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explication
des "pavés blancs" :

les contenus présentés sous cette forme
dans le cahier de textes font l'objet d'un contrôle de connaissances dans le cadre de petites évaluations de format court dites :
"interrogations écrites"
(des QCM le plus souvent)
tandis que les pavés gris montrent le plan des leçons et (en bleu) les contenus destinés à nourrir la réflexion des élèves en vue de produire des devoirs rédigés plus longs, comparables aux exercices demandés à l'examen




ROBERT CAPA

Fondateur de la coopérative MAGNUM avec d'autres grands noms de la photogaphie, il  accompagna les forces américaines lors de la Libération de l'Europe
après avoir photographié la guerre d'Espagne et inspiré à Hemingway son célèbre chef d'oeuvre (Pour qui
sonne le glas ?)
Photojournaliste émérite et globe trotter infatigable, il meurt en 1954 en Indochine, est décoré à titre posthume de la Croix de Guerre par les autorités françaises

Cliquez pour lire sa biographie en ligne :


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SCHEMA
RECAPITULATIF  :

DE L'HISTOIRE
A LA MEMOIRE
(Synoptique )

Le jugement 
des Historiens 
sur Vichy

Caractère résolu de la collaboration ; aucune variation d'intensité, que la gouvernement soit dirigé par Laval ou par l'amiral Darlan, que tel fonctionnaire ou un autre soit en charge de la police. Assistance considérable à l'Occupant : économique, policière et administrative, ceci  malgré l'absence de mansuétude de sa part. Opportunisme d'une majorité de "collabos" (collaborateurs) tandis qu'une minorité adhère aux thèses national-socialistes (collaborationnistes). Attentisme des masses : la Résistance est le fait d'une élite rapidement décimée par la répression et dont les rangs s'étoffent  surtout après l'invasion de l'URSS (hiver 41) puis l'ocupation de la zone "libre" (novembre 1942). Evolution de l'opinion publique défavorable à Vichy (la "guerre des ondes" tourne au profit des alliés à partir de 1942 : l'espoir change de camp avec la libération de l'Afrique du Nord et la bataille de Stalingrad, le refus du STO grossit les maquis) mais très grande popularité, personnelle, maintenue jusqu'au bout, du Maréchal Pétain, le vainqueur de Verdun et l'homme de  l'armistice, prétendu "sauveur de la France" dont le gouvernement assume en apparence les valeurs bourgeoises traditionnelles (Travail, Famille, Patrie) tout en flattant les ruraux ("La Terre ne ment pas"). Antisémitisme et conservatisme de ce dernier, dont la dictature n'a, du reste, aucune cohésion idéologique (à son service, d'anciens socialistes pacifistes et des hommes de Droite, peu d'extrémistes avoués). Pressions constantes sur l'armée et la population pour empêcher tout soutien à la cause des Alliés. 

Au total : ponctions financières, prélévements de main d'oeuvre et de nourriture très lourds de la part de l'Allemagne, annexion de fait de l'Alsace, ambassadeur de France à Paris puis mise en tutelle complète du régime : la France n'est nullement "protégée" par la collaboration, sa marine de guerre est perdue sans avoir combattu (sabordage de la flotte de Toulon).


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LE RÔLE
DES PRESIDENTS MITERRAND
 ET CHIRAC

François Mitterrand,
Président de la République entre 1981 et 1995,  reconnaît la réalité des persécutions commises par les autorités de Vichy. Mais il considère, comme tous ses prédécesseurs, que le régime du Maréchal Pétain n'est pas la France  Pour lui, en effet la République s'incarne
entre 1940 et 1944. en la personne du Général de Gaulle (dès l'armistice de 1940, le gouvernement français ne serait donc plus "légal").
Pourtant, la France Libre n'est pas en mesure de former un gouvernement provisoire avant la toute fin du conflit : et ce gouvernement n'est reconnu par les Etats-Unis qu'après la libération de Paris !


François Mitterrand décide en 1993 de commémorer dorénavant
(tous les 16 juillet)
 la rafle du Vel d'Hiv, opérée par la police aux ordres de Pétain.
Mais il se refuse à aller plus loin dans la reconnaissance de la participation de la France dans la mise en oeuvre du génocide.



Jacques Chirac
est chef de l'Etat de 1995 à 2007
(un septennat puis un quinquennat). C'est en situation de cohabitation que le 16 juillet devient (en 2000)
une Journée Nationale à la mémoire des victimes...
et en Hommage aux Justes.

Le premier Ministre de 1'époque (Lionel Jospin, 1997-2002) et le PS s'entandent,  sur cette question,
avec le Président

Jacques Chirac reconnaît, dès 1995, la responsabilité de la France dans
"la Shoah", alors que tous ses prédécesseurs avaient considéré, comme de Gaulle lui même,
que Vichy était une usurpation,
et niaient
ipso facto
la participation des administrations et autorités françaises "légales"
au Génocide.
 Le Président néo-gaulliste fait preuve de courage politique en rompant avec la posture du mouvement politique dont il est issu, et en sortant de l'ambiguité cultivée par les présidents précédents, qui pouvaient admettre l'existence de coupables francais, mais non la responsabilité de l'Etat.
Sa position  n'est pas admise par tous les Français, certains estimant que la République n'est pas coupable des crimes de le dictature exercée par Pétain entre 1940 et 1944, ou d'autres en imputant  la responabilité aux Occupants, mais elle est approuvée par le plus grand nombre..
et par les jeunes générations enclines à considérer que la France c'est certes la République (et la Résistance qui en incarne les valeurs et permet sa restauration) mais aussi... Vichy !
un régime que la majorité n'a pas condamné d'emblée (et qui serait plus qu'une parenthèse imposée par les circonstances ?)


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LA COMMUNAUTE JUIVE
DE FRANCE ET LA SHOAH

Longtemps muette sur la spécificité de la répression dont elle a été l'objet, la communuaté juive  revendique  dès les années 80 la reconnaissance de ses torts par la France; et  n'entend plus adopter un "profil bas". Soucieuse de commémorer  et faire connaître les discriminations dont elle a été l'objet, elle se dote d'un Mémorial de la Shoah en 1996, tandis qu'un mur des noms (des victimes) est dressé devant le musée en 2005.
Si 75 % des Juifs de France ont échappé à la persécution entre 1940 et 1945, chiffre attestant le peu d'empressement de leurs concitoyens à les dénoncer et pourchasser, on reconnaît désormais que la police et les autorités françaises ont bien collaboré avec l'Allemagne nazie
(et que le régime  et ses forces de l'ordre ont parfois
devancé ses exigences, comme dans le cas de l'internement et de la déportation des enfants) en matière d'antisémitisme


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Image en tête de chapitre

Russel Crow : un acteur d'origine néo-zélandaise devenu célèbre, comme beaucoup d'autres artistes, grâce à sa carrière américaine. Moins vu que celui du Nigeria et de l'Inde, le cinéma Hollywoodien reste le plus largement diffusé dans l'espace mondialisé.
Dans "Gladiator" l'acteur incarne un officier romain, Maximus, dit "L'Espagnol" confronté au déclin de l'empire romain. menacé par les Barbares et par les vices de ses dirigeants.
La question du déclin américain est agité depuis plus d'une quarantaine d'années mais le pays demeure l'unique superpuissance (on a voulu le voir à tort comme une hyperpuisance à la fin de la "Guerre Froide")
malgré l'apparente multipolarité du monde. L'influence des Etats-Unis reste en effet très grande, notamment sur l'Europe "occidentale"  alliée historique et aire de puissance industrialisée et développée de longue date.
On parle à cet égard d'impérialisme culturel. Mais l'hégémonie des Etats-Unis est très originale, car elle prend la forme d'un "leadership" qui donne quelque importance aux "alliés" et prétend s'exercer sans contrainte à leur égard, mais pour défendre le "Bien" contre le "Mal". Le pays réalise encore à lui seul 70% des dépenses militaires mondiales mais ne déploie le plus souvent ses armées que dans le cadre de coalitions internationales, en surmontant les réticences de son opinion publique, ce qui explique le recours fréquent aux drones ou l'appui donné à des puissances moyennes capables de
déployer des troupes au sol. Ayant théorisé son propre déclin (relatif ) et défini à cet égard une doctrine sous la présidence d'Obama (le "smart power")
le géant nord américain paraît tenter avec le président Trump par le recours à la force (assez classique dans la passé de la part de grandes puissances en difficulté).

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^^Le face à face médiatique :^^ \/ "Reagan versus Gorby" \/



UN SUJET DE COMPOSITION CORRIGE en ligne

Bush, père et fil réunis :



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VOIR

UN RECIT

HISTORIQUE 
SUR LES PARTIS SOCIALISTES
EN ALLEMAGNE



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1871-1918
UNIFICATION ALLEMANDE
Le IIème Reich est la principale puissance européenne, d'abord gouvernée par le chancelier Bismarck, favorable à la prise en compte des revendications ouvrières pour couper l'herbe sous le pieds des révolutionnaires, puis par  Guillaume II, dont les ambitions globales ("Notre avenir est sur l'eau": Weltpolitik) inquiètent la Grande Bretagne et expliquent en grande partie l'âreté du  second conflit mondial.

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C3 - 1933 - 1945 : L'éclipse hitlérienne


Les Nazis
(officiellement "nationaux-socialistes"
dont l'aile gauche, regroupée au sein des SA, croit au discours anticapitaliste du mouvement mais perd toute influence après
"la nuit des longs
couteaux") 
se débarassent très rapidement du KPD (accusé d'avoir commandité l'incendie du Reichstag et interdit avant tous les autres partis).
Les députés du SPD sont donc les seuls à refuser de voter les pleins pouvoirs au Chancelier Hitler en 1933, mais le Parti, affaibli de longue date par la concurrence de la gauche radicale
(Communistes et dissidents)
est bien incapable d'empêcher l'installation de la dictature.
Sous le IIIème Reich,  les militants du KPD et du SPD (
"rouges")
entrent en résistance, et conservent même une influence dans les centres urbains industrialisés et à Berlin, quoique durement
réprimés par la Gestapo ;  ils pourront éventuellement fraterniser dans les camps...  mais les directions de chacun des partis - décapitées (62 députés socialistes assassinés, 57 communistes) - ne se réconcilient nullement et l'efficacité de l'oppression totalitaire conduit certains militants à s'expatrier. C'est le cas, notamment, du futur chancelier Willy Brandt.




rappel :

PRENDRE VOTRE  MANUEL
POUR LE COURS
DU
JEUDI 12 DECEMBRE


 

 

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COURS EN LIGNE
SUR :

MEDIAS ET CRISES
DANS LA FRANCE CONTEMPORAINE





SYNTHESE 5


RAPPEL DE MÉTHODE

La Composition
doit permettre de restituer des connaisances tout en esquissant une réflexino personnelle. Il ne s'agit pas d'un compte-rendu exhaustif de toutes le sconnaissances que vous pouvez avoir sur un sujet donné.

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LE PLAN-TYPE D'UNE
COMPOSITION 

INTRODUCTION
entrée en matière ou amorce : énoncé d'un propos très général admissible par tous voire d'informations précises mais très factuelles ; il s'agira en gros de donner le contexte dans lequel s'inscrit le sujet
(donc : il faut si possible localiser en Géographie
et situer dans le temps en Histoire)
reformulation : interprétation de la question posée (il faut en transcrire les termes et si nécessaire expliciter le sujet en passant à la forme interrogative)
[problématisation : étape facultative, puisque c'est dans le cadre d'une dissertation qu'on peut l'exiger, consistant à se poser à soi-même un problème déduit du sujet, que l'on pourra résoudre en fin de compte et qui peut se résumer à une question fermée]
annonce du plan : indication des parties qui vont structurer la réflexion menée dans le développement

DÉVELOPPEMENT
2 à 4 parties (il est déconseillé de faire apparaître le plan et de mettre des titres et sous-titres)
Le propos doit être argumenté ; autrement dit toute information doit être expliquée puis justifiée (éventuellement par un exemple)

CONCLUSION
bilan : reprise de l'idée principale (ou de quelques idées essentielles) soutenues dans le corps du devoir
[réponse à la problématique de départ si vous avez gfait l'effort d'en définir une]
ouverture : rédaction d'une question portant sur le même objet d'étude ou application de la même question à un autre objet chosi par analogie (la réponse potentielle doit être hors-sujet)






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LES AMBITIONS NAVALES ET STRATÉGIQUES DE LA CHINE


cliquez sur le Liaoning pour voir des informations sur une des dernières crises en date
Le porte-avions Liaoning
mis en service en 2012 : la Chine se présente comme le dernier des Cinq membres permanents du Conseil de Sécurité
 à s'être doté de ce type de navires. Acheté à l'Ukraine, ce navire ne lui suffit pas et elle projette de se doter d'un porte-avions "made in China" avant 2025. Sa stratégie dite "du collier de perles" visant à contrôler la totalité de la Mer de Chine méridionale et la route du pétrole moyen-oriental inquiète les Etats-Unis et irrite les états frontaliers.

DES TENSIONS AVEC L'AMÉRIQUE
Une guerre commerciale sino-américaine n'est pas exclue alors que les relations entre Donald Trump et Xi Yinping s'enveniment. Les Etats-Unis supportent mal les ambitions chinoises en matière de haute technologie et accusent la RPC de diverses pratiques déloyales. Ils souhaitent aussi pouvoir imposer à la Chine de respecter les embargos qu'ils décrètent.


 UN SUJET DE COMPOSITION CORRIGE :
dans le blog

LES SECRÉTAIRES GÉNÉRAUX DU PCC:



ELA, mets tes baskets !
une rencontre 
avec Gérard Pollet

L'ISLAM
n'est pas monolithique :
Pour simplifier, on  distingue deux grandes confessions  musulmanes. Les Sunnites (de Sunna : la tradition) considèrent que le meilleur des croyants doit diriger la communauté, quelle que soit son origine. Les Chiites estiment que le califat doit revenir à un descendant d'Ali, gendre de Mahomet. Mais il est plusieurs variétés de chiismes (selon le nombre de califes considérés comme légitimes) et même des communautés prétendant ne se rattacher à aucune des deux tendances pré-citées. L'appartenance à l'Islam de certains groupes (les Alaouites de Syrie ou les Druzes du Liban, notamment) fait parfois  débat, encore que la plupart des Théologiens ne la mette pas en doute. Au Moyen Orient, l'Iran et, dans une moindre mesure l'Irak, où se trouvent ses lieux les plus sacrés sont des bastions du Chiisme, majoritaire aussi à Bahrein (dont le souverain est pourtant un Sunnite).
Religion "du Livre", l'Islam partage avec le Judaïsme et le Christianisme la révérence pour la bible (appelée Tora, sa version musulmane est assez proche de la tradition judéo-chrétienne) mais considère aussi comme sacré : l'Evangile (Indjil) et surtout
"le saint" Coran
. Les sociétés musulmanes confient traditionnellement le pouvoir de justice à des cadis censés dire le Droit en fonction de l'interprétation de ces textes mais aussi des hadiths (propos attribués au prophète Mahomet et rapportés par ses compagnons) : plusieurs traditions juridiques coexistent (quatre principales au sein du Sunnisme) et il n'y a donc pas à proprement parler de Chaaria unique.
La pratique de l'Islam est plus ou moins distanciée et la modernisation a d'abord provoqué une sécularisation des sociétés arabes (mais aussi turque et perse) analogue à celle qui se produisait dans le monde chrétien après 1950. Cependant, l'échec du nationalisme arabe (panarabisme) et le soutien moral et financier des pétromonarchies a permis l'émergence d'un islam politique, d'abord marginal (Les "Frères Musulmans" sont fondés en Egypte en 1922) qui s'est progressivement imposé aux sociétés avant de guigner voire d'atteindre le contrôle des états, jusqu'à ce que Daesh (l'organisation "Etat Islamique") proclame un éphémère califat territorial en Syrie et en Irak (enre 2014 et 2019).



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chronologie du conflit israélo-arabe
1917
Déclaration Balfour
créant un Foyer National juif en Palestine
1948
Fint du mandat britannique, proclamation d'Israël et première guerre ; 725 000 des 900 000 Arabes du territoire deviennent des "réfugiés" vivant dans des camps
1956
Crise de Suez
1958
Création de la République Arabe Unie entre Egypte, Syrie et Yemen du Nord (rapidement avortée)
1963-64
Fondation de l'OLP à l'instigation de Nasser et la ligue Arabe. Le Fatah de Yasser Arafat en devient rapidement la composante principale puis en assure la direction.
1967
Guerre des Six jours et occupation par Israël de Gaza et du Sinai (administrés auparavant par l'Egypte) et de la Cisjordanie (annexée à la Jordanie)
suivie d'une guerre d'usure ...
1970
"Septembre Noir" : expulsion des combattants Palestiniens hors du territoire du royaume hachémite
et repli de l'OLP au Liban
1973
Guerre du Kippour
1978
Intervention de Tsahal au sud Liban et acords de Camp David entre Sadate et Begin réunis par le Président Carter
1979
Paix égypto-israélienne et restitution du Sinai
(assassinat du président égyptien Sadate en 1981)
1982
Opération israélienne "Paix en Galilée" contre le Liban. Evacuation de l'OLP de Beyrouth vers Tunis
1987-1993
Guerre des pierres ou
Première Intifada (soulèvement populaire)
1993
Accords d'Oslo
prévoyant une autonomie palestinienne pour 5 ans et des négociations de paix sous l'égide des Etats-Unis (Président Clinton)
et poignée de main historique entre Arafat et Rabin (assassiné en 1995)
1996
Offensive israélienne de deux semaines contre le Hezbollah libanais (opération "raisins de la colère)
 2000-2004
Seconde Intifada et échec du processus de paix. Yasser Arafat, président de l'Autorité palestinienne est prisonnier dans son palais de la Mouqata'a situé  à Ramallah de 2001 à 2004 et décède en banlieue parisienne
2006
Guerre de Juillet au Liban : Tsahal mise en échec par le Hezbollah (parti et milice à dominante chiite soutenue par l'Iran). Victoire électorale du Hamas et échec des tentatives d'entente avec le Fatah (ce dernier conserve le contrôle de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie, le Hamas gouvverne de fait Gaza)
2006-2014
Quatre incursions militaires israéliennes successives dans la bande de Gaza.
2017
L'état de Palestine (déjà reconnu comme observateur en 2012) devient oficiellement membre de l'ONU,



LA DESTABILISATION DE L'IRAK 
Les Trois guerres du Golfe ont affaibli puis détruit l'état irakien, l'un des deniers à se réclamer du panarabisme (dictature du Parti Baas). Il s'agit d'abord de la guerre Iran-Irak qui voit le régime de Saddam Hussein combattre de 1980 à 1988 dans le but avoué de libérer des territoires peuplés d'Arabes mais appartenant à l'Iran (Khouzistan, Chatt-el Arab). Il s'agit en réalité de supplanter l'Iran comme puissance régionale et de prévenir la contagion de sa révolution auprès des Chiites d'Irak, appelés à se révolter par Téhéran. Statique à partir de 1982, le front et ses tranchées (et les tactiques employées) rappellent 1914-1918. Bien que soutenu par la plupart des grandes puissance et recourant à des attaques chimiques systématiques, l'Irak ne parvient pas à l'emporter et la paix, négociée en 1988, ne change rien aux frontières.
L'Irak pense avoir défendu la cause des Arabes et des Sunnites pendant la guerre et compte sur la solidarité des états du golfe pour solder sa dette. Ni l'Arabie Saoudite ni le Koweit, jaloux de son influence, n'acceptent cette solution mais, au contraire, augmentent leur production de pétrole au risque de déstabiliser le régime de Saddam, qui compte sur cette manne pour reconvertir son économie. L'Irak décide alors de liquider le Koweit, avec lequel il a depuis toujours un litige frontalier et dont il considère au surplus qu'il s'agit d'une province irakienne détachée par l'effet du colonialisme britannique. La "première" (sic) guerre du golfe dure de 1990 à 1991 car les Etats-Unis, pourtant indifférents à l'origine, et une coalition internationale (de 34 belligérants) interviennent pour libérer le Koweit (août 1990 - février 1991). George Bush envisage dès cete époque de renverser Saddam (mais ses alliés, et notamment la France, l'en dissuadent).
Etats-Uniens et Britanniques interviennent pourtant à nouveau en Irak en 2003 en alléguant d'un soutien de l'Irak à Al Qaida et de sa possession d'armes de destruction massive. Cette "deuxième" guerre du golfe (ou troisième ?) dite aussi guerre d'Irak est menée au nom du concept de guerre préventive prôné par George W Bush et malgré la réprobation de "la vieille Europe" (France, Allemagne) et de nombreuses puissances (Chine) sans l'aval de l'ONU.

Semaines 15 et 16
TERMINALE L-ES2

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Lancement du cours sur les échelles de gouvernement

Le leadership
en action : l'exemple des présidents Wilson et Roosevelt, la fin de l'isolationnisme et du laissez-faire

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dispensé en Géographie




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Définitions de la gouvernance : 

fait de gouverner et administrer correctement 
(avec efficience, c'est-à-dire une efficacité prenant en compte l'intérêt des populations concernées et notamment le coût de l'action publique).

L'expression est en elle-même méliorative ; on note toutefois l'emploi fréquent de "bonne gouvernance" pour désigner l'ambition d'améliorer l'action publique  en la rendant plus conforme à l'intérêt général.

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Etat solide, liquide, gazeux ? d'après P Lamy
solide 
(l'état-nation quand il n'est pas "défaillant") 

liquide
(organisation intégrée du type de l'Union européenne à laquelle les états membres ont transféré une partie de leur souveraineté)
gazeux 
(OIG et ONG dépourvues de hiérarchie verticale)


SUITE AUX ANNONCES
PORTANT SUR LE DÉCONFINEMENT PROGRESSIF DES ÉCOLES

Le tournage du film - dans le cadre d'une mobilité transnationale supposée conclure notre partenariat "Erasmusplusanimals"
E+A (Noah) - semblant compromis, les élèves du Lycée Ravel se verront proposer une méthode pour participer à la production de ce résultat final, à distance ou bien en présentiel et au Lycée courant juin, ceci en fonction de l'évolution locale du déconfinement, des suggestions de notre cinéaste experte et de l'avis des porteurs de projet étrangers.
Une visioconférence commune avec J-L Puyjalon pourrait être implantée en temps utile pour décider ensemble
(professeurs et élèves)
des modalités de travail.


DES RESSOURCES EN LIGNE
SUR LES PRESIDENTS
WILSON ET ROOSEVELT







Télé-conférence n°7

Lancement d'après 
l'actualité :

Le conflit jurididue récent entre le tribunal suprême allemand et la cour de justice européenne illustre la crise traversée par l'Union Européenne
....





Conclusion sur l'altermondialisme :

 Le "putsch" d'une "superclasse de banquiers" dénoncée par un magazine français.
Votre manuel page 386



"Nous sommes les 99%"
un slogan du mouvement états-unien
"Occupy Wall Street"
 souvent  repris à l'étranger.
Il s'agit pour les activistes de médiatiser leur opposition à la Finance et leur dénonciation des inégalités sociales.




SYNTHÈSE
DES RÉSULTATS

DU TÉLÉ-ENSEIGNEMENT
ENTRE MARS ET AVRIL
EN GÉOGRAPHIE
en TL-ES2

pourcentage d'élèves
non évalués et considérés globalement comme absents
25 %
pourcentage d'élèves
peu évalués : un seul devoir rendu sur trois évaluations proposées
32 %
 
pourcentage d'élèves pouvant avoir une moyenne durant la classe à distance, car ayant  rendu au moins deux productions  écrites
43 %

répartition des notes
entre 18,5 et 20 : six élèves
entre 15 et 18,4 : six élèves



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HISTOIRE TS
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2019-2020
vdp





HISTOIRE - TERMINALE L1 ES2 / 2019-2020  
 
Compléments aux cours de P-LVanderplancke                                                                          http://etxealaia.franceserv.com      

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CHAPITRE I


LES MEMOIRES
DE LA
SECONDE GUERRE MONDIALE
EN FRANCE
Un exemple
des querelles mémorielles
contemporaines



CHAPITRE SUIVANT


 
Jeudi 12 septembre
[14 h - 14 h 55]

semaine 37

VOCABULAIRE
Reformulation :
Histoire, Mémoire
et contextualisation :
Libération, Epuration


 retour en haut de pageCONSIGNE
En quoi cette image donne-t-elle à voir l'exemple d'un épisode traumatisant de l'Histoire de France et dans quelle mesure a-t-elle contribué à forger la mémoires française de l'Occupation et de la Libération ?

DIFFUSION DE L'INTERVIEW DE G.de MORANT

(accessible en cliquant sur la photographie)

COURS

débat
De Morant ne fait pas un travail d'Historien mais de journaliste, et produit un article qui a fait l'objet de polémiques, tant l'historien cité que certains des acteurs lui reprochant en effet d'avoir utilisé sans leur accord les informations recueillies.
Ses propos liminaires insistent sur l'occultation volontaire de l'épuration dite "sauvage" et notamment de la  pratique massive de la tonte des femmes acusées de collaboration à la Libération. C'est un bon exemple d'événement "traumatisant" débouchant sur une amnésie (en l'occurrence, volontaire).  La "tondue de Chartres", Simone Touseau, est présentée comme innocente, ou méritant en tout cas beaucoup moins l'opprobre qu'une autre femme ayant travaillé pour l'Occupant à la même époque : une Suissesse, d'abord mariée à un aviateur Français puis à un Allemand, et qualifiée par le reporter de "Paris Match" de "criminelle de guerre" très probable.
On peut reprocher à G. de Morant de présumer de l'innocence ou de la culpabilité des personnes sans disposer de preuves certaines et constater que son journal a davantage pour objectif d'intéresser ses lecteurs, sous le titre raccoleur de "derniers secrets de la tondue de Chartres"  plutôt que d'établir une vérité historique.


1 – Une étude de document : la tondue de Chartres


(méthodologie du commentaire, exemple d'étude de document rédigée)

Jeudi 12 septembre
[14 h 55 - 15 h 50]

Introduction rédigée de l'étude de document : la tondue de Chartres



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COURS
A - La photographie célèbre d'un événement paradoxalement oublié
Nature
Un cliché célèbre, témoignant d'un épisode cruiel de la "Libération" de la France à l'été 1944 : l'épuration dite "sauvage" et la tonte des femmes accusées de collaboration.
Auteur
Robert Capa, Etats-unien d'origine hongroise, est un photojournaliste fameux, fondateur de l'Agence Magnum, qui s'est fait connaître par ses reportages sur la guerre d'Espagne, a participé au débarquement de Normandie en tant que correspondant de guerre et se trouve à Chartres le 16 août 1944 au moment où la population locale  assiste à la débâcle des Allemands (toutefois présents et combattant en ville jusqu'au 19). La  foule s'en prend à Simone Touseau, accusée d'avoir dénoncé des voisins écoutant la radio de Londres et mère d'un enfant conçu avec un soldat Allemand
Contexte
SYNTHESE 1

Les "femmes tondues" sont un phénomène assez général en France en 1944. Elles sont victimes de représailles pour fait de collaboration  dans le cadre d'une "épuration" exercée par les milices patriotiques avant que le gouvernement provisoire (présidé par de Gaulle) n'ait pu mettre en place des tribunaux spéciaux (lesquels ne fonctionnent qu'à partir d'Octobre).  On peut  voir dans cet épisode une revanche symbolique (des hommes français ?) après l'humiliation de l'Occupation et la défaite totale subie en mai-juin 1940 devant l'armée allemande puis la honte de la collaboration d'état entre Vichy et le IIIème Reich
DEFINITIONS
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L'Histoire, comme science, se définit comme l'étude du passé de l'Humanité (au sens strict: depuis l'invention de l'écriture). Le mot désigne aussi l'ensemble des connaissances dont on dispose sur les faits qui se sont produits avant nous. L'Historien est donc un savant  qui "enquête" sur le passé (comme Hérodote, le "père de l'histoire" d'après Cicéron) et produit un récit  fondé sur une méthode rigoureuse et une interprétation des faits tendant à l'objectivité
La mémoire désigne la relation qu'entretient une société (mais aussi, notons-le, un individu) à son passé. C'est, du point de vue des historiens, un récit sans objectivité nécessaire constituant un ensemble de souvenirs partagés (mémoire collective) et pouvant relever d'une manipulation délibérée de la part d'un état ou d'une communauté quelconque.
La Libération est une expression désignant le moment et les étapes de la reconquête du territoire français, occupé par l'Axe, à la fin de la seconde guerre mondiale, et correspond en France métropolitaine au retrait ou à la défaite des troupes allemandes, face aux armées alliées ou aux FFI.
L'Epuration est un mot désignant notamment le processus politique et judiciaire consistant à punir les collaborateurs à la fin de la seconde guerre mondiale. Elle comprend une phase improvisée où des résistants (authentiques ou non) procèdent à des exécutions et des actes illégaux pour "châtier les traîtres" puis une phase légale à laquelle l'amnistie de 1951 met un terme quasi définitif.
Lundi 16 septembre
[13 h 05 - 14 h]


semaine 38

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développement de l'étude
de document : la tondue de Chartres




Exercice pratique : trouvez les éléments, dans le document, qu'il faudrait citer pour les éclairer à l'aide des informations ci-contre



IE1H : Questionnaire à choix multiple d'après la note de synthèse n°1

COURS
 B - Une vengeance et "un rite de purification" symboliques ?

Une foule compacte : l'unité nationale doit  être refaite symboliquement et les "collabos" être châtié voire exterminé.
De très nombreuses femmes pour lesquelles "coucher" avec l'ennemi est l'indignité absolue (cf"Le Silence de la Mer" de Vercors). Des enfants, souvent hilares, comme les adultes le sont.

La honte de l'humiliation subie par les femmes tondues et leurs proches (le père de Simone au premier plan, portant son baluchon : son bébé qui, devenu adulte, refuse de révéler son identité et d'évoquer ce moment, même des années plus tard).
La honte rétroactive d'avoir commis une action abusive car illégale voire des crimes (malgré la présence de policiers ou d'agents publics en uniformes, qu'aucun juge n'a mandaté et qui transgressent  allégrement toutes les procédures, tolérant que des insultes et des coups soient portées contre des femmes,  sans aucune limite apparente).
Il semble que le phénomène des femmes tondues et des "cortèges moches" ait été beaucoup plus répandu en France que dans les autres pays occidentaux libérés de l'occupation allemande. Pour autant, ce "châtiment" a été pratiqué dans d'autres pays : les nationalistes Espagnols ont eux aussi tondu les femmes "républicaines", les fascistes italiens et les nazis ont  utilisé cette pratique censée "purifier" la société.
Jeudi 19 septembre
[14 h - 14 h 55]



 

PLAN
C - L'occasion d'un regard nuancé sur la mémoire de la Libération
conclusion rédigée de l'étude de document : la tondue de Chartres

 2 – Un "passé qui ne passe pas" (Henry Rousso)

Titre d'un livre paru en 1994 et co-signé par Rousso et un journaliste, Eric Conan

INTRODUCTION
un débat entre Léa Salamé et  Eric Zemmour

et le cas Môquet
Commentaire : le rôle des médias (Paris Match, la télévision voire le Net) et des industries audiovisuelles dans la diffusion de la mémoire, et celui de partis politiques et des gouvernements, analysés dans la perspective du chapitre 3 (à venir)


<Cliquez sur le portrait pour avoir un écho des polémiques mémorielles d'aujourd'hui et accéder au film présenté

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CORRIGE IE1H

 écrire au Webmestre
SYNTHESE 2

Sur la photographie : une multitude de personnes des deux sexes, de tous âges et de toutes conditions, défilant symboliquement sous le drapeau français, symbole d'unité nationale (d'ailleurs conservé par le régime de Philippe Pétain, très ambigu à cet égard). Des fonctionnaires en uniformes, y compris des policiers, participent aux représailles malgré leur caractère vexatoire et complétement illégal : l'un d'entre eux semble insulter la jeune femme. Les visages sont hilares, l'humiliation de Simone Touseau (et de son père, qui porte son baluchon) est totale. Aux premiers rangs : surtout des femmes de tous âges, et même des fillettes. Le fait d'avoir couché avec l'ennemi est totalement  inadmissible à l'époque, il faut donc se débarasser de celles qui n'ont pas opposé "le silence de la mer" (Vercors) aux entreprises amoureuses de l'Occupant.




LA CONCLUSION
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Critique éventuelle (si elle n'est pas incorporée au développement). Cette photographie est présentée isolément alors qu'il en existe d'autres montrant que Simone Touseau n'est pas la seule femme tondue à Chartres ce jour-là. Si son cas a été largement médiatisé, la punition qu'elle subit a été infligée à des masses de femmes françaises à la Libération (peut-être 20 000) probablement parce que les Hommes avaient souffert dans leur virilité de la défaite et de l'occupation ?
Intérêt principal du document (réponse à la problématique de départ telle que contenue dans la consigne) : montrer un épisode longtemps méconnu mais attesté, qui s'est ajouté à des exécutions sommaires et continue de susciter la polémique, notamment en raison du caractère sexuel des vexations sublies (les cheveux sont un instrument de séduction, la nudité imposée est traumatisante, particuliérement à l'époque, de nombeuses femmes tondues ont subi des viols).
Portée
Longtemps escamoté, le cliché n'a pas suscité beaucoup de commentaires immédiats, mais intéresse beaucoup aujourd'hui, comme sa publication récente par "Paris Match" l'atteste, contribuant à modifier la mémoire de la seconde guerre mondiale en alimentant les critiques sur les conditions de l'Epuration.

VOCABULAIRE

L'histoire contemporaine est une expression désignant, en France, l'étude de la période s'ouvrant avec la révolution de 1789 (mais aussi la période elle-même) tandis que les Anglo-Saxons désigne par là l'époque la plus récente, celle dont les contemporains peuvent encore témoigner (Histoire dite "du temps présent" par les Historiens français).
Jeudi 19 septembre
[14 h 55 - 15 h 50]

PLAN
A- Le triomphe, à la Libération, d'un récit tronqué des événements : "le Résistancialisme"

prise de notes :

deux mythes fondateurs (une guerre gagnée, une Résisitance unanime et immédiate)
 
une idéologie et des attitudes à ne pas confondre avec le "Résistantialisme" de l'abbé Desgranges, consistant à dénoncer les "faux résistants" et à conspuer les Communistes dont il conteste le patriotisme.


SYNTHESE 3


Le traumatisme de la défaite de 1940 et de la Collaboration conduit les populations et les autorités à occulter la vérité des faits. Une amnésie collective prend place, et les Français entretiennent la mémoire d'une seconde guerre mondiale au cours de laquelle tous auraient résisté et ceci dès le départ : c'est le résistancialisme, qui domine totalement l’enseignement et la mémoire collective jusque vers 1970 (mais dont l'histoire n'est écrite qu'a posteriori, le terme étant inventé en 1987 seulement, par Henry Rousso) et impose un récit tronqué des événements.

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CORRIGE IE2H

 écrire au Webmestre

LE RÉSISTANCIALISME, DEUX MYTHES FONDATEURS

Le  "Résistancialisme" exagère la participation française à la victoire de 1945 (premier mythe). Mais le rôle de la résistance française ne doit pas être minimisé ; il fut très important, y compris sur le plan militaire, et a largement contribué à sauver le débarquement de Normandie du fiasco. Cette Résistance n'est cependant pas le fait de tous les Français (second mythe) et n’avait pas les moyens de gagner la guerre sans le concours des Alliés (contre-exemple du Vercors).

une Résistance immédiate et unanime ?

Résistancialisme officiel et dominant dans l'opinion, de la Libération à la fin des années Soixante (objectifs de réconciliation nationale et de légitimation a posteriori des actes de la Résistance et de la France Libre : Vichy est donc mis "entre parenthèses" si ce n'est complètement occulté).
Illégitime pour les Résistants, l'Etat Français est présenté comme illégal, ce qui est stricto sensu inexact. 
On accrédite l'idée (fausse) d'un gouvernement gaulliste à Londres, qui n'a jamais existé (7000 Français libres en 1940, pas de gouvernement provisoire avant 1944, les Etats-Unis ne le reconnaissant qu’après la Libération de Paris). Objectif de réconciliation et d’unité nationale, légitimation a posteriori du pouvoir gaulliste improvisé dès 1940 à Londres.

une guerre victorieuse ?

La Libération de Paris par la 2ème DB de Leclerc et les faits d'armes glorieux des Français en Afrique et en Italie, puis en France et en Allemagne, dans les années 43-45 notamment, sont mis en avant, alors que les alliés de la France ont plus que largement contribué à sa "Victoire", que Vichy a refusé de mettre la flotte de Toulon au service des alliés et fait tirer sur les Américains en Algérie et au Maroc en 1942,s ans défendre aux Allemands l'accès à la Tunisie  Objectif de justification du rôle de grande puissance recouvré par le pays, acquis grâce aux « Trois Grands » :  un des quatre grands vainqueurs ayant reçu à la fois la capitulation de l'Allemagne et du Japon,  une puissance participant à l'occupation de l'Allemagne, un membre permanent du Conseil de Sécurité de l'ONU doté du droit de veto. 


Lundi 23 septembre
[13 h 05 - 14 h]

semaine 39



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Robert Paxton jette "un pavé dans la mare" en publiant  en 1973
"la France de Vichy" qui établit que le régime de Pétain n'a nullement "protégé" les Français (au contraire, l'Occupation est plus dure que dans les pays dont les gouvernements ont gagné Londres) et met le "Judéocide" au coeur des débats. Parfois soucieux au départ de réfuter ses thèses, les Historiens Français  (qui ont parfois devancé Paxton dans ses conclusions, comme Henri Michel dès 1967, mais sans obteir autant d'attention médiatique, les corroborent et stigmatisent indirectement l'armistice
et la collaboration,
toujours "sincère" côté français, et dont l'intensité ne faiblit jamais..


COURS

B - Geste gaullienne et héroïsme communiste : deux Résistancialismes qui s'opposent

L'instrumentalisation électorale de la Résistance est notable et  son
dualisme  doivent être soulignés.

1°) Résistancialisme gaulliste (ou plus exactement gaullien) qui présente le général Charles de Gaulle comme "l'homme providentiel" qui a sauvé le pays et fait de son appel du 18 juin l'acte fondateur de la Résistance.

2°) Résistancialisme communiste qui insiste sur le rôle de la Résistance intérieure, minimisant le rôle de la France Libre et de l'Armée d'Afrique, et voue un culte  à ses martyrs. Le PCF se présente comme le Parti des 75 000 fusillés (60 000 personnes tout au plus ont été passées par les armes durant le conflit) et valorise son rôle, effectivement très grand, dans l'organisation des sabotages et des maquis (rôle des FTP parmi les FFI). Mais il tait l'attitude équivoque de sa direction entre 1939 et 1941, quand l'URSS de Staline
(liée par un pacte de non agression avec l'Allemagne hitlérienne) avait décidé de ne pas intervenir dans la guerre et qu'elle incitait les militants communistes à la neutralité.

Les Partis triomphant aux élections de 1945 et des années suivantes sont ceux qui se réclament de la Résistance (et  ont rejoint le Comité de la France Libre puis le GPRF). La droite "classique" est pour un temps éliminée du paysage politique, compromise par son soputien à l'Etat Français dont la devise (Travail, Famille, Patrie) constitue un bel hommage à ses valeurs traditionnelles.

C – La remise en cause progressive de la mémoire patriotique de la guerre

Les historiens n'ont qu'en partie  accès aux archives  françaises avant les années 70 ; ils s'intérèssent modérément au second conflit mondial , l'Etat se focalisant sur l'(Histoire de la Résistance et les chercheur sindépendants ne disposant guère que de documents juridiques, ce qui les conduit à reprende les arguments des collaborateurs, lesquels prétendent pour se défendre  avoir agi par opportunisme et pour protéger les intérêts du pays (on parle de collaboration d'Etat, nécessaire mais sauvant tout ce qui peut rester de l'indépendance nationale)..

Le Maréchal Pétain est certes condamné à mort à la Libération, mais le général de Gaulle (qui accrédite la thèse de son prétendu gâtisme en énonçant que "parfois la vieillesse est un naufrage) prononce sa grâce. Il  reste pour beaucoup "le vainqueur de Verdun, celui qui aurait mis fin au massacre en 1940 (alors qu'il a demandé aux sodats de cesser le combat avant même la signature d'un accord avec les Allemands) et dont certains anciens Vichystes demandent la réhabilitation dès les années 50 (accusant la propagande communiste d'avoir noirci l'image du "sauveur de la France" alors même que le parlement vote des lois d'amnistie en faveur des faits de collaboration les plus mineurs) .


Dans ce contexte d'amnésie sélective,  Robert Aron peut soutenir dans son "Histoire de Vichy" en 1954 "la thèse du Glaive et du Bouclier". Laquelle n'a plus aucun crédit auprès des Historiens d'Aujourd'hui (il s'agissaat de prétendre que Pétain et de Gaulle poursuivent des objectifs voisins ou même s'entendent tacitement, comme certains l'ont cru de bonne foi pendant l'Occupation, et que Vichy "résiste" en somme à sa manière en vue de  protèger effectivement les Français. Aron estime d'ailleurs que Pétain et de Gaulle incarnent à leur manière deux interprétations du même "sens de l'Honneur" propre aux militaire
s
Jeudi 26 septembre
[14 h - 14 h 55]




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Cliquez
sur la caméra

 pour accéder
au site de l'INA
et voir Simone Veil
interviewée

à propos du "révisionnisme" 


IE2H : Questionnaire à choix multiple d'après les notes de synthèse 1 à 3

COURS
  3 – Occultations et querelles mémorielles

A - 
Des historiens (longtemps)  impuissants mais qui ont fait la lumière sur les événements
Un consensus scientifique (voir la colonne de gauche) et une Histoire de la mémoire entreprise assez tôt (la  fin brutale des "douceurs de l'Amnésie" (Jacques Ozouf, 1972)

Sous la pression de l'opinion publique, les Historiens enquêtent et aboutissent à un consensus sur Vichy, une "dictature pluraliste" qui s'est engagée consciemment et totalement dans la Collaboration et a une lourde responsabilité dans le massacre des Juifs, mais qui n'épouse pas l'idéologie nazie (ce que les "collaborationnistes" lui reprochent)

Autres points à développer :

l'allusion aux signes avants-coureurs d'une évolution de l'opinion, devenue plus sceptique, critique.. et plus jeune  (le documentaire de M. Ophüls "Le chagrin et la pitié") 
une évocation de la censure, assez systématique avant les années 70  (cautionnée par Pompidou au nom de l'unité nationale : scandale de sa grâce partielle acordée à P. Touvier)
la prise en compte - nouvelle - de la spécificité des événements vécus par les Juifs de France : en lien notamment avec le succès de la série télévisée états-unienne "Holocauste" (1979).
une remarque sur le nouveau "chantier" des historiens : la compréhension des buts et des moyens des déformations et falsifications délibérées de l'Histoire de la seconde guerre mondiale dans la France d'aujourd'hui. Rousso et "le syndrome de Vichy" (1987) : livre dans lequel résistancialisme" et "négationnisme" sont clairement identifiés et nommés.
Jeudi 26 septembre
[14 h 55 - 15 h 50]
semaine 40

DEUX EXEMPLES DE PROCES

PAUL TOUVIER
Premier Français à être condamné pour crime contre l'Humanité, c'est un milicien et un responsable policier efficace, par ailleurs proche des Catholiques intégristes. Ses soutiens ecclésiastiques lui permettent d'obtenir du Président Pompidou une grâce partielle. Ce collaborationniste zélé est pourtant inculpé en 1981, arrêté en 1989 puis condamné en 1994 pour le meurtre
de sept otages juifs
(malgré un non lieu obtenu en 1992).

MAURICE PAPON

Préfet puis ministre à la Libération
(entre 1947... et 1978 !)
il est condamné en 1998
pour avoir supervisé la déportation de 1670 Juifs de Bordeaux vers Drancy
à dix ans de réclusion.
Ce collaborateur avéré est cependant libéré dès 2002
pour raison de santé !

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RESSOURCES
EN LIGNE

A PROPOS
DE LA SHOAH



Un lien vers une page traitant des responsabilités françaises
dans la Shoah :

Un lien vers un site évoquant les 76 000 Juifs déportés en France..
 
et sur ce nombre, seulement 2000 survivants

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La reconnaissance des reponsabilités 
de la France

par J. Chirac
puis L. Jospin
fait débat.
Les modérés (François Bayrou) se montrent souvent très réservés et prônent la réconciliation,
tandis que la Droite craint une autoflagellation
(Philippe Seguin)
et dénonce les effets d'une repentance qui serait systématiquement induite par l'invocation du
"devoir de mémoire" (notamment par le socialiste Lionel Jospin).
Mais les controverses sur la légalité et la légitimité de Vichy transcendent les clivages partisans
et le sénateur PS Michel Charasse (un proche de F Mitterrand) voit dans la politique mémorielle de la France depuis 1995
une "erreur historique",
des personnalités de tout bord marquant plus ou moins vivement leurs réserves
(J-P Chevénement.

COURS

B - La Shoah : une  reconnaissance très tardive (et controversée) des responsabilités françaises


Si  l'Histoire objective des événements semble  avoir été faite assez rapidement, les polémiques enflent pourtant : notamment entre les associations représentant les victimes et quelques universitaires marginalisés et proches de l'extrême droite, que la presse présente comme des chercheurs "révisionnistes" (ainsi le professeur de Lettres Robert Faurisson, nommé à l'Université de Lyon, où il n'enseigne guère, et qui soutient que les chambres à gaz n'ont tué  personne dans une tribune publiée par "Le Monde" en 1978 ; interviewé en 1980 sur Europe 1 par Ivan levaï et fort du soutien d'intellectuels étrangers - comme Noam Chomsky, qui signe une pétion en sa faveur au nom de la liberté d'expression, il dénonce à l'antenne un prétendu complot sioniste ayant "inventé" le génocide et les chambres à gaz, dans le but de nuire aux peuples allemand et palestinien).

Le massacre des Juifs européens (75% de leurs effectifs, près de 40% des Juifs dans le monde soit six millions de personnes dont environ 1,5 millions d'enfants !) apparait comme un événement tragique mais capital dès 1945 et est dès cette époque à l'origine d'évolutions importantes du Droit (les nouvelles notions de crime contre l'humanité et génocide sont définies au procès de Nuremberg, puis déclarées imprescriptibles en 1968). Pour autant, si le caractère gratuit du crime et son ampleur ainsi que son industrialisation continuent de choquer de nos jours, le génocide n'a pas été au coeur des débats ni de l'enseignement au lendemain de la guerre .
Désigné initialement comme "la solution finale" (terminologie national-socialiste) l'extermination prend le nom d'holocauste, encore en usage aux Etats-Unis, mais la France lui préfère depuis 1985 le terme de Shoah, d'origine israélienne mais popularisé par le succès du documentaire de Claude Lanzmann (1985). 
Ce n'est pas la génération des survivants, préoccupée de retour à la normale ou traumatisée, mais la suivante, qui est à l'origine de l'intérêt renouvelé pour ce tournant  catastrophique de l'histoire de l'humanité. C'est ainsi qu'en France Serge et Beate Klarsfeld parviennent  malgré le scepticisme initial des institutions politiques et des associations juives à médiatiser leur chasse aux nazis et leur défense de la mémoire des déportés.Ils exhument notamment le passé sulfureux de Kurt Waldheim, secrétaire général de l'ONU puis  président de l'Autriche, pourchassent Aloïs Brunner, responsable de l'extermination des Juifs de la Côte d'Azur et sont  à l'origine de nombreux procèe intentés en France dans les années 90.  Alors que  le caractère  pédagogique de procès aussi tardifs (Klaus Barbie est condamné à la détention à perpétuité en 1987) est parfois mis en cause (Serge Bernstein à propos du procès Papon)... 
l'action de la justice est condidérée comme nécessaire par l'opinion au regard du devoir de mémoire.
Mais des polémiques éclatent à propos du "devoir de repentance" ou d'autres crimes que l'historiographie négligerait en raison du poids excessif pris par la commémoration de le Shoah (le massacre des handicapés et l'extermination des Tziganes ou "Porajmo"s, etc.). De la même manière, il peut y avoir des disputes à propos des "Justes" honorés depuis 1953 par le mémorial de Yad Vashem. Certains Corses réclament par exemple une médaille pour l'île, d'où un seul juif aurait été déporté. Mais c'est en raison de l'attitude du Préfet puis de celle de l'armée d'occupation italienne qui se sont refusés à obéir aux injonctions de Vichy et des Allemands en la matière que les Juifs insulaires ont été laissés en paix, au point qu'il n'y a pas eu de citoyens Corses contraints de cacher des juifs pour les "sauver" et que les deux départements méditerranéens sont les seuls en France dont aucun habitant n'a été honoré du titre de" juste parmi les nations" !


C - 
La poursuite des polémiques et l'inflation des lois mémorielles.

Depuis les années 1990, l'évolution de la position officielle des autorités françaises est radicale et  les conduit à  imposer une nouvelle version des événements de la seconde guerre mondiale, sans laisser forcément toute latitude au débat entre historiens.  Les gouvernants reconnaissent en effet officiellement, dans un premier temps, la participation de la police et des administrations françaises en place dans les années 40  à la "Shoah" (un  fait nettement établis par l'Histoire) et ils font de la commémoration de la rafle du Vel d'Hiv l'occasion de se souvenir des exactions commises par l'Etat Français, encore décrit comme une "autorité de fait" (F. Mitterrand) puis, dans un deuxième temps,  ils interdisent de nier publiquement la réalité de la Shoah (Loi Gayssot) et décident enfin d'admettre la responsabilité de la France dans celle-ci (J. Chirac) malgré l'effacement de la République par la dictature de Pétain. L'Etat indemnise en conséquence les victimes, voire leurs descendants. Le Prédident Chirac et ses successeurs rompent ainsi, de facto, avec l'idée soutenue par C. de Gaulle en 1945  - et maintenue par tous les gouvernements jusqu'en 1995 - de l'illégalité fondamentale de Vichy (cette rupture est une réinterprétation reprise sans états d'âme par N. Sarkozy, F. Hollande puis E. Macron et ne fait plus guère discussion).


Autres points à développer :
la fièvre commémorative des autorités
la prolifération des lois mémorielles, dont la Loi Gayssot de 1990 
la persistance d'une mémoire éclatée du conflit : nouveaux centres d'intérêt ("Indigènes") et querelles portées par le communautarisme, vélléïtés de réhabilitation du Pétainisme (Zemmour), interférences avec les conflits actuels (Palestine) etc
.


un contexte très polémique : querelles sur l'enseignement des prétendus bienfaits du colonialisme, lois portant sur le génocide arménien ou reconnaissant la Traite négrière comme un crime contre l'Humanité, création du délit  de négation du génocide juif, (plus récemment celui d'apologie du terrorisme, mis sur le même pied) et hostilité fréquente des Historiens aux interventions du législateur et:ou du gouvernement (création en 2005 du CVUH par des personnalités de gauche échaudées par les initiatives du président Sarkozy en la matière,  très opposé à l'enseignement d'une histoire "politiquement orientée", mais admettant le principe des lois mémorielles, mais  aussi du mouvement "Liberté pour l'Histoire" présidé par René Rémond puis Pierre Nora et imprégné des idées de Pierre Vidal-Naquet, qui juge inutile et malvenue toute loi mémorielle et pointe l'inutilité présumée de la loi Gayssot, dans la mesure où le négationniste Faurisson a été condamné en justice pour mensonge dès 1981, avant la création du délit et même du mot désignant celui-ci ; M Badinter l'a qualifié quelques années plus tard de faussaire et a gagné son procès ! et pour lequel l'arsenal juridique préexistant semble suffisant pour réprimer les mensonges et incitations à la haine).


8,0

Huit  heures de cours (dont évaluation : 0,5)
CHAPITRE II


L'EMPIRE
AMERICAIN 
 
Les relations internationales
depuis 1945 :
un monde dominé
par les Etats-Unis 





CHAPITRE SUIVANT
Lundi 30 septembre
[13 h 05 - 14 h]
semaine 40

un extrait de la série
"The Newsroom"

the Newsroom

Trois questions
sont au
programme  :

On n'étudiera pas l'ensemble des relations internationales, ni le seul rôle des Etats-Unis au coeur de celles-ci,
mais  les points  suivants:
En quoi les Etats-Unis sont-ils l'incarnation de la puissance mondiale
depuis 70 ans ?
(ce chapitre)


mais aussi
(dans d'autres chapitres)

Comment la Chine est-elle devenue la principale puissance ascendante ?
Dans quelle mesure le
Moyen-Orient est-il une zone de conflictualité emblématique des grands enjeux géopolitiques contemporains ?



Reformulation et définitions de l'impérialisme états-unien, de la notion de superpuissance. Explications du sentiment de déclin (sensible dès les années 80).

COURS

DEBAT PREALABLE

Originalité du leadership des Etats-Unis : ses premières manifestations, son rôle dans les questions  au programme.

Déclin paradoxal (car il ne resterait aux Etats-Unis que l'écrasante supériorité de ses forces armées ?

Reformulation :
On entend ici par "empire américain" une hégémonie états-unienne, originale par son ampleur, sa durée, le désintéréssement proclamé de la puissance dominante, et l'absence de contraintes apparentes imposées aux alliés, auxquels les Etats-Unis offrent la protection d'un "bouclier" militaire...

Réflexion sur la chronologie :
La primauté des Etats-Unis est un fait, au plan économique, depuis 1900... 
A la Guerre Froide (troisième des guerres mondiales que les Etats-Unis prétendent avoir gagnées et qui les a opposés à l'URSS de 1947 à 1990) a succédé une Guerre contre le Terrorisme, dont l'existence justifie  la mobilisation de moyens financiers, militaires et humains considérables, et qui assure la pérennité de "coalitions" dont l'Amérique est le centre.
Les Etats-Unis sont la seule superpuissance dans la durée puisque les Soviétiques ne gagnent ce rang que vers 1957 (le spoutnik en est  le symbole ) mais que le pays puis le bloc implosent avant la fin du XXème siècle.
On évoque un "empire" américain depuis, au moins, le guerre remportée face au Mexique en 1848. Pourtant, les Etats-Uniens préfèrent se décrire comme des "leaders" et la diplomatie du pays insiste sur son désintéressement ("Fight for freedom" et croisade contre "le mal") fondé sur la convicstion (d'essence religieuse) d'être une nation investie d'une mission.



Jeudi 3 octobre
[14 h - 14 h 55]

 
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Un nouveau système monétaire international (SMI) fondé sur le dollar "as good as gold" et seule monnaie de réserves incontestable est mis en oeuvre par la conférence de Bretton Woods qui réunit l'ensemble des natons unies (les alliés) en 1944. Les Etats-Unis deviennent le pivot ses échanges mondiaux et contrôlent de facto le FMI et la banque Mondiale (créée sous le nom de BIRD).
Une autre conférence (dite de Dumberton Oaks) se tient peu après à Washhington pour créer le Gatt .
La mort de Rossevelt ne remet pas en cause le leaderhip états-unien.
COURS

 1 - La fin de la Grande Alliance (1945-1947) : une situation géopolitique inédite - ruine et discrédit de l'Europe, ascension de deux "Hercules au Berceau" (Napoléon) 

Carte rappelant le contexte
("Oncle Sam" est encore l'ami d'Oncle Joe, alias Joseph Staline)

voir en cliquant ici (fichier Word)

A-  L'opulence retrouvée, une situation de monopole
C'est le "Victoy Program" qui permet aux Etats-Unis de sortir de la grande dépression née de la crise de 192, dont le New Deal et la "présidence impériale" de Roosevelt n'avait pas permis de sortir. Le recul du chômage et les heures supplémentaires permettent aux salarés de retrouver le niveau de vie et les habitudes de la "société de consommation" initiée en Amérique du Nord dès les annes Vingt. Mais les Etats-Unis, devenus les créanciers du monde,  détiennent 80% du stock d'or mondial, tous les gros avions à long rayon d'action, l'essentiel de la flotte marchande disponible.. tandis que leurs partenaire spotentiels n'ont pas les moyens de demeurer leurs clients ("dollar gap").
B -  Une volonté politique de conserver durablement la prospérité
En apparence désintéressée, l'aide américaine au Vieux Monde est aussi fondée sur le désir d'asurer des débouchés à l'économie des Etats-Unis pour faciliter la reconversion de son industrie, garantir le plein emploi et inaugurer une nouvelle ère de libre échange. 
Jeudi 3 octobre
[14 h 55 - 15 h 50]
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Choisi pour sa médiocité supposée, le vice-président Harry Truman, alias "le petit homme du Missouri", décide d'employer la bombe atomique contre le Japon puis hésite longuement à choisir, face à l'URSS, entre la stratégie des "faucons" et celle des "colombes". Il déclenche "la Guerre Froide" et parvient à être réélu en 1948 en raison des excès des Républicains en matière de répression syndicale et de "chasse aux sorcières" (Mac Carthysme)  .
COURS

C -  L'intention proclamée de "protéger" ses alliés et d'étendre son modèle
On peut parler de "pactomanie" tant les Etats-Unis ont à coeur de nouer des alliances défensives et de bâtir des organisations militaire sintégrées  (TIAR en 1984, Traité de l'Atlantique Nord et création de l'OTAN en 1949, puis OTASE, CENTO, ANZUS... sans parler de nombreux pactes bilatéraux, avec notamment le Japon).

D -   L'improbable décision de Truman de se lancer dans une "Croisade" contre le Communisme
1947 voit formulée la doctine de l'endiguement du communisme (Containment) : son annonce brutale est faite par le Président du Hasard devant le Congrès ("doctrine Truman"). Il déclare que les Etats-Unis aideront dorénavant tout régime en butte à la menace du Communisme (ceci à propos de la Grèce et de la Turquie et un mois après que Staline ait jugé dans l'un de ses très rares discours publics les deux modèles, américain et soviétique, "irréconciliables"). En 1948 est lancé le Plan Marshall (European Recovery program) officiellement destiné à toute l'Europe mais dont tout est fait pour que l'URSS et ses satellites le refusent
(au grand dam de certains alliés de Moscou, comme la Pologne).  La coopération du sénat permet à Truman d'obtenir que les Etats-Unis puissent nouer des allliances en temps de paix (résolution Vandenberg, du nom du sénateur républicain qui a porté le texte) et distibuent des dons et des crédits pour asseoir leur influence commerciale et culturelle.

mobilité sortante Erasmus+ R4 en semaine 41

TRAVAUX-DIRIGES le Jeudi 10 Octobre de 14 H à 15 H 50
TD1HG supervisé par la vie scolaire, en salle 207
Une composition sur Histoire et Mémoire, OU deux études de document
(un cartogramme des PIB, le discours de Malraux lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon)

Jeudi 17 octobre
[14 h - 14 h 55]
semaine 42

BERLIN
 
écrire au Webmestre
LE BLOCUS
EN IMAGES
COURS

2 –  1947-1990 : Les Etats-Unis et la Guerre Froide

A - La Guerre Froide « chaude» de 1947 à 1962 (une pactomanie et des crises dangereuses)



Jeudi 17 octobre
[14 h 55 - 15 h 50]





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PRISE DE NOTES
COURS

B - La Détente de 1963 à 1975



C - De la Guerre Fraîche et l'implosion du bloc communiste (1975-1990)

VACANCES D'AUTOMNE DU 18 OCTOBRE AU 4 NOVEMBRE
mobilité sortante Erasmus+ C4 en semaine 45

Mardi 12 novembre
[14 h  - 14 h 55]
CORRECTION TD1HG
Jeudi 14 novembre
[14 h 55 - 15 h 50

PLAN
3 –  Depuis 1990 : L'illusion grisante mais éphémère d'une "Fin de l'Histoire" (Fukuyama)

A - La Victoire et  les limites de "l'hyperpuissance" :  le 11 septembre


Mardi 19 novembre
[14 h  - 14 h 55]
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PLAN
 B - Les guerres (et les échecs) au  Moyen Orient
C - Le dilemme états-unien face à  l'ascension de la Chine (du smart power à la guerre commerciale)

SYNTHESE 4
L'EXECUTIF AMÉRICAIN DEPUIS 1945







TD2 : LES CONSIGNES
Jeudi 21 novembre
[14 h 55 - 15 h 50]
TRAVAUX-DIRIGES TD 2HG

12,0

Dix  heures de cours (dont évaluation : 2)

CHAPITRE III


IDEOLOGIES ET OPINIONS
EN EUROPE
de la fin du XIXème Siècle
à nos jours :

De la "lutte des classes"
(Karl Marx) à
la "pensée unique" ?
 



CHAPITRE SUIVANT

Lundi 25 novembre
[13 h 05 - 14 h]

semaine 48


INTRODUCTION

Reformulations
et
problématisations
possibles
 
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DEUX ETUDES DE CAS
AU PROGRAMME :

Socialisme et
mouvement ouvrier
(en Allemagne)
Médias et
Opinion Publique
(en France)
Lancement : la proclamation de l'empire allemand en 1871 à Versaeilles. Son contexte, les phases de l'Industrialisation (rappels)

COURS
Une Idéologie, c'est un Système.

Ce système produit un discours plus ou moins cohérent (on parle éventuellement de Doctrine et ce peut être le discours d'un parti Politique, voire la "profession de foi" d'un candidat). Dans notre programme, il s'agit d'étudier les idéologies dominantes dans les sociétés européennes à l'époque
contemporaine, et les concurences entre elles, en s'intéressant
tout particuliérement
au Socialisme ... (et, par symétrie, au Nationalisme voire au Libéralisme qu'il combat).
Les Opinions sont des jugements.
Fondés sur l'expertise ou sur des préjugés, elles  ne sont pas étayés par la Science ou la Connaissance proprement dite. Dans notre programme, il s'agit d'étudier
les évolutions de l'Opinion publique (qui n'est pas l'avis de la majorité du Public  mais l'état d'un rapport de force idéologique à un instant précis).
La problématique du Chapitre porte sur les rapports entre Idéologies et Opinion.
Autrement dit, il s'agit de réfléchir aux rôles des Médias.
Est-ce que les médias "forgent" l'opinion, ou bien en sont-il le reflet ? (cas exemplaire de l'affaire Dreyfus).
Evolue-t-on au fil du temps vers une "démocratie d'opinion" où les décisions politiques sont prises en fonction des sondages et de la couverture médiatique ? (une des causes suposées de la désaffection à l'égard du personnel politique et de la mauvaise gouvernance des démocraties aujourd'hui).
Les Médias : que sont-ils ?
Des intruments d'information et de communication, animés par des Journalistes... mais pas seulement ! et d'abord préoccupés de leur audience. Ils s'adressent "aux masses" plutôt qu'à des citoyens (le terme vient de "mass media" ; c'est un néologisme anglo-saxon, qui ne s'est imposé universellement qu'au XXème Siècle). Leur priorité est plus souvent le divertissement que l'information pure.

Jeudi 28 novembre
[14 h - 14 h 55]


Vocabulaire :
Socialisme, Communisme
Syndicalisme
Réforme et Révolution

 
Caractère paradoxal des relations avec la France, état-nation rival et modèle : trois conflits franco-allemands, dont deux guerres mondiales, entre 1871 et 1945.

Tableau des événements politiques de 1871 à nos jours.
.1 – Socialisme, Communisme et Syndicalisme en Allemagne depuis 1875

COURS
 Définitions. Rappels de vocabulaire et contextualisation.
Chronologies inversées en ce qui concerne Socialisme et Communisme, selon qu'on les définit comme des idéologies ou des formations partisanes.

A - Une grande nation industrielle passée par bien des vicissitudes.
Une unité allemande récente, une nation encore traumatisée par l'accident Hitlérien et la fragilité des expériences démocratiques contemporaines, des incertitudes territoriales levées tout récemment (après la réunification)... mais un rôle majeur dans l'Industrialisation et une position de puissance mondiale avérée ; une démocratie exemplaire et une économie prospère (depuis les années Cinquante en RFA) au coeur de l'Europe (un des états pionniers dans la formation de l'UE).
B - Un mouvement ouvrier organisé rapidement et fortement  

B1 Dans une Allemagne en pleine révolution industrielle !
Le Contexte du XIXème Siècle : seconde révolution industrielle, ascension de la puissance allemande, volonté Bismarckienne d'intégrer les ouvriers dans la société du IIème Reich. Interdiction des partis socialistes jusqu'en 1890 mais complaisance envers les syndicats : développement des pratiques réformistes, progrès de la législation...
Mais conviction durable des Marxistes : la Révolution mondiale est inéluctable et  l'Allemagne (ou plus exactement le prolétariat allemand) doit y jouer le premier rôle.
Opposition entre histoire française et histoire allemande : peu de régimes libéraux et démocratiques heureux en Allemagne, législation sociale plus avancée mais droits politiques plus réduits sous le IIème Reich Bismarckien et apogée du mouvment ouvrier vers 1914.
Jeudi 28 novembre
[14 h 55 - 15 h 50]

 document présent dans le
Manuel, texte 2 p 135


Parmi les dirigeants socialistes : on peut citer Lassalle (moqué par Marx mais crédité d'avoir inventé la célèbre formule à propos de "la loi d'airain des salaires") Bebel (un des chefs de la fraction la plus fidèle au Marxisme) ou Bernstein (curieusement banquier chez Rotschild !).

VOIR
le corrigé plus rédigé
COURS

 B2  Par la formation d'un parti sans véritable cohésion idélologique

ETUDE CRITIQUE : Le programme de Gotha (1875)

Le Programme de Gotha est une charte fondatrice pour le premier parti Socialiste en Europe à réaliser l'unification du mouvement ouvrier au plan national. Le congrès de Gotha, convoqué pour réunir pour la première fois tous les courants du Socialisme en Allemagne en un seul parti rassemble 130 délégués pour 25 000 membres seulement, ce qui montre que le mouvement révolutionnaire a de facto un recrutement élitiste à l'origine - en fait les militants de l'ADAV présidée par Lasalle acceptent alors de rejoindre dans le SAP (Parti Socialiste des Travailleurs) les Marxistes comme Liebknecht et Bebel. Ce programme est adopté dans le pays le plus industrialisé d'Europe, qui est en 1875 à la veille de supplanter la Grande-Bretagne et ne sera plus devancé, en 1900, comme puissance économique, que par les seuls Etats-Unis. Les objectifs proclamés sont révolutionnaires - anticapitalistes et  conformes à la doctrine Marxiste - mais le texte recèle des ambiguités dans la méthode (revendicative) et les buts (tentation étatiste voire soutien implicite au jeune empire allemand). Le parti socialiste allemand (qui ne prendra officiellement le nom de SPD qu'en 1890) demande en plus de l'égalité devant la Loi (ambition à laquelle se limite les Libéraux) l'égalité des revenus et revendique un rôle pionnier dans l'Internationale : sa définition de la démocratie n'est pas celle des partis "bourgeois".
1875 est la date commémorée par le SPD comme celle de ses origines et a été retenue comme la borne initiale du programme ; mais l'unité allemande date de 1871, et les premières organisations socialistes sont plus anciennes encore (l'ADAV, premier parti se réclamant du socialisme, est fondé en Prusse en 1863). C'est la crise de 1873 qui, paraissant donner raison à Marx et Engels, convainc les Socialistes allemands de la nécessité de s'unir pour recueillir le pouvoir politique qui, suivant l'approche "scientifique" du Marxisme, ne peut leur échapper à moyen terme...
Arrêt des notes et fin du premier trimestre le 29 novembre
Lundi 2 décembre
[13 h 05 - 14 h]
semaine 49


Schéma des institutions de Weimar : critique de la fragilité des institutions et du mode de scrutin proportionnel

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Manuel  :
doc 3 p 136 (encadrement des ouvriers par le parti, qui soutient les grévistes par le biais de syndicats de masse dont il contrôle la direction et qui sont groupés en confédération depuis 1892, fournit des services aux ouvriers - coopératives, mutuelles, etc. - et organise leurs loisirs). Un million d'adhérents  (la moitié des ouvriers allemands) sont encartés en 1914. Après la guerre : concurrence entre le SPD et le KPD. mais maintien d'un fort encadrement de la classe ouvrière.
doc  p 137 (pratique du culte de la personnalité aux profits des fondateurs du Socialisme, et  internationalisme révolutionnaire).


COURS

C -  Une série de catastrophes détruit l'unité du mouvement socialiste allemand : la guerre, la révolution russe,  la crise de la République de Weimar et le IIIème Reich (1914-1945)

C1 - La Grande Guerre : la consommation d'une rupture dramatique.
Dès la relégalisation du "parti ouvrier socialiste d'Allemagne" (abrogation des lois antisocialistes de 1878, en 1890) deux tendances s'affrontent au sein du parti SPD, qui gagne en influence auprès de sorganisations syndicales et du peuple ouvrier. Un nouveau programme - plus révolutionnaire que celui de Gotha - est approuvé par le congrès réuni à Erfurt en 1892 mais il ne fait pas l'unanimité, même si l'unité du Parti est maintenue. Ce programme n'est d'ailleurs pas sans nuance malgré son orthodoxie marxiste apparente.
Alors que les syndicats sont associés à l'effort de guerre (loi de 1916 sur le service patriotique) et que la plupart des cadres du SPD se montrent bellicites et patriotes,  une minorité révolutionnaire refuse la guerre et souhaite profiter des circonstances pour faire la révolution : ce sont  les Spartakistes, qui, encouragés par le succès de la révolution russe de 1917, proclament la république socialiste allemande en 1918 et fondent le Parti Communiste (KPD). Mais la révolte est noyée dans le sang par le gouvernement provisoire dirigé par le SPD (Ebert) et les milices de droite (corps francs) paradoxalement alliés contre les Spartakistes (dont les chefs, Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht, sont partisans comme Lénine d'une révolution radicale pour mettre à bas le capitalisme mais désireux de s'appuyer sur les masses et non, comme les Bolchéviques, sur une petite armée secrète, sont assassinés).


C2 - La République de Weimar (1918 - 1933) :  l'impossible rapprochement.

La République démocratique censée succéder heureusement au "Kaiserreich" est impopulaire car elle naît dans la défaite, et rompt délibérément avec l'histoire allemande en délaissant Berlin (symbole du militarisme Prussien mais aussi, paradoxalement, ville "rouge") avant de s'engluer dans la crise économique après le retrait des capitaux états-uniens en 1929. Le SPD gouverne ou plus souvent se contente de soutenir un gouvernement sans y participer, vivotant au sein de la "coalition de Weimar", hétéroclite - et comprenant notamment le zentrum catholique et modéré - tandis que le KPD milite contre le régime parlementaire, comme l'extrême-droite par ailleurs, et pour des motifs opposés. Communistes et Socialistes demeurent  par conséquent
définitivement irréconciliables : si le SPD au pouvoir dans les premiers mois de la République crée un Ministère du Travail (en 1919)  l'Etat légifère peu en ce domaine, favorisant au contraire concertation et conventions collectives, et s'accommodant de facto du capitalisme tout en encourageant la co-participation (ou cogestion) syndicale. Le SPD contrôle d'ailleurs une série de syndicats, dont le très puissant DMV (syndicat des métallurgistes, premier de tous les syndicats allemands depuis sa fondation en 1891 aux années Trente et à l'origine de l'actuel IG Metall) et milite pour la réforme du capitalisme. Le KPD, résolument révolutionnaire,  est mis en tutelle par Moscou : Staline et l'Internationale Communiste l'affaiblissent involontairement en lui imposant une organisation en cellules au niveau des entreprises (1925) puis en l'invitant à pratiquer la lutte "classe contre classe" (1928) qui empêche l'union des gauches - le SPD étant stigmatisé comme le parti des social-traîtres - face au péril nationaliste. Même la mobilisation de ses milices dans les combats de rue contre les SA dessert finalement le KPD, qui fait davantage peur aux Bourgeois que les nationaux-socialistes. Après 1933, l'échec du KPD provoquera un changement de stratégie des Partis Communistes dans les autres pays européens (tactique de "Fronts Populaires" et slogan de la "main tendue").

Lundi 9 décembre
[13 h 05 - 14 h]
semaine 50

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LE CONTEXTE DE L'APRES GUERRE

Gouvernement commun de l'Allemagne mis en oeuvre en 1945(Yalta) mais 4 secteurs d'occupation (Postdam).

Création de la Bizone par les Anglo-Saxons en 1946, annonciatrice de la "déchirure" de 1947-48
(Trizone, blocus de Berlin).

RFA puis RDA proclamées en 1949, anomalie de la situaion berlinoise
 (mais pas de mur avant... 1961 !)

Dès 1953, émeutes ouvrières (!) contre le régime pro-soviétique à l'Est, atlantisme des Sociaux Démocrates à l'Ouest
COURS

D - De 1945 à nos jours : Une Allemagne divisée puis réunifiée, mais deux gauches  toujours très hostiles l'une envers l'autre

D1 - 1945 - 1949 : La résurrection des partis politiques et des syndicats


SPD et KPD sont restaurés mais le KPD absorbe les Socialistes dans la zone Soviétique, tandis que le SPD et la CDU deviennent les deux forces principales à l'Ouest (bizone puis trizone : proclamation de la RFA en 1949).  Progressivement, le SPD va accepter le "modèle rhénan" (mis en oeuvre initialement par les Chrétiens-démocrates) qui, grâce à ce consensus, s'implantera durablement  en Allemagne occidentale.


Regroupés dès 1892 dans une grande centrale syndicale les organisations de travailleurs de Gauche refondent leur unité en 1919 (création par le congrès de Nuremberg de l' ADGB qui compte trois millions d'adhérents face à une centrale conservatrice marginalisée, la DGB). Mais le IIIème Reich supprime très vite tous les syndicats (même le NBO d'inspiration nazie, fondu dès 1935 dans le Front du Travail !).
La refondation intervient à l'Ouest entre 1947 et 1949 (fusion au congrès de Münich des syndicats de RFA en une nouvelle DGB liée au SPD)  tandis que le régime communiste organise dès 1946 une FGDB.

D2 - 1949 - 1990 :  L'impact de la Guerre Froide
A l'Ouest :
Marginalisation relative du SPD jusqu'à son ralliement au capitalisme (Congrès de Bad Godesberg en 1959). Victoire électorale de 69 et présence à la chancellerie jusqu'en 1982 : Willy Brandt et Helmut Schmidt (l'Ostpolitik puis le rapprochement avec la France). Réformisme et anticommunisme réaffirmé du SPD, consensus avec les Chrétiens-Démocrates sur "l'économie sociale de marché".....


A l'Est :
Fusion du SPD est-allemand dans le KPD et fondation du SED (tactique du salami). Mais échec rapide de la RDA (dictature du parti unique rejetée par les ouvriers Berlinois le 17 juin 1953) et solution désespérée du "mur de la Honte" construit en 1961 pour "sauver" le régime socialiste.

Vocabulaire : L'Ostalgie
Pour réviser le chapitre : voir la fiche de révision  p 151 ou s'inspirer de la rubrique "objectif bac" pp 154 à 157

Jeudi 12 décembre
[14 h - 14 h 55 ]

PLAN

ETUDE CRITIQUE DE DEUX DOCUMENTS
Le Congrès de Bad Godesberg

Exercice d'après
les documents 2 page 144 et 3 page 145

Nouvelle charte fondatrice (après Gotha et Erfurt). Rupture définitive avec le Communisme perçu comme une menace pour la Liberté. Les années 50 sont marquées par l'agressivité (second blocus de Berlin en 1958) et les succès de l'URSS (Spoutnik, 1957)
 mais aussi par
l'échec de la RDA,
ce qui provoque l'affermissement de l'alliance de la RFA avec l'Ouest (dont le maire est Willy Brandt). Le SPD devient ouvertement atlantiste, rompt avec le Marxisme, et se rallie à l'économie sociale de marché (consensus avec la CDU sur la "cogestion")
Jeudi 12 décembre
[14 h 55 - 15 h 50]

Réunification allemande en 1989
(par le chancelier chrétien-démocrate Helmut Kohl) mais division maintenue

du Socialisme allemand.

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Mise en diffculté en 2017 (suite à sa gestion de "la crise migratoire" et à la montée d'une droite radicale, l'Afd) Angela Merkel sollicite à nouveau l'aide du SPD pour gouverner après l'échex de ses négociations avec les Verts et le FDP, irréconciliables.
La "gauche de gouvernement" allemande (autrement dit le SDP) accepte de la soutenir au début de 2018 et obtient d'importants ministères (dont celui des Finances) mais la base approuve difficilement cette participation et le parti s'effondre aux européennes de 2019 (16% des voix). S'agit-il d'une tendance structurelle ou d'un mauvais score ponctuel ?



COURS

 D3 - Depuis 1990 :  L'impossible réunification du socialisme allemand

Le SPD, qui  ne parle plus guère que de "social-démocratie" (entendue comme un réformisme social non marxiste) effectue un virage libéral remarqué sous le chancelier Schröder. Ce dernier, vainqueur de Helmut Kohl en 1998 et réélu en 2002, gouverne avec les Ecologistes (comme il l'avait fait auparavant au niveau régional en Basse-Saxe) et s'oppose à la guerre en Irak voulue par George W Bush. Il prend aussi la décision de sortir du nucléaire à l'horizon 2020 et assainit les comptes publics et les régimes de retraite. Mais il ne parvient pas à fédérer toute la gauche, notamment dans les "nouveaux länder" (ex RDA) alors que la CDU s'y implante largement (Madame Merkel, nouveau leader de cette formation vient elle-même de l'Est).
L'ancien parti unique SED survit par ailleurs sous le nom de PDS et  s'implante à l'Ouest, puis intègre la coalition
"Die Linke"
constituée sous l'impulsion d'Oskar Lafontaine, transfuge du SPD qu'il juge trop "à droite" compte tenu que la réforme de l'impôt et la politique générale du gouvernement rouge-vert (l'Agenda 2010 ou réformes Hartz visant à rendre le marché du travail plus flexible) tire les salaires vers le bas sans résorber le chômage et mécontetne les syndicats inquiets du démantélement de "l'état-providence"..
Nouveau mouvement beaucoup plus radical que le SPD, "Die Linke" leconcurrence sans jamais le soutenir au second tour, contrairement aux usages français - où la  bipolarité Droite/Gauche assure encore (avant 2017) au PS les voix du PCF ou de la Gauche "dure" pour combattre le camp du Centre-Droit. Constatant l'affaiblissement du SPD, le chancelier réformiste (taxé de libéral par ses détracteurs) provoque des élections anticipées en 2005, qu'il perd de justesse.... Le SPD, second mouvement politique du pays est en effet  au coude à coude avec la coalition CDU-CSU mais  ne peut gouverner en raison du bon score de la Gauche radicale (près de 9% des voix). Schröder tergiverse puisaccepte de se retirer du pouvoir. Mme Merkel formant une grosse coalition incluant le SPD.

La collaboration des Socialistes au gouvernement de Mme Merkel leur coûte très cher puisqu'ils n'obtiennent plus que 23% des voix en 2009, sans que la Gauche radicale en ait beaucoup profité. La Droite modére gouverne quelques temps avec le petit Parti Libéral FDP mais l'état subventionne le chômage partiel pour éviter les licenciements massifs durant la crise financière, maintenant le chômage à un niveau modéré (7%). Le SPD (revenu à 25 % des voix et indispensable à Mme Merkel du fait de l'élimination du FDP)  accepte de reformer une grande coalition en 2013 et obtient en échange l'instauration d'un salaire minimum horaire fédéral, la possibilité de partir à la retraite à 63 ans, la promesse d'une modération de l'impôt et de la réalisation de grands travaux d'infrastructure. Ces conditions ont été présentées aux adhérents sociaux-démocrates  et acceptées par eux (à 76%).

Jeudi 19 décembre
[14 h - 15 h 50]
DEVOIR SURVEILLE n°1 -  DS1HG
Deux études de document sur le mouvement ouvrier Allemand OU une composition et un croquis sur la mondialisation 

VACANCES DE FIN D'ANNÉE  DU 20 DECEMBRE AU 4 JANVIER

Lundi 6 janvier 
[13 h 10 - 14 h 05]
Semaine 2



Tableau de la presse quotidienne
en 1912 : document 2 page 160 (prépondérance en nombre des journaux d'opinion, mais plus forte diffusion de la presse d'information, se présentant comme "objective" et plus consensuelle).

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Premier éditorial du "Canard" : page 365

2 – Médias et opinion publique dans les grandes crises politiques contemporaines en France

COURS

 INTRODUCTION ET REFORMULATION

Ambiguïtés et décryptage de la terminologie.

Rôle particulier de la France  dans l'Histoire de la presse mondiale
Le mot français "media" dérive d'une formulation anglaise (mass meia) tendant à souligner le rôle de "courroie de transmission" des organes d'information et de communication modernes, dont on peut douter que, s'adressant au plus grand nombre, ils soient objectifs. Ayant pour priorité le divertissement du public, les médias délivreraient une information de moins bonne qualité que celle délivrée par des organes ne s'adressant qu'à des élites (citoyens éduqués et on "masses") ?  La première préoccupation du média est en effet la recherche de l'audience la plus vaste possible, au risque de flatter le lectorat ou de renforcer ses préjugés....

Le "quatrième pouvoir", celui des médias, est censé  être un contre-pouvoir susceptible de défendre les citoyens des abus commis par les pouvoirs politique et économique. Mais on peut aussi accuser les médias de manipuler l'opinion (thèse complotiste). Dans les faits, des "affaires" gênantes pour les autorités en place sont fréquemment révélées par la presse (L'existence du compte en Suisse du ministre Cahuzac, d'abord mis en cause par Mediapart ou le Canard Enchaîné)  et le respect de la vie privée est de moins en moins automatique... mais, sur certains sujets,  l'unanimisme des éditorialistes est très critiqué - thème de la '"pensée unique" (agité notamment à propos de la campagne du référendum sur le Traité Européen).
Jeudi 9 janvier
[14 h  - 14 h 55]

La question du Pluralisme et l'importance de la presse régionale : carte page 161

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"Le canard enchaîné" d'après sa couverture de l'affaire Stavisky  (document 1 page 166).
La mort de cet escroc est l'un des prétextes aux manifestations du 6 février..


Etude de deux documents,
n°4 page 167


PLAN

A– La Presse d'information, une histoire récente... et très française
A1  Rôle particulier de la France dans le développement initial des médias :
Le "Petit Parisien" est, malgré le grand foisonnement des titres paraissant dans la capitale,  le premier quotidien au monde à l'aube du XXème Siècle,  tiré à plus de deux  millions d'exemplaires pendant la guerre 1914-1918 !  Le cinématographe est inventé à Paris par les frères Lumière en 1894. Les sociétés Pathé et Gaumont, notamment, rivalisent bientôt dans la confection d'Actualités en images et proposent dès 1909 des magazines d'information hebdomadaires...
Dès 1915 est fondé un journal satirique contournant la censure et révélant les "scoops" ne pouvant être publiés dans la presse ordinaire.
Une charte de déontologie des journalistes français est élaborée dès 1918 : elle évoque le secret professionnel, est révisée en 1938 et inspire la convention européenne de 1971 (dite de Münich) . La version de 2011 mentionne le devoir de protection des sources mais autorise le journaliste à invoquer des titres imaginaires pour enquêter.

A2  Trois phases dans  l'essor des médias populaires (neutres ou "consensuels")


B– La liberté de la presse : un emblème républicain

B1 - La Loi de 1881et la fin (définitive ?) de la censure.

Lundi 13 janvier 
[13 h 10 - 14 h 05]

Semaine 3
PLAN

B2 - Une presse engagée : l'exemple de l'affaire Dreyfus

B3 -
Une presse militante : l'exemple du 6 février 34
Jeudi 16 janvier
[14 h - 14 h 55]
C -  Les Médias dans la guerre : une presse de propagande

Document 1 page 168 (Marc Bloch)et photographies pp 168-169
Etude critique de deux documents sonores

de Gaulle : l'appel du 18 juin et celui du 22 juin
Jeudi 16 janvier
[14 h 55 - 15 h 50]
D - De nouveaux acteurs et un nouveau type de crises : des ruptures favorisées par l'épanouissement de la "société de l'information"
D1 RUPTURES TECHNOLOGIQUES
D2 CHRONOLOGIE DES CRISES DE LA SOCIÉTÉ DE L'INFORMATION

14,0

Quatorze heures (dont évaluation : 2)
Lundi 20 janvier 
[13 h 10 - 14 h 05]

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Semaine 4
RÉVISIONS POUR LE BACCALAURÉAT BLANC
MÉTHODE DE LA COMPOSITION
Trois sujets
1.Les Etats-Unis dans lemonde depuis 1945
2.Les médias dans les crises de la France Contemporaine
3.La mondialisation : pôles, acteurs et flux

RÉDACTION DES INTRODUCTIONS DES TROIS DEVOIRS
Jeudi 23 janvier
[14 h - 14 h 55]
PLANS DES DÉVELOPPEMENTS ET RÉDACTION DES CONCLUSIONS
RÉVISIONS POUR LE BACCALAURÉAT BLANC
MÉTHODE DE L'ÉTUDE DE DOCUMENT(S)

2,0

Deux heures de méthodologie (préparation au Baccalauréat)
CHAPITRE IV

QUAND LA CHINE S'EST ÉVEILLEE :

La RPC depuis 1949, de l'empire du Milieu à la première des puissances ascendantes  du monde, challenger des Etats-Unis


 


CHAPITRE SUIVANT
LE MONDE SELON XI JINPING

UN ITINERAIRE MARQUÉ PAR LE MAOÏSME
UNE VISION A LONG TERME DE CE QUE DOIT ÊTRE LE RÔLE DE LA CHINE
Jeudi 23 janvier
[14 h - 14 h 55]

COURS

Film 


INTRODUCTION : LA CHINE, PUISSANCE DU XXIème SIÈCLE
Si les autorités de la RPC parlent toujours  de son "'émergence pacifique" (Hu Jin Tao, 2003) et adoptent un profil encore modeste à l'ONU ; se gardant bien d'entrer en conflit ouvert avec l'Occident (le principal client du pays) la Chine manifeste depuis 2008 (l'année des JO de Pékin) des ambitions nouvelles (soutien à Khadafi avant sa chute, puis au régime syrien, effort considérable dans le domaine du nucléaire, de la marine.. et de l'espace ! et second budget militaire mondial). Les investissements prévus pour ses nouvelles routes de la soie ont un impact important sur les continents européen et asiatique, et la Chine a des ambitions en Mer de Chine méridionale et en Afrique, dont elle ne se cache guère (don de son siège à l'OUA, implantation d'une base navale à Djibouti). Ce n'est plus un pays émergent comme les autres, même si elle répugne à le concéder et à renoncer au statut de Pays en Développement, dont le synamisme commercial est favorisé par les règles de l'OMC (obsolètes car non révisées depuis 1994).
Lundi 27 janvier 
[13 h 10 - 14 h 05]

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COURS

Bande-annonce
du Film :
la canonnière du Yang-Tse

Le versant militaire
de la politique
de la porte ouverte,
une doctine économique originale mais un impéralisme états-unien  par ailleurs assez typique des empiétements des puissances industrielels à
"l'ère des traités inégaux"



(rappels sur la période précédant 1949)
Si les Etats-Unis pratiquent la politique "de la porte ouverte" au contraire des autres puissances coloniales qui se partagent la Chine en obtenant du gouvernement l'exclusivité de  la construction des lignes de chemins de fer et le monopole du commerce dans certaines régions, et si le leader de la révolution républicaine, Sun yat Sen, admire la civilisation des Etats-Unis (il a été en partie élevé à Hawaï) l'Amérique est, comme le Japon, la Russie et les puissances occidentales perçue comme un  agresseur qui a imposé au pays des "Traités inégaux" et tenter de diffuser ses valeurs au détriment du génie national...

Tout au long des XIXème et XXème Siècles, la Chine est en effet la proie des impérialismes européens et japonais (elle subit des amputations territoriales, doit accepter l'implantation  de "concessions" sur le littoral, supporter des interventions militaires et le partage du pays en zones d'influence). Le régime impérial s'effondre en 1911, mais la jeune République chinoise, malgré les efforts de Sun Yat Sen, ne peut restaurer la pleine souveraineté de l'Etat : les anciennes possessions allemandes sont transférées au Japon en 1919, des "seigneurs de la guerre" s'érigent en potentats locaux, et un puissant parti communiste se développe, qui organise des soulévements et des guérillas Le Guomindang (Parti Nationaliste) qui l'a d'abord combattu, s'en rapproche cependant pour lutter contre les Nippons ; le Japon entreprend en effet, carrément, de conquérir le pays à partir de 1931 (date de l'invasion de la Mandchourie et de l'installation d'un état fantoche, le Mandchoukouo, où règne Pou-Yi, héritier de la dynastie impériale déchue).

Le sentiment des Chinois aux XXème et XXIème siècles est bien qu'ils ont une revanche à prendre, même si l'abaissement de la Chine est vue comme une parenthèse, une anomalie historique, et que la Chine ne se voit pas forcément en puissance hégémonique planétaire. La guerre civile qui s'ouvre avec la défaite japonaise conduit à la formation de deux états chinois concurrents : la RPC proclamée à Pékin par Mao, devenu le chef incontesté du PCC après avoir organisé la "longue marche" et la chine "de Formose (Taiwan) où se replie le gouvernement nationaliste de Tchang Kai Tchek.

Après Sun Yat Sen, deux grands hommes ont façonné la Chine continentale : Mao (jusqu'en 76) a fait triompher un communisme original, après s'être appuyé" sur les masses rurales pourprendre le pouvoir, a doté son pays de la bombe atomique et en a fait l'un des champions du Tiers Monde  puis Deng, aui a dirigé puis inspiré la modernisation économique du pays et en a fait une puissance majeure. Xi aspire depuis 2008 à devenir le troisième grand dirigeant de la RPC, son objectif est d'en faire une superpuissance militaire à l'horizon du siècle (2049) : il rompt délibérément avec la modestie des ambitions globales affichées par ses pédécesseurs.
Jeudi 30 janvier
[14 h - 14 h 55]

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Semaine 5



Les Sovétiques sont, dès les années 60, des adversaires aux yeux des Chinois car  moult litiges frontaliers les opposent. Les Communistes chinois  accusent par ailleurs les Soviétiques de mollesse face aux Etats-Unis, notamment durant la Guerre de Corée,  comme ils dénoncent "le déviationnisme" que représente pour la RPC  la rupture avec le Stalinisme.
Mais si la Chine de Mao s'éloigne de Moscou elle ne s'ouvre pas pour autant  à l'Occident : elle s'impose comme puissance politique, reconnue dès 1964 par la France, puis, dans les années 70 par Nixon et l'ONU, mais sans cesser de se réclamer du socialisme ni sortir du sous-développement

1 - La Chine de Mao : un acteur important des relations internationales... mais un pays pauvre  (1949 -1976) 

COURS
Deux phases : alignement initial sur l'URSS puis "divorce" et tentative pour exercer une influence sur le monde en développement

A - Le pari intiial d'une alliance avec la Russie soviétique 

* Mao a l'ambition en 1949 de refaire de la Chine une puissance, et mise tant sur des moyens militaires et politiques qu'économiques. Il veut liquider tous les vestiges des "traités inégaux" et s'empare du Tibet, fait occuper des territoires frontaliers revendiqués par l'Inde. La RPC prend parti contre cette dernière et pour le Pakistan dans le conflit portant sur le Cachemire, et tente de mettre la main sur Formose/Taiwan où s'est replié le gouvernement de la Chine "nationaliste" dirigé par Tchang Kai Chek (et protégé militairement par les Etats-Unis). 

*Mao  s'appuie d'abord sur l'URSS de Staline, qui équipe son armée et l'aide à développer une industrie lourde, lui prête des dollars (sic) et organise un développement  sur la base de plans quinquennaux ; mais la critique du Stalinisme par Khrouchtchev et les dirigeants de l'URSS l'irrite (c'est "la deuxième mort de Staline" en 1956) et le conduit à prendre ses distances avec Moscou . Dénonçant la mollesse du Kremlin face au "tigre de papier" que serait les Etats-Unis, Mao Zedong, paré du titre de  "grand timonier" diffuse son "petit livre rouge" auprès de la jeunesse chinoise et encourage à son profit  un culte de la personnalité délirant. Il refuse l'idée d'une coexistence pacifique avec le capitalisme, dénonce l'hétérodoxie des Soviétiques (taxés de "révisionnistes") et décide de se doter d'une force atomique indépendante, malgré l'opposition de l'URSS. Finalement, Moscou décide de retirer ses techniciens et de cesser tout soutien à la RPC  à l'été 60.

B - L'ascension au rang de puissance militaire de premier ordre et la dérive autocratique du pouvoir (malgré des désastres intérieurs dissimulés)

* Si Mao parvient à incarner une voie originale (le PCC rompt défintivement tout lien avec le  parti communistes soviétique en 1964) et à faire de la Chine une grande puissance militaire (qui fait exploser sa première bombe atomique la même année)   il échoue totalement sur le plan économique ("Le Grand Bond en Avant" initié en 1958 est, en effet, un terrible échec, qui débouche sur une famine, longtemps dissimulée, mais dont on estime aujourd'hui qu'elle aurait fait 30 à 50 millions de morts). Pour garder le contrôle de la situation , le dictateur doit s'appuyer alternativement sur le parti et l'armée, puis, quand les cadres manifestent l'intention de réduire son influence,  déchaîner les jeunes embrigadés dans les "Gardes Rouges" contre les élites et leurs aînés ; c'est la Révolution Culturelle de 1966.

Jeudi 30 janvier
[14 h 55 - 15 h 50]

COURS

C - Une absence de perspective démocratique

Les 4 modernisations sont le programme de Deng, formulé dès 1975 par Zhou en Lai. Il s'agit de transformer l'industrie, l'agriculture, les sciences et technologies mais encore la défense.

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 L'arrestation en 1979 de Wei Jingshen, auteur d'un manifeste sur la Cinquème modernisation attendue par le peuple (la démocratisation) publié en 1978 et le transfert du "mur de la démocratie" (lieu d'affichage des dazibaos) loin de Tien An Men, vers un parc public payant, montrent l'intention du régime de conserver un fonctionnement très autoritaire, ce qui déçoit à la fois les intellectuels Chinois et l'opinion internationale (notamment aux Etats-Unis)
2 -La Chine de Deng (1976-1997) : le développement fulgurant d'une nouvelle économie-monde

Comme dirigeant (jusqu'en 1989) ou en tant qu'inspirateur (jusqu'à sa mort survenue en 1997) des réformes engagées par ses successeurs, Deng Xiaoping est reconnu comme l'éatisan de la réussite chinoise

A - Un révisionnisme économique complet sans rupture politique : Deng Xiaoping et "le Socialisme aux couleurs de la Chine"
Les "Quatre modernisations" annoncées dès 1975 par Zhou En Lai sont mises en oeuvre après la mort du "Grand Timonier" l'année suivante, et une fois assurée l'élimination de la "bande des quatre" (radicale, comprenant la propre veuve de Mao et hostile à l'introduction du capitalisme) sous l'impulsion de Deng Xiaoping, nouveau leader et principal artisan de l'émergence de la Chine. Des ZES dont créées (SHENZEN, etc) et une ouverture progressive à la mondialisation s'opère (Deng prétend renouer avec la "porte ouverte" prônée jadis pas les Etats-Unis, mais les premiers investisseurs sont des Asiatiques, notamment des Hong Kongais et des Chinois de la diaspora, puis les Japonais... qui délocalisent parmi les premiers). La situation économique s'améliore très notablement mais les relations demeurent compliquées avec les autres nations d'Asie ("punition" infligée au Vietnam en 1979 après qu'il ait envahi le Cambodge et renversé le régime des Khmers Rouges, combat de 1984 contre ce même pays). Et la répression des mouvements démocratiques ne faiblit pas : massacre de la place Tien An Men en 1989.

B - Un décollage spectaculaire donnant au pays les moyens d'une influence globale : une politique de prestige affirmée, ainsi que la volonté de dominer la région asiatique
La chine devient en 35 ans le premier exportateur mondial tout en protégeant son marché intérieur (joint ventures imposés, transferts de technologie profitables comme dans le cas des TGV développés à partir de modèles allemands et nippons)..
Ses épargnants achètent aujourd'hui des quantités énormes de bons du Trésor états-uniens, devenant les principaux détenteurs de la dette publique américaine (ce rôle était autrefois dévolu au Japon) et ses FTN se montrent de plus en plus entreprenantes (Peugeot en partie racheté par Dongfeng).

La Chine récupère Hong Kong, ancienne colonie britannique (1997) puis Macao, territoire portuguais (1999) ; elle organise expositions universelles et jeux olympiques, manie la diplomatie du chéquier en Afrique (elle a construit à ses frais, par exemple, le nouveau siège de  l'OUA à Addis-Abbeba), et se lance dans la course à l'espace tout en renforçant ses forces armées... Elle serait devenue la première économie mondiale dès 2016, selon l'OCDE.  Mais la société civile semble encore devoir attendre "la cinquième modernisation" (la démocratisation) et la population du pays reste globalement  pauvre ; son industrialisation massive crée en outre une situation de "crise écologique".
Semaine 6 banalisée (baccalauréat blanc)
Mardi 4 février
[8 h- 12 h]
BACCALAUREAT BLANC BLANC
DEVOIR SURVEILLE n°2 -  DS2HG
Lundi 10 février
[13 h 10 - 14 h 05]

C - Le "rêve chinois" : la justification du leadership du Président Xi
Le "coup d'état "soft de 2018 permet au Président Chinois de se proclamer "Président à vie".
Même Mao Zedong ou Deng Xiaoping n'avaient pas disposé d'un tel pouvoir avant lui. Il est désigné dirigeant du parti puis comme chef de l'Etat en 2012. Comme Président de la République, il tente de donner au pouvoir communiste une nouvelle légitimité d'essence nationaliste.
A l'ambition révolutionnaire de Mao et à l'élan réformiste de Deng succède la promesse de devenir en 2049 la première puissance mondiale  : c'est "le rêve chinois" voulu par Xi Jinping, auteur notamment d'un livre-plaidoyer intitulé : "sortir de la pauvreté". Pour certains observatuers, la capacité du pouvoir à juguler l'épidémie de corona virus intervenue en 2020 servira de crash test au système.

3 - Des ambitions et des "routes de la soie" nouvelles... et peut-être dangereuses


COURS

A - Un acteur de plus en plus résolu à recourir à la force pour imposer ses vues à ses voisins
La Chine du XXIème siècle  entend contrôler elle-même les routes maritimes ( dont dépendent ses importations et ses exportations (stratégie dite "du collier de perles") et, pour atteindre cet objectif, elle développe sa flotte et ses forces aéronavales : ce souci (sans doute légitime) est pourtant perçu avec méfiance par les Etats-Unis. Ceux-ci ne voient pas non plus d'un bon oeil le rapprochement de Pékin et Moscou (dans le cadre de l'OCS, Organisation de Coopération de Shangai : un forum informel devenu une association eurasiatique en 2001).
En outre, les revendications territoriales de la RPC (confins indiens, îles Paracels et Spratleys, Taïwan, etc.) sans parler de la situation au Tibet, sont source de tensions régionales : la rivalité avec le Japon se durcit, le soutien à la Corée du Nord est décrié et  l'intransigeance chinoise (revendication sur toute la Mer de Chine Méridionale dessinant une "langue de boeuf")  incite paradoxalement les pays voisins à internationaliser leurs querelles avec la RPC en réclamant l'arbitrage de l'ONU ou le soutien militaire des Etats-Unis, voire du Japon.

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B - Une posture pourtant demeurée longtemps prudente
Mais la RPC parle longtemps  de son "'émergence pacifique" (Hu Jin Tao, 2003) et adopte un profil encore modeste à l'ONU ; elle  se garde bien d'entrer en conflit ouvert avec l'Occident (son principal client) tout en manifestant depuis 2008 (l'année des JO de Pékin) des ambitions nouvelles (soutien à Khadafi avant sa chute, puis au régime syrien, effort considérable dans le domaine du nucléaire, de la marine.. et de l'espace ! et second budget militaire mondial). Les investissements prévus pour ses nouvelles routes de la soie (misesen aoeuvre par le Président Xi) ont un impact important sur les continents européen et asiatique mais sont présentés comme un effort "pacifique" d'étendre la prospérité au monde entier.

SYNTHESE 6

LES LEADERS DU PARTI COMMUNISTE CHINOIS
DEPUIS 1949



Trois présidents du COMITE CENTRAL>> 
(Jusqu'en 1982, où ce poste est supprimé, alors que celui de Secrétaire Général, désormais occupé par le chef du Parti, est maintenu)
puis quatre secrétaires généraux successifs
<<

1 ZHAO ZIYANG  1987/1989


2 JIANG ZHEMIN 1989/2002


3 HU JINTAO 2002/2012


4 XI JINPING dep



Hu Yaobang, représentant l'aile la plus réformatrice du PCC, président (jusqu'en 1982) puis secrétaire général du comité central, est contraint à la démission en 1986. Son décès - en 1989 - est indirectement à l'origine des manifestations étudiantes en faveur de la démocratie réprimées sur la Place Tien An Men. Sa trajectoire personnelle (il est resté membre du PCC entre 86 et 89) atteste le caracère collégial et composite de la direction du Parti (et du régime) jusqu'à Xi Jinping
Dans les faits, Mao Zedong exerce l'influence prépondérante juqu'à sa mort en 1976, puis Deng Xiaoping domine le comité central et inspire à partir de 1978 de nombreuses réformes (les quatre modernisations)  avant de se retirer en 1989 (d'abord secrétaire général du comité central  du PC entre 1956 et 1967 et "rescapé" de la Révolution Culturelle ce prétendu libéral a réprimé dans le sang, avec le premier ministre Li Peng, le mouvement étudiant mais a continué d'encourager les réformes économiques jusqu'à sa mort en 1997). L'actuel Président de la RPC, Xi Jinping, se présente comme "le troisième grand homme" de la Chine contemporaine (son prédécesseur Hu Jintao faisant rétrospectivement figure de Président de transition mais conservant réseaux et influence).

9,0

Neuf heures (dont évaluation : 4)
Pas de cours à 14 H le 13/02 (conférence avec ELA)
CHAPITRE V

UNE ZONE
DE CONFLICTUALITÉ:
LE MOYEN ORIENT
ET SES DÉCHIRURES



 


CHAPITRE SUIVANT







Jeudi 13 février
[14 h 55 - 15 h 50]
Semaine 5

COURS
Reformulation

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Délimitation, unité et diversité de la région : un théâtre d'opération délimités par les Etats-Unis devenus puissance mondiale (correspondant au Levant et au Proche-Orient des géographes Français) une partie seulement du "monde arabo-musulman", des populations et des religions très diverses (Turcs, Iraniens, Arméniens et Kurdes  ne sont pas des Arabes. Des enjeux (lieux saints, eau et pétrole).

Une grande importance des deux guerres mondiales : les frontières des états sont héritées de la domination franco-anglaise suite à la disparition de l'Empire Ottoman.



A - Des tensions avivées à partir de 1914 : la "Révolution arabe" instrumentalisée par la Grande-Bretagne, la domination ottomane et l'influence perse (peut-être définitivement ?) écartées et un "Foyer National Juif" implanté en Palestine

Début du documentaire : Palestine, Histoire d'une Terre
 
Un film Français, intéressant et bien documenté, mais qui a fait polémique car il "fait l'impasse" sur l'histoire des Juifs au Levant avant la fin du XIXème Siècle et présente les débuts d'Israël comme une entreprise de colonisation. Une présentation qui correspond en gros à la thèse palestinienne (Arabe) et a donc suscité des réserves.





SYNTHESE 7

Vers 1890 : on, compte 500 000 habitants en Palestine (un petit territoire sans existence administrative de l'Empire Ottoman) dont 30 000 vivent à Jérusalem. Dans cette ville sacrée pour les trois Religions du Livre, mais qui reste une grosse  "bourgade", la moitié des habitants sont des Juifs (alors que les Juifs ne sont encore que 5% de la population totale du pays). 85 % des "Palestiniens" de l'époque sont musulmans (sunnites) contre 10 % de chrétiens (de diverses confessions) et 5% d'israélites. Tous sont sujets du sultan de Constantinople, pratiquent l'Arabe et vivent dans une société islamisée.
C'est dès avant la première guerre mondiale qu'un journaliste, sujet de la monarchie austro-hongroise, Theodor Herzl , Juif de Budapest, s'émeut des conséquences de l'Affaire Dreyfus alors que de nombreux massacres de juifs (les pogroms) sont commis en Europe orientale et dans l'empire russe. Plutôt que d'opter pour l'exil en Amérique ou la Révolution, le peuple juif doit, selon lui, devenir une nation distincte dotée d'un état indépendant. Il fonde le "Sionisme", idéologie qui soutient que la création d'un état Juif en Palestine est légitime (pour des raisons historiques et religieuses puisque c'est l'origine du Peuple Juif) et d'une organisation internationale qui se donne un délai de 50 ans pour  parvenir à réaliser cet idéal.
Pendant la guerre, le Royaume-Uni fait trois promesses contradictoires. Aux Arabes, il promet par la voix du colonel Laurence, espion et agitateur, inspirateur de la révolte nationale arabe contre les Turcs, un grand royaume arabe  unifié dont la capitale serait Damas et le titulaire un fils du Chérif de la Mecque : Fayçal, de la dynastie des Hachémites. Aux Juifs (déclaration Balfour de 1917) un Foyer National en Palestine. Aux Français (accords secrets Sykes-Picot de 1916) le partage du Proche-Orient : les Britanniques prenant pour eux l'Irak et les Français la Syrie).
LES CONSEQUENCES DES DEUX GUERRES MONDIALES
ET DE LA GUERE FROIDE
AU MOYEN ORIENT

Dans les années 20, des "Mandats" de la SDN légitiment l'instalation de la France et de la Grande-Bretgne qui procèdent à un premier partage pétrolier. La Turquie se replie sur l'Anatolie malgré la victoire du Kémalisme,  et un simple rôle d'état-tampon est dévolu à l'Iran, marginalisé. Jusqu'en 1945, les Britanniques dominent militairement et politiquement la région mais la France a quelques solides points d'appui périphériques (Djibouti, la Syrie et le Liban, reçus en tant que territoires sous mandat de la SDN. et une base navale à Alexandrie). 
Un "Foyer National Juif" est implanté en Palestine et se développe dans "l'entre-deux guerres"
En apparence : il s'agit d'une réponse favorable donnée par le gouvernement britannique aux revendications Sionistes mais, en fait, c'est plutôt du point de vue de Londres un biais pour légitimer les prétentions du Royaume-Uni en "Terre Sainte", et  un moyen de pression sur les Arabes. Les colonisateurs européens jouent la carte de toutes les minorités contre la masse pour trouver des soutiens locaux (faveurs de la France aux Chrétiens du Liban, ou aux Alaouites de Syrie). Le raidissement britannique sur la question juive est sensible après la répression de la "Grande Révolte Arabe" (1929-1936) : l'immigration juive est brutalement freinée puis interdite.
Les Etats-Unis cherchent à imposer leur tutelle après 1945 et font alliance avec les Seoud
L'Amérique soutient le régime mis en place par la dynastie des Seoud, qui a évincé en 1932 la famille des chérifs de La Mecque (les Hachémites : placés par la suite par leurs protecteurs anglais sur les trônes d'Irak et de Jordanie) et renforce sa présence économique, déjà très grande. L'Arabie Soudite, qui fonde sa légitimité sur sa position de gardienne des lieux saints (La Mecque) et sur une pratique très rigoriste de l'Islam : le Wahhabisme (une branche de l'Islam sunnite paticuliérement radicale, qui prône une intérprétation littérale du Coran et le retour aux sources pures des premiers croyants (on parle de piétisme ou salafisme en Arabe) est  "protégée" par l'Occident, comme aussi les pétromonarchies "du Golfe" moyennant la garantie de fournir un pétrole à bon prix (accords du "Quincy"  négociés directement par  Roosevelt en 1945).

La Guerre Froide permet à l'URSS d'apparaître comme le soutien des états arabes hostiles à Israël
L'Etat Juif, fondé en 1948 est ouvertement protégé par les Etats-Unis à partir de 1956. Mais les Soviétiques se rapprochent seulement des pays arabes laïcs (l'Egypte de Nasser, plus tard les régimes baasisites de Syrie ou d'Irak) et ne profitent nullement de la montée de l' Islamisme. Au contraire, cette tendance conteste par les armes leur intervention en Afghanistan ("coup de Kaboul" de 1979..  et enlisement militaire jusqu'en 1989) et provoque par ailleurs la révolution iranienne de 1979, très hostile aux valeurs occidentales et au "Grand Satan" américain
Le Djihadisme est une forme de terrorisme se réclamant de l'Islam apparu dans les années 80
Le néologisme est d'abord appliqué aux combattants musulmans en Afghanistan et ne fait pas d'emblée consensus en raison de l'ambiguïté du mot Djihad, qui ne renvoie pas forcément à la Guerre Sainte en Arabe, mais il s'impose à partir des attentats de 2011 (plus précis qu'islamisme radical et plus juste qu'intégrisme ou fondamentaliste voire salafisme).


VOIR UN SCHEMA SUR L'HISTOIRE
DU MOYEN ORIENT :


VOIR DEUX ETUDES DE DOC CORRIGEE DANS LE BLOG :
Jeudi 13 février
[14 h - 15 h 50]
 
Semaine 6



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Deux  films
sur la prise
d'otages
à La Mecque:

et un site consacré
au même fait :

écrire au Webmestre
B - Le conflit israélo-arabe, lontemps la principale querelle régionale
(première partie d'une éventuelle composition : 1945 - 1979)
voir : chronologie à gauche (et le documentaire : "Palestine, Histoire d'une Terre")
C - L'année 1979 : un tournant au Moyen Orient
(deuxième partie d'une éventuelle composition)

Cinq minutes d'explication :


EN IRAN
Le régime monarchique s'effondre et l'ayatollah Khomeiny prend le pouvoir en tant que "guide suprême" de la révolution islamique. Pour contenir les ambitions de  ce nouvel Iran (qui convoite la direction des lieux saints au nom du Chiisme et incite au séparatisme les 40% d'Irakiens d'obédience chiite) on encourage le dictateur irakien Saddam Hussein (ostensiblement laïc, et perçu comme un rempart arabe contre les Perses et  les Religieux, mais est soutenu de facto par les régimes Sunnites) à déclarer la guerre à la république islamique d'Iran. Il est notamment appuyé dans son effort de guerre par l'URSS, la France et les Etats-Unis ! Mais, face à une ennemi trois fois plus peuplé, ses armées s'enlisent dans un conflit sanglant, parfois qualifié de "première" guerre du Golfe (1980-1988) et conclu par une paix sans gloire ramenant au statu quo ante.
SYNTHESE 8

1979 : UNE RUPTURE DECISIVE

Cette année voit la collision de plusieurs événements de grande portée :

En mars, l'Egypte signe avec l'Etat juif et les Etats-Unis 
Le premier traité de paix israélo-arabe
qui se heurte à l'opposition de nombreux pays arabes
(c'est le "Front du refus")
ne met pas fin au conflit mais isole diplomatiquement  l'Egypte.
Sadate doit réprime la Gauche nasserienne et s'entendre avec la tendance islamiste (il exfiltre les membres de la branche la plus radicale vers l'Aghanistan où ils participent à la lutte contre l'Armée Rouge)

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En Juillet, Saddam Hussein, dirigeant très influent au sein de la dictature militaire au pouvoir depuis1968 et militant du
parti Baas
(socialiste et nationaliste panarabe)
devient Président de la République. Il s'appuie dans les faits sur la minorité Sunnite mais conserve à l'état une forme laïque, acceptée par les Chrétiens mais contestée par les Chiites. Il réprime le séparatisme Kurde et développe l'économie nationale grâce à une industrie pétrolière, florissante jusqu'à la guerre qu'il déclenche en septembre 1980 contre l'Iran pour le contrôle de régions frontalières, dont principalement le Chatt-el-Arab, de peuplement arabe, et quelques îles.

1 En Février 1979, l'Ayatollah Khomainy revient triomphalement de son exil (en France) à Téhéran, après la fuite du Chah d'Iran. C'est la fondation d'une "république islamique" expansionniste qui désigne les Etats-Unis comme "le grand satan" à combattre par tous les moyens et prône la nécessité d'unir tous les Musulmans pour détruire Israël. L'Occident perd un allié  de poids (notamment la France, où le Chah avait massivement investi dans l'industrie nucléaire) et est traumatisé par les méthodes violentes de la révolution des Mollahs (qui, en réalité, auront de la peine à peser sur les masses arabes sunnites) : oppression des femmes, exclues au nom de la pudeur de la sphère publique et soumises aux exactions des gardiens de la Révolution, recours au Terrrorisme, prise en otage des personnels de l'ambasade états-unienne, appels récurents  à la destruction de l'Etat Hébreux, rixes et émeutes systématiques de la part des pélerins à La Mecque.

L'Iran chiite fait dès lors valoir sa légitimité à garder les lieux saints en lieu et place du régime saoudien décrit comme "corrompu" et incompétent, et,  malgré ses appels à l'unité de l'Islam, entame une politique régionale destinée à accroître l'influence des Chiites aux dépens des Sunnites en instrumentalisant notamment la cause palestinienne. Le conflit entre les uns et les autres semble dominer la scène régionale aujourd'hui.

2 Le second choc pétrolier installe définitivement le monde dans un régime d'énergie chère car le pétrole, dont le prix avait déjà triplé en 1973 (passant de 5 à 15 $ le baril) atteint 35 $ en mai 1979. L'événement sert de détonateur (voire de prétexte) à la crise des économies occidentales, laquelle remet en cause le bon fonctionnement de l'état-providence mis en place après 1945, et enrichit par ailleurs considérablement les monarchies du golfe.

Il donne à long terme beaucoup d'influence aux pays détenteurs de pétrodollars (plus qu'au cartel de l'OPEP lui-même, car les intérêts de ses membres divergent trop souvent) mais permet paradoxalement d'élever le seuil de rentabilité permettant l'extraction des pétroles non conventionnels (gisements off shore puis, plus récemment, gaz de schiste).

3 Le Nationalisme Arabe est discrédité aux yeux des opinions publiques moyen-orientales par la normalisation des rapports entre l'Egypte et Israël. Anouar el Sadate (après avoir tenté de laver l'honeur des armées arabes par une attaque-surprise dite Guerre du Kippour en 1973)  a en effet reconnu implicitement l'Etat Juif dès 1977, en prononçant cete année-là un discours devant la knesset, puis a négocié sous l'égide des Etats-Unis les accords de Camp David (1978) à la suite desquels se produit en 1979 la normalisation des rapports entre les deux voisins. L'accord permet à l'Egypte de recouvrer le Sinai et de pouvoir compter sur l'aide américaine mais il est refusé par l'ensemble des états arabes (c'est "le front du refus") et par "la rue arabe" qui se scandalise de l'abandon de la cause palestinienne et prête une oreille plus complaisante aux discours Islamistes, alors que le Panarabisme et les gouvernements ostensiblement laïcs perdent en crédibilité.

L'Egypte est chassée pour un long moment de la Ligue Arabe et son Président meurt assassiné en 1981, mais elle reste jusqu'à nos jours arrimée au camp occidental et "en paix" avec l'Etat Hébreux, au prix d'une répression des oppositions politiques et notamment de celle des Frères Musulmans,  un mouvement né dans les années Vingt et devenu extrêmement populaire dans le pays, un temps parvenu au pouvoir grâce au Printemps arabe de 2011, mais vite rejetté dans l'opposition par un coup d'état militaire. Le réime iraninen se positionne comme le meilleur  défenseur de la cause Palestinienne.

4 La grande mosquée de La Mecque est prise d'assaut le 20 novembre (premier jour de l'année 1400 dans le calendrier musulman). Les insurgés sont plusieurs centaines, parmi lesquels nombre d'Iraniens mais aussi des Saoudiens et des Arabes de diverses nationalités, qui désignent l'un des leurs (le chef d'une tribu du centre de la péninsule arabique, ancien membre de la garde royale et prédicateur intransigeant)  comme le messie (Mahdi). Les autorités Saoudiennes ont beaucoup de mal à venir à bout des rebelles, qui se réclament d'un Sunnisme fondamentaliste hostile à la corruption des moeurs. Le Royaume bénéficie à cette occasion de l'aide de la France, qui fournit gaz et experts pour prendre laMosquée après l'échec de l'assaut en force tenté avec l'aide de conseillers états-uniens. 

Le pouvoir de la dynastie des Saoud, qui a chassé par la force les Chérifs de La Mecque en 1924, se révèle fragile.  Quoiqu'elle se réclame d'un Islam très rigoriste (le Wahhabisme) la monarchie est depuis lors contestée à la fois par les Chiites pro-Iraniens et par les Sunnistes puritains, qui  lui reprochent ses moeurs relâchées et une alliance contre-nature avec l'Occident. Elle est très dépendante de l'appui des Oulémas et de la complaisance ocidentale.



5 Les Soviétiques "envahissent" l'Afghanistan en décembre. Il s'agit, pour l'armée rouge, de sauver le gouvernement de Kaboul, favorable à l'URSS mais très menacé. Les Etats-Unis, échaudés par leurs récents revers, redoutent une marche soviétique vers les mers chaudes et dénoncent avec virulence l'intervention. La CIA contibue activement à aider les rebelles Afghans, lourdemen, armés (notamment de missiles Stinger susceptibles d'abattre les hélicoptères soviétiques) et souvent animés d'un grand zêle religieux.

La collusion entre les autorités d'Arabie Saoudite et des monarchies du Golfe, d'une part, les Etats-Unis, d'autre part, semble évidente dans le financement des mouvements islamistes en Afghanistan. Pour Washington, il s'agit de combattre le Communisme en soutenant les Musulmans radicaux. Pour Riyad, d'exporter ses extrêmistes religieux en faveur d'un Djihad lointain. L'opération débouche sur la victoire des Talibans en Afghanistan et la naissance d'un mouvement "djihadiste" international  structuré autour des anciens (cambattants arabes) d'Afghanistan : c'est Al Qaïda, qui s'organise véritablement  dans les années 90 suite à l'installation de camps militaires américains  permanents en Arabie Saoudite et a l'originalité de justifier le Terrorisme et de prétendre s'attaquer" aux Juifs et aux Croisés" en tout lieu dans le monde.

VACANCES D'HIVER DU 21 FÉVRIER AU 9 MARS

Lundi 9 mars
[13 h 10 - 14 h 05]

AUJOURD'HUI
L'abandon des projets iranien et quatari de gazoducs entre les gisements North Dome - South Pars
(20% des réserves mondiales connues en 2014) et la Turquie et la Syrie est sinon la cause du moins l'un des signes des tensions et influences opposées se manifestant dans la région moyen-orientale.

Les sanctions décidées par les Etats-Unis à l'encontre de l'Iran ont en effet conduit dans un premier temps au retrait du projet de tube entre le gisement South Pars et l'Europe via la Turquie.

 La Russie, gros fournisseur de gaz à l'Europe, s'opposant à tout pipe line la mettant en concurrence avec les fournisseurs perse et qatari, a fait pression sur le régime Syrien pour qu'il n'accepte pas le transit  depuis la frontière de l'Irak vers la côte méditerranéenne ; et l'a soutenu à partir de 2015 dans la guerre civile née du printemps arabe
de 2011. 

L'ambition qatarie de contrarier le leadership de Ryad sur le wahabbisme  et de déployer une politique étrangère originale pour se rapprocher de la Turquie et se montrer plus conciliant à l'égard de l'Iran, rival traditionnel de l'Arabie Saoudite, a provoqué une rupture diplomatique avec ses voisins arabes ("crise du golfe" ouverte en 2017).

D - L'émergence du Djihadisme, les guerres du Golfe et la toute récente fin apparente de l'omnipotence des Etats-Unis
(troisième partie d'une éventuelle composition)

voir : les guerres du Golfe,  à gauche

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COURS

L'Amérique fait le choix (Jimy Carter) dès 1979, de "lâcher" le shah d'Iran puis décide en 2003 (George W. Bush) d'éliminer Saddam Hussein, leader laïc, enfin de ménager les pétromonarchies tout en favorisant l'élimination des régimes autoritaires (chute de Moubarak en Egypte, de Ben Ali en Tunisie, etc.) au risque de favoriser un islamisme qu'elle pense pouvoir modérer (exemple de l'AKP d'Erdogan, perçu longtemps comme un allié fiable).

Les résultats sont mauvais : c'est l'humiliation suble en Iran dès 79 (crise des otages de l'ambassade) puis l'enlisement en Irak aujourd'hui menacé de partition et très instable (comme la Libye après la chute de Khadafi !) et l'expérience démocratique a tourné court en Egypte. Le dictateur syrien el-Assad a conservé le pouvoir grâce au soutien russe et à l'Iran, qui renforce son influence en soutenant les mouvances chiites (Hezbollah libanais).

Si les Etats-Unis demeurent le garant de la sécurité dans le Golfe et donc de l'approvisionnement pétrolier du monde, l'embargo contre l'Iran est tourné , et leurs alliés régionaux doutent de la solidité future de leur engagement à leurs côtés.


Jeudi 12 mars
[14 h - 15 h 50]
CORRECTION DU BACCALAURÉAT BLANC

6,0

Six heures (dont évaluation : 4)

SUSPENSION DES COURS A PARTIR DU 16 MARS

FERMETURE DES ÉCOLES, COLLÈGES ET LYCÉES SUR DÉCISION GOUVERNEMENTALE


eLearning / Apprentissage en ligne
COURS NUMÉRISÉ et EXERCICES
(Semaines 12 à 14 : cours à distance en Géographie)

CLIQUEZ SUR LE POINT POUR TÉLÉCHARGER UN SUJET DE BACCALAURÉAT
 

A FAIRE DANS LE CADRE DU FORMULAIRE n°2 A RENDRE LE 16 AVRIL (en Semaine 16)
 ! Pas de télé-travail en semaine 15 si ce n'est la mise à jour de la trace écrite après la diffusion du cours encapsulé ci-dessous !
Publications en Semaine 15 (Lancement du chapitre sur les échelles de gouvernement / généralités)
Du 6 au 12 avril, quatrième semaine de confinement
Télé-enseignement
[Flux Vidéo / Télé-conférence n°3] :

Attention : le formulaire à restituer est bien sûr F2
(il n'existe pas de
formulaire n°3)
 et le rendez-vous en ligne pour une visio-conférence sera programmé Jeudi
(le Mercredi matin, il s'agira en effet d'inviter les TS)


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Télé-enseignement
[Exercice]
FORMULAIRE  n°2
"PUISSANCE"

à restituer avant le 17 avril

CAPSULE TLESn3 -  Classe à distance
Leçon en vidéo  sur : GOUVERNEMENT ET GOUVERNANCE

diffusée le Lundi 6 avril


 
CHAPITRE III

LES ECHELLES DE GOUVERNEMENT 
EN FRANCE ET DANS LE MONDE 
DEPUIS 1945






Publications en Semaine 16 (le leadership)
Du 13  au 17 avril, cinquième semaine de confinement
COURS EN LIGNE
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résumé de la leçon du 6

Télé-enseignement
[Trace écrite] :
1 - La Gouvernance, une notion complexe

A - Le Leadership 
La personnalité ou  le groupe dirigeant (le leader) doit "incarner" l'institution, et pour celà désigner des objectifs à long terme : ces "buts" sont ceux de la communauté administrée, qui partage la "vision" du leader, et se met en mouvement spontanément pour atteindre ses objectifs...

B - La Légitimité
La personnalité ou  le groupe dirigeant doit emporter l'adhésion des administrés en faisant usage de l"autorité" que lui confère sa légitimité. La force de persuasion et le libre consentement lui donnent davantage de pouvoirs réels et d'influence que les moyens contraignants dont il est censé disposer. A l'échelle d'un pays, cette autorité devrait  procéder du suffrage universel. ; c'est la démocratie qui fonde en effet la légitimité et permet que la population ait confiance dans le fonctionnement de l'Etat et la sincérité du personnel politique.


C - La performance

L'état (ou l'institution) se doit d'être efficace. Cette efficacité suppose l'existence d'une "culture des résultats" nécessaire pour répondre aux attentes des gouvernés, lesquels attendent des résultats visibles et conformes à leur intérêt . La gouvernance (centrée sur la bonne administration plus que sur le bon gouvernement proprement dit) doit aussi assurer la  cohérence de l'action publique : les résultats doivent être obtenus sans gaspillage des moyens (efficience) grâce à un "management" éclairé (plus souple, plus éthique) et à des compromis ("recherche du consensus") permettant à tous les acteurs d'intervenir de manière convergente.
Télé-enseignement
[VISIOCONFÉRENCE ] :



SYNTHÈSE
DES RÉSULTATS

DU TÉLÉ-ENSEIGNEMENT
ENTRE MARS ET AVRIL
EN GÉOGRAPHIE
en TL1-ES2
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pourcentage d'élèves
non évalués et considérés globalement comme absents
21 %
pourcentage d'élèves
peu évalués : un seul devoir rendu sur trois évaluations proposées
38 %
 
pourcentage d'élèves pouvant avoir une moyenne durant la classe à distance, car ayant  rendu au moins deux productions  écrites
41 %
répartition des notes
entre 19,5 et 20 : six élèves
entre 17 et 19,4 : six élèves


FORMULAIRE  n°2
"PUISSANCE"

(télé-conférence n°4 : sur la fin de l'isolationnisme)
Jeudi 16 avril à 14 h    CONTINUUMRAVEL

CLASSE VIRTUELLE
Correction F2


VACANCES DE PRINTEMPS DU 17 AVRIL AU 4 MAI
reprise du télé-enseignement en semaine 19, réouverture éventuelle du Lycée à compter du 11 (à confirmer)
RENTRÉE ÉVENTUELLE DIFFÉRÉE AU MOIS DE JUIN
POUR LES LYCÉES (ANNONCES DU 28 AVRIL)

Publications en Semaine 19 (leçon sur les Etats-Unis entre 1917 à 1941, des présidents face à la guerre et à la paix)
Du 4 au 10 mai (huitième semaine de confinement)

Télé-enseignement
[VISIOCONFÉRENCE ] :


(télé-conférence n°5 : sur le leadership comparé de Wilson et Roosevelt et les résultats des deux guerres mondiales)
Lundi 4 mai à 14 h    CONTINUUMRAVEL    CLASSE VIRTUELLE
Accès à la trace écrite (lien ouvert le 18 mai)
Publications en Semaine 20 (la cinquième république)
Du 11  au 17 mail (première semaine de déconfinement et septième semaine de classe à distance)

Télé-enseignement
[VISIOCONFÉRENCE ] :

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Lundi 11 mai à 14 h    CONTINUUMRAVEL
CLASSE VIRTUELLE


Accès à la trace écrite  :
lien ouvert le 15 mai
(télé-conférence n°6 : sur le gouvernance de la France depuis la Libération)


3 - Le système politique de la France depuis 1946 : Un état, des  gouvernements et une administration partagés entre conservation des héritages, désirs de réforme et contraintes extérieures

A - Un consensus initial sur le recours  au Dirigisme économique et une Reconstruction efficace, réussie... par une IVème République paradoxalement décriée (1946-1958)
B - Une crise de institutions qui débouche sur la fondation d'une Vème République semi-présidentielle atypique : une régime hybride qui donne la primauté à un exécutif bicéphale (1958-2018)
B1 rappel sur les deux modèles : parlementaire et prédidentiel

B2 de Gaulle, fondateur de deux républiques
B3 l'hypothèque algérienne

B4 de la constitution de Michel Debré au Quinquennat
C - Une prétendue crise de la représentation qui semble devenir plus aigüe au XXIème siècle.

RETOUR EN CLASSE et PROJET EUROPEEN




Il serait utile de savoir quel(le)s élèves sont intéressé(e)s par l'éventualité d'un tournage du film "L'Arche" en compagnie de Pauline Laplace, qui serait réalisé au Lycée courant Juin et permettrait au partenariat Erasmusplusanimals de déboucher sur une production finale conforme au plan élaboré par les élèves eux-mêmes.

 Trop peu d'élèves se sont connectés le 11 mai pour réaliser une visioconférence interactive efficace.
On rappelle par ailleurs aux lycéen(ne)s les tâches qui auraient du être implantées en fin d'année
dans le cadre du projet E+A (Noah).


Publications en Semaine 21 (la construction européenne)
Du 18  au 24 mai (huitième semaine de classe à distance)
Télé-enseignement
[VISIOCONFÉRENCE ] :

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Lundi 18 mai à 14 h    CONTINUUMRAVEL
CLASSE VIRTUELLE



Accès à la trace écrite  :
Un cours sur la Gouvernance

(télé-conférence n° 7 / sur la construction européenne)


4 - L'Europe et le monde, des gouvernances impensables

A - Une gouvernance européenne illisible
A1 Une construction européenne hésitant entre supranationalité et coopération intergouvernementale 
(fédéralisme  ou unionisme)
A2 Succès, crises et relance de l'intégration occidentale entre 1957 et 1992
A3 Elargissements : de la réunification continentale aux doutes (Brexit, crise dite du COVID 19, etc.)

B - Une gouvernance économique mondiale impossible
A1 Le club des riches : de moins en moins fermé mais de plus en plus désuni
A2 Les grandes OIG : une impuissance manifeste ?
A3 Un systèmemondialisé miné par les crises et les critiques doutant de sa capacité à se doter d'une gouvernance durable
VOIR : LE PLAN D'UN DEVOIR POSSIBLE

L'étude de la gouvernance économique mondiale est un sujet plus important en L et ES (le programme préconise de la traiter dès 1945 alors que les S se consacre uniquement à la seconde phase de la mondialisation contemporaine, quand les tentatives de gouvernance sont mises en place en réaction à une succession de crises dont la maîtrise échappe tant aux états qu'aux organisations créées au lendemain de la seconde guerre mondiale).
 Une réflexion en rapport avec sommet du G7 de Biarritz  était prévue dans le cadre de l'EMC cette année ; elle a été menée partiellement
et a débouché sur la production d'un film, à voir dans le cahier de textes d'EMC


NOTA BENE

La classe à distance
organisée le 25 mai portera
sur L'ASIE :

 VOIR LE CAHIER DE TEXTES DE
GÉOGRAPHIE

CAPSULE TLESn4 -  Classe à distance

Leçon en vidéo  sur : GOUVERNANCES EUROPÉENNE ET MONDIALE

diffusée le Lundi 18 Mai
                           


Beaucoup de bugs aujourd'hui ! Enregistrement audio défaillant / entre 15;55 et 16.30, le choix de Strasbourg est symbolique de la réconciliation franco-allemande et des buts pacifiques de la construction européenne, / entre 17.24 et 17.50, le Traité de Rome fonde en 1957 le marché commun et la CEE dont la réussite éclipse celle de la zone de libre échange simple (sans politiques communes) organisée autour d'elle par la Grande-Bretagne, qui finit par rejoindre la CEE en 1973 / entre 18.38 et 20.19, le compromis de Luxembourg (en réalité imposé par le général de Gaulle) donne un droit de véto virtuel à tout état estimant ses intérêts vitaux léses par une décision européenne mais la CEE est au total un succès car, en introduisant plus de coopération inter-gouvernementale (création du conseil européen à l'initiative de Giscard)  elle surmonte la difficulté des élargissements successifs et procède à l'approfondissement de ses compétences tout en prenant des décisions symboliques (élection du parlement au suffrage universel à partir de 1979) et s'incarne dans des personnalités fortes (Jacques Delors).


Depuis 1992 (réunification continentale apparemment salutaire) et malgré la création d'un marché unique puis, en 1999, d'une monnaie commune (l'euro) que certains membres n'adoptent cependant pas, l'Europe semble "en panne" et la libre-circulation des personnes (création de l'espace Schengen à partir de 1995, fixé dans le droit communautaire en 1999) et tout à la fois sa réalisation la plus spectaculaire et la plus décriée. Le Royaume-Uni a en outre décidé de quitter l'UE (référendum de 2017)



20,0

Vingt heures (de télé-enseignement)

FIN DÉFINITIVE DES COURS DE GÉOGRAPHIE  
LE 24 MAI


71,0

Bilan de l'année scolaire 2019-2020 / soixante et onze heures, dont télé-enseignement : 20 / TL-ES2

Rappel : ce site n'est pas conçu pour être mobile friendly et est optimisé pour un affichage

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Cours de Géographie le 25 mai.
Révisions et exercices au mois de juin.



AVIS PUBLIÉ LE 25 MAI - En cas de reprise effective des cours, on envisage des TD de révision (notamment pour ceux qui auraient à préparer un oral) et/ou des séances d'EMC dans le cadre desquelles le projet Erasmus+  e+a(Noah) pourrait être achevé (pour ce qui concerne la partie française).