http://etxealaia.franceserv.com/ Les
classes
d'Histoire-Géographie
de 1S et 1L-ES2
deviennent le groupe-cible du partenariat stratégique E+A
(Noah)
initié l'an dernier entre le Lycée Ravel et des
écoles secondaires situées en Bulgarie, en
Roumanie et au
Portugal.
L'ensemble des élèves de division 1S1, 1L et 1ES2
seront toutefois concernés par sa mise en oeuvre
effective.
La
première "révolution industrielle", ou révolution techniqueconsiste
en perfectionnements de
procédés déjà connus ou
imaginés.
Elle est hors-programme d'un point de vue chronologique, puisque votre
étude ne débute qu'en 1850, alors que la
Première
Révolution Industrielle se produit
à la charnière des XVIIIème et
XIXème
Siècles, mais sa prise en compte est importante
pour comprendre l'essor précoce des "pays noirs"
(charbonniers)
en Angleterre,
Belgique et France (essor de l'extraction de la houille et de la
machine à vapeur, des industries textiles et
métallurgiques, du rail... et rôle encore
important
joué par des "savants" ou "techniciens" plus ou moins
isolés).
La
"seconde révolution industrielle" ou mutation scientifique
prend
son élan dans les années 1850-1870 (take-off ou
"décollage" de la production) ; elle affecte dans
un premier temps l'Europe tout
entière, mais aussi les Etats-Unis et le Japon. Cette
mutation
scientifique s'appuie sur des "inventions". Ingénieurs et
chercheurs en sont les fers de lance
(développement de
nouvelles branche : sidérurgie,
électricité,
chimie, automobile et aviation... et des recherches collectives).
L'expression
"troisième révolution industrielle" n'est pas
l'objet d'un
consensus. L'expression peut désigner
une possible
"révolution
technologique" globale (posant de nouveaux usages des techniques) dont
les
prémisses seraient visibles dès les
années Trente
(fondationde la firme IBM qui lance les premiers calculateurs
électroniques) mais aussi une "révolution des
Communications" née plus tardivement, avec la Seconde Guerre
Mondiale, et qui connaît une
accélération depuis les
années 60 (généralisation des
"transistors").
D'après
l'économiste Jeremy Rifkin, toutefois, la
troisième
révolution industrielle reste à faire, si l'essor
des
NTIC l'a rendue possible. Pour lui, une économie "en
réseau" doit succéder à un mode de
production
centralisée et rendre possible le développement
durable
(d'où le thème de la "transition
énergétique").
Rappel
: En évoquant d'hypothétiques
"révolutions
industrielles" on consacre en fait un abus de langage. Les
phénomènes décrits sous cette
terminologie
sont plus justement des mutations, vu leur ampleur et leur
durée, et constituent la partie proprement
économique du
large processus d'Industrialisation marquant les XIXème et
XXème Siècles.
ETUDE D'UN TABLEAU : UNE
DESCRIPTION
DE LA SOCIETE ANGLAISE
A L'EPOQUE INDUSTRIELLE
(l''icône
du chapitre)
WORK
par Ford Madox Brown Etude
d'une peinture :
la nature de l'oeuvre, l'auteur, le contexte ; des ouvriers
héroïsés, beaucoup de misères
mais des
intellectuels bienveillants et des dames charitables....
des cavaliers
représentant la haute-société
sont
rejetés
dans l'ombre, les jeunes aristocrates oisifs sont moqués
(représentés comme des chiens
accoutrés de gilets).
Le document évite de traiter directement le
monde des usines. Une
fresque peinte entre 1852 et 1865 qui entend décrire
l'essence
de la société de l'ère Victorienne (apogée
économique et impérial britannique). Le
travail est sublimé, le travailleur manuel
héroïsé. Un peintre proche des
préraphaélites, acquis au Socialisme
compassionnel, qui
croit en l'éducation populaire et admire Thomas Carlyle.
Comme
ce grand écrivain, Ford Madox Brown veut dénoncer
les
maux de son temps et produire une oeuvre morale, mais il conserve de
hautes ambitions esthétiques
Complétez
vos connaissances :
en consultant un site
consacré à la peinture
de l'époque :
ou
une
étude en ligne très
détaillée
de la fresque :
ETUDE D'UN EXTRAIT DE FILM
L'acceptation de la nécessité
et de la valeur du travail par l'Aristocratie fait partie des
adaptations aux
temps modernes...
Le
Gendre de M Poirier
( film de Marcel Pagnol, 1933) cliquez
sur l'affiche pour
voir le film:
INFORMATIONS
COMPLEMENTAIRES
EXPANSION et RECESSION
PHASES A
PHASES B
1790 -
1815 1815 - 1849
1849 - 1875 1875 -
1890
1890 -
1920 1920 - 1950
1950 - 1980 ?
LES CYCLES LONGS DE LA CONJONCTURE :
Un caractère
(théoriquement) prophétique mais une
réinterprétation récente
L'alternance
des cycles
prédite par Kondratiev a semblé confirmer la
justesse de
ses vues, même si la chronologie des cycles subissait des
interférences politiques. Mais les "Kondratiev" sont
désormais
présentés comme comportant deux phases
et non trois (d'après Simiand, qui, en 1933, ne voit plus de
"plateau" - on
évoquera dès lors de brutaux "retournements de la
conjoncture"). La phase A
correspond à une expansion, soit une période
d'inflation et de hausse des prix, mais aussi de création
d'entreprises ; la phase de récession (phase
B) est une période marquée,
en
principe, par des
phénomènes de
déflation - rareté de la monnaie - et de
dépression - baisse des prix débouchant sur
une hausse du
chômage et la concentration des entreprises. Schumpeter
propose en 1954 une lecture non
monétariste (ce qui lui vaut d'apparaître comme un
"hérétique") des cycles de longue
durée (pour lui,
des
innovations
"en grappe" expliquent la phase A, et la crise
survient par saturation du marché). Il décompose
le cycle Kondratiev en quatre mouvements (aussi appelées
parfois
des "saisons" : en phase A : progrès - donc
innovations,
puis
prospérité ; en phase B :
récession puis
dépression)
COMPLEMENTS
AU COURS :
LA CONTROVERSE
FISCHER ET LE "PROGRAMME DE SEPTEMBRE "
L'historien allemand Fischer publie en 1961 " Les Buts de guerre de
l'Allemagne impériale" ouvrage consacré
à la
stratégie politique de l'Empire allemand à la
veille et
au cours de la Première Guerre mondiale. Il croit
en une
responsabilité principalement allemande dans le
déclenchement du conflit
et tente de montrer que des considérations
économiques expliquent cette politique.
Fischer produisit notamment
un rapport daté
de septembre 1914
sur les buts de guerre
du Chancelier impérial
Theobald von Bethmann Hollweg dit
«Septemberprogramm
». Bethmann Hollweg y escomptait une victoire rapide sur le
front
ouest et envisageait sur cette base, outre l'annexion du Luxembourg et
de vastes régions de France et de Belgique, la prise de
possession de plusieurs colonies (françaises, anglaises et
même.. portugaises)
en Afrique centrale.
La thèse principale de Fischer est que l'Allemagne a
recherché délibérément la
guerre, voire
qu'elle l'aurait planifiée dès 1911, afin de
dominer
l'Europe puis d'étendre au monde entier
son hégémonie économique.
Cette affirmation déclencha
une vive polémique
sur la
culpabilité allemande
et sur la continuité supposée
de la politique
suivie
par le IIème puis
le IIIème Reich.
la théorie des causes conjoncturelles ( l'engrenage)
illustrée par
"le dessous des cartes"
la théorie des causes structurelles (rivalités
économiques, coloniales et nationales)
illustrée par
"le dessous des cartes"
Agrandir
les images en cliquant sur les miniatures
pour voir
la carte de la Guerre à l'Est :
et
celle
des Traités de paix :
SYNTHESE DU
MARDI 5 DECEMBRE
LA GUERRE ET LE MOYEN-ORIENT
Les
trois promesses contradictoires faites par
la Grande-Bretagne : celle d'un partage (secret) du Moyen
Orient avec
la France (accords Sykes-Picot, 1916) , celle d'un grand empire arabe
confié au Cherif de La Mecque moyennant l'appel à
la
guerre sainte contre le sultan et l'insurrection des Arabes contre les
Turcs. (Lawrence, dit "d'Arabie") et enfin la déclaration
Balfour qui garantit, en 1917, l'établissement d'un Foyer
National Juif en Palestine se traduisent concrétement par un
compromis largement défavorable aux autochtones. La SDN
confie
le mandat aux occidentaux sur le Levant (France) et la
Mésopotamie (Grande Bretagne) et Jerusalem n'est finalement
pas
internationalisée, mais incorporée au mandat
britannique.
La
"Grande Guerre" évince du Moyen Orient deux puissances
traditionnellement influentes : la Turquie nouvelle
(état-nation
succédant à l'empire du sultan et calife
Ottoman)
"organise" le génocide Arménien, s'impose aux
Kurdes et
expulse les Grecs d'Asie, mais perd la direction du monde arabe. La
Perse (Iran) est tenue en lisière. Les vainqueurs veulent
contrôler la route des Indes, s'intéressent aux
enjeux
religieux et pétroliers. La France prend la Syrie et Damas,
où la dynastie des Hachémites
souhaitait
installer le siège du royaume arabe promis par les Anglais,
et
la Grande-Bretagne occupe l'Irak et la Palestine. Elle place les fils
du Cherif de La Mecque sur les trônes de Bagdad et Amman
(Transjordanie) et commence l'exploitation industrielle du
pétrole irakien, exporté via un pipeline transitant
par la Syrie (ce qui permet à la France de garder
pour elle 15% de la production). La situation
politique
dans la péninsule arabe et autour de La Mecque reste
confuse,
jusqu'à la fondation par les Séoud d'un
état
wahhabite, qui devient en 1945 l'allié des Etats-Unis,
obtenant
la protection de l'Occident moyennant la fourniture assurée
de
pétrole à un tarif "raisonnable".
CHRONOLOGIE
INDICATIVE :
LA MARCHE A
LA SECONDE GUERRE MONDIALE
1929 Krach de Wall Street
et début d'une crise économique mondiale
1931 Conquête de la Mandchourie par les Japonais
1934 Tentative ratée d'anschluss
1935 Rétablissement du service militaire en
Allemagne
1935-36 Conquête de l'Ethiope par les Italiens
1936 Axe Rome-Berlin et
Pacte anti komintern
(alliance germano-allemande)
1936 Remilitarisation de la Rhénanie
1938 Anschluss (annexion de l'Autriche par le IIIème Reich)
et Conférence de Munich (Français et Anglais
acceptent la
réunion des Sudètes à
l'état allemand et le
démembrement de la Tchécoslovaquie)
1939 Pacte germano-soviétique
puis invasion de la Pologne
(déclaration de guerre de la Fance et du
Royaume-Uni)
1940 Bataille de France et entrée de l'Italie dans le conflit
L'Allemagne
et le Japon, deux puissances intersticielles...
1. Reformulation
: des nations aspirant à jouer un rôle de
puissance
mondiale dominante alors que les Etats-Unis et la Russie
Soviétique les surclassent et que les puissances coloniales
britannique et française continuent à dominer la
scène
diplomatique mondiale ; des régimes ayant assumé
le risque d'une
guerre générale pour parvenir à leurs
fins.
2. Deux gouvernements
portés par des idéologies extrêmes
(le National-Socialisme de Hitler, le militarisme au service
de la volonté impériale ou "Kokutai").
3. Des objectifs et des méthodes parallèles : le
désir de conquête d'un espace vital (Le
"Lebensraum"
allemand, la "sphère de co-prospérité
panasiatique" japonaise) justifié par un prétendu
"surpeuplement" et la soif de matières premières
pour
fournir à des industries puissantes mais
dépendantes
l''énergie et les matières premières
importées.... mais fondé aussi sur des
considérations racistes (l'espace russe est
peuplé de
"Slaves" vus comme des sous-hommes ou untermenschen,
la Chine doit être conquise de force, et les colonisateurs
européens être
évincés).
RESSOURCES
EN LIGNE SUR LA GUERRE EN EUROPE
DATES
POUR LES ORAUX
DU SECOND TRIMESTRE
EXPOSE
LE BLOCUS DE BERLIN
ET LA GUERRE DE COREE LE 4 FEVRIER
EXPOSES
LE SPOUTNIK
ET LE MUR DE BERLIN
LE 4 FEVRIER
EXPOSES
LA CRISE DE CUBA
LA GUERRE DU VIETNAM
LE 05/02
Histoire et non
Géographie les 4 et 11 /02
COURS DU 4 FEVRIER Deux
superpuissances s'opposent, les Etats-Unis et l'URSS, grands vainqueurs
et désormais aux premiers rangs économique,
diplomatique
et scientifique, face au Royaume-Uni affaibli et à l'Europe
ruinée. Les deux nations ont la capacité, si
elles
s'accordent, de règler les litiges internationaux. Mais leur
mésentente voue au contraire à l'échec
toute
tentative d'accord global. La
parité entre les deux superpuissances n'existent pas avant
les
années 50 (une fois que les Soviétique sont la
bombe mais
aussi les vecteurs pour la lancer, ce que la mise sur orbite du
Spoutnik. établit.. Les Etats-Unis incarnent la
démocratie libérale et l'URSS la
démocratie
populaire, deux idéologies en apparence antagonistes .
Chacune
des deux superpuissances a des alliés et consitutent avec
eux
"un bloc" militaire et politique. L'Ouest (OTAN, etc.) se
désigne lui-même contre "le Monde Libre"
opposé aux
Communisme (totalitaire). L'Est rassemble les états
socialistes,
en lutte contre le capitalisme (et l'impérialisme)
occidental.
Pris entre "colombes" et "faucons" le Président
Truman
cède aux instances de ces derniers ; il
crée les
outils de la guerre Froide et inaugure une véritable
"croisade"
contre les Rouges. Il est cependant un leader
modéré, qui
préserve la liberté syndicale et la paix sociale
menacées par les excés du Mac Carthysme (chasse
aux
sorcières) et privilégie des moyens doux dans sa
lutte
contre l'URSS (Plan Marshall).
L'Amérique des années 60
Ségrégation et combat pour les droits civiques,
violence et progrès :
Robert Kennedy, procureur général,
c'est-à-dire
à peu près ministre de la Justice de son
frère le
Président JFK puis élu sénateur de New
York,
réagit à l'annonce de la
mort de Martin Luther King
RAPPEL
CONCERNANT LES EVALUATIONS
Les corrigés et barèmes sont
publiés en ligne dans le blog etxealaia :
et les énoncés sont diffusés
à l'avance sur la page Google+
etxealaia jusqu'au 8 mars :
A
partir du troisième trimestre, les
énoncés des
devoirs (disponibles par ailleurs à partir de Pronote) sont
publiés,
comme les corrigés et barèmes, dans le blog
etxealaia,
Google arrêtant
définitivement le service Google+ en Avril UN CRIME DE MASSE
EXCEPTIONNEL
par le nombre des
victimes
40% des Juifs vivants
au monde sont massacrés
en Europe
entre 1940 et 1945,
soit environ six millions de morts... attribuables au
national-socialisme, un totalitarisme original en ce
qu'il ne feint pas de prôner une utopie mais
relève des
régimes "démoniaques" au sens de Hegel
("C'était
l'enfer !" commente
M Vitold à propos du ghetto
de Varsovie). par son
caractère méthodique
La répression puis l'extermination des Juifs sont
censées
relever de la SS (dirigée par Himmler, chef de toutes les
polices du Reich) et notamment de la RSSHA (la police de Heydrich,
directement responsbale de la "Shoah par balles"). Mais la Wehrmacht y
participe également, comme des forces non allemandes :
auxiliaires recrutés dans les territoires
occupés,notamment en Ukraine, troupes de régimes
collaborationnistes comme les Oustachis Croates
et les militaires Roumains, sous le gouvernement fascisant de Ion
Antonescu. L'Allemagne hésite sans cesse entre le recours au
travail forcé des Juifs, (Speer) et leur meurtre
irrationnel et systématique. par sa
portée
Le Génocide Juif et les horreurs de la seconde guerre
mondiale
ont pour conséquence directe l"adoption de nouvelles
Conventions
de Genève dès 1949, visant à
protéger les
civils (celles de 1929 réglaient le sort des
blessés et
prisonniers de guerre) . Il conduit à faire du "crime contre
l'Humanité" et du "génocide" un crime
imprescriptible, et
du devoir de désobéissance un
impératif. Enfin, le
procés de Nuremberg marque l'embryon d'une justice
internationale destinée à responsabiliser les
criminels
de guerre.
L'événement légitime pleinement la
démarche
sioniste et crée l'occasion de la proclamation d'un Etat
Juif en
Palestine (1948). Depuis, un conflit s'éternise entre Juifs
et
Arabes.
C'est un traumatisme moral à l'origine d'une abondante
création littéraire (des mémoires
romancées, comme "La mort est mon métier"' de
Robert
Merle, ou des témoignages comme celui de Primo Levi : "Si
c'est
un homme" ou d'Elie Wiesel : "La nuit"). par l'ampleur des
polémiques qu'il suscite
L'événement a du mal à être
nommé. Le
succès du documentaire de Claude Lanzmann a
assuré le
succès du terme 'Shoah" (catastrophe, en Hébreu)
en
France et dans les pays francophones. mais à ce mot,
présent dans la déclaration
d'indépendance de l
'état d'Israêl de 1948, les Etats-Uniens
contineunt de
préférer sa traduction anglaise, Holocauste..
On suspecte parfois d'occultation volontaire les Historiens du
Génocide Juif car on médiatiserait moins d'autres
génocides (celui des Roms, par exemple) et parce que, pour
certains commentateurs, la Shoah semble avoir été
instrumentalisée pour obtenir la création d'un
état Juif en Palestine.
La "destruction des Juifs d'Europe" (Hilberg) suscite des querelles
mémorielles. Jusqu'aux anées 80, on ne parlait
que de
"camps de concentration" sans sitinguer spécialement les
Juifs
des autres déportés, et l'on citait
notamment de
celui Dachau, où périrent 30 000
détenus, dont
tous n'étaient pas Israélites. Par la suite, les
enseignants et les médias se sont davantage
intéressés à Auschwitz et aux "camps
d'extermination" ou aux fours crématoires, au point que le
public a pu perdre de vue que les Nazis
persécutèrent
aussi syndicalistes et militants de gauche, homosexuels,
pétendus "tarés" et Roms (Tziganes).
SEMAINE
D'EDUCATION ET D'ACTION CONTRE
LE RACISME ET L'ANTISEMITISME du 18 au 24 mars
CHRONOLOGIE DES
REGIMES POLITIQUES EN FRANCE
AU XIXème SIECLE
1792-1804
Première République Proclamée de facto au
lendemain de la
victoire de Valmy, la monarchie étant abolie par la
Convention,
le régime est en guerre extérieure et civile
jusqu'en
1802, où le Consulat permet la stabilisation de la vie
politique
mais aussi l'ascension de Bonaparte.
Lequel devient l'empereur Napoléon le 18 mai 1804...
1804-1814
Premier Empire L'abdication de Napoléon Ier
le 6 avril 1814
est suivie d'un épisode inattendu : quand l'empereur
déchu reprend le pouvoir durant "les Cent jours"
(mars-juillet
1815).
1815-1830
Restauration Deux frères de Louis XVI,
les rois Louis
XVIII puis Charles X, se succèdent sur le trône de
France
après avoir promis de respecter la Charte de 1814, frein au
retour éventuel de l'absolutisme.
1830-1848
Monarchie de Juillet
Les "Trois Glorieuses" chassent
définitivement du
pouvoir la branche aînée des Bourbons.
Louis-Philippe, roi
des Français et non monarque "sacré"
préside un
régime parlementaire contrarié par son propre
autoritarisme.
1848-1852 Deuxième
République
Né d'une révolution, le régime abolit
l'esclavage
et prend des mesures sociales rapidement
désavouées par
les conservateurs victorieux aux élections
législatives.
Inspiré de la constitution des Etats-Unis il souffre du
conflit
latent entre le président et le parlement.
Un coup d'état, le 2 décembre 1851, permet
à
Bonaparte de rétablir le suffrage universel,
abrogé en
1850, et de se proclamer Président pour dix ans, puis de
devenir empereur des Français,
le
2 décembre 1852
1852-1871
Second Empire
Thiers vu par un journal communard :
Les écrivains
face à la Commune
d'après
FRANCE CULTURE
ATTENTION
UN NOUVEAU SITE DU LYCEE-COLLEGE EST OUVERT DEPUIS
AVRIL 2019
Voir : La République des illusions ( film, partie 1)
Voir : La République des illusions ( film, partie 2)
NOTA BENE
Toutes les heures de cours sont dévolues,
au delà du 3 mai,
à l'enseignement de la Géographie, cours dans le
cadre duquel est cependant abordé l'histoire de la construction
européenne
vdp
>
HISTOIRE / PREMIERE L-ES / 2018-2019
Compléments
aux cours de P-LVanderplancke, professeur
d'Histoire-Géographie
http://etxealaia.franceserv.com
vers les cours de Géographie
CHAPITRE I
LES REVOLUTIONS
CONTEMPORAINES :
ECONOMIES ET SOCIETES DEPUIS 1850
L'étude de trois
mutations décisives
(Industrialisation, Modernisation et Développement)
CHAPITRE
SUIVANT
Mardi 11
septembre
[8 h 15 - 10 h 05]
Manuel pp 14-15
Vocabulaire
: une révolution, une mutation, l'Occident, les trois
"révolutions industrielles"
Un extrait de « Mary
Poppins » : "Je vis et
mène une vie aisée"
PRESENTATION
DU PROGRAMME INTRODUCTION
DU CHAPITRE : Reformulation, limitation du sujet....
Problématisation
: Comment interpréter le lien entre les
évolutions économiques et celles de la
société, que les Hommes des XIXème et
XXème
Siècles ont souvent décrit comme un lien de cause
à effet (Marxisme) ?
1 - 150 ans de
changements irréversibles (et de suprématie
occidentale)
A - Mary Poppins, une
oeuvre emblématique COURS
Un "best seller" publié en période de crise
économique et politique
(les années Trente) pour magnifier la grandeur de l'empire
(le
récit se situe durant la phase de
prospérité des
années 1900) et finalement adaptée au
cinéma
durant une autre phase de croisance (les années 60).
RESUME
Transmission du leadership entre puissances anglo-saxonnes et
évolution cyclique. Climat
de tensions inhérent aux sociétés
modernes,
racines d'une émancipation féminine
très
progressive sont notamment évoquées
grâce à ce roman.
Analyse
critique d'un extrait de film
Rappel
de méthode
Le plan type : Une
Introduction comprenant des précisions sur la
nature du
document et la fiabilité de son auteur et/ou des sources,
mais
situant aussi le support dans son contexte. Un
développement
citant ou faisant référence au document,
explicitant
celui-ci et le commentant (en L et ES ce commentaire doit comprendre
une dimension critique). La reformulation de la
problématique
(la consigne) doit clore ce paragraphe.
Une conclusion qui répond à la
problématique
(dévoilant donc l'intérêt majeur du
document) et
évoque sa ortée (ou celle des
événements
qu'il décrit).
Quelques pistes
Il
faut relever les signes concrets qui, dans le film, font allusion au
contexte et montrent en quoi
consiste l'idéal de la
vie Bourgeoise et mettre ces signes en rapport avec
les
différents aspects de la mentalité de cette
catégorie :
-
M Banks n'est pas représentatif de n'importe quels
Britanniques
mais des bourgeois prospères. Il travaille en effet
à la
City, devenue le centre mondial de la
Finance, où il occup eun poste important.. C'est un Anglais,
très fier de sa réussite
et de celle de sa nation, la première puissance industrielle
et
coloniale. Le livre est écrit dans les années
Trente (au
déclin de l'empire) mais l'auteur, Pamela Travers, d'orgine
Autralienne, et par conséquent sujet de l'empire
britannique,
situe l'action juste avant la première guerre mondiale,
à
l'apogée du Royaume-Uni. La
comédie musicale tirée de ce récit est
la
dernière réalisation du
célèbre Walt
Disney, et sort sur les écrans en 1964, en pleine
période
de prospérité pour l'Occident et les Etats-Unis,
lesquels
ont succédé à l'Angleterre comme
puissance
dominante depuis leur victoire dans la seconde guerre mondiale.
Certains observateurs croient voir la mise
en place, dès cette époque, des
prémisses d'une
société
post-moderne dite parfois civilisation des Loisirs...
- M Banks vit "bourgoisement". S'il a les moyens d'entretenir de
nombreux domestiques et habite une immense maison, ce qui le distingue
des petits et moyens bourgeois, privés de personnels ou
réduits à n'embaucher que quelques serviteurs,
ses
valeurs sont, en revanche, celles de toute sa classe, dominante au
Siècle de l'Industrialisation. On saisit le désir
de
respectabilité qui l'anime,
la compétence professionnelle dont il se flatte, l'
importance
donnée par les hommes de sa caste au travail et
à la
famille, leur conformisme et leur souci de
ponctualité...
ainsi que leur confiance dans la Raison ; mais on observe en
même
temps une situation de patriarcat et la froideur des
relations entre époux et entre parents et enfants (souci des
convenances, vouvoiement). L'autosatifaction bruyante du bourgeois
"arrivé" s'explique à la fois par l'aisance
matérielle dont il jouit,
et par son manque d'imagination : ses vêtements, la
décoration de son foyer et
l'énoncé de ses aspirations sont d'une
banalité étudiée.
- Si le Bourgois méprise l'oisiveté des
aristocrates et
prétend valoir davantage vu son travail et sa fortune, il
reste
jaloux du prestige de la noblesse, que M Banks s'efforce d'imiter en
partie, comparant sa maison à un "castel" et sa famille
à
ses "sujets et dauphins" !
METHODE DE L'ETUDE DE DOCUMENT
CONSIGNE
: Comment ce document rend-il compte de la manière de vivre
et de penser des Britanniques
avant 1914, et s'agit-il d'une présentation
exacte ?
Je vie et
mène une vie aisée
[En
noir, le texte de La chanson] Musique
par Richard M. Sherman et Robert B. Sherman
Paroles par Robert B. Sherman et Richard M. Sherman
Adaptation française de Christian Jollet
(George
Banks :) Très
fier, je sens une vive satisfaction Mieux
qu'un grand roi en selle sur son coursier Quand
je rentre chez moi et retrouve foyer et femme Je
vis et mène une vie aisée
Mme
Banks : Il s'agit des enfants, chéri.... M
Banks : oui,oui.. (il
n'écoute pas) -
Mais, George !
Chaque
jour de même, je quitte à l'heure dite À
six heures une je passe ma porte Ma
pipe est prête ainsi que mes pantoufles à six
heures deux Je
vis et mène une vie aisée
Mme
Banks : Ils ont disparu ! M
Banks : Parfait, parfait ! (il n'écoute
toujours pas)
J'ai
l'honneur d'être un Anglais de dix neuf cent dix Le
roi Edouard sur le trône c'est le rêve
suprême Je
suis le lord de mon castel, le souverain, le chef Je
traite mes sujets, servants, enfants, femme D'une
main ferme et délicate Noblesse
oblige
À
six heures trois, les dauphins de mon empire Sont
bien nourris, traités et bien lavés Une
petite tape là sur leur tête Et
ils s'en vont au lit Je
vis et mène une vie aisée !
M Banks :
Winnifred, où sont les enfants ? Mme
Banks : je n'en ai aucune idée.
- Quoi ? Mais.... leur place est ici ! Où
seraient-ils autrement ?
- Je ne sais pas, George !
- Vous ne le savez pas ?
- Ils ont disparu ; Cathy-nounou les a cherchés sans
résultat.
- Parfait ! je vais agir en conséquence... (se ruant
sur le téléphone, il décroche :)
Donnez moi le commissariat de Police !
- Vous ne devriez pas importuner la police, trèscher, les
faits me paraissent...
-
Ayez la gentillesse de ne pas dire "les faits" ; un fait et un seul
parait aussi clair que du cristal : Cathy-nounou a failli
à son devoir ; elle a failli à sa tâche
et je vais
lui demander des comptes... Oh ?! Elle est partie,
n'est-ce-pas ?
- Oui, très cher, elle vient de nous quitter ! -
(au téléphone:) Quoi ? Oui, George Banks : 17,
allée des Cerisiers.... une affaire
extrêmement
urgente. Je vous serais obligé de nous envoyer un Policeman
immédiatement !
(on sonne à la porte et Mme Banks va ouvrir; elle s'exclame
:) - Le policeman est
là George !
- Déjà ? Ils sont vraiment rapides ! (il
ajoute avant de raccrocher le téléphone:) voilà une police
efficace : je vous en suis très reconnaissant !
Je vous en prie Monsieur l'agent, entrez ! Le Policeman : Merci Monsieur ! Au cours
de ma tournée
réglementaire dans le Parc, j'ai remarqué des
objets de
valeur qui semblaient égarés et j'ai
pensé qu'ils
étaient à vous ! Mr Banks (interloqué)
: Objets de Valeur ? Le Policeman (s'adressant à des
personnes restées hors de vue) : Allons, venez
! Dépêchez-vous ! Mme Banks (poussant un cri de soulagement)
- Jeanne ! Mickaël ! M Banks : Je vous en prie Winnifred, ne soyez
pas trop expansive !
[les enfants entrent et expliquent comment ils se sont perdus en
poursuivant leur cerf-volant : Mr Banks congédie l'Agent,
vexé que le maître de maison lui ait
proposé
d'aller boire une bière avec les domestiques. Les enfants
sont
envoyés au lit et les parents décident de passer
une
annonce pour recruter une nouvelle nounou. M Banks entend s'en occuper
par lui même, ce dont Mme Banks se réjouit ! Car
son mari
lui reproche l'incompétence des bonnes qu'ele a
recrutées
elle-même jusqu'ici]
....
Mr
Banks : Je vais mettre une annonce dans "le Times". Voulez-vous
noter ?
- Oui, Oui ! Bien
sûr !
- On demande... non, on recherche ! une nurse,
ferme, respectable, sans fantaisie !
Une
nurse anglaise doit être un général Le
futur empire repose dans ses mains C'est
pour cela qu'on doit choisir pour nos bambins
Une personne très ferme qui commande
M
Banks : Vous notez Winnifred ?
- Oh oui, je note avec soin !
Une
banque anglaise marche sur la précision Aussi
un "home" se doit d'être ainsi Tradition,
discipline et codes priment avant tout Et
dissipent désordre, catastrophe, anarchie Qui
pour nous seraient notre désespoir
Jeudi 13
septembre
[9 h 15 - 10 h 05] semaine 36
Manuel pp 30-31
DEFNITION PREALABLE
La processus d'industrialisation est une transformation progressive
mais radicale de l'économie. Il dure en gros un
siècle et
demi en Occident, où il correspond aux trois
"révolutions industrielles".
Attention : le terme "industrialisation"
désigne aussi, parfois,
plus globalement, toutes les évolutions sociales,
culturelles ou
politiques (essor de l'état-nation,
libéralisation puis
démocratisation, etc) qui se sont
développées dans
la même période, ainsi que la période en question (1850-2000) et peut-être employé
comme
synonyme de "modernisation"
en sociologie....
B -
L'Industrialisation : un apogée britannique et anglo-saxon
COURS
Le
Royaume-Uni, la principale
des puissances impériales européennes, domine les
mers et
les relations diplomatiques de 1850 à 1940 ; C'est
ensuite
le tour des Etats-Unis, lesquels exercent toutefois un
"leadership" bien différent des
hégémonies
classiques, et prolongent paradoxalement
l'influence
culturelle de l'Europe sur le monde entier...
La France, battue
à Trafalgar et Waterloo par les Anglais, se
réconcilie
au XIXème siècle avec son ennemi
héréditaire (c'est "l'Entente Cordiale") et
s'oppose à une éventuelle domination
germanique sur
le continent. Elle partage le souhait britannique de voir
l'Amérique prendre en mains les rênes des affaires
internationales et l'exprime ouvertement bien plus tôt que la
puissance
britannique elle-même (don de la statue de la
Liberté). L'apogée
britannique est colonial : l'empire est la plus vaste
construction politique ayant jamais existé, et
constitue l'ensemble le plus peuplé à
l'époque (les Indiens sont sujets brtitanniques). Mais c'est
aussi une hégémonie commerciale et
financière
: la
livre Sterling est la monnaie internationale (avec le Franc, avant
1918, et
jusqu'à
l'avénement du dollar en 1944). Londres devient la
première place bancaire (elle l'est encore ! ) la plus
grande
ville et le principal port sur le globe. La
Grande-Bretagne est une "économie-monde" dominante qui
amorce le
processus de modernisation capitaliste contemporain. L'empire
britannique est par ailleurs un modèle politique :
ses
souverains successifs incarnent la stabilité de l'Etat
(Victoria,
Edouard VII puis George V).
Le leadership américain est original par rapport
à la
"pax britannica" dans la mesure où les Etats-Unis recourent
moins systématiquement à la coercition,
s'emploient
à former des alliances et sont persuadés
d'incarner "le
Bien".
Mardi 18
septembre
[8 h 15 - 9 h 10] semaine 37
DEFINITION PREALABLE
La modernisation est tout à la fois économique
(la
création de richesse repose initialement sur le
secteur
primaire : mines et agriculture, puis sur le secteur secondaire :
l'industrie et enfin sur les services - le tertiaire) et
sociétale (un monde rural dominé par les
artisanats est
remplacé par une société urbaine).
Au plan
intellectuel, l'éducation et l'alphabétisation
progressent, la scolarité se prolonge et l'emprise des
institutions religieuses et des traditions déclinent alors
que
la rationnalité semble l'emporter. La faim et la
morbidité reculent de manière spectaculaire dans
les
régions industrielles.
COURS C - Une
modernisation spectaculaire
Les
transformations intervenant dans la société
industrielle sont
qualifiées de modernisation, et l'état final du
processus est la
"société moderne". Cette modernisation est
contemporaine de la mondialisation contemporaine.
L'expression est ambiguë car les historiens
français
parlent plutôt d'Histoire contemporaine à partir
de 1789 et désignent
(contre l'usage courant) comme "moderne" la période
précédente .
Ce
qui change de 1850 à nos jours : à la fois les
valeurs
(un idéal
"bourgeois" difffusé dans toutes les couches de la
population)
et l' idélologie dominante (dite libéralisme)
tandis
qu'une "moyennisation" s'observe par ailleurs.... la
pauvreté
recule et la majorité des populations appartiennent aux
classes
moyennes. Les revenus de celles-ci sont pourtant
très disparates.
D - Un développement
prodigieux : le "progrès"
La
société moderne se caractérise par des
changements
continus, des tensions politiques et une impression de crise permanente
(intergénérationnelle par exemple). Mais
l'amélioration constante des conditions de vie fait
longtemps
désigner le développement
caractérisant
l'ère moderne comme un "progrès",
c'est-à-dire une amélioration
régulière de
l'Humanité suceptible de lui faire atteindre le
Bonheur
grâce à "La civilisation". et au triomphe de la
Raison (au
XVIIIème siècle) puis aux réalisations
de la
Science (ultérieurement).
Le
terme rend compte du "positivisme"
de l'époque industrielle (au sens où c'est
l'ère
des certitudes et des philosophes qui, comme Auguste Comte, croient
avoir trouvé un sens à l'Histoire) et d'un
optimisme
fondé sur l'impression que la société
est plsu
juste et les individus devenus plus libres ; mais elle est beaucoup
moins unanimement employée depuis les deux guerres mondiales
et
la critique (récente) d'une croissance économique
ne prenant pas en compte le déceloppement "durable".
Mardi 18
septembre
[9 h 10 - 10 h 05]
Manuel
page 20 doc1
FIN
DU COURS
Les deux conflits mondiaux
voient le déclin de l'Europe comme puissance politique et
l'émergence d'une autre économie-monde qui la
supplante dans tous les domaines.
Les Etats-Unis,
devenus la première économie dès 1900,
devant
l'Allemagne qui a dépassé le Royaume-Uni vers la
même époque, n'acceptent que
très progressivement les responsabilités
mondiales que leur prospérité leur permet
d'assumer .
Le tournant de la Grande Guerre en
fait les créanciers des
Européens et la bourse de
Wall Street devient dans les années Vingt le centre
névralgique de la finance.
Mais c'est après Pearl
Harbor et durant la Seconde Guerre Mondiale que les Etats-Unis
acceptent de facto d'établir une
hégémonie
originale (non plus un empire, mais un leadership).
France et Angleterre y sont favorables.
2 - 150 ans de
Croissance Définition
de la croissance : principal composante de la conjoncture
économique, ce serait une mesure de la valeur de la
production (alors
que celle-ci n'est connue qu'à travers des approximations
tels
que le PIB ou, dans le passé, par des relevés
concernant
l'évolution des prix)
COURS A - Une
croissance en apparence linéaire mais une histoire
économique tourmentée
On observe un
"Trend" haussier séculaire depuis 1850, mais, dans le
détail, cette tendance est marquée une
succession de cycles (alternant expansions et dépressions).
La
croissance semble continue dans l'ensemble, mais
"exponentielle" dans les pays dits industrialisés
à partir de 1950
(Trente Glorieuses). Ses accélérations
correspondent grosso modo aux
phases décrites comme des "Révolutions
industrielles").
L'augmentation continue de la production est notable et correspond
à un enrichissement général (qui
renvoit au
sentiment de Progrès ressenti dans les pays les plus
anciennement industrialisés) ; pour autant, cette forte
croissance ne débouche pas sur une
prospérité
universelle et ne fait pas disparaître la
pauvreté, bien
au contraire (la question sociale est en partie resolue.. par une
émigration massive des Européens vers les "pays
Neufs"
!). Des crises (et des affrontements armés)
ponctuent la
période.
B
- Des effets géopolitiques : (notamment
l'émergence de) deux centres d'impulsion successifs
La puissance économique donne à certains
états les
moyens d'affirmer leur hégémonie, et
l'Europe en
général peut nootamment profiter de la
supériorité de ses industries et de ses armes
pour abuser de la force vis à vis du reste du
monde,
largement colonisé. Deux
économies-mondes vont
dominer successivement.
Dans un premier temps, on décrit une « Pax
Britannica » correspondant à la
domination du Royaume
Uni : c'est la première "économie
monde"
avérée et la première puissance
politique, de 1850 (voire dès 1815)
jusqu'à 1914,
au moins... Londres,
première grande métropole de l'ère
industrielle devient alors (et est restée de nos jours) la
première place bancaire au monde ;
le modèle culturel et politique britannique
(libéralisme,
parlementarise) se diffuse très largement. Longtemps,
la Grande Bretagne n'a pas de rival du point de vue de la concentration
de la production, de l'hégémonie
financière, monétaire et
bancaire. La France se contente du
rôle de "brillant second".
Mais la concurrence allemande
(industrielle
et commerciale) conduit les Britanniques à renoncer
définitivement au "splendide
isolement" (diplomatie refusant toute alliance
contraignante) et à mener une politique
hostile
à Berlin.
Pour beaucoup d'historiens
récents, ce
serait la cause première de l'engagement anglais dans
la
première guerre mondiale, voire la cause fondamentale du
conflit.
Jeudi 20
septembre
[9 h 15 - 10 h 05] semaine 38
PISTES POUR LE DEVELOPPEMENT D'UN COMMENTAIRE DU DOCUMENT
[Des citations seraient nécessaires]
Le
schéma fait de l'Europe le centre du monde au plan
financier,
donnant à croire que seuls trois pays européens
exportent
des capitaux (investissements à l'étranger dits
IDE en
Géographie). Cette
représentation est assez juste puisque, en dehors des
Etats-Unis, et
comme le rappelle le carton en bas à gauche, seuls
des pays
européens
exportent massivement des capitaux en 1914.
On dénote une
solidarité financière liant la Grande
Bretagne aux
Amériques,
et de manière
générale à son empire colonial, tandis
que la
France exporte
massivement ses capitaux vers la Russie.
L'Allemagne a peu de fonds
disponibles à placer à l'étranger,
malgré
son rang de première puissance
industrielle et économique en Europe.
Ce n'est pas un
exportateur net de capitaux et son marché
intérieur
semble trop étriqué pour satisfaire les ambitions
de ses indusstriels.
Seule la Grande Bretagne a
un rayonnement réellement global
(du fait de la spécialisation
européenne et même "russe" des investissements
français, orientés vers un allié
politique
privilégié.
Elle participe
à la guerre 1914-1918 pour empêcher l'Allemagne de
l'évincer... puis passe le relai à
l'Amérique.
COURS
C
- Une Europe au centre du monde mais déchirée par
"les contradictions du capitalisme" (Marx)
Manuel page 30 doc2
La prospérité de l'Europe n'est pas
celle de tous les Européens. mais c'est la
région
du globe la plus prospère
- Entre 1850 et 1940, l
'Europe est une économie-monde dominante
(importation de matières premières venant de tous
les
pays, exportations de produits manufacturés dans le monde
entier, chaque puissance industrielle contrôlant le
marché
de ses colonies propres ) et monopole des exportations de capitaux
jusqu'à la première guerre mondiale . Elle exerce
un véritable "impérialisme" (Hobson,
1902)
parallèle à son
hégémonie culturelle,
politique, linguistique.... La croissance économique atteint
par
ailleurs un rythme inégalé.
- Paradoxalement, la période est
traversée de
crises, de guerres et de révolutions. L'Europe voit en effet
le
maintien du "paupérisme"
(pauvreté croissante
jusqu'à la première moitié du
XIXème
siècle) . Les débuts de 'Industrialisation"
mobilisent en
effet une main d'oeuvre ouvrière très nombreuse
mais
très mal payée ("Loi d'airain des salaires",
Lassalle)
dont l'intégration dans les "classes moyennes" et
l'accès à la consommation ne commencent qu'avec
la
seconde révolution industrielle et la fusion du capital
industriel et bancaire, au prix de luttes sociales parfois
très dures (ou, parfois, dans le cadre d'un "paternalisme"
patronal).
-
L'industrialisation est un processus d'accumulation du
capital
(et des profits) entre les mains d'un petit groupe (notamment
d'oligopoles industriels) tandis que la masse de la
population
n'en tire que peu de bénéfices. Les Socialistes
dénoncent l'injustice de la répartition des
fruits du
travail et Marx prophétise la guerre entre les
états du
fait de la concurrence des économies, puis une
révolution
mondiale....
- De nombreux Européens émigrent par ailleurs
entre 1815 et 1914, notamment en Amérique (70
millions
rien que pour l'Amérique du Nord) pour
échapper à la précarité de
leur sort sur le
vieux continent. - Après les deux
"guerres civiles européennes" que sont
les deux conflits mondiaux, l'Europe perd le premier
rôle politique
mais demeure une région favorisée, la plus riche
de toute, même de nos jours.
Mardi 25
septembre
[8 h 15 - 10 h 05]
semaine 39
TD1HG - DEVOIR LIBRE
SEANCE DE TRAVAUX DIRIGES
ENCADRES PAR LA VIE SCOLAIRE
Mobilité
entrante Erasmus+ C01 SORTIE EN
MER LE 27 SEPTEMBRE
Mardi 2
octobre [9 h 15 -
10 h 05]
CORRECTION TD1HG
et conseils pour une bonne utilisation du cahier de textes en ligne RAPPEL DES
CONSIGNES ET DU PLAN DE TRAVAIL
tant en Histoire-Géographie qu'en EMC
Mardi 2
octobre
[9 h 15
- 10 h 05]
semaine 40
ETUDE
RAPIDE DU TABLEAU DE FORD MADOX BROWN
révivion de ce qui est attendu dans une INTRODUCTION et en
CONCLUSION
3 -
150 ans de réajustements incessants des
hiérarchies
sociales en Europe et en Amérique du Nord COURS
A - Le Travail, valeur centrale dans les
sociétés contemporaines industrialisées Valeur
centrale du
discours chrétien depuis Augustin (qui forge le mot
"otiositas"
pour dénoncer le vice d'oisiveté) le travail
n'est plus
un instrument de torture (issu du latin tripallium) mais une notion
positive, notamment selon les deux grandes idéologies
dominantes, qui n'accordent aux loisirs qu'une place secondaire (mais
grandissante au cours du XXème siècle). Le
Libéralisme du XIXème siècle
(idéologie bourgeoise par excellence) voit en
effet le travail comme la justification des
inégalités :
celui qui travaille s'enrichit. Le pauvre est souvent un
fainéant, ou pire : un incompétent !
A la même époque, le Socialisme
(idéologie ouvrière) estime que le travail
donne à l'Homme (mais pas toujours à la Femme,
bien au
contraire, car les chefs socialistes du XIXème
siècle sont issus le plus souvent de la
bourgeoisie et en partagent les préjugés
concernant le sexe
féminin) sa dignité. L'oisif est donc un
parasite, le
capitaliste profite injustement des travailleurs, qui créent
la
richesse et sont exploités
(prolétarisés).
Jeudi 4
octobre
[9 h 15 - 10 h 05]
Manuel p 57, p 45 et p 52
PLAN B - Le
renouvellement des élites au XIXème
Siècle C -
Une société devenue majoritairement
urbaine au
XXème siècle mais dans laquelle
l'intégration des ouvriers fait lontemps
problème,
où les ruraux restent influents et les
migrants
sont nombreux et parfois mal accueillis "La Bouteille"
de George Cruikshank
DEVOIR
FACULTATIF DF1H Pour le
16/10 Faire
l'exercice proposé ci-contre
Bourgeois et aristocrates
Mobilité sortante
Erasmus+ R2
: pas de cours en semaine 41
Mardi 16
octobre
[8 h 15 - 10 h 05]
semaine
42
DEVOIR SURVEILLE n°1 -
DS1HG Choisir
de traiter le sujet d'Histoire : deux
études de document(s) ou une composition OU le sujet de
Géographie : une étude de documents et une
production
graphique
RAPPEL
: Les consignes sont en ligne dans Google + (lien ci-contre)
13,0
13 heures de cours dont 5
heures d'évaluation
CHAPITRE
II
LES
CRISES DE L'ERE INDUSTRIELLE
DEPUIS
1850 Trois
grandes crises
économiques, trois guerres mondiales et trois Totalitarismes
(Rouge, Brun, Vert) CHAPITRE
SUIVANT
Jeudi 18
octobre
[9 h 10 - 10 h 05]
cours abrégé
par un exercice
de confinement
COURS
INTRODUCTION - Contextualisation et Reformulation :
des idéologies (voire des régimes) autoritaires,
policiers et même terroristes nées dans les
années
Vingt : basculement de la révolution bolchévique
vers le
dicature soviétique stalinienne, révisionnisme
menant au
Fascisme puis au Nazisme, fondation des Frères Musulmans
préfigurant selon certains observateurs le terrorisme
d'inspiration salafiste,
prégnant depuis le 11 sepembre 2001
deux conflits armés planétaires (1914-1918,
1939-1945)
puis une Guerre Froide 1947-1990) ; trois guerres
franco-allemandes
trois périodes de récession : autour de 1875,
après 1929, depuis vers 1975
VACANCES
D'AUTOMNE
DU 19 OCTOBRE AU 5 NOVEMBRE Mobilité
sortante Erasmus+ C2,
pas de cours en semaine 45
Mardi 13
novembre
[8 h 15 - 10 h 05] semaine 46
debriefing par Noa et Jennifer
de la sortie E+A C2 et rappels concernant le partenariat
Vocabulaire de la description
des cycles de l'économie
(dits
aussi mouvements de la conjonctureet
mesurés concrétement, le plus souvent, par les
prix)
cliquez
sur les saisons
pour en savoir plus
sur les cycles
Kondratiev :
COURS
1
- 150 ans de cycles économiques (expansion, crises)
perturbés par les guerres et de mutations de la population
active
Depuis 1850,
trois crises ou retournements de conjecture majeurs :
vers 1875, à la fin des années vingt et
depuis les
années 80 (?). Des guerres sont censées avoir
perturbé la chronologie des mouvements
économiques,
à moins qu'elles n'aient été
au conraire provoquées par les
dépressions ?
A
- L'âge des théories économiques : les
Cycles
Un précurseur,
Clément Juglar (1862). Le "cycle des affaires"
décrit par Juglar est le premier "cycle" basé sur
la
mesure des prix : il comprend trois phases : expansion, crise puis
liquidation (sur huit années
à peu
près).
D'autres cycles courts sont observés Notamment les cycles Kitchin de quatre ans et
cycles Kuznets de 15 à 25 ans.
Des cycles longs sont
observés et définis par Nikolai
Kondratiev ( la "vague longue de la conjoncture") L'économiste russe
étudie les tendances séculaires. Il voit se
produire aux
XIXème et XXème siècles des cycles
comprenant
trois mouvements successifs : une phase d'expansion de 20 ans
marquée par des
investissements excessifs, une crise (ou plateau) de 10 ans, puis une
phase de
récession de 20 ans. Au total, chaque cycle durerait 40
à
60 années. Cette théorie des cycles longs est au
fond
plutôt optimiste, car elle prévoit des
rebonds successifs du Capitalisme après chaque crise.
Jeudi 15
novembre
[9 h 10 - 10 h 05]
C - Le renouvellement de la population active en France depuis
1850
Manuel
page 57 : répartition des secteurs primaire, secondaire et
tertiaire (on parle plutôt aujourd'hui d'économie
productive ou résidentielle) Grandes
tendances... Ce que le schéma ne montre pas entre le
XIXème Siècle et la fin du XXème
Siècle : essor (apogée en 1975) puis
rétractation
de l'emploi industriel, croissance du travail féminin et
recours
aux étrangers, banalisation du salariat, hausse des
qualificatins et de la productivité.
Les crises rendent certains travailleurs "inemployables" et provoquent
des tensions xénophobes et raciales qui ne s'estompent pas
toujours durant les
phases de prospérité (appel de main d'oeuvre
voire brain drain)
COURS B - Les crises :
pessimisme des intellectuels et aspirations populaires
La
récurrence des crises, leur brutalité
et leur ampleur fondent l'une
des principales critiques du capitalisme et sème
l'inquiétude...
"La crise" est-elle un
état de tension permanent caractéristique de
l'économie contemporaine
(et/ou de la société moderne) ou un "mauvaise
passe" qui peut représenter une opportunité pour
les
révolutionnaires ?
Les crises économiques (krach financiers,
périodes de
chômage, etc.) et les catastrophes politiques qui les
accompagnent
nourrissent en tout cas le pessimisme des élites
intellectuelles dans l'entre-deux-guerres. Certains,
comme Karl Marx, en déduisent que les contradictions du
capitalisme le
conduisent à sa perte. Ce pessimisme est cependant
nuancé
par les socialistes dont les aspirations sont
révolutionnaires
ou réformistes et qui
prônent l'édification d'un nouvel ordre social
capable
d'apporter le
Bonheur à l'Humanité.
D'autres intellectuels, comme Oswald Spengler, sont
notamment traumatisés par les "guerres
d'anéantissement" du XXème siècle :
ils prédisent le déclin
irrémédiable de l'Occident, rejettent la
Démocratie.
Beaucoup
regrettent de toute manière les transformations du monde
moderne, vont jusqu'à
voir dans
l'Europe une "tâche de cambouis" (Paul Claudel) et
annoncent bien à
l'avance, après 1918, la guerre de "demain" dont ils
pressentent
qu'elle sera un désastre d'une ampleur
inégalée (Paul Valery).
Même les phases de croissance sont marquées par
des
difficultés sociales et politiques :
l'intégration des
étrangers et l'attitude à adopter par rapport
à
l'ouverture au monde créée par
l'Industrialisation
sont des sujets récurrents
Pour
préparer une étude du schéma de
synthèse de la page 57 : voir le cours
de 1S1
Mardi 20
novembre [8 h 15
- 10 h 05] semaine 47
SYNTHESE
Introduction : un apogée paradoxal. La civilisation
européenne est
reconnue unanimement comme supérieure, elle a
encore le quasi monopole
de l'industrie et des techniques, et jouit d'un prestige intellectuel
indéniable. Mais le conflit va remettre en
cause la moralité de la
domination européenne et l'idée qu'elle se fait
d'elle-même ainsi que
sa confiance dans le Progrès. Guerre civile
européenne, le conflit de
1914-1918 s'exporte dans le monde en raison du
phénomène colonial et
l'intervention des Etats-Unis et du Japon est limitée et
semble assez opportuniste.
Reformulation
: la Guerre est "grande" du point de vue Français : c'est la
plus
meurtrière de toute l'Histoire pour le pays, qui est - en
proportion -
le plus touché parmi tous les belligérants, et
subit de plus une
décimation très mal répartie
sociologiquement (paysans et enseignants
sont les catégories les plus touchées).
Traumatisé par les pertes
humaines (et le retour de nombreux "gueules
cassées" mutilés, gazés et
autres victimes le pays espère vivre la "Der des Der").
Le XIXème
Siècle était dominé par les puissances
européennes, la confiance dans
l'avenir et la persistance d'un ordre social et politique
traditionnel
; mais 1918 voit l'émergence de grandes puissances
extérieures à
l'Europe et le début des grandes contestations
anti-colonialistes, fait
naître un sentiment de défiance, voire de honte,
à l'égard de la
science et du développement industriel, mine
définitivement les
principes dynastique et aristocratique.
2 - La "Grande Guerre"
1914-1918 : fin du XIXème Siècle ? COURS
PREPARATION DU DEVOIR
SURVEILLE DU 19 DECEMBRE
Etude : Carte murale de l'Europe en 1914
NATURE une carte murale utilisée dans l'enseignement de
l'Histoire jusqu'à la fin du XXème
siècle
AUTEUR
un éditeur sérieux (Hâtier)
qui présente une carte centrée sur la
France et l'Allemagne (en rouge), suggérant (sans doute
à tort) que l'annexion de
l'Alsace-Lorraine est l'une des causes majeurs de la "Grande Guerre"
et soulignant dans son titre l'importance d'un
précédent conflit : la Guerre
franco-allemande
de 1871, soldée par la mutilation du territoire national.
CONTEXTE l'unification allemande, réalisée contre
la
France de Napoléon III, qui a eu l'imprudence de
déclarer
la guerre à la Prusse, permet à ce pays de
devenir la
principale puissance politique et économique du continent.
PROBLEMATIQUE en quoi cette carte politique montre-t-elle les divisions
de l'Europe ?
1. Trois empires bientôt disparus
L'Empire russe : une autocratie, un régime affaibli par sa
défaite face au Japon en 1905 et un souverain qui
rêve
d'une victoire militaire pour restaurer son prestige et
règne sur de nombreux peuples allogènes.
L'empire ottoman : une théocratie
désuéte, un
sultan qui prétend au titre de commandeur des croyants
(calife)
mais qui est contesté par les "Jeunes Turcs".
L'Autriche-Hongrie : les états de Habsbourgs, apparemment
promis un bel avenir grâce au compromis
trouvé entre
Vienne et Budapest, mais qui doit proposer une issue aux aspirations
des non allemands dans la partie autrichienne (Cisleithanie) et
à celles des non magyars dans la partie hongroise
(Transleithanie). On prête à l'archiduc
François-Ferdinand, héritier du trône,
l'intention
de faire de grandes réformes favorables aux
nationalités,
et certains parlent d'Etats-Unis danubiens..
2. Trois grandes puissances et deux systèmes d'alliance
L'Allemagne est très grande et son territoire abrite de
nombreux
allogènes (notamment Polonais) mais le
IIème Reich
n'englobe pas toutes les populations germanophones, au grand dam des
Pangermanistes. Berlin a pour allié fidèle
l'Autriche-Hongrie, mais aussi la jeune Italie, dont
l'économie
est complémentaire de la sienne (Triple alliance)
La France de la IIIème République a fini par
accepter la
perte des "provinces perdues" malgré le revanchisme
entretenu
par certains nationalistes et s'est rapproché de
l'Anglerterre,
son ennemi héréditaire (c'est "l'Entente
Cordiale" qui
permet notamment de régler le contenttieux colonial). C'est
que
la Grande Bretagne s'inquiète de se voir
supplantée
économiquement par l'Allemagne et redoute "la Weltpoiltik"
inaugurée par Guillaume II ; elle renonce donc au "splendide
isolement". Soucieuse d'obtenir une alliance de revers contre le voisin
germanique, la France investit massivement en Russie, obtient
l'alliance du Tsar puis s'efforce avec un certain
succès
d'aplanir les différends entre Russes et Britanniques. De
sorte
qu'il se forme une Triple Entente
3. La poudrière balkanique
Les petits états du Sud-Est de l'Europe souhaitent
échapper à la tutelle austro-hongroise et achever
leur
unité. La Serbie voudrait réunir tous les Slaves
du Sud
et s'irritent de l'annexion de la Bosnie par l'Autriche en 1908. Les
Slaves et les Orthodoxes de ces régions
bénéficient de la sympathie des Russes mais
l'Allemagne
soutient les intérêts des Habsbourgs. Lors des
guerres
survenues dans la région (1904,1912) les alliances ont
joué un rôle modérateur : la France a
dissuadé la Russie d'intervenir, et l'Allemagne a
temprér le ardeurs de son allié autrichien.
INTERÊT un morcellement politique soulignant le poids des
nationalismes, mais une carte simple et un équilibre des
puissances, spécialement dans la "Mitteleuropa".
PORTEE L'existence de grands empires en Europe est une menace pour la
paix. Le besoin d'agrandir les débouchés de
l'industrie
du pays inspire aux autorités allemandes
une
politique d'expansion et de modification des frontières,
alors
que Vienne aimerait occuper la Serbie. La crise de
l'été
14 voit l'Allemagne soutenir son allié et prendre
consciemment
le risque d'une guerre européeene qu'elle croit pouvoir
gagner.
La France ne peut "lâcher" la Russie de peur de risquer un
nouvel
isolement diplomatique (qu'elle a subi après 1871) : le
Royaume Uni s'engage pour empêcher
l'écrasement de ses rivales par l'Allemagne,
perçue
comme une menace sérieuse
Jeudi 22
novembre [9 h 10
- 10 h 05]
Chronologie : document 2 page 68 leçons p70
et p80
B - L'échec initial de la stratégie des "points
forts".... et
l'enlisement
- Les
plans XVII et Schlieffen : le désastre français
en
Lorraine, l'erreur de Von Molkte et le "miracle" de la Marne". La
bataille des frontières est perdue mais pas la course
à
la mer. Le sacrifice des Russes (offensive
prématurée en
Mazurie) la résistance des Belges retranchés
à Anvers et les erreurs du commandemant allemand
ont
sauvé Paris, abandonnée pendant quelques jours
par le
gouvernement. Crise des munitions, et début de la
guerre des tranchées à l'automne... Deux camps :
l'Entente face aux "empires centraux" (les Ottomans ont rejoint
l'alliance austro-allemande tandis que l'Italie faisait
défection). -
De 1915 à 1917 : de la guerre de mouvement à la
guerre de
position ("boucheries et saignées", lassitude des
armées
et des peuples) -
L'entrée en guerre des Etats-Unis (1917) et la Victoire
(1918) :
des renforts, une guerre devenue totale où les
alliés ont l'avantage du nombre, et de l'innovation
technique.
Manuel
page 75, doc 7, 10 et 12, et page 76, document 2 L'expérience
combattante et sa postérité (nostalgie paradoxale
de la
fraternité d'armes mais brutalisation durable, influence du
vocabulaire militaire sur la langue vernaculaire).
Verdun et
La Somme : "boucheries" et ambivalence des commémorations.
A
- L'engrenage de 1914 et les causes probables du conflit
COURS L'opposition des
impérialismes britannique et allemand
semble la raison profonde de la guerre.
-
L'existence de deux alliances antagonistes a-t-elle
précipité la guerre ? La réponse est
plutôt
négative (malgré la théorie de"
l'engrenage" longtemps enseignée) s'il
s'agit d'évoquer une quelconque automaticité des
alliances. L'attentat du 28 juin 1914 ne déclenche aucune
entrée en guerre immédiate et la crise semble de
portée purement locale. Le risque d'une guerre balkanique
est
perçu, mais tout le monde (le public comme les diplomates)
minimise dans un premier temps la probabilité d'une
implication du reste de
l'Europe (les alliances ont plutôt
modéré les
ardeurs belliqueuses durant les années
précédentes). Des négociations et des
préparatifs vont avoir lieu durant tout
l'été, et finalement
les opinions publiques penseront que leur pays est de bonne foi et se
voit contraint d'entrer en guerre par le fait des autres...
- La responsabilité de l'Autriche-Hongrie est grande : le
gouvernement de Vienne saisit en effet le prétexte de
l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand pour
tenter de
"liquider" la Serbie. Il adresse à Belgrade un ultimatum
léonin dans l'espoir de rendre tout accomodement impossible,
et,
malgré l'acceptation de conditions humiliantes par la
Serbie, il se
prépare à envahir celle-ci. L'Allemagne a le tort
de lui
apporter son soutien total. C'est que l'état-major allemand
a
informé son gouvernement que l'armée allemande
pouvait
assumer le risque d'une conflagration européenne,
étant
sûre de vaincre à la fois Français et
Russes. Le
gouvernement de Reich ayant été
prévenu de
l'inversion prévisible du rapport de force dans un
délai de quelques années, en faveur de
l'Entente (du fait de la modernisation attendue de
l'économie et
des forces russes) il subit en quelque sorte la pression des
militaires, pour lesquels c'est la dernière occasion
d'imposer
par la force un nouvel ordre continental favorable aux
intérêts du pays.
- La Russie est solidaire des Serbes mais répugne
à
s'engager à leurs côtés sans
l'appui de la France. Celle-ci hésite peu de temps
et
décide de soutenir la mobilisation de la Russie pour ne pas
décevoir son
alliée et risquer de se retrouver
isolée. La
Grande-Bretagne
fait le choix (inattendu) de s'engager lors de l'invasion de
la
Belgique,
pays neutre, le 4 août 1914. Son gouvernement met en avant le
prétexte de son indignation face au
viol du Droit
international, mais il s'inquiète surtout d'une
éventuelle présence
allemande sur
la Manche, qui lui fermerait
l'accès au marché européen tout en
constituant une
menace de débarquement permanente. Tel était bien
l'un
des buts de guerre allemands (mais les Historiens n'en apporteront la
preuve qu'après 1960).
- La France (seul grand état républicain dans le
concert
des nations) redoute par dessus tout de se retrouver
marginalisée ; l'intention de recouvrer
l'Alsace-Lorraine n'est donc pas la raison la plus
déterminante
de
son entrée en guerre, qui se fait dans la
résignation et
par devoir, comme dans la plupart des autres pays
belligérants
(le mythe de "la guerre fraîche et joyeuse" à
laquelle les mobilisés se seraient attendus semble
démentis par le dépouillement des correspondances
personnelles des soldats).
Mardi
27 novembre [8
h 15 - 10 h 05] semaine 48
Triptyque
d'Otto Dix (p 82)
Répondre aux
questions
du Manuel
Tableau
des pertes :
C
- Un bilan catastrophique et une paix introuvable SYNTHESE DU COURS
C1 - Une
conférence marquée par la désunion des
vainqueurs
La
réunion des seules puissances victorieuses
à Paris de Janvier à Juin
1919 ; quatre grands mais trois décideurs (du fait de la
politique de
la "chaise vide" conduite par Orlando).. des buts difficilement
conciliables et des moyens d'action très
différents, le compromis du
Traité de Versailles
C2 - Une guerre planétaire
acharnée, des massacres à grande
échelle
75 millions d'hommes mobilisés, 8
millons de morts militairs sur le continent,
une extension de la guerre européenne aux colonies et aux
vastes
océans, une contagion financière
entraînant les
Etats-unis dans le conflit... des tueries abominables et un
génocide : celui des Arméniens C3 - Une paix
nourissant de multiples rancoeurs
C4 - Une rupture dans la civilisation Manuel : Cartes 1 page 84 et
3 page 113
Manuel : Document 6 page 81
FIN DU PREMIER TRIMESTRE LE 28 NOVEMBRE
Sorti
sous le
titre "Westfront 1918" le film retrace la vie et la mort de quatre
fantassins allemands sur le front français lors des derniers
mois de la Première Guerre mondiale. Un jeune
étudiant
s'éprend de la cantinière et en fait sa
maîtresse.
Il sera tué au moment où son ami Karl, en
permission,
découvre l'infidélité de sa femme.
Revenu au
front, Karl et trois de ses compagnons se portent volontaires pour une
mission au cours de laquelle il est blessé. Il meurt dans
une
église transformée en hôpital, tandis
qu'à
ses côtés un ennemi agonisant lui saisit la main
en signe
de fraternité....
QUATRE
DE L'INFANTERIE
L'oeuvre de Pabst sort en 1930 mais est interdite en 1933 par
le
régime national-socialiste. Sa diffusion en France avait
provoqué l'hostilité populaire !
La même année 1930 sortait la version
cinématographique (américaine) du
célèbre roman d'Erich Maria Remarque "A l'ouest
rien de
nouveau"
publié en
1929
Jeudi 29
novembre [9 h 15
- 10 h 05]
Documents page 113
Voir
les dix premières minutes
du film :
"Quatre de l'infanterie"
3
- Le déréglement des relations internationales
(des sociétés et des moeurs politiques) dans
les années Vingt et Trente et l'échec du "retour
à la normale"
A - Le caractère illusoire de la
"propérité" SYNTHESE
DU COURS
A1 Une
embellie économique très fragile, car reposant
sur des
flux financiers renforçant l'interdépendance des
teritoires et l'influence nord-américaine A2 Les
années
"Folles" une période euphorique mais
éphémère marquée par les
prémices de
la société de consommation (une
première
expérience aux Etats-Unis, contrainte par
l'étroitesse du
marché et le conservatisme des mentalités
populaires,
hostiles au recours au crédit, à la
libéralisation des moeurs, comme à l'ouverture au
rationalisme ou à l'immigration). A3
L'échec
de
"l'esprit de Genève" : L'impuissance de la SDN,
minée
par son incapacité à sévir, et victime
des
arrières pensées des grands pays ; le
maintien des
inimitiés internationales.
Mardi
4 décembre [8
h 15 - 9 h 10]
semaine 49
B2 Au
révisionnisme de la plupart des états (les
vaincus
mais aussi certains vainqueurs dont l'Italie et même le
Royaume-Uni) répond l'attitude ambivalente des opinions
publiques : souvent revancharde ou nostalgique de la
fraternité
entre combattatants, la population n'adhère pas totalement
au
"pacifisme" de certains auteurs et dirigeants. Les inimitiés
demeurent et la réconciliation apparente de la France et de
l'Allemagne (Briand et Streseman) ne semble pas pleinement
sincère
B - Une
nouvelle Europe déséquilibrée et dont
la Russie a
été retranchée (L'URSS : de la
révolution
à la dictature du prolétariat)
COURS
B1 Un déséquilibre politique né de
traités
contestés. Le Traité de Versailles ne dispose que
du sort
de l'Allemagne. Chaque vaincu se voit "imposer" un traité
séparé qui ne l'engage nullement à
tenir compte
des autres traités. La SDN ne fait l'objet d'aucun accord
particulier mais son réglement est contenu dans le
préambule des accords entre vainqueurs et perdants, lesquels
n'ont pas participé pleinement à la
conférence de
paix. Pour ce qui concerne la Russie, chassée hors
d'Europe, son sort a été scellé par le
traité de Brest-Litovsk où les
bolchéviques ont
"cédé du terrain pour gagner du temps". Les
états
succédant à l'empire d'Autriche-Hongrie sont
faibles car
pauvres, peu défendables et sans
homogénéïté ethnique. La
France a
tenté d'assurer leur viabilité en leur donnant
des
frontières sûres (monts de Bohême en
Tchéquie) et en assurant leur cohésion
économique
(réseau ferroviaire) mais elle n'a pu empêcher que
l'Allemagne apparaisse comme l'unique grande puissance en Europe
centrale. Les minorités sont nombreuses et des droits leur
sont
formellement reconnus, mais sans aucune garantie indivisuelle. Seule la
Tchécoslovaquie est une nation industrialisée et
moderne
dans lequel l'implantation d'une démocratie
libérale
inspirée du modèle franco-britannique est un
succès.
Mardi 4 décembre [9 h 10 - 10
h 05]
COURS Le PCUS propose
aux partis frères
d'adhérer à "21 conditions". Ce qui provoque la
scission
des partis sociaux-démocrates en deux tendances durables :
les
partis socialistes (maintenus sous ce nom ou celui de
social-démocrate) refusent la dictature du
prolétariat et
la
prise du pouvoir par la violence, les partis communistes se soumettent
aux ordres de l'Internationale (le Komintern).
La Russie bolchévique est d'emblée une dictature
(ce
n'est pas la prise du pouvoir par Staline, en 1924, qui crée
cet
état de fait) mais elle est censée demeurer un
état collégial (pas de chef unique, mais au moins
la
fiction d'une équipe s'appuyant sur un parti et des
militants).
B3 Le régime
tsariste s'effondre en mars 1917, en grande partie du fait de
l'incapacité du pouvoir impérial à
assurer le
ravitaille- ment correct de l'arrière et à
l'absurdité de sa politique de répression des
grèves ouvrières à Saint-Petersbourg
(devenue
Petrograd).
Le gouvernement révolutionnaire entend cependant poursuivre
la guerremais
il doit composer avec les soviets, comités d'ouvriers et de
soldats improvisés qui gèrent les affaires
locales, et
affronter défaites, désertions et crise
économique.
Lénine, chef des Bolchéviks
("majorité" du parti
social-démocrate, marxiste et urbain) et partisan d'une
prise du
pouvoir par une minorité armée, organise un coup
d'état (la révolution d'Octobre, en novembre
1917) et
promet la paix immédiate et la collectivisation des terres
pour
rallier la masse de la population.
Refusant de confier le pouvoir à l'assemblée
constituante
élue en janvier 1918 et dominée par les
socialistes
révolutionaires de gauche (non marxistes, et
plutôt
implantés dans le monde rural, mais provisoirement
ralliés aux bolcheviks) il substitue de facto la dictature
du
parti bolchevik à la dictature du prolétariat,
s'appuyant
sur l'armée rouge organisée par Trotsky pour
asseoir son
autorité sur le pays
.
B4 Un "cordon sanitaire" isole la Russie
révolutionnaire du
reste du continent . Mais la légitimité des
états
Baltes et de la Pologne, très agrandie vers l'Est, est
douteuse
aux yeux de Moscou, siège du nouveau pouvoir
"soviétique", fondé en 1922 (proclamation de
l'URSS et
fin de la guerre civile entre les rouges et les blancs, partisans de la
monarchie déchue, qui a fait sept millions de morts). La
Russie
Soviétique (qui, dans la réalité des
faits, ne
s'appuie nullement sur les comités
révolutionnaires dits
"soviets" mais sur le PCUS) prétend incarner la
révolution mondiale prévue par Marx et,
après
avoir liquidé les socialistes révolutionnaires
Russes et
les mencheviks, exige des Socialistes européens qu'ils
soutiennent son régime.
<suite
Jeudi 6
décembre [9 h 10
- 10 h 05]
Voir le COURS dans la MARGE
DE GAUCHE <<
C -
Un Moyen-Orient remodelé et conflictuel
Mardi
11 décembre [8
h 15 - 10 h 05] semaine 50
17 élèves présents
["Mardi noir" organisé
par l'UNL] D22
Nationaliste convaincu par la thèse du "coup de poignard
dans le dos", Hitler devient un informateur de police. C'est
à ce titre qu'il entre au Parti Allemand des Travailleurs,
dont
il devient l'un des chefs puis le dirigeant principal et
auquel
il donne un nouveau nom dès février 1920 (le
NSDAP) et un
emblème (la croix gammée).
D23 Emprisonné après un putsch raté
à
Munich en 1923 (l'année où un dollar vaut 4200
milliards
de marks ! alors que le taux de change était de un pour
quatre
en 1914, et un pour 84 en 1920) Hitler rédige son programme
en
prison : Mein Kampf reprend des thèmes proches du fascisme
(anticapitalisme, antimarxisme, antiparlementarisme) et
développe un discours raciste
(supériorité des Aryens, haine des Juifs).
D24 Un temps jugulée par le retour
éphémère
à la prospérité (1924-1928) la
poussée
national-socialiste (les membres du parti sont 1,5 millions en 1932)
devient irrésisitible (230 députés en
juillet
1932) et la droite conservatrice (réunie autour de Von
Papen)
appelle Hitler à la chancellerie en janvier 1933.
Le
Führer n'a besoins que de 18 mois pour mettre enplace sa
dictature
(incendie du Reichstag, vote des pleins pouvoirs, suppression des
syndicats et des partis, nuits des longs couteaux).
extraits de films de la série "Apocalypse, Hitler" :
Structuration du parti
Charisme
Arricée au pouvoir
Embrigadement
D
- Le Fascisme et l'Hitlérisme
: la marche vers une nouvelle
guerre COURS
D1 Mussolini, inventeur de l'état "total" et du fascisme
-un contexte favorable : 650 000 morts pour rien ? Le mythe de" la
victoire mutilée" et la persistance de
l'irrédentisme
suscitent une fièvre nationaliste en Italie tandis que la
crise
économique et la peur des rouges effraient patrons et gros
propriétaires terriens ; face à ces
problèmes,
l'état est faible car la monarchie n'a pas su unifier le
pays ni
rallier l'Eglise à sa cause...
-un leader opportuniste : ancien instituteur socialiste et directeur du
journal du parti, Benito Mussolini est un belliciste, exclu, pour cette
raison, du PSI en 1914. Stipendié par des
intérêts
patronaux et quelques puissances étrangères, il
fait campagne dans son journal "Il popolo d'Italia" pour
l'entrée puis le maintien en guerre de son pays, sans
renoncer
pour autant à prôner des idées
révolutionnaires.
-des moeurs violentes : Mussolini revendique le droit de grouverner
pour les anciens combattants et fonde en 1919 un mouvement d'agitateurs
armés : "les Faisceaux italiens de combat" dont le
programme mêle réformes sociales et
thèses
nationalistes. et qui s'oppose aux autres mouvements de gauche (le PSI
notamment) tout en recrutant essentiellement dans la gauche
'interventionniste" (favorable à la guerre, et
sensible au
thème de "l'entropie ouvrière").
-l'alliance avec la droite : dès 1920, Mussolini constate
l'échec électoral des Faisceaux et
conçoit
l'idée de s'alllier avec les partis bourgeois
plutôt que
d'accepter une révolution inspirée par Moscou.
Il
tente de prendre le contrôle des squadristes,
groupes paramilitaires payés par les possédants
pour briser les grève ou terroriser
les militants révolutionnaires et obtient leur
adhésion
en masse au Parti National Fasciste, créée en
1921.
Dès lors, soutenu pr le patronat, il peut briser
la
grève générale
décidée en août
1922 par les socialistes, et réclamer le pouvoir ("marche
sur
Rome").
- le dictateur prudent : désigné
légalement
premier ministre, puis investi des pleins pouvoirs, Mussolini emporte
la majorité des sièges aux élections
de 1924,
hésite un temps à revendiquer l'assassinat de son
principal opposant (Matteoti) puis établit la censure,
supprime
tous les partis et les syndicats dès 1925. Il
s'entoure
d'un grand conseil fasciste, substitué au gouvernement,
conserve
l'intitution monarchique et fait la paix entre l'état
italien et
le pape grâce aux accords de Latran (1929) qui donnent un
territoire souverain à l'église catholique, et
font du
catholicisme une religion d'état.
- Le "duce" : Mussolini est le chef d'un "état total" auquel
l'individu est soumis dès l'enfance
(jeunesse embrigadée dans les "ballilas") et qui
pratique
une propagande active. Le régime fasciste est un
état
policier (déportation des récalcitrants aux
îles
Lipari, surveillance de la population par la parti et sa milice) et
corporatiste (le droit de grève n'existe pas, la lutte de
classe
est empêchée par le système
des corporations
associant patrons et ouvriers). Bon orateur et doué d'un
grand
sens de la formule, Mussolini modernise le pays (grands travaux urbains
et agricoles, industries d'état) et lutte contre la maffia
dans
le Sud, mais prône une politque expansionniste qui
amène
l'Italie à conquérir (difficilement) l'Ethiopie
(1936)
puis l'Albanie (1939) à soutenir Franco dans la guerre
civile
espagnole et à s'engager dans la seconde guerre
mondiale
dans le cadre de l'Axe Rome-Berlin (alliance avec le IIIème
Reich).
D2 Hitler et le national-socialisme, un totalitarisme raciste D21 D'origine
autrichienne, Hitler est un jeune homme malheureux, artiste incompris
dans le Vienne cosmopolite du début du XXème
siècle. Peintre ayant échoué
au concours des
Beaux Arts, il y vit très chichement et attribue ses
difficultés au lobby juif, adhèrant aux
idées
antisémites en vogue. Parti
en Allemagne
pour échapper au service militaire, il s'engage pourtant
dans
l'armée du Reich en 1914. Gazé et
médaillé,
il n'est qu'un simple soldat durablement méprisé
par la
caste des officiers de la Wehrmacht.
Jeudi 13
décembre [9 h 10
- 10 h 05]
SYNTHESE
D31 Le crise de 1929 modifie le climat
international
D32 Les coups de force des dictatures sont
tolérés par les démocraties
D33 La Guerre d'Espagne débouche sur la formation de l'Axe
Rome-Berlin
D34 Hitler réarme l'Allemagne et entre "les yeux ouverts"
dans un nouveau conflit continental
D25
Le régime hitlérien est non seulement policier
mais
terroriste et mérite véritablement le nom de
totalitarisme. La propagande de Goebbels est un moyen de gouvernement,
et, l'enrôlement des enfants, des femmes, des travailleurs et
de
toutes les catégories dans des organisations nazies est
systématique. De nombreux services de police,
centralisés
sous l'autorité d'Himmler, surveillent la population et les
opposants éventuels sont parqués dans des camps,
voire
assassinés (30 juin 34). Les Juifs sont
persécutés
avec méthode et déchus de leur
citoyenneté, leur
déportation commence dès 1938.
L'économie est
dirigée par l'Etat (Schacht) et planifiée
(Goëring)
mais le système capitaliste est maintenu. Un corporatisme
est
imposé aux travailleurs, qui se voient promettre des
logements
et une automobile (Volkswagen). Hitler est le chef absolu et promet
à la "race des
seigneurs" (celle des aryens antisémites) la
conquête
d'un "espace vital" (lebensraum) aux
dépens des Slaves et autres sous-hommes (untermenschen), il
prévoit l'éradication des Juifs
décrits comme des
bacilles.
D3 Le "Mouvement" face à l'impuissance des
Démocraties
Mardi
18 décembre
[8 h 15 - 10 h 05] semaine
48
DEVOIR SURVEILLE n°2 -
DS2HG
Choisir
de traiter l'un des sujets d'Histoire : une
composition ou deux études de document(s) OU le
sujet de
Géographie : une composition et
une production graphique
Jeudi 20
décembre [9 h 10
- 10 h 05]
et
Lundi 7 janvier
[14 h 05 - 15 H]
TRAVAUX DIRIGES n°5 -
TD5H
étude d'un documentaire
FILM : DANS L'INTIMITE DE HITLER Définition
du totalitarisme
VACANCES
D'HIVER
DU 21 DECEMBRE AU 7 JANVIER
Mardi
8 janvier [8
h 15 - 10 h 05]
Semaine 2
Lancement : Hiroshima,
les camps d'extermination et
le Génocide Juif
Reformulation
préalable :
Une guerre sans scrupules dans laquelle la volonté
d'extermination n'est pas déguisée, de laquelle
sort un
monde nouveau, celui de la Guerre Froide. PLAN
D'UNE COMPOSITION : La seconde gruerre mondiale et l'Europe
à préparer pour le 15/01
4 - De la guerre mondiale à la Guerre froide (1939-1991) et
de
l'effondrement de l'URSS aunouveau désordre mondial
(1991-2018)
A
- 1939 - 1945 : une Guerre d'anéantissement et un conflit
total opposant des idéologies
COURS
En 1945, tout a
changé :ce
n'est plus l'Europe qui domine le monde, mais deux superpuissances
(l'URSS et les Etats-Unis) et la guerre change désormais de
nature
(bombe atomique)...Le
confit, pour la première fois sans doute,
avait privilégié les agressions contre des civils
aux
attaques contre
des oblectifs militaires. Cette guerre planétaire
n'était
pas un
conflit européen devenu contagieux (son commencement se
place en
1937,
en Asie, tandis que l'Amérique et la Russie ne sont
impliquées qu'à
partir de1941) et prenait la forme d'une guerre idéologique
d'un
type
nouveau : le Bien (les démocraties; parmi lesquelles,
paradoxalement,
l'Union Soviétique) contre le Mal (l'Axe). Après
la
guerre : deux puissances dominent un monde bipolaire (l'Europe est
moralement discréditée, économiquement
en ruines,
démographiquement saignée à blanc...
son
hégémonie traditionnelle est contestée
par
l'Amérique, qui fonde un nouvel ordre
international
organisé autour d' institutions qu'elle contrôle
(FMI,
ONU, etc.) et par le monde coloisé, qui veut son
émancipation
Jeudi 10
janvier [9 h 10
- 10 h 05]
PLAN DU COURS
A1 Les provocations des
dictatures La
responsabilité d'Hitler L'impuissance des
démocraties L'Allemagne
et le Japon : deux puissances intersticielles entrées "les
yeux ouverts" dans la tourmente
Mardi 15
janvier [8 h 15
- 10 h 05]
A2 - Les
triomphes de l'Axe 1939-1942 Les
succès de la "guerre éclair" une "vitrine
rutilante" mais paradoxale Les
erreurs du commandement français et le défaitisme
des
gouvernanats expliquent largement la défaite et son ampleur.
L'armistice n'est pas encore signé que,
déjà,
l'ordre, est donné de cesser le combat. Paris n'a pas
été défendue, et le parlement,
réfugié à Bordeaux, investit
pétain des pleins pouvoirs. Le nouveau chef de gouvernement
ne tarde pas
à
mettre fin à toute résistance puis à
choisir la
collaboration avec le vainqueur. L'ordre
nouveau Les
conquêtes de l'Allemagne aboutissent à la
création d'états-satellites. A la tête
de ces
derniers se trouvent des Collaborateurs (Pétain et le
régime de Vichy) voire des
Collaborationnistes (les "oustachis" croates). Une certaine
improvisation préside à la mise en place des
administrations
allemandes dans les territoires occupés.
En Asie
également, les Nippons s'appuient sur des auxiliaire mais,
comme
les Allemands en Europe, ils négligent de traiter
convenablement
les peuples qu'ils prétendent avoir
"libéré" ce
qui limite la portée effective de la collaboration
Semaine 3 Quelques
hypothèses pour expliquer l'inaction des
démocraties et
singulièrement celle de la France pendant la
"drôle
de guerre " (ou "guerre assise", pour les Allemands entre septembre
1939 et mai 1940) : -
impuissance
technique (une armée de forteresse, peu mobile et
vouée
à garder la ligne Maginot depuis la mise en oeuvre de la loi
militaire de 1927 - qui provoque la rupture entre Pétain,
qui en
est l'inspirateur, et de Gaulle, théoricien de la guerre des
chers et du mouvement ; les deux hommes restent en contact mais se
fâchent définitivement vers 1936) -
suivisme des positions britanniques (Chamberlain gouverne encore et
croit en l'Apaisement) -
espoir de vaincre
sans pertes humaines (thème de la "Marne Blanche"
et
pacifisme explicable par le souvenir traumatisant de la guerre de
1914-1918) -
manque de
combativité (des
soldats, qui se seraient relâchés
suite aux largesses du Front Populaire, coupable de
l'impréparation du pays selon la propagande de Vichy ? mais
600 000 Français sont morts ! ou bien
plutôt des
élites, soucieuses de ne pas affronter Hitler,
allié
éventuel contre le bolchévisme).
Film
"les chemin de la Guerre", partie 8
De la Pologne à la guerre
Une
"distraction" méditerranéenne survient
à l'automne 1941.
Pour soutenir Mussolini, empêtré en
Grèce, les
Nazis décident en effet d'attaquer dans les Balkans et
occupent,
d'octobre 40 à mai 41, la Roumanie, la Bulgarie, la
Yougoslavie
puis la Grèce, pourtant secourue par les Britanniques.
Rommel
est envoyé en Libye et l'Afrika Korps menace l'Egypte.
L’Europe
allemande et la
sphère de
« co-prospérité
panasiatique » : occupations et crimes de
masse caractérisent la situation des pays vaincus par
l'Allemagne ou le
Japon (qui a conquis entre décembre 1941 et la fin de 1942
tout le
Sud-Est asiatique, et domine 700 millions de sujets). Des gouvernements
fantoches sont mis en place (collaborateurs) tandis que les
autorités
militaires encouragent les surenchères des
collaborationnistes et
répriment les vélléités de
Résistance.
.
Le
conflit est bien une guerre d'anéantissement, tant sur le
plan des tactiques militaires que de la politique
générale menée par les
belligérants.
Aux camps de concentration allemands (Dachau) s'ajoutent des camps
d'extermination (Auschwitz) pour une mise en oeuvre
systématique
(et annoncée officiellement lors de la
Conférence
du Wannseee) de la "Solution Finale" : entre cinq et six millions de
Juifs d'Europe périssent dans ces camps ou dans les ghettos,
voire dans le cadre de la "Shoah par balles" à l'Est.
En Asie, les exactions de l'armée
nippone contre les
civils (sac de Nankin dès 1937, réquisition
forcée
de femmes de réconfort en Corée) ou les
prisonniers de
guerre (marches de la mort à Batan en février
1942)
sont accompagnées d'expérience
bactériologiques ou chimiques sur les détenus
(unité 731 basée à Harbin) qui
rappellent le sort
des "souris" victimes des nazis.
Jeudi 17
janvier [9 h 10
- 10 h 05]
Semaine 3
SYNTHESE DU COURS
A3
Le retournement de la marée et la victoire finale des
Nations Unies Le
ralentissement du flux (1941) puis les coups d'arrêt (1942) Implication
des Etats-Unis et charte de l'Atlantique, offensive avortée
du
Reich contre l'URSS. "Pearl Harbor" et ses conséquences. Les
miracles de Midway, El Alamein
(précédé pour les
Français libres par le succès de Bir Hakeim) et
Stalingrad. L'espoir change de camp (les alliés
débarquent en AFN, la zone libre est ocupée et la
flotte
de Toulon se saborde, le STO gonfle les effectifs d la
résistance intérieure). CONSIGNES
POUR LES ORAUX DU SECOND TRIMESTRE (Six thèmes de travail :
le
blocus de Berlin (1948) la guerre de Corée, la crise de
Cuba, la
guerre du Vietnam, le mur de Berlin (1991 ou 1989) ou le spoutnik
(1957)
Pas de cours en Semaine 4 (Bacalauréat
Blanc)
Mardi 29
janvier [8 h 15
- 10 h 05]
Semaine 5
SYNTHESE DU COURS
- La
rupture de 1947. Doctrine Truman de l'endiguement (containment)
contre doctrine Jdanov.
Tactique du salami, coup de Prague et Plan Marshall)
Une prolongation
inattendue du conflit et la nouvelle organisation
du monde
imaginée par les "Big Three" (1943-1945) Les
calculs de
l'Allemagne nazie (qui tente d'obtenir une négociation avec
les
Anglo-saxons en leur résistant avec acharnement, au profit
des
Soviétiques, et espère le succès de
ses armes
secrètes ; l'acharnement des Japonais fanatisés.
Yalta
(mythe et réalité) et Posdam (la fin du
consensus).
Deux capitulations allemandes le 7 et 8 mai 1945 : quatre grands
vainqueurs, deux dates de commémoration. Une capitulation
japonaise annoncée à la population nippone le 15
août (mais la reddition sans condition est signée
seulement le septembre, et reçue par l'ensemble des nations
unies contre l'Axe).
La bombe atomique est utilisée tout à la fois
pour
"tester" les armes à l'uranium et au plutonium sur Hiroshima
(le
6 août) et Nagasaki (le 8 août). Non pas seulmement
pour
écourter la guerre, car l'empereur, sortant de sa
réserve, était devenu partisan de cesser les
hostilités comme une bonne part des dirigeants (ce dont les
Etats-Unis étaient informés) mais en
partie pour
vaincre sans l'aide des Soviétiques, entrés en
Mandchourie le 8.
B - Une paix difficile
:
l'intermède 1945-47 (Fin de la Grande alliance) et les
limites
du Nouvel Ordre International -
Le procès de Nuremberg, dernière action commune
(bizarreries juridiques mais succès politique et de
pédagogie) : définition du crime contre
l'Humanité, du devoir de désobéissance. -
La Fondation de l'ONU : une conférence universelle et une
charte
adoptée à San Francisco, 52 fondateurs,
un
siège à New York et des subsides
états-uniens pour
un projet cher à Roosevelt. Une organisation
démocratique
(AG décidant des admissions et prononçant des
voeux) mais
une gouvernance théoriquement efficace (Conseil de
Sécurité émettant des
résolutions
exécutoires, composé de membres
élus et de
cinq "grands" pays dotés chacun d'un droit de veto).
Secrétariat Général, Etat-Major et
armée.
Un échec de très mauvais augure : le rejet du
plan Baruch
par l'URSS.
Jeudi 31
janvier [9 h 10
- 10 h 05]
C
- Une croisade contre le Communisme Un
conflit idéologique et militaire, des outils
(NCS, CIA) et des pratiques conçues tout exprès
(Diplomatie économique, Pactomanie, Bipolarisation).
C1 1948 - 1955 : La Guerre
Froide proprement dite
(L'Europe comme principal enjeu)
Une
Guerre Froide très chaude ! Des crises
aigües dans le contexte d'un monopole atomique devenu
rapidement
duopole. Déchirure et cristallisation des blocs, puissance
maritime contre puissance continentale.
(Le coup de Prague et le rideau de fer, le blocus de Berlin
et le guerre de Corée, l'Indochine et la
Communauté Européenne de Défense).
Du containment au roll back.
Mardi 5 février
Devoir
de Rattrapage DR2H (pour les absents au DS2) QUESTIONS
DE COURS PORTANT
SUR LA PREMIERE GUERRE MONDIALE ET
DEFINITION DU TOTALITARISME
"La Guerre de
Corée" / photographie extraite du portfolio en ligne
consacré à ce conflit et
publié par le journal (belge) "Le Soir". Les
jeunes coréens se comptaient également parmi les
troupes
des Nations unies en aidant les GI’s à porter les
munitions. Les
garçons
étaient rapides pour offrir leurs services car les soldats
d'infanterie
fatigués
avaient atteint les périphéries du
Chunchon>>
Mardi 5 février [9 h 10 - 10
h 05]
1955. La conférence de Bandoung
1957. Le premier satellite russe
: Spoutnik
Missiles soviétiques
à Cuba
C2
1955
-1962 Coexistence pacifique et émergence
contrariée du Tiers Monde Définitions
(les deux morts de Staline, les ambitions de Khrouchtchev, la vision
d'Alfred Sauvy) 1961. La
construction du mur de Berlin
1962.
La crise des fusées.
L'allocution de JKK
alertant le monde
Jeudi 7
février [9 h 10
- 10 h 05]
C3
1962-1975
Détente et échec du "non
alignement"
Lundi 11
février
[14 h 05 - 15 H]
D
- 1975-1991
Guerre Fraîche et implosion du monde communiste
depuis 1991 Hyperpuissance
et Hyperterrorisme
Pas
de cours le 12/02 (atelier d'appui au projet Erasmus+ dans le cadre de l
'EMC)
Pour information
Lundi 11 férrier
[9 h 10 - 10 h 05]
et
Mardi 12 février [8 h 15 - 10
h 05]
Semaine
7
CONFERENCES
ERASMUS+
LE 11
Empathie et nature de la relation avec l'Animal
Voir le
cahier de textes d'EMC pour plus de détails
LE 12
Cours de 8 h 18 à 9 h
Conférence de 9 h 10 à 10 h 10.
Présentation de "L'ARCHE - THE ARK" - inauguration de notre
projet cinéma.
Rencontre avec Pauline Laplace et son équipe
Jeudi 14
février [9 h 10
- 10 h 05]
DEVOIR SURVEILLE n°3 -
DS3HG
Un étude de document
(Géographie) ou
des questions de cours (Histoire) Cliquez
sur l'image ci-contre pour trouver les consignes !
32,0
Trente deux
heures de cours dont trois heures d'évaluation EMC
et Philosophie : trois heures d'ateliers d'appui au partenariat E+A
(Noah)
VACANCES
D'HIVER DU 15
FEVRIER AU 4 MARS
CHAPITRE
III
TOTALITARISME
ET GENOCIDE :
L'EXEMPLE DU MASSACRE
DES JUIFS D'EUROPE
PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE CHAPITRE
SUIVANT
Lundi 4
mars [14 h 05
- 15 H]
Semaine 10
partie 1 VOSTFR
partie 2 VOSTFR
partie 3 VOSTFR
partie 4 VOSTFR
1 -
Un "crime de masse" sans équivalent extrait
de "Shoah", partie 8 (les premières minutes) retour
sur les spécificités de l'idéologie
national-socialiste
Indicibilité des faits subis et complication des
témoignages - souvent tardifs et contraints ;
déshumanisation des victimes et insouciance des bourreaux ;
buts
abominables
A - Par le nombre des victimes
SHOAH,
première époque 1 (version sous-titrée
en Anglais)
Mardi 5
mars [8 h 05
- 9 H]
B - Par son caractère
méthodique (industrialisé et bureaucratique) C - Par sa
portée (juridique, politique et historique,
littéraire) D - Par
l'ampleur des polémiques qu'il a sucité
et suscite encore
Mardi 5
mars [9 h 05
- 10H]
2 -
Un "processus de destruction " systématique (Raul Hildberg) A - Définir le Juif
(les lois de Nuremberg)
extrait de "Shoah", partie 3 (26ème à
35ème minute - interview de R Hildberg)
B - Le déposséder (expropriation et aryanisation)
Jeudi 7
mars [9 h 10
- 10 h 05]
partie 5 VOSTFR
partie 6 VOSTFR
partie 7 VOSTFR
partie 8 VOSTFR
C -
L'exclure (stigmatisation, concentration et déportation) extrait
de "Shoah", partie 3 (20ème à 26 ème
minute) D
- L'exterminer
extrait de "Shoah", début de la première
époque
(les premières minutes : massacres de Chelmno et
extermination des Juifs de Vilnius)
SHOAH,
seconde époque (version sous-titrée en Anglais)
Lundi 11
mars [14 h 05
- 15 H]
METHODES
DE LA COMPOSITION : La Shoah
ET DE L'ETUDE DE DOCUMENTS : L'Affaire Dreyfus
FIN DU SECOND TRIMESTRE LE 8 MARS
4,0
Quatre heures
CHAPITRE
IV
LES FRANCAIS,
LA REPUBLIQUE
ET
LE MONDE
DEPUIS 1880 :
de la Tour Eiffel à
la Bombe Atomique
de l'Empire à L'Europe
CHAPITRE
SUIVANT
Mardi 12
mars
[8 h 15 - 10
h 05]
Semaine 11 Présentation et
vérification des moyennes du second trimestre
Lancement : Afrique 50
(diffusion d'un extrait, la première moitié du
film)
2.
Reformulation
Les Français (une définition de la
nationalité et
un rapport à la citoyenneté particulier, un pays
d'immigration qui est devenu le plus grand des melting pot avec
les Etats-unis).
La République : comment "la catin qui sent le patchouli"
honnie
par les Droites a-t-elle pu obtenir leur ralliement et un consensus
national en sa faveur ?
Le monde : comment la France participe-t-elle à la
domination
européenne au XIXème siècle puis se
maintient-elle
comme puissance moyenne mondiale" au XXème
Siècle, dans
un contexte d'industrialsiation et d'intensification des
échanges spectaculaires ?
On
évoquera notamment le caractère laïc de
l'Etat et
l'importance du Droit du Sang et du consentement politique dans la
querelle sur l'Alsace-Lorraine avec l'Allemagne, le tournant de la
Grande Guerre qui fait de la République le régime
légitime de la France, l'expansion coloniale (pour retrouver
le
prestige perdu sur les champs de bataille européens) puis la
construction européenne (pour se maintenir comme une
puissance :
l'exemple du programme Ariane)
INTRODUCTION
1. Lancement : étude d'un film de René Vautier
(le premier film anti-colonialiste ?) Trois
parties :
- une entame détournant discrétement les code
habituels
de représentation de l'Afrique et des Africains trop
systématiquement "chosifiés" (dans les cinq
première minutes, on insiste sur le "pittoresque" des
scènes filmées, beaucoup de personnes sont nues
et
filmées comme pour souligner l'importance du
corps). Le
film pourrait donner l'impression de répondre à
la
commande initiale de la ligue de l'enseignement, désireuse
de
voir évoquer "la mission éducative de la France"
et de
montrer l'outre-mer dans un but de propagande impérialiste.
Mais
la présentation est originale (illustration sonore
"authentique", tutoiement "juvénile" allusion explicite
à
"la grande misère" des autochtones et comparaisons sans
doute
jugées déplacées par une
partie des
spectateurs, avec la Bretagne ou les lavoirs de France : surtout, les
habitantes sont "des femmes" puis des "dames" et non pas des
créatures exotiques.
- une transition assurée à partir de
la 4ème minute par le regard sur les enfants. Le ton devient
plus
âpre pour dénoncer le très faible taux
de
scolarisation en Afrique Noire (4%) puis descriptif. Le narrateur
accompagne les enfants et revient au village le soir à
"l'heure
des dernières pirogues". Il insiste sur la
pauvreté des
indigènes face à l'opulence de "Monsieur
l'Administrateur" (la boucle du Niger est en effet, "pour le coq
gaulois, une terre dure à gratter" que le colonialisme
britannique a bien voulu concéder à la France,
tout en se
réservant la riche Nigeria).
- un réquisitoire entamé dès la 6
ème
minute contre les méthodes de l'administration et de
l'armée coloniales. L'exemple d'un village brulé
en
répression du non paiement de l'impôt est
donné. Le
massacre d'Africains "assassinés en notre nom, gens de
France"
est raconté. Le film désigne des coupables : non
pas le
peuple Français, innocent de ces atrocités -
Vautier
s'adresse à lui en le traitant "d'ami" (sans doute une
allusion
au chant des partisans et à la Résistance, dont
il est
issu) mais de grandes compagnies capitalistes, françaises et
parfois étrangères (Unilever)
nommément
citées et accusées de faire d'énormes
bénéfices "volés aux Africains".
En conclusion (de l'extrait) :
une dénonciation du "progrès" et de
l'exploitation de la
main d'aoeuvre (la sueur du noir "à cinquante francs par
jour").
Portée :
le film fût censuré et le cinéaste
condamné
(13 inculpations, une peine de prison) mais il est aujourd'hui
largement diffusé pour montrer que, très
tôt, certains Français ont
défendu la
solidarité entre les peuples et critiqué le
système colonial.
3. Problématiques En
quoi la France d'avant 14 est-elle une grande puissance
européenne convaincue
d avoir une mission civilisatrice
à accomplir et comment domine-t-elle un immense empire
colonial
et étend elle son influence partout dans le monde
?
Comment s'est-elle muée en "puissance moyenne mondiale"
à
l'issue des deux guerres mondiales, et quel est son rôle au
début du XXIème Siècle ? pistes pour
répondre
La France d'avant 14 est une très grande exportatrice de
capitaux et prétend civiliser le monde au nom "des
Lumières". Sa victoire en 1918, ses réussites
dans
quelques industries stratégiques (aéronautique,
aluminium, automobile) et le rayonnement de ses intellectuels lui
permettent de jouir d'une grande influence. Sa domination coloniale est
longtemps acceptée par les colonisés (ainsi les
Africains
scolarisés se considèrent-ils comme des
"évolués")... Elle reste après 1945
une puissance
diplomatique et militaire mondiale (rôle particulier
à
l'ONU et détention d'armes de destruction massive, "maintien
des
confettis d'empire" malgré la décolonisation)
moderne
(industries nucléaire et aérospatiale) mais
moyenne
(beaucoup moins riche que les grandes économies-mondes
états-unienne et japonaise ou allemande, et
concurrencée
voire supplantée par les puissances ascendantes : la Chine
mais
aussi les autres BRICS).
Jeudi 14
mars [9 h 10
- 10 h 05]
LA COMMUNE
L'armistice franco-allemand de 1871 est sollicité
malgré
les protestations de Léon Gambetta et stipule la
capitulation de
Paris, assiégé mais résistant toujours
aux forces
allemandes Après les élctions de
janvier, qui voient
la victoire des monarchistes, le gouvernement
présidé par
Adolphe Thiers, entend faire appliquer les clauses de l'armistice. La
Garde Nationale s'oppose à la saisie de ses canons et les
Parisiens se révoltent. C'est la Commune, mouvement
révolutionnaire et patriotique. Les communards sont
essentiellement des Socialistes et des Anarchistes qui veulent une
société plus juste et une
démocratie
fondée sur la fédération de pouvoirs
locaux
autonomes. Beaucoup de femmes prennent part à cette
révolution (dont Louise Michel) noyée dans le
sang par
les "Versaillais" (L'Exécutif a quitté Bordeaux
pour
Versailles et a obtenu l'accord des Allemands pour intervenir par la
force).
1 - La IIIème
République : un régime par défaut, qui
s'enracine rapidement... Rappel : deux
expériences républicaines avant 1880.
Des échecs qui aboutissent à la victoire du
césarisme incarné par Napoléon Ier et
-
après une éphémère
restauration de la
monarchie par deux dynasties concurrentes - Napoléon III
(Bonapartisme fondé sur le prestige militaire mais aussi
porteur
de vélléïtés socialisantes).
A - Une
conquête démocratique paradoxale
Thiers, Mac Mahon et
Léon Gambetta : la crise de 1877.
Thiers : ce journaliste issu de la droite
modérée,
monarchiste libéral (Orléaniste) qui gouverne
sous
Louis-Philippe, s'est trompé sur le compte de
Louis-Napoléon Bonaparte (selon lui "un crétin
qu'on
mènera") pour s'opposer ensuite à
l'Empire, rassure
la Bourgeoisie en devenant en 1871 comme chef du gouvernement et de
l'Etat, "le fossoyeur de la commune" . Il obtient,
grâce
au soutien des possédants qui assurent le
succès de
son emprunt, l'évacuation des troupes allemandes
dès
1873. Désormais auréolé du surnom de
"libérateur du territoire" il dirige le pays en l'absence de
prétendant au trône faisant consensus (le
prétendant légitimiste, Comte de Chambord, refuse
le
drapeau tricolore) et accepte de facto la forme
républicaine donnée au régime qu'il
préside. Il déclare publiquement
l'impossibilité
de la monarchie en 1873 et doit, du coup, démissionner. (la
République n'est proclamée en Droit
qu'à partir
des lois conctitutionnelles de 1875 : par l'amendement Wallon).
Mac Mahon, héros des guerres du second empire
(conquêtes
de l'Algérie, Italie) mais vaincu à Sedan est un
Maréchal, très conservateur, élu pour
succéder à Thiers à la
présidence de la
République. C'est un monarchiste convaincu,
prêt
à céder la place en cas d'accord des royalistes
(légitimistes et orléanistes) sur un candidat au
trône. Il accepte dificilement les gouvernements de tendance
républicaine installés après les
élections
de 1876 et dissout l'assemblée le 16 mai 1877.
Mais la
Gauche revient en force et il doit la laisser gouverner.
Léon Gambetta est un chef républicain, actif
parmi les
membres du gouvernement provisoire (dit de "défense
nationale")
qui ont proclamé la déchéance de
Napoléon
III en 1871. Ayant quitté Paris pour Tours en ballon,
il
incarne le patriotisme de la gauche, refusant l'armistice avec les
Prussiens et critiquant l'abandon de l'Alsace-Lorraine). Il
mène
la campagne électorale de 1877 et annonce que "le
président devra se soumettre ou bien se démettre".
La crise de 1877 : paradoxalement rassurés par la
répression contre "les partageux" (socialistes) et les
poursuites contre les anciens Communards (emprisonnés et
déportés) les petits propriétaires
ruraux et tout
un pan de la bougeoisie se sont ralliés à la
République bourgeoise, tandis que la Gauche radicale
rêve
de République sociale. Dès lors, le camp
républicain est devenu définitivement
majoritaire, contre
toute attente, dès 1876. Plutôt que de bouder le
nouveau
régime, l'Eglise catholique encourage par ailleurs ses
ouailles
à participer à la vie publique, au contraire de
ce
qu'elle pratique par exemple dans l'Italie
unifiée,
ce qui encourage les Droites à accepter
la République (la victoire de 1918 renforcera la
tendance
et marginalise les royalistes militants, rejetés vers
l'extrême droite). Mac Mahon tente, en 1877,
d'inverser
l'évolution mais la dissolution de la chambre renforce la
majorité républicaine. Il
préfère
démissioner de lui-même quand, en 1879; les
monarchiostes
perdent égalment le contrôle du sénat.
Jules
Grévy lui succède : c'est le premiir
président de
al République réellement républicain.
Mardi 19
mars
[8 h 15 - 10
h 05] L'arrestation de Louise
Michel : Tableau de Jules Girardet
une affiche (cliquez pour
agrandir) :
Semaine 12
B - Des Valeurs
Liberté,
Egalité, culte de 1789 et Laïcité :
Aristide Briand.
- Des lois exemplaires fondent la liberté de la
presse
(d'où sont issus l'esor des médias
français et la
charte de déontologie du journalisme, embryon des
accords internationaux en ce domaine) mais aussi le droit de
réunion et d'association (loi de 1901).
- La République maintient le suffrage universel masculin,
déjà en vigueur sous le second empire, sans
toutefois
l'étendre aux femmes (suspectes aux yeux des -
nombreux -
anticléricaux d'être influencées par
l'Eglise) et
assure l'égalité devant la loi et la
liberté de
culte.
- Elle célèbre la révolution
bourgeoise de 1789,
garantit le droit de propriété, multiplie les
occasions
de célébrer l'armée et le drapeau.
- Aristide Briand propose en 1905 une loi de séparation de
l'Eglise et de l'Etat visant à instaurer un compromis dans
la
querelle qui oppose alors les anticléricaux au"
parti
catholique". L'Etat proclame sa neutralité, ne
reconnaît
aucune église en particulier et cesse de salarier aucun
culte,
(il mais prendra finalement en charge l'entretien des lieux de culte,
le patrimoine des églises, censé aller
à des
associations cultuelles, étant dans les faits
transférés pour la plus grande partie aux
communes ou à l'Etat). L'adoption
de la Loi débouche sur des inventaires qui sont l'occasion
de
manifestations violentes mais est finalement acceptée, sans
toutefois être imposée à
l'Alsace-Lorraine en 1918
ni calmer "la querelle scolaire" (sujet de tensions jusqu'aux
anées 80 du XXème siècle). La loi
reconnaît
la liberté de conscience et garantit le libre exercice des
cultes et elle est complétée par une loi de 1924
créant les associations diocésaines. Elle n'est
pas
directement à l'origine de la réprobation des
signes
ostentatoires ni du recul des manifestations cultuelles
publiques
(port des habits sacerdotaux en public, processions, etc.)
caractéristiques de l'évolution des
mentalités
dans la France contemporaine et n'interdit qu'en principe le
subventionnement de nouveaux lieux de cultes, comme le montre l'exemple
de la Grande Mosquée de Paris .
C - Une politique de
Grandeur
La
politique scolaire et culturelle, l'édification d'un empire
français ultramarin : Jules Ferry et l'idée
répandue d'une mission civilisatrice. Mais : une opinion
publique largement indifférente (toutefois plus convaincue
à
l'issue de chacune des deux guerres mondiales) et quelques voix
condamnant le racisme sous-tendant l'oeuvre coloniale (Georges
Clémenceau).
Jeudi 21
mars [9 h 10
- 10 h 05]
Film :
La belle équipe (extrait)
D - Des
difficultés durables à résoudre "la question
ouvrière"
La
faiblesse des syndicats, l'absence d'une volonté
d'intégration du "quatrième état"
(modèle
allemand) et l'action émancipatrice des Socialistes. Jean
Jaurès, Le Front Populaire
Mardi 26
mars
[8 h 15 - 10
h 05]
DEVOIR SURVEILLE n°4 -
DS4H Composition
Pas de cours le 28 mars (encadrement de
la sortie SVT à Guéthary ave les Secondes 7)
Mardi 2
avril
[8 h 15 -10
h 05]
Semaine 14
2 -
De la débâcle à la
Libération : la question
des crimes de Vichy et l'esprit républicain de la
Résistance A
- Une défaite totale
B - Une Collaboration unique
Jeudi 4
avril
[9 h 10 -10
h 05]
Le cas "Guy Môquet" : un
résistant cité à l'ordre de la Nation par de
Gaulle, encore honoré mais pourtant vu comme par certains comme
un usurpateur car militant du PCF au temps du pacte germano-soviétique.
Un diaporama hagiographique, une polémique très sensible.
C - De
Gaulle : de la France Libre à la France Combattante
D - Des résistances, un programme et des querelles
mémorielles
Mardi 9
avril
[8 h 15 -9
h 10]
Semaine 15
3
-
Les IVème et Vème Républiques : une
tradition
démocratique confortée malgré les
crises, et
une volonté durable de figurer parmi les
puissances
mondiales A- Deux expériences
constitutionnelles très différentes B - Une
décolonisation compliquée mais l'ambition de
maintenir un rayonnement mondial
Mardi 9
avril
[8 h 15 -10
h 05]
TD6H - TRAVAUX DIRIGES n°6 (notés)
Réalisation d'un schéma La Vème République, un régime hybride
Jeudi 11
avril
[9 h 10 -10
h 05]
C
- Atlantisme et construction européenne : deux options
aujourd'hui remises en cause ? D
- La France face à la mondialisation et aux nouvelles
conflictualités
FIN DEFINITIVE DES COURS D'HISTOIRE
14,0
Quatorze heures de cours dont trois heures d'évaluation
VACANCES
DE PRINTEMPS DU 12 AU 29 AVRIL
DEVOIR
FACULTATIF DF2H Pour le 29/04 Faire
l'exercice proposé ci-dessous devoir obligatoire pour les absents au TD n°6
Colonialisme et IIIème République La
marque "Banania", son slogan et son soldat emblématique sont
caractéristiques des représentations contradictoires du
"tirailleur sénégalais" en particulier et du Noir en
général aulendemain de la première guerre mondiale. On
notera l'objectif paradoxal de la colonisation (de peuplement, ce qui
est rare dans l'empire français) en Algérie. Ce
territoire au statut très particulier (d'abord administré
par le préfet de Corse puis par le ministère de
l'Intérieur, il ne s'est jamais agi d'une colonie au sens
politique du terme) voit d'abord sa population autochtone diminuer sous l'effet des
violences liées à la conquête mais connaît
ensuite une forte croissance sous la domination française (du
fait des progrès de l'hygiène et de la médecine) .
Pour information
Vendredi 3 mai
[9 h 10 - 10 h 05]
et [10 h 20 - 10
h 15]
ATELIERS D'APPUI AU PROJET
ERASMUS+
E+A (Noah) - CONFERENCES DANS LE CADRE DE LA JéB
(Journée d'études Basques)
Biodiversité, patrimoine local et rôle des associations (Itsas Arima et Hegalaldia) Voir le
cahier de textes d'EMC pour plus de détails
Année scolaire 2018-2019
63 heures de cours / dont évaluation : 8 H - et des ateliers d'appui Erasmus+
LE PROGRAMME :
QUESTIONS POUR COMPRENDRE LE VINGTIEME SIECLE