explication
des "pavés blancs" : les contenus
présentés sous cette forme
dans le cahier de textes font l'objet d'un contrôle de
connaissances dans le cadre de petites évaluations de format
court dites :
"interrogations écrites"
(des QCM le plus souvent)
tandis que les pavés gris montrent le plan des leçons et
(en bleu) les contenus destinés à nourrir la
réflexion des élèves en vue de produire des
devoirs rédigés plus longs, comparables aux exercices
demandés à l'examen
voir les cours
d'Histoire
INFORMATIONS
LA THEORIE DU MOYEU
soutient que les Etats-Unis entretiennent avec chacune des autres
puissances un lien plus fort que celui que leur partenaire peut avoir
avec n'importe quel pays tiers. Son auteur est Bruce Cumings, un
historien
spécialiste de l'Asie de l'Est et notamment de la guerre de
Corée qui s'intéresse également aux
relations internationales
prises dans leur ensemble.
LES MONISMES
En Philosophie, il s'agit de théories selon lesquelles tout
l'Univers est composé d'une seule et même substance. En
géopolitique le terme peut évoquer la volonté
d'unifier le monde autour d'un seul modèle idéologique.
Les deux superpuissances s'y efforcent en vain durant la Guerre Froide
mais l'écroulement du bloc socialiste ne débouche pas,
comme on le croit sur le moment, sur le triomphe universel et
définitif du
modèle américain.
Le Groupe des vingt (G20) est un groupe
composé de dix-neuf pays et de l'Union européenne dont
les ministres, les chefs des banques centrales et les chefs
d'État se réunissent annuellement. Il a été
créé en 1999, après la succession de crises
financières dans les années 1990 et vise à
favoriser la concertation internationale. Le G20 représente 85 %
du commerce mondial, les deux tiers de la population mondiale et plus
de 90 % du produit mondial brut (somme des PIB de tous les pays du
monde). Le 15 novembre 2008, pour la première fois de son
histoire, les chefs d'État ou de gouvernement du G20 se sont
réunis. C'est un bon exemple des instruments de gouvernance
globale existants (trois formats possibles : réunion des chefs
d'état, sommet finance ou sommet social)
NOTA
BENE : ce n'est plus un sujet posssible au Baccalauréat de
Géographie
1°) La
Mondialisation, quand elle fait débat, prend souvent la forme
d'une contestation
de l'hégémonie nord-américaine,
portée par des individus, des groupes ou des nations, qui
peuvent critiquer aussi bien la politique étrangère du
pays que son modèle de civilisation (libéralisme,
capitalisme, consumérisme). Ce n'est pas tant
l'intensification des échanges que ses implications culturelles
ou sociales qui sont l'objet de critiques...
Pilotes de la
mondialisation depuis 1945, les Etats-Unis voient ainsi leur
leadership contesté.
2°) Ce sont les états
qui demeurent les
principaux acteurs des relations internationales et possèdent
seuls les moyens de s'opposer concrétement au processus de
mondialisation, perçu comme portant atteinte à leur
souveraineté ou à leurs intérêts
économpiques. La France a notamment, soutenue par l'UE,
imposé le principe d'une "exception culturelle" s'agissant des
échanges de musique, film, littérature... L'Iran ou le
Vénézuéla sont
coutumiers de la dénonciation de l'impérialisme des
Etats-Unis. On constate donc que la Mondialisation
n'efface pas les frontières et n'élimine pas du
jeu les états. Au contraire, la
pulvérisation du planisphère politique (1 p 178) se poursuit (le
"pavage fondamental" se complique malgré la remise en
cause du
modèle stato-national, jugé dépassé par
certains). Pour autant, si les frontières sont plus nombreuses,
leur rôle évolue : ce sont des "interfaces" plus ou
moins actives en fonction du degré d'intégration dans
l'espace mondialisé : le Vénézuéla a pour
premier partenaire commercial... les Etats-Unis ! et l'Iran, sous
embargo, exporte malgré tout son pétrole (vers la Chine,
notamment).
3°)
Certains effets de la mondialisation (que les économistes
libéraux présentent comme un phénomène
"heureux" favorisant la sortie du sous-développement voire le
triomphe de la Démocratie, tandis que les Socialistes affirment
la nécessité de la réguler voire d'adopter un
autre modèle dit "altermondialiste") font
particuliérement
débat : le développement économique et social
qu'elle provoque s'accompagne en effet de phénomènes
d'exclusion
et
semble accroître les inégalités (y compris
spatiales) ; la poursuite indéfinie de ce processus de
développement semble compromise par l'épuisement
prévisible des ressources (d'où la recherche d'une
solution encore hyoothétique, le "développement durable")
;
enfin
l'uniformisation culturelle de l'espace mondialisé - qui
pourtant paraît très
superficielle - nourrit des formes de rejet violent de "l'Occident" (Islamisme radical, etc.).
voir les cours
d'Histoire
UN PRODUIT MONDIALISE : LA TOMATE Notes pour comprendre
la carte étudiée en classe
le 3 décembre
L'Histoire
lointaine de la Mondialisation commence bien avant l'ère
industielle. C'est la "découverte" de l'Amérique en 1492
et l'essor des grands empires ibériques (Espagne et
Portugal) qui font émerger, en effet, les premières
économies-mondes : à cet égard, la tomate, un
fruit (ou un légume ?) d'origine andine, est, comme la pomme de
terre ou le maïs, assez typique de ces plantes importées
d'Amérique vers l'Europe et qui en ont changé le destin
avant de participer à l'unification du monde (transition) sur le
plan du régime alimentaire. Le support, qui est
essentiellement une carte de flux, montre l'aire de "domestication" de
la tomate à l'époque "précolombienne", du centre
du Mexique au Sud du Pérou, et son importation initiale par les
Espagnols.
Ce
sont les Italiens qui sont à l'origine du goût universel
pour la sauce tomate, dans la mesure où la pizza "rouge"
inventée à Naples au XIXème siècle (le fait
est signalé par le document) en pleine révolution
des transports et à l'époque des grandes vagues
migratoires européennes vers l'Amérique du Nord et les
pays "neufs" rencontre le succès aux Etats-Unis... Le
"ketchup" naît en Amérique 1876 : le document
signale le nom d'H-J Heinz sans dire que sa société
devint dès le début du XXème Siècle
l'une des
toute premières entreprises du pays, et du monde,
expérimentant le travail à la chaîne avant le
constructeur automobile Ford.... elle est
encore de nos jours "la 106ème entreprise mondiale" selon le
magazine Fortune,
cité par Géoconfluences. On peut faire remarquer
qu'aucun interdit alimentaire d'origine religieuse ni aucune
intempérance régionale avérée ne met un
frein à la diffusion de la tomate industrielle, quand la
viande ou le yoggourt se heurtent à de tels obstacles....
L'Asie,
troisième "pôle de la Triade" censée dominer
l'économie mondialisée, joue un rôle à
présent essentiel dans le marché de la tomate
industrielle et du concentré. Initiée en Californie
(premier état agricole de l'Union) dès 1914
"l'industrialisation de la tomaticulture" débouche en effet
sur une délocalisation massive un siècle plus tard :
le Xinjiang, au coeur de la RPC (République Populaire de
Chine) est devenue la principale région de production (40
millions de tonnes par an, mais le document ne le précise pas) .
C'est que les firmes agroalimentaires ont presque toutes
renoncé à produire elle-même du concenté de
tomates et l'achète à des fournisseurs. Du fait de ce
mouvement d'externalisation des tâches, l'un des géant
mondiaux
du concentré de tomate est chinois (c'est la COFCO) ce qui
explique le transfert en Chine, simultanément, d'une
grande
partie de la production de tomates. Mais la carte ne montre pas que des
fabricants de concentré existent aussi en dehors de la Chine (en
Amérique mais aussi en Italie, notamment)... ni
que tous importent de toute façon des
tomates d'origines diverses.
Le
document met en évidence l'un des effets pervers de la
mondialisation : très diffusée en Afrique, la conserve
de tomate y
fait l'objet de différents trafics illicites
(principalement
entre les deux principaux marchés du continent : le
Nigéria et le Ghana) tandis que des importations de produits
chinois frelatés y sont observées (le document parle de
produits "toxiques" vendus dans les "PMA" : la plupart des Pays les
Moins Avancés se situent en effet en Afrique subsaharienne et
peinent à créer les conditions d'un développement
économique et social équilibré. Les états,
souvent défaillants, ne garantissent pas à leur
population
la sécurité alimentaire).
D'autres
aspects sombres des échanges internationaux pourraient
être mis en évidence : une partie des transactions
commerciales est, en effet, aux mains d'organisations
criminelles. C'est vrai notamment pour la tomate industrielle,
et l'on estime que le "tomato business" permettrait à la
maffia italienne d'engranger 13 à 15 milliards de chiffres
d'affaires chaque année (il s'agit de reconditionner des tomates
chinoises pour les vendre au prix de produits
méditerranéens). Par ailleurs, les conditions de travail
des agriculteurs, qu'il s'agisse de la main d'oeuvre chinoise, souvent
constituée d'enfants, ou des travailleurs migrants
employés "au noir "en Italie (Africains, Bulgares et Roumains
essentiellement) sont très mauvaises et les
rémunérations dérisoires malgré
les profits
générés par la filière.
LANCEMENT
DU CHAPITRE III
une étude de document
"Invading
new markets"
(1998) le sens du dessin d’Andy Singer (donné
au baccalauréat en
2015)
Le dessin témoigne de la puissance des
États-Unis, montre peut-être leur force militaire en
décrivant une de leurs opérations militaires amphibies,
mais figure avant tout — et caricature, pour la dénoncer
— leur domination commerciale et l’expansion de leur
culture de masse. L'auteur, Américain né en 1965 et
inspiré par Crumb, ne cesse de dénoncer les
dérives de la société industrielle, la
mondialisation et l'impérialisme des Etats-Unis...
Son dessin est publié peu après l'implosion de l'URSS en
1991, quand
les Etats-Unis sont critiqués pour leur unilatéralisme et
qualifiés parfois d'"hyperpuissance".
1 La puissance militaire : des fusiliers marins
débarquent sur une plage, après accostage de deux barges
de débarquement, sous la protection d’un navire de
guerre et de quelques avions de chasse ; sur la plage, des habitants
terrorisés sont tués,
basanés (allusion au racisme suposé de "Mickey" ?)
s’enfuient ou se rendent ; sur la colline, à
l’arrière-plan, le lever du drapeau s’inspire
d’une photo prise par Joe Rosenthal, sur une île japonaise,
à la fin de la Seconde Guerre mondiale, "Raising the Flag on Iwo
Jima".
Référence àç la victoire de 1945. Les
navires portent le logo de compagnies pétrolières,
révélant le véritable enjeu du combat pour la
Liberté assumé par l'Amérique. La Shell est une
compagnie en partie britannique, allusion transparente "aux
alliés occidentaux".
2 La domination commerciale : les projectiles
lancés par le navire ou les avions sont des articles de commerce
— canettes de soda et téléviseurs — les
"soldats" sont revêtus, comme
la flotte de débarquement, du logotype de firmes ou de produits
états-uniens : Motorola, Windows (Microsoft), McDonald’s,
Coca-Cola, Nike et Texaco. Exemples de la puisadnce
états-unienne dans les domaines alimentaire,
énergétique, informatique et énergétique.
3 L’expansion culturelle, dans le cadre
d’un
libre-échange inégal, celle d’une culture de masse
fondée sur la consommation de biens de consommation ou de
services standardisés et la diffusion forcée de
l'"American Way of Life". On voit l'exportation par les Etats-unis de
biens de consommation durables
(postes de télévision, automobile, ordinateurs), de
produits alimentaires (sodas) et de services (restauration,
cinéma d’animation et parcs d’attraction).
Les GI ont le visage des personnages de Walt Disney, en parodie du Soft
Power (ce qui rappelle la
scène finale de "Full Metal Jacket", film de S Kubrick, quand
les fantassins
états-unien chantent le générique de Mickey). Les
populations envahies ne sont pas blanches mais ont des types
amérindiens ou latinos, l'impétialisme états-unien
s'exerçant notamment dans leur arrière-cour :
l'hémisphère occidental intégré dans le
TIAR et qu'à l'époque Washington souhaiterait faire
entrer dans une vaste zone de libre-échange.
CONCLUSION
"Le dessin est une
allégorie du libre-échange
inégal et de la conquête des marchés par les firmes
transnationales états-uniennes. Il se réfère
à la multiplication par les États-Unis des accords de
libre-échange dans la première décennie de
l’après-Guerre froide et fait de la politique commerciale
une continuation de la guerre par d’autres moyens. Il reprend les
arguments opposés par l’altermondialisme à la
mondialisation libérale. Il témoigne avant tout du
pouvoir de contraindre (Hard Power) exercé par les
États-Unis dans le monde, y compris dans le domaine commercial,
non pas de leur pouvoir de convaincre (puissance douce) dont la notion
même trouve ici sa réfutation. Au sourire de la souris au
fusil mitrailleur (Mickey) répond le rictus de
l’homme aux deux
mains sur la tête"
[citation
de L. LANGLOIS].
Singer entend dénoncer le recours
à la force (militaire ou économique) pour s'ouvrir des
marchés extérieurs au détriment
des peuples du Sud, et notamment des Latino-américains.
voir les cours
d'Histoire
voir les cours
d'Histoire
Les
informations
et les documents concernant l'apprentissage en ligne pendant la
fermeture de la cité scolaire Maurice Ravel seront
publiés sur cette
page, au moins jusqu'en avril.
Des réseaux sociaux pourraient être utilisés par
ailleurs.
Semaines 12 à 14 TERMINALE
L-ES2
Conclusion
du cours sur l'Afrique et la région saharienne A
partir de la semaine 14 : retour au cours d'Histoire, les
échelles de gouvernement...
Des
devoirs en ligne seront peut-être programmés
ultérieurement, si la crise se prolonge. Le dispositif pourra
être adapté en fonction de vos demandes.
Résumé de la
télé-conférence
du 23 mars
1 INTRODUCTION
Informations sur les flux vidéo, le calendrier du
télé-enseignement et le travail à faire à
la maison
2 POINT DE VOCABULAIRE
Sur l'isolationnisme. Remarques sur le Leadership et les
Présidents des Etats-Unis ayant constitué à
l'abandon du neutralisme traditionnel de ce pays, un point qui sera
traité dans le cadre du cours à distance portant sur les
échelles de gouvernement. 3 CONCLUSION
Sur les pays émergents (à ne pas confondre avec les
"puissances" émergentes, qu'on aurait intérêt
à désigner comme des puissances "ascendantes" pour
éviter toute confusion - voir texte 4 page 25) ou les "clusters"
et la
nécessité d'une reformulation rigoureuse dans la
légende des croquis demandés au Baccalauréat
FRANCE 4 : rendez-vous à
15 h tous les JEUDIS pour une émission
d'Histoire-Géographie à destination des Terminales
Les documents du
télé-enseignement en semaines 12 et 13
téléchargeables sous forme de fichier pdf :
SUITE AUX ANNONCES
PORTANT SUR LE DÉCONFINEMENT PROGRESSIF DES ÉCOLES
Le
tournage du film - dans le cadre d'une mobilité transnationale
supposée conclure notre partenariat "Erasmusplusanimals"
E+A (Noah) - semblant compromis, les élèves du
Lycée
Ravel se verront proposer une méthode pour participer à
la production de ce résultat final, à distance ou bien en
présentiel et au
Lycée courant juin, ceci en fonction de l'évolution
locale du
déconfinement, des suggestions de notre cinéaste
experte et de l'avis des porteurs de projet étrangers.
Une visioconférence commune avec J-L Puyjalon pourrait
être implantée en temps utile pour décider ensemble
(professeurs et élèves)
des modalités de travail.
Semaines 22 et 23 TERMINALE
L-ES2
Conclusion
du cours de Géographie sur les dynamiques des aires de puissance : chapitre sur
l'Asie
Compléments
aux cours de P-LVanderplancke
http://etxealaia.franceserv.com
voir les cours
d'Histoire
CHAPITRE
I
LA
MONDIALISATION DES CLEFS DE LECTURE DIVERGENTES
une étude préliminaire
de l'inégale
intégration
des territoires
CHAPITRE
SUIVANT
Mardi 17 septembre
[14 h - 15 h 50]
semaine 38
Reformulation
:
territoires, intégration, mondialisation
et oekoumène
Définitions : espace mondialisé, angles morts,
entre et périphérie Projection
et commentaire rapide d'un
planisphère montrant l'inadaptation du cadre national
à rendre
compte de certaines réalités : Une
représentation des connexions au
réseau social "Facebook"
COURS Problématiques
cliquez sur l'image en
tête de chapitre INTRODUCTION L'exemple d'un carte des connexions
à Facebook Le
réseau est en principe
universel (mondial) mais, dans les faits, on le trouve
inégalement dense. On observe plus de
connections dans trois régions industrielles urbaines (et
riches depuis longtemps) mais il faut remarquer une discordance entre
cette
représentation et les cartes montrant la primauté
de "la
Triade" (une notion de facto
périmée). Les
régions "obscures" sont parfois
sous-équipées et mal reliées au
réseau,
voire moins peuplées (L'ouest américain,
l'intérieur de la péninsule ibérique)
ou bien, tout au contraire,
elles échappent à
l'influence états-unienne et leurs populations utilisent de
préférence un autre réseau
social (c'est notamment
le cas au Japon, en Chine.. et même en Espagne !).
Certains gouvernements
s'opposent encore à l'influence "occidentale" et entravent
délibérément l'utilisation de Facebook ou d'autres
messageries. Le document est
par ailleurs ancien (une dizaine d'années) et ne tient pas
compte du repli
relatif du réseau social, en butte à de nombreuses
concurrences.
On voit bien cependant la correspondance entre la vision du monde
donnée par ce document et les infrastructures du réseau
internet (le prrincipal axe unit New York à Londre, le second
flux le plus important passe entre Paris à Londres ; Internet a
été crée par un Britannique employé au CERN
à partir d'un système militaire états-unien)
SYNTHESE
1
Le pavage fondamental
est
une expression désignant les limites des états sur un
planisphère
politique, et le planisphère lui-même, qu'on utilise en
général pour
présenter les problèmes géographiques mondiaux
bien que que les
problèmes posés soient censés dépasser les
capacités d'action des pays
DEFINITIONS
La mondialisation est
un
processus caractérisé par une
intensification des
flux et des échanges et une importance croissante des
relations entre les
territoires, qui affaiblit le rôle des états et des
frontières pour tendre à la constitution s'un
marché unique mondial (et unifie un espace dit mondialisé qui
a tendance à se dilater malgré la persistance d'isolats
et d'angles morts).
L'intégration
d'un territoire est, au plan économique,
une expression renvoyant à son insertion
(plus ou moins forte) dans le système-monde, mais aussi, au plan
géographique, à son entrée dans l'espace
mondialisé en tant que partie
constitutive de celui-ci.
1.
Des cartes
toutes fausses ? COURS
L'expression
ne veut pas dire grand chose. La carte, en tant que
représentation plane d'une réalité
sphérique, est forcément une
déformation du
réel.
Pour ce qui concerne les planisphères, leur utilisation
induit une certaine manière de voir le monde :
- La projection de Mercator due au Flamand Kramer est la plus
usitée. Elle met l'Europe au centre du monde, suivant
l'usage
habituel (le méridien de Greenwich est le
méridien
"zéro").
Le tracé des côtes et des frontières
est
réputé globalement fidèle, mais en
réalité les terres situées aux hautes
latitudes
paraissent beaucoup plus grandes qu'en réalité.
L'Afrique
est sous-estimée, l'Europe plus grande.
On peut reprocher à cette cartographie son "eurocentrisme" .
- La projection de Peters a été une alternative
en vogue,
dans une démarche plutôt
"tiers-mondiste". Elle
respecte les proportions des surfaces, mais déforme
excessivement les contours des régions situées
aux hautes
latitudes.
Elle est de moins en moins présente dans les manuels.
- Les projections polaires sont très pratiques pour
représenter les flux et la mondialisation, dans la mesure
où l'hémisphère nord contient
l'essentiel des
masses continentales.. Leur utilisation renvoie pourtant à
une
lecture critiquée voire dépassée de la
géographie (un centre,
une périphérie, des marges) si l'on considère
que le
système-monde est aupourd'hui décrit comme un
"réseau" et que son centre est notamment très
éclaté.
- Il existe d'autres systèmes de représentation
cartographiques mais aucun, par définition, n'est parfait
Mardi 24 septembre [14 h 55 - 15 h 50]
Entraînement à l'étude
de document
En quoi cette carte rend-elle compte de l'organisation
géographique
du monde actuel ?
Débat
oral sur la nature du support : un planiphère
puisqu'il représente le monde entier (en tout cas
l'oekoumène), une carte politique (car les états y sont
représentés) , une anamorphose (la superficie des cartons
figurant les pays n'est pas propotionnelle à la superficie des
états mais à une autre donnée fixée
arbitrairement). Les disparités économiques et sociales
desinnent-elles un contrraste net / une ligne de clivage entre pays
riches et pauvres ?
A - Introduction
Nature
: Un planisphère dont la forme est originale (un cartogramme,
soit une carte en anamorphose où la surface des rectangles
figurant les pays représente, non la
superficie des états, mais une autre valeur - en l'occurrence la
richesse nationale) mais une vision classique (et
politique) du monde (les états
en forment encore le "pavage fondamental"
d'après
ce planisphère politique).
Auteur
: Le document est tiré du rapport annuel
(RAMSES) d'un laboratoire d'idées prestigieux (l'IFRI, un des
principaux think-thank
français, spécialisé dans
l'étude des relations internationales) ; c'est une source
très sérieuse qui brosse ici le tableau de la
répartition de la richesse (mesurée par le PIB, Produit
Intérieur Brut) pays par pays et en utilisant les chiffres du
FMI.
Lien
vers d'autres cartogrammes
:
2.
Un monde encore dual ?
(une lecture géoéconomique)
cliquez sur l'image pour
agrandir la carte :
COURS
Contexte : on doit évoquer
le processus de mondialisation, ou plus évidemment
l'émergence de la Chine et
d'autres puissances du Sud, bien visibles...
Problématique : Deux questions au moins se dégagent ; Le
cartogramme rend-il bien compte de l'évolution des rapports
de force entre les puissances dans le contexte de la
mondialisation ? Le contraste Nord-Sud (pays riches/pays pauvres)
est-il toujours nettement visible ?
B - Développement L'on
peut relever trois informations permettant de répondre aux
attentes de l'Introduction.
La carte montre le poids
des grandes puissances traditionnelles : la Triade (les trois grands
pôles dominants l'économie
mondiale depuis
une quarantaine d'années) mais aussi celui des pays
émergents
(en voie de développement, don,t certains
figurentdéjà parmi les
économies les plus riches : notamment le groupe des BRICS).
L'économie mondiale n'est plus dominée aussi largement
qu'autrefois par quelques états ou régions du Nord. On
voit donc que la carte décrit assez correctement les
effets de la mondialisation, et
ses limites...
Car certaines régions restent à
l'écart, ne
semblant pas faire partie de "l'espace mondialisé" (en gros, les
PMA ou pays les moins avancés, localisés essentiellement
en Afrique, continent marginalisé : un ensemble de
territoires désignés comme des "angles morts").
Dans la mesure où
il importe de commenter le support, de l'éclairer... on peut
indiquer où passe la limite
Nord-Sud, signaler les pays appartenant au G20, etc.
C - Conclusion
Portée (du document
et/ou du phénomène qu'il
décrit) : La situation décrit un rapport de force
momentané. A très court terme, la Chine,
déjà au premier rang des pays exportateurs en 2012, va
ravir aux
Etats-Unis la place de première puissance mondiale. Les
périphéries sont par ailleurs appelées à
connaître un développement spectaculaire, par
exemple l'Afrique, aujourd'hui très pauvre mais qui est
déjà devenue le
premier marché mondial pour les téléphones mobiles
et se trouve en pleine explosion démographique..
Réponse à la question : les principales économies
(les pays du G20 notamment) se répartissent au Nord comme au Sud
de la limite traditionnellement tracée pour séparer les
pays développés des pays en développement. Ce
clivage ne paraît donc plus aussi pertinent pour "lire" la
situation
contemporaine...
SYNTHESE 2
L'espace
mondialisé
tend à s'étendre à la planète tout
entière mais certaines
régions restent à
l'écart : il s'agit, en gros, des
PMA ou pays les moins avancés (localisés essentiellement
en Afrique, continent marginalisé) dont les
territoires sont souvent désignés comme des "angles morts" de la mondialisation,
mais aussi d'états sous embargo ou se tenant
volontairement à l'écart (isolats)
VOCABULAIRE
"Nord" et "Sud" ont remplacé
dans les années 80 les
expressions " pays
développés/industrialisés" et "pays
sous-développés/Tiers Monde" après la publication
d'un rapport fameux par Willy Brandt, ancien chancelier Allemand
frappé par le clivage entre les deux mondes.
La Triade
constitue l'ensemble formé par les trois grands pôles
dominants l'économie
mondiale depuis les années 80 . Le terme est péjoratif
à l'origine et fait allusion à l'oligopole partagé
par l'Allemagne, les Etats-Unis et le Japon, à l'époque
puissances dominantes. Son usage scolaire s'applique à des
régions plus vastes (Amérique du Nord, Europe occidentale
et Asie de l'Est) anciennement développées, mais dont le
poids dans le monde est en recul relatif.
Les pays émergents
sont en voie de développement, et figurent
déjà pour certains parmi les
économies les plus riches (ils sont dans ce cas membres du G20)
et peuvent faire figure de puissances
ascendantes
quand elles pèsent, ensemble ou séparément, aussi
lourd que les grandes puissances occidentales (il s'agit notamment
du groupe des BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du
Sud associant quatre puissances du Sud à un état du Nord
"déchu" mais encore influent).
Mardi 2 octobre
[14 h - 15 h 50]
semaine 40
LES ETATS-UNIS
CENTRE DECHU ?
L'Amérique
d'Obama
avait prétendu renoncer à un interventionnisme tous
azimuts caractéristique de l'impérialisme
américain ces dernières décennies compte tenu de
son déclin relatif.
Il était question de réorienter le leadership
des
Etats-Unis, qui se fonderait dorénavant sur le Softpower
beaucoup plus
que sur le Hardpower, et de se tourner par ailleurs vers l'Asie, en se
désengageant du Moyen Orient voire de l'Europe (stratégie
du "Smart power" prôné par Hilary Clinton).
Cependant,
les Etats-Unis restaient en pratique le centre du système
diplomatique
("Théorie du Moyeu" de Bruce Cumings) et réalisent
à eux seuls 70%
des dépenses militaires mondiales. Le manque d'ambition des
autres puissances et l'échec des tentatives de réformes
de l'ONU les conduisaient à prendre réguliérement
la
tête de coalitions censées incarner la "communauté
internationale", épaulés notamment par leurs
alliés traditionnels (La Grande Bretagne et la France).
L'élection
récente de Donald Trump, plus ouvertement soucieux de
défendre les intérêts nationaux du pays sans
reprendre à son compte le discours de croisé "contre le
mal" traditionnel des Etats-Unis a introduit un
élément d'incertitude nouveau et l'on ne voit plus
nettement quelle stratégie les Etats-Unis vont employer à
l'avenir.
Les moyens
financiers et humains des
"Occidentaux" sans parler de leur
légitimité, semblent de plus en plus insuffisants pour
jouer seuls le rôle de
"gendarmes du monde"
! Europe et Japon déclinent "relativement" tandis qu'ont
émergé des puissances nouvelles
et que les conflictualités régionales semblent se
renforcer (Ukraine, Crimée, Corée).
"Un arc de
crise"
caractérisé par la défaillance des états et
l'insécurité se dessine en Afrique (Sahel) et au
Moyen-Orient
(Syrie, Irak).
Le "centre" économique et financier du monde semble
éclaté (le G20) et la troisième révolution
industrielle paraît devoir accoucher d'un monde multipolaire (sur
le plan économique en tout cas).
3.
Un nouvel équilibre des puissances ? (lecture
géopolitique)
COURS
A
côté des états - dont les frontières
dessinent sur la plupart des planisphères un "pavage
fondamental" - d'autres acteurs globaux émergent : les
FTN, la "finance internationale", mais aussi des ONG et OIG dont
l'impuissance est souvent décriée. Le monde, que
l'intégration dans la mondialisation semble a priori devoir
unifier, apparaît en définitive comme plus
fragmenté que jamais, et caractérisé par un
polycentrisme nouveau.
La
bipolarité Est-Ouest caractéristique de la Guerre Froide
est terminée. La situation du monde est-elle stable (mais
difficile à décrire) ou vit-on une période de
déséquilibre (de transition voire de désordre,
puisque "l'hyperpuissance états-unienne" n'est pas une
réalité) vers un nouvel ordre encore à
définir ?
A - L'échec des
monismes
La
démocratie libérale prétend à
l'universalité, comme le socialisme, mais ne parvient pas
davantage à unifier le monde malgré son triomphe
apparent. "La
fin de l'Histoire" est un leurre dans la mesure où le
modèle libéral occidental est confronté à
de résistances et des adversaires de diverses natures.
L'unique superpuissance restante au début du XXIème
Siècle ne parvient pas à imposer son modèle et
voit ses valeurs contestées (attentat du WTC en 2001). Pour
autant, un autre modèle idéologique ne paraît pas
émerger : l'islamisme radical ne semble pas en mesure de jouer
un tel rôle malgré ses prétentions.
B - La faillite du leaderhip états-unien ?
La
capacité de séduction et l'influence diplomatique de
l'Amérique semblent déclinantes. D'autres modèles
culturels concurrencent les Etats-Unis (le cinéma du Nigeria et
de l'Inde, par exemple) . Par ailleurs, les Etats-Unis se trouvent
marginalisés au sein de la commuauté internationale, sur
au moins trois sujets :
- ils refusent de participer aux efforts contre le réchauffement
climatique (la ligne d'Al Gore étant minoritaire dans les urnes,
et Bush et Reagan défendant l'idée d'un niveau de vie
américain "non négociable", seul Obama avait
montré de l'intérêt pour ce sujet et accepté
d'être partie eux accords de Paris. L'élection de Donald
Trump a abouti à un revirement.
- ils ne veulent pas d'une justice internationale et sont même
parfois
suspectés de faire pression sur le TPI pour gêner les
poursuites contre les criminels de guerre par hostilité à
l'idée d'une justice supranationale
- ils épousent systématiquement les thèses
israéliennes sans user suffisamment de leur proximité
avec leur allié pour l'inciter à négocier avec la
partie palestinienne (du moins
est ce- là le sentiment de beaucoup
d'observateurs et de gouvernements). La reconnaissance
unilatérale de Jerusalem comme capitale d'Israël par
Donald Trump est un exemple du relatif isolement des Etats-Unis. Peu
d'états ont précédé l'Amérique dans
cette voie et moins encore vont l'imiter.
Attention cependant : le thème du déclin
américain est
agité depuis les années 70-80 et peut paraître
relever d'une exagération. Par ailleurs, certains analystes
estiment que cet argument peut servir à justifier la
mobilisation de moyens militaires importants, de la même
manière que la désignation d'ennemis extérieurs.
Surtout : aucun autre leadership de subsitution ne semble possible.
C - L'affirmation de nouveau acteurs
L'on
peut analyser le présent comme le moment où une
superpuissance ancienne (les Etats-Unis) doit céder le pas
à une ou plusieurs puissances nouvelles.C'est sur cette base que
les Etats-Unis avaient développé leur stratégie du
"smart power" .
La rivalité américano-chinoise fait redouter que les
Etats-Unis ne soient tentés par le recours à la force
pour maintenir leur primauté (réflexe classique
imputé rétrospectivement aux empires
en difficuté : l'Espagne de Philippe II, la France de
Napoléon, l'Angleterre en 1914) mais
l'interdépendance des deux principales économies-mondes
rend ce scénario invraisemblable. Quant à une nouvelle
"guerre froide" contre la Russie, la faiblesse de cette
dernière rend tout conflit direct improbable.
Le fait le plus nouveau est l'éclatement du centre
économique de la mondialisation, consacré par la
transformation du G20 en 2008. L'ancienne Triade (Etats-Unis,
Europe et Japon) dominait le système au siècle dernier
mais les puissances anciennement développées et
industrialisées sont confrontées à la
montée en puissance de pays nouvellement
développés (les dragons d'Asie) et à
l'émergence des économies du Sud. Certaines nations de
l'ancien Tiers monde sont déjà des puissances
régionales ou mondiales, malgré leur
sous-développement persistant.. Parmi ces "puissances
ascendantes" on distingue particulièrement le club du BRICS dont
les dirigeants organisent des sommets réguliers depuis 2011.
SYNTHESE
3
Un film sur les
câble transocéaniques et Internet (Le dessous des cartes)
:
Les pays émergents
: cette formule tend à se substituer complétement
à
des appellations plus anciennes : "le Sud" (depuis les années
80) ou "les Pays en Développement" (terme utilisé par
l'ONU) pour désigner les pays de l'ancien "Tiers Monde".
La formule s'appplique à bon droit aux états en voie
d'industrialisation et d'intégration
dans l'espace
mondialisé, mais s'emploie aussi, quoique de
manière plus
abusive, pour les PMA (pays les moins avancés). Ceux des pays
émergents qui sont déjà des puissances mondiales
malgré l'inachévement de leur développement humain
sont qualifiés de puissances
ascendantes.
Ce qui signifie que,
potentiellement,
elles peuvent prétendre jouer demain un rôle dominant dans
les relations internationales, y compris au plan politique
mobilité
sortante Erasmus+ R4 en semaine 41 TRAVAUX-DIRIGES le Jeudi 10 Octobre
de 14 H à 15 H 55 TD 1H
supervisé par la vie scolaire, en salle 207
Une composition sur Histoire et Mémoire, OU deux études
de document (un cartogramme des
PIB, le discours de Malraux lors du transfert des cendres de Jean
Moulin au Panthéon) VACANCES D'AUTOMNE DU 18 OCTOBRE
AU 4 NOVEMBRE
mobilité sortante Erasmus+ C4 en semaine 45
Mardi 12 novembre
[14 h 55 - 15 h 50]
semaine 46
CORRECTION
TD 1H
Jeudi
14 novembre
[14 h 55 - 15 h 50]
Deux menaces principales semblent peser sur le procesus de
Mondialisation :
1°) l'émergence d'une "Mac Culture" à peu près
homogène débouche paradoxalement sur des replis
identitaires et des viloneces sociale simportantes : s'agit-il d'une
tendance lourde verifiant les hypothèses du sociologue Mac Luhan
?
2°) le modèle économique capitaliste libéral,
qui s'impose sur la planète tout entière, n'est pas
durable, ne serait-ce que par les ressources disponibles, même
renouvelables, semblent à terme inférieures aux besoins
(en hausse puique le nombre et le niveau de développement des
Humains augmentent) : s'agit-il d'un obstacle infranchissable encore
aggravé par le dérèglement (ou cire) climatique
liée au réchauffement global ?
4.
Le risque d'une impasse ? le "village planétaire" et "la
crise
climatique" : deux limites (culturelle et environnementale) à la
mondialisation et des doutes sur le caractère durable du
processus
COURS
A - Vers un choc des civilisations ? La
Mondialisation a en
quelque sorte rétréci la planète, favorisé
les échanges (fondation de l'OMC en 1994 et embryon de
marché unique mondial consécutivement) et, sans doute, la
paix, créé de
l'uniformité et des résistances à celle-ci (Mac
Luhan). Mais des observateurs tels
que Samuel Huntington insistent sur la permanence de la
diversité des convictions et des moeurs et sur les antagonismes
en découlant ; ils prédisent des guerres
localisées aux limites des grandes aires confessionnelles et
culturelles. Dans
les faits, cependant, un conflit Nord-Sud ne s'est
pas substitué au conflit Est-Ouest et les foyers de tension sont
plutôt internes aux grands blocs de civilisation. (conflits entre
l'Ukraine et la Russie, entre Chiites et Sunnites, etc.).
B - Une crise climatique et écologique
irrémédiable ? Les partisans d'un
développement
durable (comme l'association allemande ayant produit l'affiche de
propagande ci-contre, hostile à l'importation de bananes)
privilégient les
circuits courts et incitent à ne pas consommer de fruits et
produits
exotiques pour réduire les impacts environenmentaux et sociaux
du transport. Mais la mondialisation
s'accompagne au contraire d'une
"transition alimentaire" qui n'est peut-être pas "soutenable"
à terme !
C - Un retour
possible au protectionnisme ?
Les spectre d'une guerre commerciale Sino-américaine se profile
en 2018 après que l'élection de Donald Trump ait conduit
à de relocalisations autoritaires (au détriment des
maquilladoras) et que l'ALENA ait été
renégociée. Le protectionnisme revient en force dans le
discours mais est-il réellement applicable ?
10,0
Huit
heures de cours (et deux heures d'auto-évaluation)
CHAPITRE II
LA
MONDIALISATION
EN
MOUVEMENT
ses dynamiques financière et industrielle, historique et
commerciale
Mardi 19 novembre
[14 h - 15 h 50]
semaine 47
Des flux et
des évolutions :
- effritement de la situation dominante de "la Triade" (en fait, une
notion dépassée)
- délocalisations et externalisations
- échanges maritimes dans l'espace mondialisé devenu
marché unique
INTRODUCTION
DU CHAPITRE Reformulation et
problématisations. COURS Par
"mouvement" on désigne normalement des changements
structurels tels que l'externalisation et les délocalisations
caractérisant la nouvelle "stratégie globele" des FTN
mais il s'agit aussi, en l'occurrence, de faire allusion aux flux et
aux évolutions historiques. Présentation de la
démarche : trois parties. 1°) La
mondialisation en fonctionnement :
les flux à travers un produit emblématique ; le
processus et les acteurs, les débats. 2°)
Des
territoires
reliés et
hiérarchisés :
les
synapses
(étude
de
cas
:
une
ville mondiale)
; les centres et les
périphéries.
3°)
Lecture géostratégique des espaces maritimes
La Tomate : d'origine américaine, elle fait l'objet d'un
commerce global intégré depuis la mise au point des
barils de concentré dans les années 80, aux EtatsUnis. La
grande firme emblématique est d'origine états-unienne
(Heinz) mais le goût pour la tomate est d'origine
européenne (comme le hamburger, popularisé aux Etats-Unis
par Mac Donald, a à voir avec l'Allemagne). Les
mécanismes du marché son emblématiques de la
mondialisation et de ses dérives (traçabilité
douteuse, et.)
Jeudi
21 novembre
[14 h 55 - 15 h 50]
PLAN
1.
Les grands flux intégrateurs et les pôles de la
mondialisation production
gaphique - Carte pour le Bacalauréat n°1
A - Les centres d'impulsion :
des puissances financères et commerciales dominantes,un archipel
métropolitain
B - Un réseau urbain
Mardi 26 novembre
[14 h - 15 h 50]
semaine 47
C - Des échanges de population
D - Des relations asymétriques
CARTE
POUR LE BACCALAUREAT
SUJET 1
Les Flux
Arrêt des notes et fin du
premier trimestre le 29 novembre
CARTE
POUR LE BACCALAUREAT
SUJET 2
Les territoires
Mardi 3
décembre
[14 h - 14 h 55]
semaine 49
Cliquez
pour accéder
à un article en ligne du
"Monde des
idées" sur
l'industrie du concentré de tomates
Etude de document : En
quoi la carte ci-contre suffit-elle à montrer que le
concentré de tomate est emblématique de la mondialisation
?
TRAVAUX-DIRIGES TD 3G
La
carte produite par "Géoconfluences" permet de résumer de
manière claire et visuelle les grandes lignes du
développement du commerce de la tomate et de son
industrialisation, montrant bien qu'il s'agit d'un cas particulier d'un
mouvement plus vaste. Néanmoins c'est d'avantage l'Histoire de
la
mondialisation que sa Géographie qui est illustrée
ici., même si le rôle essentiel joué par l'Europe,
l'Amérique du Nord et les pays émergents (la Chine) est
souligné, comme l'intégration paradoxale des pays pauvres
dans l'espace mondialisé puisque les PMA sont très
concernés par le commerce du concentré de tomate, dont
leurs habitants sont friands
2. Les acteurs
(étude de cas : la mondialisation racontée par le
Ketchup) Analyse
géographique : qui
fait quoi dans la
mondialisation ? au travers de l'exemple d'un produit
mondialisé, le concenté de tomate
COURS
A
- Le concentré de tomate : "le plus accessible des produits
industriels de l'ère capitaliste" (Jean - Baptiste Malet,
auteur de L'empire de l'or rouge)
La
tomate industrielle est consommée partout en grande
quantité (5 kg par personne et par an) sous forme de conserves
mais plus encore de sauce ou de concentré et garnitures de plats
cuisinés. La firme Heinz, leader historique du secteur,
qui commercialise chaque année 650 millions de flacons de
ketchup, traiterait à elle seule 5% de
la production mondiale (130 millions de tonnes). Comme les autres
géants de ce secteur agroalimentaire (sa filiale Kraft, mais
aussi Nestlé ou Campbell Soup, Unilever, etc. )
l'entreprise achète
le concentré de tomates qu'elle transforme, conditionne et
commercialise auprès de divers fournisseurs - dont l'un des
principaux
est la firme chinoise COFCO . Il s'agit donc d'un marché
très
fortement concentré (un oligopole de FTN dominant les autres
opérateurs, quelques régions de
production très prépondérantes : dont le Xinjiang,
qui
fournit aujourd'hui près du tiers de la production de tomates
transformées) et
très mondialisé, typique de la "transition
alimentaire" et attestant l'émergence des BRICS.
B - Un produit mondialisé typique :
commentaire d'une carte
Cliquer sur la carte pour l'agrandir.
Mardi 3
décembre
[14h 55- 15 h 50]
COURS
C - Un produit mondialisé typique :
exemple d'une composition
Les
corrigés rédigés de l'étude de document et
de la composition sont disponibles en cliquant sur les
boîtes de conserve en tête de chapitre
Mardi 10
décembre
[14 h - 14 h 55]
semaine 50 Les
délocalisations
(par externalisation des tâches ou investissements directs dits
IDE)
ont contribué au mouvement d'industrialisation des Suds
(ou du moins d'une partie de ceux-ci) comme l'intensification des
échanges auxquels contribuent fortement la conteneurisation
mais aussi le conditionement en barils qui débouchent sur
un "trading" des matières premières
(côtées en bourse à Chicago) et rendent très
diffile la traçabilité des produits consommés.
voir
dans le blog une composition corrigée sur les territoires
(troisième partie)
COURS
D-
Un bon exemple de la stratégie globale
des entreprises et de la nouvelle DIT
(Division Internationale du Travail)
DE
NOUVEAUX
ACTEURS
Les
multinationales, qui délocalisaient encore dans les
années 70 pour conquérir des marchés
extérieurs en créant des filiales dans des pays
tiers
plus ou moins fermés, pour y produire des biens
adaptés
aux besoins des locaux (VW ou Fiat au Brésil)
et procédaient surtout par l'injection d'investissements
directs
à l'étranger ou IDE sont devenues depuis les
années 80 des Transnationales (FTN) à l'instar de
Renault, société Française
à l'origine, devenue un groupe franco-nippon
après le rachat de Nissan, plus gros que son
propriétaire ! et dirigé jusqu'à l'arrestation de
ce dernier pour soupçon de fraude
par
une personnalité Hispano-Libanaise (Carlos Ghosn).
Basée
au Pays-Bas sur le plan fiscal (son capital est
flottant, la firme a racheté des concurrents dans de
nombreux
états, son staff s'exprime en Anglais) Renault conserve ses
bureaux
d'étude et sa Direction centrale à Paris). En
règle générale, les FTN
ont délocalisé leurs sièges
(optimisation fiscale)
mais concentré leurs activités
stratégiques dans
des "quartiers généraux" (headquarters) ,
elles
internationalisent leur
management et leur actionnariat. Il peut s'agir de grosses entreprises
mais également de PME extravertie. Si elles
émettent
encore des IDE (surtout celles qui ont conservé des
activités de fabrication, à la recherche de pays
sûrs.. comme la France !) beaucoup délocalisent de
plus en
plus (le Sud profitant de la désindustrialisation du Nord)
en
externalisant leur production, c'est-à-dire en
sous-traitant des tâches auprès de fournisseurs
indépendants opérant dans des pays à
bas salaires.
Il s'agit pour les FTN, dorénavant, de fabriquer (ou de
faire
fabriquer) sur un site unique un produit standard
commercialisé
ensuite dans le monde entier, DE
NOUVEAUX
RAPPORTS NORD-SUD
Du fait de la
"stratégie globale" mise en place par les firmes, qui
débouche sur la création d'un marché
unique
mondial, la division
internationale du travail traditionnelle, opposant les pays
industrialisés du Nord aux pays en développement
exportateurs de matières premières du Sud est
complètement obsolète. Le Nord perd des emplois
dans le
secteur secondaire (au profit d'une
tertiarisation périlleuse compte tenu que, dans le domaine
des
Services aussi, la concurrence des PVD est rude) et parmi les pays du
Sud, certains sont des grandes puissances industrielles
émergentes (notamment les BRICS) qui ont réussi
leur
remontée de filière (comme la corée du
Sud ou
Taiwan avant eux, qui ne sont plus considérées
comme "en
développement" mais sont membres de l'OCDE et vus comme des
pays développés).
DE NOUVELLES STRATEGIES TERRITORIALES
La concurrence entre territoires
cherchant
à bénéficier des
délocalisations aboutit
à la recherche d'une "compétitivité",
plus grande
pour les zones franches (peu ou pas de taxes, comme dans les ZES
chinoises, celle de Shenzen par exemple) qui forment une ceinture
dorée à l'interface Nord-Sud (Tanger, Panama, Suez, etc.)
et pour les "hubs" (point
d'éclatement des trafics bien reliés au monde
entier,
comme le port de Singapour : d'une manière
générale, les FTN privilégient les
régions
où la main d'oeuvre est docile, qualifiée
et
abondante, et où les autorités se montrent peu
exigeantes
(Maquilladoras au Mexique, activités textiles au Bangladesh,
etc.). Exemptions de taxse, prise en charge publique du
coût des infrastructures et de la formation sont
utilisées pour stimuler le dévelopement
économique d'états et de territoires
infranatinaux soumis à la pression des décideurs
économiques.
Lundi 16
décembre
[13 h 05 - 14 h]
semaine 51
PLAN
voir
dans la médiathèque la carte 2bis
3.
Les lieux de
la mondialisation : des territoires reliés par des
flux A
– Une
Géographie Ternaire probablement
dépassée B – Des
centres d'impulsion dispersés mais
étroitement reliés et formant un "archipel
métropolitain" (les
pôles de la Triade et autres "îles de l'oligopole
géographique mondial") Le
Nord et la Triade ne s'identifient plus forcément au "centre"
qui
est plutôt un "archipel métropolitain"
constitué de
métropoles du Nord et du Sud, interconnectées... mais au coeur
de cette toile, de ce "centre éclaté" une
hiérarchie existe entre les villes-mondes, dont la principale
est :
la "grosse
pomme" [théorie du moyeu de Bruce Cumings] au centre des
réseaux comme, à un degré moindre, Paris et
Londres [dont l'influence globale sera peut-être victime des
effets du "Brexit"]. C –
Croquis : Des territoires plus ou
moins intégrés
Des îles...
Des réseaux...
Des Contrastes....
Une absence de gouvernance problématique
Mardi 17
décembre [14 h - 14 h 55]
Le
paradoxe : les frontières n'ont pas disparu dans l'espace
mondialisé, mais ont largement changé de nature
(interfaces). Elles sont devenues beaucoup perméables aux flux
économiques, alors que la libre circulatin des Hommes est
toujours remise en question La
prolifération des frontières a été
liée à la décolonisation et à l'implosion
du monde communsite : le nombre des états souverains augmentent,
celui des frontières aussi ! Le processus est inachevé..
voir
dans la médiathèque la
carte A
4.
Un effet pervers de la mondialisation : la prolifération
paradoxale des lignes de clivages et notamment des
frontières internationales COURS
Des interfaces terrestres
créant des effets d'aubaine mais
soulignant certaines disparités, la persistance d'isolats, une
appropriation renforcée synonyme de prédation :
l'exemple des espaces maritimes
La
typologie des frontières devient complexe : on oppose les
interfaces aux frontières fermées (appelées
parfois "limes") et des frontières
maritimes
s'ajoutent aux frontières terrestres (extension de la
souveraineté des états, depuis la
Convention de Montego Bay, signée en 1982, bien au delà
des limites des eaux territoriales ;
les états riverains devenant propriétaires des ressources
économiques au large, s'ils le désirent).
Définition d'une ZEE
s'étendant initialement à 200 milles nautiques du rivage
soit environ 370 km calculés au delà de la zone
territoriale des 12 milles. Cette emprise est aujourd'hui parfois
définie, au libre choix des états,
soit d'après la ZEE soit d'après
le plateau
continental, jusqu'à 350 milles des côtes, au plus)
CARTE : GEOSTRATEGIE DES ESPACES OCEANIQUES
(sujet
de type Baccalauréat, carte n°3) 1 - L'enjeu
océanique
2 - La littoralisation des activités
3 - Des menaces de toutes sortes
4 - Une absence de gouvernance globale et des tensions
inquiétantes
La
dernière partie, voire les deux dernières,
ne sont pas
indispensables dans la cadre de la production graphique exigible au
Baccalauréat
CARTE POUR LE BACCALAUREAT - SUJET 3 : Les
espaces océaniques
Jeudi 19 décembre [14 h 55 - 15 h 50]
DEVOIR SURVEILLE n°1 - DS1HG Deux études
de document sur le mouvement ouvrier Allemand OU une composition et un
croquis sur la mondialisation
Pour le 7 janvier :
Df1G Mettre au propre la
production graphique "Géostratégie des espaces
océaniques"
10,0
Dix
heures de cours
VACANCES
DE FIN D'ANNÉE DU 20 DECEMBRE AU 6 JANVIER
CHAPITRE
III
LES
DYNAMIQUES
DES
GRANDES AIRES CONTINENTALES :
L'Amérique
Mardi 7
janvier [14 h - 14 h 55]
Semaine 2
Cliquez sur l'image ci-dessus pour en
savoir plus sur Andy Singer
Introduction
(film) : Donald Trump, perturbateur mondial (Le dessous des cartes) INTRODUCTION
DU CHAPITRE COURS Reformulation. Problématisation
: l'étude de deux Géants montrant la puissance du
Nord et l'affirmation du Sud ? (Mais les Etats-Unis,
supposément en déclin, comme le
Brésil, l'un des BRICS, sont de toute façon des
états hors norme,
voués à être des puissances mondiales par
l'étendue de
leur territoire, leurs ressources et leur puissance
démographique).
Actualité du sujet : l'opposition Bush/Lulla était
symbolique de la problématique du programme. Trump et Bolsonaro
ont en commun d'avoir un leadership international beaucoup plus
limité et une certaine proximité idéologique (le
racisme larvé du président Brésilien tranche avec
l'ambition de ses prédécesseurs du Parti des Travailleurs
de revendiquer leur sang africain et de rayonner sur le continent
sub-saharien, ses propos imprudents, y compris sur la toile,
rappellent les tweets intempestifs du locataire de la Maison-Blanche).
Contexte : les Etats-Unis ne sont plus au temps du "smart power" et de
l'adaptation au monde multipolaire prônée par Obama. Pour
la première fois, l'Amérique ne prétend plus
défendre "la Liberté" du monde (le Bien contre le Mal -
George W. Bush parlait carrément de défense de la
démocratie) mais seulement ses intérêts nationaux,
d'où des tensions, fortes, avec les alliés
supposés des Etats-Unis : leurs partenaires de l'ALENA et l'UE,
leurs amis de l'OTAN.
Mardi 14 janvier [14 h - 14 h 55] Semaine 3
COURS
L'Amérique
mérite-t-elle
encore le nom que lui donnent les Etats-Uniens, qui en font
"l'hémisphère occidental"
?
Autrement dit : les Etats-Unis dominent-ils encore
complétement les
Trois Amériques,
aux plans économique, politique, militaire
et culturel, comme c'était le cas à l'époque
de la "Guerre Froide" ?
La réponse attendue sera nuancée mais plutôt
négative : le leadership
états-unien est en
déclin.
Au plan
Géographique, on distingue
deux Amériques : au Nord (mais la carte ne précise
pas la situation du Canada, sans doute au motif qu'il s'agit d'un pays
développé) et au Centre les
Etats-Unis sont encore le partenaire essentiel
(la moitié des échanges, ou plus), mais, au Sud, la
prééminence économique et commerciale
est moins
nette pour deux raisons :
l'existence d'une puissance ascendante,
le
Brésil,
qui se pose en rivale des Etats-Unis, et conteste la pertinence
du modèle de civilisation nord-américain
et
la mondialisation, qui permet
à de nouveaux acteurs (l'UE, le Japon, la
Chine, etc.)
Part des Etats-Unis dans le
commerce extérieur des états de l'Amérique dite
Latine
Mardi 14 janvier [14 h 55 - 15 h 50]
PLAN
1 –
Superpuissance
déclinante contre puissance ascendante : le rôle mondial et les
dynamiques
territoriales des Etats-Unis et du Brésil A - L'organisation
spatiale du Brésil
CARTE POUR LE BACCALAUREAT - SUJET 4 CARTE : Des
inégalités sapant les
bases de la septième économie mondiale 1. Commodités et contraintes
2. Principales dynamiques
3. Persistance d'importants contrastes régionaux
4. Des interfaces jouant un
rôle encore secondaire dans l'espace mondialisé
- un port pesant à lui seul pour
un quart des échanges : Santos
- deux façades littorales très actives. Au Sud, une
interface desservant
notamment l'hinterland de Santos (port de Sao Paulo) et au Nord : des
ports exportant les matières premières
- la
principale interface
terrestre : également au Sudeste ( le Brésil est
paradoxalement relatiement enclavé)
(un seul
grand hub aérien : Sao Paulo, unique ville-monde du pays)
Mardi 21 janvier [14 h - 14 h 55] Semaine 4
PLAN
B -
Le rôle mondial de deux géants que tout est censé
opposer
B1 Le Brésil : "pays d'avenir qui le restera longtemps" ou
véritable puissance ascendante ?
- Un "Grand" dont la mondialisation est imparfaite (voir carte)
- Encore un nain politique et un "hardpower limité"
- Des limites de la "mondialisation heureuse" jadis
incarnée par Lulla
B2 Les Etats-Unis : Goliath dominateur
- La seule superpuissance confirmée
- Une hégémonie régionale complète
- Un modèle très contesté mais encore
séduisant
Mardi 28 janvier [14 h - 14 h 55]
PLAN
Semaine 5
C – Les dynamiques régionales aux
Etats-Unis CARTE
POUR LE BACCALAUREAT - SUJET 5 CARTE : les manifestations
de "l'Hyperpuissance" sur le sol américain 1. Une division
tripartite du territoire 2. Un
réseau urbain étoffé 3. Des facteurs de
dynamisme contradictoires
L'extraversion
de l'économie états-unienne est sensible dans la
répartition des hommes et des activités, plus
denses en périphérie, et dans l'exisence de trois
grandes interfaces maritimes plus deux régions
transfrontalières....
Les échanges au travers du pacifique l'emportent dès
1985, mais encore 50% des Etats-Uniens vivent à l'Est du
Mississipi
Mardi 28
janvier [14 h 55 - 15 h 50]
PLAN
2
- Un rapport de force déséquilibré et une
intégration continentale en panne ? A - Deux
unions économiques majeures : Le Mercosur et l'Alena
B - Un projet libre-échangiste longtemps
perçu comme
potentiellement profitable aux seuls Etats-Unis et rejeté
pour cette raison C - Des
vélléïtés d'indépendance
encore peu abouties dans l'Amérique dite Latine et des tensions
internes très
importantes
CHAPITRE IV LES DYNAMIQUES DES
GRANDES
AIRES CONTINENTALES : L'Afrique en retard, l'Asie
en avance
Mardi 11
février [14 h 55 - 15 h 50]
Semaine 7 Schéma-type
d'un état littoral
Africain
L'Afropessimisme
traditionnellement de mise
doit être corrigé.
Si ce continent est
actuellement
le plus pauvre et le plus mal développé, et si nombre de
ses états sont jugés défaillants, il
dispose de trois atouts majeurs :
de faibles densités de population, des ressources
considérables et en
grande partie inexploitées - voire inconnues, un potentiel
démographique sans égal (la natalité y demeure
soutenue, et
l'explosion des effectifs est très loin d'être
terminée, au contraire
de ce qui se passe en Amérique du Sud ou en Asie, où la
sortie de la
Transition Démographique est perceptible).
Reformulation
: encore dans le second mouvement transitionnel et peu présente
dans les échanges internationiaux, l'Afrique apparaît
parfois comme étant "mal partie" (Coquery-Vidrocich) alors que
les nations asiatiques sont des pays émergents, que le Japon
fait parrtie de la Triade et que la Chine est devenue "l'atelier du
monde".
Mais le vieillissement des populations asiatiques et leur exposition
croissante aux risques environnmentaux et saniaires, dans parler des
antogonismes entre les états, ne sont-ils pas des arguments pour
inverser la perspective et regarder l'Afrique, encore jeune, peu
densément occupée, avec plus d'optimisme ?
Problématique sur l'Afrique : une intégration
réelle et de plus en plus affirmée dans la mondialisation
?
On peut répondre par l'affirmative, puisque c'est notamment en
terre africaine que s'observe la dilatation constante de l'espace
mondialisé, sous réserve de prendre en note de la
fermeture possible et soudaine de certains territoires
tombés sous la coupe de régimes ou de mouvements
totalitaires (Irruption des Djihadistes au Mali, implantation
territoriale de Boko haram au Nord-Est du Nigeria, etc.).
D'un point de vue géographique, cette
intégration est
sensible (et localisée) dans : les pays émergents, les
métropoles et les littoraux. Ailleurs, les
périphéries marginalisées connaissent
malgré tout un des effets pervers le splus spectaculaires de la
mondialisation : la prédation renforcée de leurs
ressources (achats de terres par des opérateurs indiens ou
chinois, pillage des métaux rares du Congo, ruée sur le
pétrole ou l'uranium...).
I - L'Afrique
A - La paradoxe d'une économie extravertie
mais (encore) rudimentaire - Une
économie de Traite héritée de l'époque
coloniale : pas de "réseaux" routiers ou ferroviaires maillant
le territoire, des rentes
décourageant les initiatives, trop souvent accaparées par
des classes dirigeantes corrompues
- Des échanges commerciaux encore typiques de l'ancienne DIT
entre Nord et Sud (peu d'industries de transformation, des exportations
de produits bruts - matières premières et matières
primaires - et peu d'importations de biens manufacturés, vu la
faiblesse du marché intérieur)
- Une prédation des ressources ancienne
(prélévements de main d'oeuvre dans le cadre du
commerce triangulaire ou de la traitre arabe) prolongée dans le
cadre du "néocolonialisme" pratiqué depuis les
indépendances (politique du Give
and Keep britannique
et "Françafrique") parfois accentuée sous la pression de
nouveaux acteurs (la Chine) et de nouveaux besoins (uranium
nigérien indispensable à la filière atomique
française, métaux rares de la RDC pour l'industrie du
mobile, etc.).
Mardi 18
février [14 h - 14 h 55]
Pour le 26 mars (ou
à défaut au retour de la période de confinement)
Semaine 8
B
- De très forts contrastes entre les états et des
handicaps structurels assez lourds CARTE :
L'AFRIQUE, DES CONTRASTES MARQUÉS
Df2G
Mise au propre et restitution de la carte de l'Afrique
VACANCES
D' HIVER DU 22 FÉVRIER AU 9 MARS SUSPENSION
DES COURS A PARTIR DU 16 MARS FERMETURE DES
ÉCOLES SUR DÉCISION GOUVERNEMENTALE
Publication en
semaine 11
(annonce du confinement)
CONTINUITÉ
PÉDAGOGIQUE Un
cours et un plan de travail hebdomadaire seront diffusés, pour
ce qui
concerne les Terminales : à partir du 20 mars, tous les
Vendredis.
Des devoirs seront proposés (grâce à des
formulaires en ligne) et devront être
rendus dans le délai indiqué (d'une semaine à
l'autre ou, si
l'interruption des cours perdure, en temps limité : par
exemple à faire en une heure sur le créneau habituel de
la discipline). Des rendez-vous
intermédiaires pourront être programmés en vue de
corriger des exercices ou répondre à des questions.
eLearning /
Apprentissage en ligne COURS
NUMÉRISÉ et EXERCICES
Veuillez
vous rendre directement sur le site etxealaia plutôt que de
passer par
la plateforme PRONOTE pour éviter sa probable congestion.
Attention :
il est rappelé que l'utilisation d'un PC est très
souhaitable,
l'affichage sur téléphone pouvant être partiel et
de mauvaise qualité.
Premier
Questionnaire à paraître en ligne Vendredi 20 mars. Protégez-vous
et protégez les autres. Chers élèves, respectez
les consignes d'isolement et ne prenez pas de risque inutile.
Publications en semaine 12
(organisation du télé-enseignement)
Du 16 au 22 mars
Télé-enseignement [Exercice] CONSIGNES
DE LA SEMAINE 12
QUESTIONNAIRE Zéro, accessible
en cliquant sur le bouton :
VISIOCONFÉRENCES
Un flux vidéo
par semaine à l'attention de chaque classe :
vous pouvez le retrouver sous
forme de capsule insérée dans le cahier de textes.
Plus tard : des conférences plus interactives, au cas par cas,
seont implantées pour dialoguer et/ou étudier des
documents.
Un essai
réalisé ce
Samedi 21 mars :
UNE VIDÉO PAR
SEMAINE - CONTINUUM RAVEL eLearning
/
Télé-enseignement
éléments de réponse pour
le QUESTIONNAIRE Zéro :
Classe à distance
[Trace écrite] :
Premier rendez-vous le Lundi 23 DIFFUSIONS
ULTÉRIEURES CHAQUE LUNDI DÈS 14H
C - Des indicateurs de
Développement très défavorables mais des
progrès sensibles
- IDH et IPH révélateurs
d'un
sous-développement chronique du continent, comme les
statistiques sociales ou sanitaires (accès à l'eau
potable aux médicaments ou aux soins) -
Surreprésentation des PMA dans l'Afrique subsaharienne (et la
bande sahélienne, tout particuliérement) et
impression d'un clivage entre l'Afrique "Blanche" et l'Afrique "Noire" - Faiblesse relative
des "Lions "Africains comparativement aux "Tigres"
asiatiques et aux pays émergents des autres régions du
monde - Mais : allongement
de l'espérance de vie, forte croissance
dans certains pays (raison pour laquelle l'Angola est
considéré comme un "Lion" bien que, statistiquement,
l'ONU le range encore parmi les PMA) et regain d'intérêt
de la part des investisseurs internationaux, lié à
l'emergence de classes sociales solvables et à l'espoir de
débouchés massifs. - Par ailleurs,
progrès timides mais convaincants de la démocratie ?
Publications en semaine 13
(suite du chapitre sur l'Afrique)
Du 23 au 29 mars
semaine
13 BILAN
DES APPRENTISSAGES
EN LIGNE
DES SEMAINES 12 et 13 ET
CORRIGÉ du
QUESTIONNAIRE Zéro La
trace écrite
du cours sur le continent africain (point I) est censée
avoir
été prise sur le cahier ou le classeur de
l'élève en semaine 13 au
plus tard. La suite de la leçon va porter sur la région
saharienne et ses marges... Télé-enseignement [Exercice] CONSIGNES DE LA SEMAINE 13 FORMULAIRE 1
SAHARA
CAPSULE TLESn1
- Classe à distance conférence
diffusée le Lundi 23 mars
Télé-enseignement
[STATISTIQUES] SUIVI DE LA
SEMAINE 12 Une
élève était absente pour cause de maladie au
moment de la
mise en place du Télé-enseignement. Deux lycéennes
n'ont pas de connexion à disposition et deux autres
élèves n'ont pas participé à la classe
à distance (mais l'un de ces deux absents a contacté le
PP). Taux
de suivi : 81 %
22 élèves sur 27
Taux de retour du formulaire
78 %
Publications en semaine 14
(suite du chapitre sur l'Afrique)
Du 30 mars au 4 avril, troisième semaine de confinement
Télé-enseignement
[prise de notes] La
trace écrite
du cours sur le Sahara (point II) est censée avoir
été prise sur le cahier ou le classeur de
l'élève en semaine 14 au
plus tard. Il faut aussi avoir fait la carte sur le continent.
Télé-enseignement [Trace
écrite]
voir le cours sur la Sahara rédigé en cliquant
sur le bouton :
COURS EN LIGNE II
- Le Sahara :
II.1 des contraintes difficilement surmontables A - Un milieu hostile et une population
diverse et clairsemée B -
Des états faibles et/ou rivaux C
- Une très grande pauvreté II.2
un territoire riche et des concurrences
exacerbées A -
Des ressources naturelles en pagaille
B - Des infrastructures insuffisanteset
une croissance sans développement?
Conclusion : plus un angle mort de l'espace mondialisé mais un
des "points chauds" persistant en Afrique
Télé-enseignement
[STATISTIQUES] SUIVI DE LA
SEMAINE 13 L'élève
qui était malade au moment de la
mise en place du Télé-enseignement y participe depuis la
fin de la semaine 14. Deux lycéennes
n'ont toujours pas de connexion et trois autres
élèves n'ont pas participé à la classe
à distance. Taux
de suivi et de retour 70 %
(un devoir
restitué en
moins qu'en semaine 12 , mais une élève s'est
excusée d'avoir oublié de rendre le travail)
Télé-enseignement [Exercice
en ligne] Les
apprentissages en ligne se poursuivent en Histoire durant les semaines
14 à 16
voir la suite du
télé-enseignement et les cours
d'Histoire dispensés en semaines 15 et 16
TRAVAIL POUR LE 17 AVRIL et
conférence le 16 : voir le cahier de textes d'Histoire
VACANCES
DE PRINTEMPS DU 18 AVRIL AU 4 MAI Déconfinement
progressif à compter du 11 mai, mais reprise des cours en
présentiel différée en Juin (au mieux) d'après les
annonces gouvernementales du 28 avril
Publications en semaine 22
(chapitre sur l'Asie)
Du 25 au 31 mai, neuvième et dernière semaine de classe
à distance
Télé-enseignement [Trace
écrite]
voir
le cours rédigé
sur le cahier des TS1 en
cliquant
sur le bouton :
(télé-conférence
n° 8 / sur l'expansion des aires de puissance est et
sud-asiatiques) Lundi 25 mai
à 14 h CONTINUUMRAVELDERNIÈRE CLASSE
VIRTUELLE
COURS EN LIGNE III
- L'Asie :
A -
Expansion démographique et économique
B - Japon et Chine, deux ambitions
C - Mumbai, une métropole mondiale
Carte à faire pour le 6 juin (voir dans la
Médiathèque)
22,0
vingt
heures de cours dont télé-enseignement : 18
FIN DÉFINITIVE DES COURS DE GÉOGRAPHIE
LE 31 MAI
Rappel : ce site n'est pas conçu
pour être mobile friendly
et est optimisé pour un affichage dans CHROME ou FIREFOX et
une résolution d'écran de 1600x1200
53,0
Bilan de l'année scolaire 2019-2020 / cinquante trois heures
dont télé-enseignement : 20 / TL-ES2
AVIS PUBLIÉ LE
25
MAI - En cas de reprise effective des cours, on envisage des TD de
révision
(notamment pour ceux qui auraient à
préparer un oral) et/ou des séances d'EMC dans le cadre
desquelles le
projet Erasmus+ e+a(Noah) pourrait être achevé (pour
ce qui concerne
la partie française)