contre de Gaulle, mis en ballotage. Des nationalisations sont annoncées en cas de victoire, ainsi qu'un virage écologiste et des réformes sociales (retraite à 60 ans).


"Le monopole du coeur" 1974


C - L'échec de VGE et l'alternance de 1981
Centriste ayant participé au gouvernement du général de Gaulle et  leader au parlement  des "républicains indépendants" Giscard se présente à l'élection présidentielle de 1974 contre le candidat gaulliste Chaban-Delmas en 1974. Il s'impose de justesse au second tour face au candidat de la Gauche (alliance PS-PSC- Radicaux) François Mitterrand et crée une   nouvelle force politique : l'UDF (qui forme dès lors l'une des quatre grandes forces politiques nationales à côté des Gaullistes, et, face à eux, des Socialistes et des Communistes.
Giscard entend moderniser la France et, comme ses grands rivaux Chirac et Miterrand, est favorable à la légalisation de l'avortement (réforme qu'il confie à Simone Veil en 74) et à l'abaissement de l'âge de la majorité. Il est sensible, également, aux problèmes environnementaux et se pose en "homme de coeur". Mais ses manières "monarchiques" et ses relations avec certains leaders africains inféquentables (notamment Bokassa) indisposent l'opinion de gauche. Surtout, son alliance avec Jacques Chirac tourne court.
Ayant "trahi" Chaban en appelant à voter Giscard en 1974, Jacques Chirac est en effet devenu le Premier Ministre de VGE mais il ne s'entend guère avec le chef de l'État, auquel il voudrait imposer une politique copiée sur celle des travaillistes britanniques. Sa  démission fracassante, en 1976, fragilise Giscard, d'autant que Chirac fonde le RPR (nouveau nom du parti gaulliste) et remporte les élections municipales à Paris en 1977, avec, pour objectif, de se présenter en 81 contre le Président sortant. Éliminé dès le premier tour, Jacques Chirac ne soutient que très mollement VGE, battu par le candidat socialiste : c'est "le changement".




II. Deux décennies de doutes et de vélléïtés de réformes (1981-2002)

II.1 Génération Mitterrand (1981-1986)

A - Malgré un éphémère "état de grâce" et quelques réformes significatives : les désillusions rapides du "changement" 1981-1982
La Gauche relève le salaire minimum, abaisse l'âge du départ en retraite, et abolit la peine de mort. François Mitterrand, fort de la majorité absolue conquise par le PS dans la nouvelle assemblée nationale (renouvelée après qu'il ait dissoute la précédente)  entreprend d'appliquer les "110 propositions" de son programme électoral sans avoir à redouter la surenchère des communistes ni l'obstruction des Droites, laminées. Mais sa politique (dévaluation et politique de relance) va à contre-courant des tendances dominantes (Thatcher, en Angleterre, et Reagan, en Amérique, incarnant le tournant néo-libéral du monde occidental) et il doit changer de cap dès 1982 (tournant "de la rigueur" pour rester dans l'Europe, incarné par Jacques Delors, ministe de l'économie, et soutenu par Piere Mauroy, premier ministre)

B - Les contraintes extérieures (partenariat européen, influence néo-libérale) et le tournant de la rigueur (1982-1984)
Une pause dans les réformes sociales est décrétée ; la France décide de rester dans le SME (Système Monétaire Européen ) et de supprimer "l'échelle mobile des salaires" (système d'indexation des revenus sur l'inflation) après avoir tenté d'instaurer un protectionnisme très impopulaire (taxation et rétention des magnétoscopes jaonais importés, dédouanés à Poitiers !). Le Président est affaibli par sa maladie (un cancer, qu'il dissimule) et subit l'effet des revers de son gouvernement (échec de la réforme Savary en vue de regrouper dans un système unique les écoles publiques et privées, qui ne satisfait pas le PS et contre laquelle des millions de Français manifestent). Il décide de retirer le projet et annonce sa décision aux médias sans en référer aux ministres, provoquant la démission du chef de gouvernement, Pierre Mauroy (en place depuis 81).
Au plan international, la France renonce à soutenir les sandinistes du Nicaragua mais se rapproche au contraire de l'Administration Reagan, à laquelle Mitterrand transmet, d'une part, toutes les informations qu'une taupe au sein du KGB donne alors à la France (affaire "Farewell" : 3000 pages relatives à l'infilltration d'espions soviétiques à l'Ouest sont obtenues par la DST et partagées avec la CIA) et qu'il soutient avec force dans la crise des euromissiles (en 1983 : installation de fusées Peshing II en Allemagne malgré les protestations "pacifistes").

C - Mitterrand sans les communistes (1984-1986)
La nomination de Laurent Fabius comme premier ministre (il succède à Mauroy en juillet 84) est le prétexte saisi par le PCF pour quitter le gouvernement. Fabius jugule l'inflation mais perd les Législatives, malgré l'introduction du mode de scrutin proportionnel départemental (une des 110 propositions de 1981) et l'arrivée en force du Front national à l'assemblée, qui empêche la Droite de Chirac de disposer d'une très large majorité.




Téléchargez deux documents

Les Présidents et les gouvernements de 1974 à 1993
des informations qu'il faut sans aucun doute connaître pour bien maîtriser une question sur les multations et les alternances politiques entre 1970 et 1990
 

Les Présidents et les gouvernements depuis 1993
des informations utiles mais qu'il est probablement moins nécessaire de connaître complétement pour évoquer le malaise sociétal de la fin du XXème siècle (et peut-être du début du XXIème ?)



Mercredi 25 mai  [8 h 15 - 10 h 05]


retour au portail des Terminales


II.2 Alternances et essoufflement du système politique (1986-2002)

A - La première cohabitation ou le retour raté de Jacques Chirac à Matignon 1986 - 1988
Loi Devaquet et mort de Malik Oussekine, maladresses des déclarations publiques du Premier Ministre, impopularité des privatisations (et de leurs "noyaux durs") mises en oeuvre par Balladur, tensions en Nouvelle-Calédonie (massacre d'Ouvea).

Alors que Matignon devait être "un tremplin" Chirac est dénoncé comme un trublion par le Président sortant, qui envoie un lettre aux français apaisante et incarne la "force tranquille" réélue en 1988.


B - La réélection de François Mitterrand et l'expérience "centriste" incarnée par Michel Rocard 1988 - 1991
Rocard et le gouvernement du centre (lois votées par le PS et le PCF, lois votées par le PS et les modérés). Réconciliation et retour de la paix en Nouvelle-Calédonie grâce aux accords Matigon, ratifiés par referendum en 1988. Lancement d'une politique d'intégration des immigrés (renoncement implicite au modèle assimilationiste) mais annonce d'une fermeture à "la misère du monde". Création du RMI et de la CSG, réflexion sur les retraites. Succès devant l'opinion agaçant le Président, dont Rocard est un concurrent (leader de la "deuxième gauche", évincé en 1991).

C - Le premier effondrement du PS et sa conséquence : une seconde cohabitation pilotée par Edouard Balladur (1993-1995)
Edith Cresson puis Pierre Bérégovoy dirigent des gouvernements impopulaires tandis que le PS s'effondre (déroute aux européennes de 1994 avec 14,5% des voix , conduisant à la démission du premlier secrétaire, Rocard - depuis 1991) l'élection révélant la montée d'un euroscepticisme français hostile au traité de Maastricht, accepté de justesse en 1992, et la division des Socialistes (qui ont parfois voté pour la liste radicale emmenée par Bernard Tapie et dont Jospin et Fabius se disputent le leadership). Des scandales éclaboussent le pouvoir socialiste et permettent à la Droite ("Union pour la France" de Chirac) d'écraser ses adversaires avec 42 % des voix au premier tour ! Mais Chirac (pas plus que Giscard) n'entrent dans le gouvernement, confié à leur "lieutenant" Édouard Balladur, lequel même une politique libérale assez classique (lancement d'un grand emprunt, diminution de l'impôt sur le revenu) et gagne en popularité auprès des sympathisants et figures de Droite (Sarkozy) tout en gagnant une stature internationale du fait de la maladie subie apar Miterrand, qu'il a l'habileté deménager. Encouragé par les sondages, Balladur décide de se porter candidat à l'Élysée, avec, notamment, le soutien de beaucoup de membres de l'UDF,  et contre l'ambition de son "ami de Trente ans" et mentor Jacques Chirac. La campagne de ce dernier est cependant très réussie, de même  que celle de Lionel Jospin, au point que le Socialiste est au second tour (battu mais avec 47% des voix, score honorable) alors que les médias y attendaient Balladur, écarté d'emblée.


D - Jacques Chirac Président : un premier mandat compliqué (marqué par une troisième cohabitation de 1997 à 2002, avec Lionel Jospin comme premier ministre)

II.3 Le choc de 2002 et ses conséquences

A - Un premier éverest pour la Droite extrême
B - Une consécration apparente pour Jacques Chirac
C - De premiers doutes sur la pertinence de la réforme constitutionnelle adoptée en 2002


III. Deux décennies de doutes (2002-2022)

III.1 Un déclassement : l'aggravation des difficultés économiques

III.2 Du désordre : montée des tensions et épisodes terroristes, pandémie et guerres

III.3 Faillite progressive des partis (L'UMP devenue LR et soutien de Nicolas Sarkozy de 2002 à 2007 en déconfiture, le PS de François Hollande investi de tous les pouvoirs en 2002 mais laminé en 2007) au profit de figures charismatiques : le risque d'une dérive populiste


Mitterrand : une carrière politique résumée en quatre affiches présidentielle



  
 







addenda

CHAPITRE V







Mercredi 8 juin  [8 h 15 - 8 h 30]

retour au portail des Terminales

présentation rapide du cours qui était prévcu (remplacé par un entrâin,ement à l'Oral, voir plus bas)

LA QUATRIÈME GUERRE MONDIALE

une expression déjà ancienne et paradoxale, des débuts situés en 1980 voire dans les années 2000, un nouveau type de conflictualité

1. 1914/1990  Définition des trois premiers conflits planétaires : des guerres civiles européennes puis un affrontement idéologique qui ont fait des États-Unis une Superpuissance inégalée

A - La première guerre mondiale, peut-être pas réellement la première.. mais le plus grand massacre organisé entre Européens, étendu par contaggion au reste du monde, encore largement dominé
B - La seconde guerre mondiale : le résultat d'un révisionnisme assumé de la part de l'Allemagne, mais un conflit plus global
C - La Guerre Froide

2. L'année où tout a basculé : 1979




3. 1980 / 2022 Doctrine Carter et vision géopolitique  de l'affrontement entre puissance continentale et maritime

A - Vingt années de présence active au Moyen Orient remises en cause par le 11 septembre
B - Une série d'échecs depuis la Guerre du Golfe
C - Un pivot vers l'Asie et un smart power problématiques face aux ambitions chinoises


Mercredi 8 juin  [8 h 35 - 10 h 05]


Présentation de réponses possibles (et problématisées)  aux questions suivantes.

PRUEBAS ORALES DE GEOGRAFIA E HISTORIA
Historia francesa:
1. Medios de destrucción en masa, de violencia y de exterminio en la II Guerra Mundial.
2. Analice cómo fueron independizándose las colonias francesas entre 1945 y 1962 y cuáles fueron
las principales repercusiones que este proceso tuvo en la propia Francia.
3. El cambio social, político y cultural en Francia entre 1974 y 1988.
4. La V República francesa: evolución política y social desde 1995.
Enfoque: repasad como hicimos en clase, presidentes y dirección política.

Bientôt ici : des liens vers les ressources en ligne disponibles pout traiter ces questions et les suivantes (notamment à propos de la Chine)

5. La construcción europea entre ampliación, profundización y cuestionamiento.

Geografía:
12. Los océanos: espacios centrales en los flujos globales.
13. La Unión Europea en la globalización: dinámicas complejas. El éxito de las políticas de
cohesión: el caso de España.
14. La Eurroregión Pirineos-Mediterráneo: un espacio de contrastes impulsado por las políticas
europeas de cohesión.
15. ¿Cuáles son los retos y las ventajas de China para ser una potencia a escala mundial en la
globalización?
Enfoque: China no es un tema del temario, pero lo ha sido y es la inspección francesa quien termina
eligiendo los temas, en esta cuestión podéis enfocar el tema desde la globalización, sus
características, los retos que plantea, poniendo ejemplos como el de China, apoyándose en los
documentos que se proporcionan.

POUR "LA CHINE DANS LA MONDIALISATION "
le cours de spécialité (Première) sur la puissance chinoise.
Voir l'extrait de  film suivant :



POUR L'ESSOR DE LA PUISSANCE CHINOISE DEPUIS 1945
voir une leçon de Terminale archivée (ancien programme)

16. ¿Cómo se integran los diferentes territorios en la globalización: ventajas y desafíos? ¿Cómo la
globalización conecta los territorios a diferentes escalas?


Retournez directement au premier trimestre
ou accédez au cahier de textes de la deuxième période (Géographie)