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Les classes
d'Histoire-Géographie
de 1S et 1L-ES2
deviennent le groupe-cible du partenariat stratégique E+A (Noah) initié l'an dernier entre le Lycée Ravel et des écoles secondaires situées en Bulgarie, en Roumanie et au Portugal.
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L'ensemble des élèves de division 1S1, 1L et 1ES2
seront toutefois concernés par sa mise en oeuvre
effective.



site du
CONSEIL REGIONAL









L Y C E E . R A V E L
SAINT-JEAN-DE-LUZ







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un tableau de WP Frith (1872)  :
The fair toxophilites


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CHRONOLOGIE

Domination britannique /  dite
Pax Britannica

(1815 ou) 1850 - 1914 (voire  1940)

Domination états-unienne / Leadership
1941 -  2001 (voire 2014)

Multipolarité
hypothétique
d'une troisième période  encore difficile à cerner



L Y C E E . R A V E L
SAINT-JEAN-DE-LUZ


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INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

Les Révolutions Industrielles

Elles sont "le moteur" de la Croissance...

La première "révolution industrielle", ou révolution techniqueconsiste en perfectionnements de procédés déjà connus ou imaginés. Elle est hors-programme d'un point de vue chronologique, puisque votre étude ne débute qu'en 1850, alors que la Première Révolution Industrielle se produit à la charnière des XVIIIème et XIXème Siècles, mais sa prise en compte est importante pour comprendre l'essor précoce des "pays noirs" (charbonniers) en Angleterre, Belgique et France (essor de l'extraction de la houille et de la machine à vapeur, des industries textiles et métallurgiques, du rail... et rôle encore important joué par des "savants" ou "techniciens" plus ou moins isolés).

La "seconde révolution industrielle" ou mutation scientifique prend son élan dans les années 1850-1870 (take-off ou "décollage" de la production)  ; elle affecte dans un premier temps l'Europe tout entière, mais aussi les Etats-Unis et le Japon. Cette mutation scientifique s'appuie sur des "inventions". Ingénieurs et chercheurs en sont les fers de lance  (développement de nouvelles branche : sidérurgie, électricité, chimie, automobile et aviation... et des recherches collectives).

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L'expression "troisième révolution industrielle" n'est pas l'objet d'un consensus.  L'expression  peut désigner une possible "révolution technologique" globale (posant de nouveaux usages des techniques) dont les prémisses seraient visibles dès les années Trente (fondationde la firme IBM qui lance les premiers calculateurs électroniques) mais aussi une "révolution des Communications" née plus tardivement, avec la Seconde Guerre Mondiale, et qui connaît une accélération depuis les années 60 (généralisation des "transistors"). 

D'après l'économiste Jeremy Rifkin, toutefois, la troisième révolution industrielle reste à faire, si l'essor des NTIC l'a rendue possible. Pour lui, une économie "en réseau" doit succéder à un mode de production centralisée et rendre possible le développement durable (d'où le thème de la "transition énergétique").

Rappel : En évoquant d'hypothétiques "révolutions industrielles" on consacre en fait un abus de langage. Les phénomènes décrits sous cette terminologie sont plus justement des mutations, vu leur ampleur et leur durée, et constituent la partie proprement économique du large processus d'Industrialisation marquant les XIXème et XXème Siècles.

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ETUDE D'UN TABLEAU : UNE DESCRIPTION 
DE LA SOCIETE 

ANGLAISE 
A L'EPOQUE INDUSTRIELLE

(l''icône du chapitre)

WORK 
par Ford Madox Brown

Etude d'une peinture : la nature de l'oeuvre, l'auteur, le contexte ; des ouvriers héroïsés, beaucoup de misères mais des intellectuels bienveillants et des dames charitables....
des cavaliers représentant la haute-société sont rejetés dans l'ombre, les jeunes aristocrates oisifs sont moqués (représentés comme des chiens accoutrés de gilets).

Le document évite de traiter directement le monde des usines.


Une fresque peinte entre 1852 et 1865 qui entend décrire l'essence de la société de l'ère Victorienne
(apogée économique et impérial britannique). Le travail est sublimé, le travailleur manuel héroïsé. Un peintre proche des préraphaélites, acquis au Socialisme compassionnel, qui croit en l'éducation populaire et admire Thomas Carlyle. Comme ce grand écrivain, Ford Madox Brown veut dénoncer les maux de son temps et produire une oeuvre morale, mais il conserve de hautes ambitions esthétiques

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Complétez
vos connaissances :

en consultant un site
consacré à la peinture
de l'époque :



ou

une étude en ligne très détaillée
de la fresque :





  
ETUDE D'UN EXTRAIT DE FILM
L'acceptation de la nécessité
et de la valeur du travail par l'Aristocratie fait partie des adaptations aux
temps modernes...

Le Gendre de M Poirier
( film de Marcel Pagnol, 1933)

  cliquez sur l'affiche  pour 
voir le film:


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INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

EXPANSION et RECESSION

PHASES A        PHASES B

1790 - 1815  1815 - 1849

1849 - 1875  1875 - 1890

1890 - 1920  1920 - 1950

1950 - 1980 ?



  
LES CYCLES LONGS DE LA CONJONCTURE :

 Un caractère (théoriquement) prophétique mais une réinterprétation récente

L'alternance des cycles prédite par Kondratiev a semblé confirmer la justesse de ses vues, même si la chronologie des cycles subissait des interférences politiques. Mais les "Kondratiev" sont désormais présentés comme comportant deux phases et non trois (d'après Simiand, qui, en 1933, ne voit plus de "plateau" - on évoquera dès lors de brutaux "retournements de la conjoncture"). La phase A correspond à une expansion, soit une période d'inflation et de hausse des prix, mais aussi de création d'entreprises ; la phase de récession (phase B) est une période marquée, en principe,  par des phénomènes de déflation - rareté de la monnaie - et de dépression - baisse des prix débouchant sur une hausse du chômage et la concentration des entreprises.
Schumpeter propose en 1954 une lecture non monétariste (ce qui lui vaut d'apparaître comme un "hérétique") des cycles de longue durée (pour lui, des innovations "en grappe" expliquent la phase A, et la crise survient par saturation du marché). Il décompose le cycle Kondratiev en quatre mouvements (aussi appelées parfois des "saisons" : en phase A :  progrès - donc innovations, puis prospérité ; en phase B :  récession puis dépression)


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COMPLEMENTS
AU COURS : 

LA CONTROVERSE FISCHER ET LE "PROGRAMME DE SEPTEMBRE "

L'historien allemand Fischer publie en 1961 " Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale" ouvrage consacré à la stratégie politique de l'Empire allemand à la veille et au cours de la Première Guerre mondiale. Il croit en une responsabilité principalement allemande dans le déclenchement du conflit
et tente de montrer que des considérations économiques expliquent cette politique.

Fischer produisit notamment
 un rapport daté
de septembre 1914
sur les buts de guerre
du Chancelier impérial
Theobald von Bethmann Hollweg dit  «Septemberprogramm ». Bethmann Hollweg y escomptait une victoire rapide sur le front ouest et envisageait sur cette base, outre l'annexion du Luxembourg et de vastes régions de France et de Belgique, la prise de possession de plusieurs colonies (françaises, anglaises et même.. portugaises)
 en Afrique centrale.

La thèse principale de Fischer est que l'Allemagne a recherché délibérément la guerre, voire qu'elle l'aurait planifiée dès 1911, afin de dominer l'Europe puis d'étendre au monde entier son hégémonie économique.
Cette affirmation déclencha
une vive polémique
sur la culpabilité allemande
et sur la continuité supposée
de la politique suivie
par le IIème puis
le IIIème Reich.



LES BUTS DE GUERRE
des bellligérants :
un récapitulatif en ligne

LES FACTEURS
DE GUERRE :

la théorie des causes conjoncturelles ( l'engrenage)
illustrée par
"le dessous des cartes"


la théorie des causes structurelles (rivalités économiques, coloniales et nationales)
illustrée par
"le dessous des cartes"


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Agrandir
les images en cliquant sur les miniatures
pour voir

la carte de la Guerre à l'Est :
et

celle
des Traités de paix :

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SYNTHESE DU
MARDI 5 DECEMBRE

LA GUERRE ET LE MOYEN-ORIENT

Les trois promesses contradictoires faites par  la Grande-Bretagne : celle d'un partage (secret) du Moyen Orient avec la France (accords Sykes-Picot, 1916) , celle d'un grand empire arabe confié au Cherif de La Mecque moyennant l'appel à la guerre sainte contre le sultan et l'insurrection des Arabes contre les Turcs. (Lawrence, dit "d'Arabie") et enfin la déclaration Balfour qui garantit, en 1917, l'établissement d'un Foyer National Juif en Palestine se traduisent concrétement par un compromis largement défavorable aux autochtones. La SDN confie le mandat aux occidentaux sur le Levant (France) et la Mésopotamie (Grande Bretagne) et Jerusalem n'est finalement pas internationalisée, mais incorporée au mandat britannique.

La "Grande Guerre" évince du Moyen Orient deux puissances traditionnellement influentes : la Turquie nouvelle (état-nation succédant à l'empire du sultan et calife Ottoman) "organise" le génocide Arménien, s'impose aux Kurdes et expulse les Grecs d'Asie, mais perd la direction du monde arabe. La Perse (Iran) est tenue en lisière. Les vainqueurs veulent contrôler la route des Indes, s'intéressent aux enjeux religieux et pétroliers. La France prend la Syrie et Damas, où la dynastie des Hachémites souhaitait installer le siège du royaume arabe promis par les Anglais, et la Grande-Bretagne occupe l'Irak et la Palestine. Elle place les fils du Cherif de La Mecque sur les trônes de Bagdad et Amman (Transjordanie) et commence l'exploitation industrielle du pétrole irakien, exporté via un pipeline transitant par la Syrie (ce qui permet à la France de garder pour elle  15% de la production).  La situation politique dans la péninsule arabe et autour de La Mecque reste confuse, jusqu'à la fondation par les Séoud d'un état wahhabite, qui devient en 1945 l'allié des Etats-Unis, obtenant la protection de l'Occident moyennant la fourniture assurée de pétrole à un tarif "raisonnable".



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CHRONOLOGIE INDICATIVE :

LA MARCHE A
LA SECONDE GUERRE MONDIALE

1929 Krach de Wall Street
et début d'une crise économique mondiale
1931 Conquête de la Mandchourie par les Japonais
1934 Tentative ratée d'anschluss
1935 Rétablissement du service militaire en Allemagne 
1935-36 Conquête de l'Ethiope par les Italiens
1936 Axe Rome-Berlin et
Pacte anti komintern
 (alliance germano-allemande)
1936 Remilitarisation de la Rhénanie
1938 Anschluss (annexion de l'Autriche par le IIIème Reich)
et Conférence de Munich (Français et Anglais acceptent la réunion des Sudètes à l'état allemand et le démembrement de la Tchécoslovaquie)
1939 Pacte germano-soviétique
puis invasion de la Pologne
(déclaration de guerre de la Fance et du Royaume-Uni)
1940 Bataille de France et entrée de l'Italie dans le conflit

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L'Allemagne et le Japon, deux puissances intersticielles...

1. Reformulation : des nations aspirant à jouer un rôle de puissance mondiale dominante alors que les Etats-Unis et la Russie Soviétique les surclassent et que les puissances coloniales britannique et française continuent à dominer la scène diplomatique mondiale ; des régimes ayant assumé le risque d'une guerre générale pour parvenir à leurs fins.

2. Deux gouvernements portés par des idéologies extrêmes (le National-Socialisme de Hitler, le militarisme au service de la volonté impériale ou  "Kokutai").

3. Des objectifs et des méthodes parallèles : le désir de conquête d'un espace vital (Le "Lebensraum" allemand, la "sphère de co-prospérité panasiatique" japonaise) justifié par un prétendu "surpeuplement" et la soif de matières premières pour fournir à des industries puissantes mais dépendantes l''énergie et les matières premières importées.... mais fondé aussi sur des considérations racistes (l'espace russe est peuplé de "Slaves" vus comme des sous-hommes ou untermenschen,  la Chine doit être conquise de force, et les colonisateurs européens être évincés).




RESSOURCES EN LIGNE SUR LA GUERRE EN EUROPE


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DATES
POUR LES ORAUX
DU SECOND TRIMESTRE
 

EXPOSE
LE BLOCUS DE BERLIN
ET LA GUERRE DE COREE LE 4 FEVRIER

EXPOSES
LE SPOUTNIK
 ET LE MUR DE BERLIN
LE 4 FEVRIER

EXPOSES
LA CRISE DE CUBA  
LA GUERRE DU VIETNAM
LE 05/02

Histoire et non Géographie
les 4 et 11 /02



COURS DU 4 FEVRIER
Deux superpuissances s'opposent, les Etats-Unis et l'URSS, grands vainqueurs et désormais aux premiers rangs économique, diplomatique et scientifique, face au Royaume-Uni affaibli et à l'Europe ruinée. Les deux nations ont la capacité, si elles s'accordent, de règler les litiges internationaux. Mais leur mésentente voue au contraire à l'échec toute tentative d'accord global. La parité entre les deux superpuissances n'existent pas avant les années 50 (une fois que les Soviétique sont la bombe mais aussi les vecteurs pour la lancer, ce que la mise sur orbite du Spoutnik. établit.. Les Etats-Unis incarnent la démocratie libérale et l'URSS la démocratie populaire, deux idéologies en apparence antagonistes . Chacune des deux superpuissances a des alliés et consitutent avec eux "un bloc" militaire et politique. L'Ouest (OTAN, etc.) se désigne lui-même contre "le Monde Libre" opposé aux Communisme (totalitaire). L'Est rassemble les états socialistes, en lutte contre le capitalisme (et l'impérialisme) occidental.  Pris entre "colombes" et "faucons" le Président Truman  cède aux instances de ces derniers ; il crée les outils de la guerre Froide et inaugure une véritable "croisade" contre les Rouges. Il est cependant un leader modéré, qui préserve la liberté syndicale et la paix sociale menacées par les excés du Mac Carthysme (chasse aux sorcières) et privilégie des moyens doux dans sa lutte contre l'URSS (Plan Marshall).









L'Amérique des années 60

Ségrégation et combat pour les droits civiques, violence et progrès :
Robert Kennedy, procureur général, c'est-à-dire à peu près ministre de la Justice de son frère le Président JFK puis élu sénateur de New York, réagit à l'annonce de la mort de Martin Luther King



RAPPEL
CONCERNANT LES EVALUATIONS

Les corrigés et barèmes sont publiés en ligne dans le blog etxealaia :

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et les énoncés sont diffusés à l'avance sur la page Google+
etxealaia jusqu'au 8 mars :



A partir du troisième trimestre, les énoncés des devoirs (disponibles par ailleurs à partir de Pronote) sont  publiés, comme les corrigés et barèmes, dans le blog etxealaia, Google arrêtant définitivement le service Google+ en Avril


UN CRIME DE MASSE
EXCEPTIONNEL

par le nombre des victimes
40% des Juifs vivants
au monde sont massacrés
en Europe
entre 1940 et 1945,
soit environ six millions de morts... attribuables au national-socialisme, un totalitarisme original en ce
qu'il ne feint pas de prôner une utopie mais relève des régimes "démoniaques" au sens de Hegel ("C'était l'enfer !" commente
M Vitold à propos du ghetto
de Varsovie).
par son caractère méthodique
La répression puis l'extermination des Juifs sont censées relever de la SS (dirigée par Himmler, chef de toutes les polices du Reich) et notamment de la RSSHA (la police de Heydrich, directement responsbale de la "Shoah par balles"). Mais la Wehrmacht y participe également, comme des forces non allemandes : auxiliaires recrutés dans les territoires occupés,notamment en Ukraine, troupes de régimes collaborationnistes comme les Oustachis Croates
et les militaires Roumains, sous le gouvernement fascisant de Ion Antonescu. L'Allemagne hésite sans cesse entre le recours au travail forcé des Juifs, (Speer) et leur  meurtre irrationnel et systématique.
par sa portée
Le Génocide Juif et les horreurs de la seconde guerre mondiale ont pour conséquence directe l"adoption de nouvelles Conventions de Genève dès 1949, visant à protéger les civils (celles de 1929 réglaient le sort des blessés et prisonniers de guerre) . Il conduit à faire du "crime contre l'Humanité" et du "génocide" un crime imprescriptible, et du devoir de désobéissance un impératif. Enfin, le procés de Nuremberg marque l'embryon d'une justice internationale destinée à responsabiliser les criminels de guerre.
L'événement légitime pleinement la démarche sioniste et crée l'occasion de la proclamation d'un Etat Juif en Palestine (1948). Depuis, un conflit s'éternise entre Juifs et Arabes.
C'est un traumatisme moral à l'origine d'une abondante création littéraire (des mémoires romancées, comme "La mort est mon métier"' de Robert Merle, ou des témoignages comme celui de Primo Levi : "Si c'est un homme" ou d'Elie Wiesel : "La nuit").
par l'ampleur des polémiques qu'il suscite
L'événement a du mal à être nommé. Le succès du documentaire de Claude Lanzmann a assuré le succès du terme 'Shoah" (catastrophe, en Hébreu) en France et dans les pays francophones. mais à ce mot, présent dans la déclaration d'indépendance de l 'état d'Israêl de 1948, les Etats-Uniens contineunt de préférer sa traduction anglaise, Holocauste..
On suspecte parfois d'occultation volontaire les Historiens du Génocide Juif car on médiatiserait moins d'autres génocides (celui des Roms, par exemple) et parce que, pour certains commentateurs, la Shoah semble avoir été instrumentalisée pour obtenir la création d'un état Juif en Palestine.
La "destruction des Juifs d'Europe" (Hilberg) suscite des querelles mémorielles. Jusqu'aux anées 80, on ne parlait que de "camps de concentration" sans sitinguer spécialement les Juifs des autres déportés,  et l'on citait notamment de celui Dachau, où périrent 30 000 détenus, dont tous n'étaient pas Israélites. Par la suite, les enseignants et les médias se sont davantage  intéressés à Auschwitz et aux "camps d'extermination" ou aux fours crématoires, au point que le public a pu perdre de vue que les Nazis persécutèrent aussi syndicalistes et militants de gauche, homosexuels, pétendus "tarés" et Roms (Tziganes).









SEMAINE D'EDUCATION ET D'ACTION
CONTRE
LE RACISME ET L'ANTISEMITISME

du 18 au 24 mars




CHRONOLOGIE DES REGIMES POLITIQUES EN FRANCE
AU XIXème SIECLE


1792-1804
Première République
Proclamée de facto au lendemain de la victoire de Valmy, la monarchie étant abolie par la Convention, le régime est en guerre extérieure et civile jusqu'en 1802, où le Consulat permet la stabilisation de la vie politique mais aussi l'ascension de Bonaparte.
Lequel devient l'empereur Napoléon le 18 mai 1804...

1804-1814
Premier Empire
L'abdication de Napoléon Ier le 6 avril 1814 est suivie d'un épisode inattendu : quand l'empereur déchu reprend le pouvoir durant "les Cent jours" (mars-juillet 1815).
1815-1830
Restauration
Deux frères de Louis XVI, les rois Louis XVIII puis Charles X, se succèdent sur le trône de France après avoir promis de respecter la Charte de 1814, frein au retour éventuel de l'absolutisme.
1830-1848
Monarchie de Juillet

Les "Trois Glorieuses" chassent définitivement du pouvoir la branche aînée des Bourbons. Louis-Philippe, roi des Français et non monarque "sacré" préside un régime parlementaire contrarié par son propre autoritarisme.
1848-1852
Deuxième République
Né d'une révolution, le régime abolit l'esclavage et prend des mesures sociales rapidement désavouées par les conservateurs victorieux aux élections législatives. Inspiré de la constitution des Etats-Unis il souffre du conflit latent entre le président et le parlement.
Un coup d'état, le 2 décembre 1851, permet à Bonaparte de rétablir le suffrage universel, abrogé en 1850, et de se proclamer Président pour dix ans, puis de devenir empereur des Français, le
2 décembre 1852

1852-1871
Second Empire

Thiers vu par un journal communard :


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Les écrivains
face à la Commune
d'après
FRANCE CULTURE




ATTENTION

UN NOUVEAU SITE DU LYCEE-COLLEGE EST OUVERT DEPUIS
AVRIL 2019

CITE SCOLAIRE RAVEL





Des vidéos sur la IVème République :

Voir : La République des illusions ( film, partie 1)

Voir : La République des illusions ( film, partie 2)







NOTA BENE
Toutes les heures de cours sont dévolues,
au delà du  3 mai,
 à l'enseignement de la Géographie, cours dans le cadre duquel est cependant abordé l'histoire de la construction européenne






vdp



>

HISTOIRE / PREMIERE L-ES / 2018-2019
 
 
Compléments aux cours de P-LVanderplancke, professeur d'Histoire-Géographie                    http://etxealaia.franceserv.com 

vers les cours de Géographie

CHAPITRE I

LES REVOLUTIONS CONTEMPORAINES :
ECONOMIES ET SOCIETES DEPUIS  1850
L'étude de trois
mutations décisives
(Industrialisation, Modernisation et Développement)


CHAPITRE SUIVANT
Mardi 11 septembre
[8 h 15 - 10 h 05]

Manuel pp 14-15

Vocabulaire : une révolution, une mutation, l'Occident, les trois "révolutions industrielles"



Un  extrait de « Mary Poppins » :
"Je vis et mène une vie aisée"

PRESENTATION DU PROGRAMME

INTRODUCTION DU CHAPITRE : Reformulation, limitation du sujet....

 Problématisation : Comment interpréter le lien entre les évolutions économiques et celles de la société, que les Hommes des XIXème et XXème Siècles ont souvent décrit comme un lien de cause à effet (Marxisme) ?

1 - 150 ans de changements irréversibles (et de suprématie occidentale)

A - Mary Poppins, une oeuvre emblématique
COURS
Un "best seller" publié en période de crise économique et politique (les années Trente) pour magnifier la grandeur de l'empire (le récit se situe durant la phase de prospérité des années 1900) et finalement adaptée au cinéma durant une autre phase de croisance (les années 60).
RESUME 
Transmission du leadership entre puissances anglo-saxonnes et évolution cyclique
.
Climat de tensions inhérent aux sociétés modernes, racines d'une émancipation féminine très progressive sont notamment évoquées grâce à ce roman.



Analyse critique d'un extrait de film


Rappel de méthode
Le plan type :

Une Introduction comprenant  des précisions sur la nature du document et la fiabilité de son auteur et/ou des sources, mais situant aussi le support dans son contexte.
Un développement citant ou faisant référence au document, explicitant celui-ci et le commentant (en L et ES ce commentaire doit comprendre une dimension critique). La reformulation de la problématique (la consigne) doit clore ce paragraphe.
Une conclusion qui répond à la problématique (dévoilant donc l'intérêt majeur du document) et évoque sa ortée (ou celle des événements qu'il décrit).

Quelques pistes


Il faut relever les signes concrets qui, dans le film, font allusion au contexte et montrent en quoi consiste  l'idéal de la vie Bourgeoise et  mettre ces signes  en rapport avec les différents aspects de la mentalité de cette catégorie  :

- M Banks n'est pas représentatif de n'importe quels Britanniques mais des bourgeois prospères. Il travaille en effet à la City, devenue le centre mondial de la Finance, où il occup eun poste important.. C'est un Anglais, très fier de sa réussite et de celle de sa nation, la première puissance industrielle et coloniale. Le livre est écrit dans les années Trente (au déclin de l'empire) mais l'auteur, Pamela Travers, d'orgine Autralienne, et par conséquent sujet de l'empire britannique, situe l'action juste avant la première guerre mondiale, à l'apogée du Royaume-Uni. La comédie musicale tirée de ce récit est la dernière réalisation du célèbre Walt Disney, et sort sur les écrans en 1964, en pleine période de prospérité pour l'Occident et les Etats-Unis, lesquels ont succédé à l'Angleterre comme puissance dominante depuis leur victoire dans la seconde guerre mondiale. Certains observateurs croient voir la mise en place, dès cette époque, des prémisses d'une société post-moderne dite parfois civilisation des Loisirs...

- M Banks vit "bourgoisement". S'il a les moyens d'entretenir de nombreux domestiques et habite une immense maison, ce qui le distingue des petits et moyens bourgeois, privés de personnels ou réduits à n'embaucher que quelques serviteurs, ses valeurs sont, en revanche, celles de toute sa classe, dominante au Siècle de l'Industrialisation. On saisit le désir de respectabilité qui l'anime, la compétence professionnelle dont il se flatte, l' importance donnée par les hommes de sa caste au  travail et à  la famille, leur conformisme et leur souci de ponctualité... ainsi que leur confiance dans la Raison ; mais on observe en même temps une situation de patriarcat et la froideur des relations entre époux et entre parents et enfants (souci des convenances, vouvoiement). L'autosatifaction bruyante du bourgeois "arrivé" s'explique à la fois par l'aisance matérielle dont il jouit, et par son manque d'imagination  : ses vêtements, la décoration de son foyer et l'énoncé de ses aspirations sont d'une banalité étudiée.

- Si le Bourgois méprise l'oisiveté des aristocrates et prétend valoir davantage vu son travail et sa fortune, il reste jaloux du prestige de la noblesse, que M Banks s'efforce d'imiter en partie, comparant sa maison à un "castel" et sa famille à ses "sujets et dauphins" !

METHODE DE L'ETUDE DE DOCUMENT





CONSIGNE : Comment ce document rend-il compte de la manière de vivre et de penser des Britanniques avant 1914, et s'agit-il d'une présentation
exacte ?

Je vie et mène une vie aisée

[En noir, le texte de La chanson]
Musique par Richard M. Sherman et Robert B. Sherman 
Paroles par Robert B. Sherman et Richard M. Sherman 
Adaptation française de Christian Jollet 


(George Banks :) 
Très fier, je sens une vive satisfaction 
Mieux qu'un grand roi en selle sur son coursier 
Quand je rentre chez moi et retrouve foyer et femme 
Je vis et mène une vie aisée 

Mme Banks : Il s'agit des enfants, chéri....
M Banks : oui,oui.. (il n'écoute pas)
- Mais,  George !

Chaque jour de même, je quitte à l'heure dite 
À six heures une je passe ma porte 
Ma pipe est prête ainsi que mes pantoufles à six heures deux 
Je vis et mène une vie aisée 

Mme Banks : Ils ont disparu !
M Banks : Parfait, parfait ! (il n'écoute toujours pas) 

J'ai l'honneur d'être un Anglais de dix neuf cent dix 
Le roi Edouard sur le trône c'est le rêve suprême 
Je suis le lord de mon castel, le souverain, le chef 
Je traite mes sujets, servants, enfants, femme 
D'une main ferme et délicate 
Noblesse oblige 

À six heures trois, les dauphins de mon empire 
Sont bien nourris, traités et bien lavés 
Une petite tape là sur leur tête 
Et ils s'en vont au lit 
Je vis et mène une vie aisée !

M Banks : Winnifred, où sont les enfants ?
Mme Banks : je n'en ai aucune idée.
- Quoi ? Mais....  leur place est ici ! Où seraient-ils autrement ?
- Je ne sais pas, George !  
- Vous ne le savez pas ?
- Ils ont disparu ; Cathy-nounou les a cherchés sans résultat.
- Parfait ! je vais agir en conséquence... 
(se ruant sur le téléphone, il décroche :) Donnez moi le commissariat de Police !
- Vous ne devriez pas importuner la police, trèscher, les faits me paraissent...
- Ayez la gentillesse de ne pas dire "les faits" ; un fait et un seul parait aussi clair que du cristal  : Cathy-nounou a failli à son devoir ; elle a failli à sa tâche et je vais lui demander des comptes... Oh ?!  Elle est partie, n'est-ce-pas ?
- Oui, très cher, elle vient de nous quitter !

- (au téléphone:) Quoi ? Oui, George Banks : 17, allée des Cerisiers.... une affaire extrêmement urgente. Je vous serais obligé de nous envoyer un Policeman immédiatement !
(on sonne à la porte et Mme Banks va ouvrir; elle s'exclame :)

- Le policeman est là George !
- Déjà ? Ils sont vraiment rapides !
(il ajoute avant de raccrocher le téléphone:) voilà une police efficace : je vous en suis très reconnaissant !
Je vous en prie Monsieur l'agent, entrez !
Le Policeman : Merci Monsieur ! Au cours de  ma tournée réglementaire dans le Parc, j'ai remarqué des objets de valeur qui semblaient égarés et j'ai pensé qu'ils étaient à vous !
Mr Banks (interloqué) : Objets de Valeur ?
Le Policeman (s'adressant à des personnes restées hors de vue) : Allons, venez ! Dépêchez-vous !

Mme Banks (poussant un cri de soulagement) - Jeanne ! Mickaël !
M Banks : Je vous en prie Winnifred, ne soyez pas trop expansive !


[les enfants entrent et expliquent comment ils se sont perdus en poursuivant leur cerf-volant : Mr Banks congédie l'Agent, vexé que le maître de maison lui ait proposé d'aller boire une bière avec les domestiques. Les enfants sont envoyés au lit et les parents décident de passer une annonce pour recruter une nouvelle nounou. M Banks entend s'en occuper par lui même, ce dont Mme Banks se réjouit ! Car son mari lui reproche l'incompétence des bonnes qu'ele a recrutées elle-même jusqu'ici] 
....

Mr Banks : Je vais mettre une annonce dans "le Times". Voulez-vous  noter ?
- Oui, Oui ! Bien sûr !

- On demande... non, on recherche ! une nurse, ferme, respectable, sans fantaisie !

Une nurse anglaise doit être un général 
Le futur empire repose dans ses mains 
C'est pour cela qu'on doit choisir pour nos bambins
Une personne très ferme qui commande 
 

M Banks : Vous notez Winnifred ?
- Oh oui, je note avec soin !


Une banque anglaise marche sur la précision 
Aussi un "home" se doit d'être ainsi 
Tradition, discipline et codes priment avant tout 
Et dissipent désordre, catastrophe, anarchie 
Qui pour nous seraient notre désespoir

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Jeudi 13 septembre
[9 h 15 - 10 h 05]
semaine 36

Manuel pp 30-31

DEFNITION PREALABLE
La processus d'industrialisation est une transformation progressive mais radicale de l'économie. Il dure en gros un siècle et demi en Occident, où il correspond aux trois
 "révolutions industrielles".

Attention : le terme "industrialisation" désigne aussi, parfois, plus globalement, toutes les évolutions sociales, culturelles ou politiques (essor de l'état-nation, libéralisation puis démocratisation, etc) qui se sont développées dans la même période, ainsi que la période en question (1850-2000) et peut-être employé comme synonyme de "modernisation"
en sociologie..
..
B - L'Industrialisation : un apogée britannique et anglo-saxon

COURS

Le Royaume-Uni, la principale des puissances impériales européennes, domine les mers et les relations diplomatiques de 1850 à 1940 ;  C'est ensuite le tour des Etats-Unis,  lesquels exercent toutefois un "leadership" bien différent des hégémonies classiques, et  prolongent paradoxalement  l'influence culturelle de l'Europe sur le monde entier..
.
La France, battue à Trafalgar et Waterloo par les Anglais, se réconcilie au XIXème siècle avec son ennemi  héréditaire (c'est "l'Entente Cordiale") et s'oppose à  une éventuelle domination germanique sur le continent. Elle partage le souhait britannique de voir l'Amérique prendre en mains les rênes des affaires internationales et l'exprime ouvertement bien plus tôt que la puissance britannique elle-même (don de la statue de la Liberté).

L'apogée britannique est colonial : l'empire est la  plus vaste construction politique ayant jamais existé, et constitue  l'ensemble le plus peuplé à l'époque (les Indiens sont sujets brtitanniques). Mais c'est aussi une hégémonie commerciale et financière :  la livre Sterling est la monnaie internationale (avec le Franc, avant 1918, et jusqu'à l'avénement du dollar en 1944). Londres devient  la première place bancaire (elle l'est encore ! ) la plus grande ville et le principal port sur le globe. La Grande-Bretagne est une "économie-monde" dominante qui amorce le processus de modernisation capitaliste contemporain.  L'empire britannique est par ailleurs un modèle  politique : ses souverains successifs incarnent la stabilité de l'Etat (Victoria, Edouard VII puis George V).
Le leadership américain est original par rapport à la "pax britannica" dans la mesure où les Etats-Unis recourent moins systématiquement à la coercition, s'emploient à former des alliances et sont persuadés d'incarner "le Bien".


Mardi 18 septembre
[8 h 15 - 9 h 10]
semaine 37

DEFINITION PREALABLE
La modernisation est tout à la fois économique
(la création de richesse repose initialement sur le secteur primaire : mines et agriculture, puis sur le secteur secondaire : l'industrie et enfin sur les services - le tertiaire) et sociétale (un monde rural dominé par les artisanats est remplacé par une société urbaine).  Au plan intellectuel, l'éducation et l'alphabétisation progressent, la scolarité se prolonge et l'emprise des institutions religieuses et des traditions déclinent alors que  la rationnalité semble l'emporter. La faim et la morbidité reculent de manière spectaculaire dans les régions industrielles.
COURS
C  - Une modernisation spectaculaire
Les transformations intervenant dans la société industrielle  sont qualifiées de modernisation, et l'état final du processus est la "société moderne". Cette modernisation est contemporaine de la mondialisation contemporaine.
L'expression est ambiguë car les historiens français parlent plutôt d'Histoire contemporaine à partir de 1789 et désignent (contre l'usage courant) comme "moderne" la période précédente
.
Ce qui change de 1850 à nos jours : à la fois les valeurs (un idéal "bourgeois" difffusé dans toutes les couches de la population) et l' idélologie dominante (dite libéralisme) tandis qu'une "moyennisation" s'observe par ailleurs.... la pauvreté recule et la majorité des populations appartiennent aux classes moyennes. Les  revenus de celles-ci sont pourtant très disparates.

D - Un développement prodigieux : le "progrès"
La société moderne se caractérise par des changements continus, des tensions politiques et une impression de crise permanente (intergénérationnelle par exemple). Mais l'amélioration constante des conditions de vie fait longtemps désigner le développement caractérisant l'ère moderne comme un "progrès
", c'est-à-dire une amélioration régulière de l'Humanité suceptible de lui faire atteindre le Bonheur grâce à "La civilisation". et au triomphe de la Raison (au XVIIIème siècle) puis aux réalisations de la Science (ultérieurement).
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Le terme rend compte du "positivisme" de l'époque industrielle (au sens où c'est l'ère des certitudes et des philosophes qui, comme Auguste Comte, croient avoir trouvé un sens à l'Histoire) et d'un optimisme fondé sur l'impression que la société est plsu juste et les individus devenus plus libres ; mais elle est beaucoup moins unanimement employée depuis les deux guerres mondiales et la critique (récente) d'une croissance économique  ne prenant pas en compte le déceloppement "durable".

Mardi 18 septembre
[9 h 10 - 10 h 05]

 

Manuel page 20 doc1

FIN DU COURS
Les deux conflits mondiaux
voient le déclin de l'Europe comme puissance politique et l'émergence d'une autre économie-monde qui la supplante dans tous les domaines.
Les Etats-Unis, devenus la première économie dès 1900, devant l'Allemagne qui a dépassé le Royaume-Uni vers la même époque, n'acceptent que très progressivement les responsabilités mondiales que leur prospérité leur permet d'assumer
.

Le tournant de  la Grande Guerre en fait les créanciers des Européens et la bourse de Wall Street devient dans les années Vingt le centre névralgique de la finance.
Mais c'est après Pearl Harbor et durant la Seconde Guerre Mondiale que les Etats-Unis acceptent de facto d'établir une hégémonie originale (non plus un empire, mais un leadership).
France et Angleterre  y sont favorables.

2 - 150 ans de Croissance
 
Définition de la croissance : principal composante de la conjoncture économique, ce serait une mesure de la valeur de la production (alors que celle-ci n'est connue qu'à travers des approximations tels que le PIB ou, dans le passé, par des relevés concernant l'évolution des prix)

COURS
A - Une croissance en apparence linéaire mais une histoire économique tourmentée
On observe un "Trend" haussier séculaire depuis 1850, mais, dans le détail, cette tendance est marquée une succession de cycles (alternant expansions et dépressions). La croissance semble continue dans l'ensemble, mais "exponentielle" dans les pays dits industrialisés à partir de 1950 (Trente Glorieuses). Ses accélérations correspondent grosso modo aux phases décrites comme des "Révolutions industrielles").
L'augmentation continue de la production est notable et correspond à un enrichissement général (qui renvoit au sentiment de Progrès ressenti dans les pays les plus anciennement industrialisés) ; pour autant, cette forte croissance ne débouche pas sur une prospérité universelle et ne fait pas disparaître la pauvreté, bien au contraire (la question sociale est en partie resolue.. par une émigration massive des Européens vers les "pays Neufs" !).  Des crises (et des affrontements armés) ponctuent la période.


 B - Des effets géopolitiques : (notamment l'émergence de) deux centres d'impulsion successifs
La puissance économique donne à certains états les moyens d'affirmer leur hégémonie, et  l'Europe en général peut nootamment profiter de la supériorité de ses industries et de ses armes pour abuser de la force vis à vis du reste du monde, largement colonisé. Deux  économies-mondes vont dominer successivement.

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Dans un premier temps, on décrit une « Pax Britannica » correspondant à la domination du Royaume Uni :  c'est la première "économie monde" avérée et la première puissance politique, de 1850 (voire dès 1815) jusqu'à 1914, au moins...

Londres, première grande métropole de l'ère industrielle devient alors (et est restée de nos jours) la première place bancaire au monde  ; le modèle culturel et politique britannique (libéralisme, parlementarise) se diffuse très largement. Longtemps, la Grande Bretagne n'a pas de rival du point de vue de la concentration de la production, de l'hégémonie financière, monétaire et bancaire. La France se contente du rôle de "brillant second".
Mais la concurrence allemande (industrielle et commerciale) conduit les Britanniques à renoncer définitivement au "splendide isolement" (diplomatie refusant toute alliance contraignante)  et à mener une politique hostile à Berlin.
Pour  beaucoup d'historiens récents, ce serait la cause première de l'engagement anglais dans la première guerre mondiale, voire la cause fondamentale du conflit.



Jeudi 20 septembre
[9 h 15 - 10 h 05] 

semaine 38
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PISTES POUR LE DEVELOPPEMENT D'UN COMMENTAIRE DU DOCUMENT

[Des citations seraient nécessaires]

Le schéma fait de l'Europe le centre du monde au plan financier, donnant à croire que seuls trois pays européens exportent des capitaux (investissements à l'étranger dits IDE en Géographie). Cette représentation est assez juste puisque, en dehors des Etats-Unis, et comme le rappelle le carton en bas à gauche, seuls des pays européens exportent massivement des capitaux en 1914.

On dénote une solidarité financière liant la Grande Bretagne aux Amériques, et de manière générale à son empire colonial, tandis que la France exporte massivement ses capitaux vers la Russie.

L'Allemagne a peu de fonds disponibles à placer à l'étranger, malgré son rang de première puissance industrielle et économique en Europe.
Ce n'est pas un exportateur net de capitaux et son marché intérieur semble trop étriqué pour satisfaire les ambitions de ses indusstriels.

Seule la Grande Bretagne a un rayonnement réellement global
(du fait de la spécialisation
européenne et même "russe" des investissements français, orientés vers un allié politique privilégié.
Elle participe à la guerre 1914-1918 pour empêcher l'Allemagne de l'évincer... puis passe le relai à l'Amérique
.
 
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COURS

C - Une Europe au centre du monde mais déchirée par "les contradictions du capitalisme" (Marx)
Manuel page 30 doc2




La prospérité de l'Europe n'est pas celle de tous les  Européens. mais c'est la région du globe la plus prospère

- Entre 1850 et 1940, l 'Europe est une économie-monde dominante (importation de matières premières venant de tous les pays, exportations de produits manufacturés dans le monde entier, chaque puissance industrielle contrôlant le marché de ses colonies propres ) et monopole des exportations de capitaux jusqu'à la première guerre mondiale . Elle exerce un  véritable "impérialisme" (Hobson, 1902)  parallèle à son hégémonie culturelle, politique, linguistique.... La croissance économique atteint par ailleurs un rythme inégalé.

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- Paradoxalement, la période est  traversée de crises, de guerres et de révolutions. L'Europe voit en effet le maintien du "paupérisme" (pauvreté croissante jusqu'à la première moitié du XIXème siècle) . Les débuts de 'Industrialisation" mobilisent en effet une main d'oeuvre ouvrière très nombreuse mais très mal payée ("Loi d'airain des salaires", Lassalle)  dont l'intégration dans les "classes moyennes" et l'accès à la consommation ne commencent qu'avec la seconde révolution industrielle et la fusion du capital industriel et bancaire, au prix de luttes sociales parfois très dures (ou, parfois, dans le cadre d'un "paternalisme" patronal).

-  L'industrialisation est un processus d'accumulation du capital (et des profits) entre les mains d'un petit groupe (notamment d'oligopoles industriels) tandis que  la masse de la population n'en tire que peu de bénéfices. Les Socialistes dénoncent l'injustice de la répartition des fruits du travail et Marx prophétise la guerre entre les états du fait de la concurrence des économies, puis une révolution mondiale....

- De nombreux Européens émigrent par ailleurs entre 1815 et 1914,  notamment en Amérique (70 millions rien que pour l'Amérique du  Nord)  pour échapper à la précarité de leur sort sur le vieux continent.  

- Après les deux "guerres civiles européennes" que sont les deux conflits mondiaux, l'Europe  perd le premier rôle politique mais demeure une région favorisée, la plus riche de toute, même de nos jours. 

Mardi 25 septembre
[8 h 15 - 10 h 05]

semaine 39
TD1HG - DEVOIR LIBRE
SEANCE DE TRAVAUX DIRIGES
ENCADRES PAR LA VIE SCOLAIREécrire au Webmestre
Mobilité entrante Erasmus+ C01
SORTIE EN MER LE 27 SEPTEMBRE
Mardi 2 octobre
[9 h 15 - 10 h 05]
CORRECTION TD1HG
et conseils pour une bonne utilisation du cahier de textes en ligne
RAPPEL DES CONSIGNES ET DU PLAN DE TRAVAIL
tant en Histoire-Géographie qu'en EMC
Mardi 2 octobre
[9 h 15 - 10 h 05]

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semaine 40

ETUDE RAPIDE DU TABLEAU DE FORD MADOX BROWN

révivion de ce qui est attendu dans une INTRODUCTION et en CONCLUSION
3 - 150 ans de réajustements incessants des hiérarchies sociales en Europe et en Amérique du Nord
COURS
A - Le Travail, valeur centrale dans les sociétés contemporaines

industrialisées
Valeur centrale du discours chrétien depuis Augustin (qui forge le mot "otiositas" pour dénoncer le vice d'oisiveté) le travail n'est plus un instrument de torture (issu du latin tripallium) mais une notion positive, notamment selon les deux grandes idéologies dominantes, qui n'accordent aux loisirs qu'une place secondaire (mais grandissante au cours du XXème siècle).
Le Libéralisme du XIXème siècle (idéologie bourgeoise par excellence) voit en effet le travail comme la justification des inégalités : celui qui travaille s'enrichit. Le pauvre est souvent un fainéant, ou pire : un incompétent !
A la même époque, le Socialisme (idéologie ouvrière) estime que le travail donne à l'Homme (mais pas toujours à la Femme, bien au contraire, car les chefs socialistes du XIXème  siècle sont issus le plus souvent de la bourgeoisie et en partagent les préjugés concernant le sexe féminin) sa dignité. L'oisif est donc un parasite, le capitaliste profite injustement des travailleurs, qui créent la richesse et sont exploités (prolétarisés).
Jeudi 4 octobre
[9 h 15 - 10 h 05]


Manuel p 57, p 45 et p 52
PLAN
B - Le renouvellement des élites au XIXème Siècle
C - Une société devenue majoritairement urbaine au XXème siècle mais dans laquelle l'intégration des ouvriers fait lontemps problème, où les ruraux restent influents et les migrants sont nombreux et parfois mal accueillis
"La Bouteille" de George Cruikshank
DEVOIR FACULTATIF DF1H
Pour le 16/10

Faire l'exercice proposé ci-contre
Bourgeois et aristocrates écrire au Webmestre
Mobilité sortante Erasmus+ R2 : pas de cours en semaine 41
Mardi 16 octobre
[8 h 15 - 10 h 05]


semaine 42

DEVOIR SURVEILLE n°1 - DS1HG
Choisir de traiter le sujet d'Histoire : deux études de document(s) ou une composition OU le sujet de Géographie : une étude de documents et une production graphique

RAPPEL : Les consignes sont en ligne dans Google + (lien ci-contre)

13,0

13 heures de cours dont 5 heures d'évaluation
CHAPITRE II

LES CRISES DE L'ERE INDUSTRIELLE
DEPUIS
1850
Trois grandes crises
 économiques, trois guerres mondiales
et trois Totalitarismes
(Rouge, Brun, Vert)

CHAPITRE SUIVANT
Jeudi 18 octobre
[9 h 10 - 10 h 05]


cours abrégé
par un exercice
de confinement

COURS
INTRODUCTION - Contextualisation et Reformulation :
des idéologies (voire des régimes) autoritaires, policiers et même terroristes nées dans les années Vingt : basculement de la révolution bolchévique vers le dicature soviétique stalinienne, révisionnisme menant au Fascisme puis au Nazisme, fondation des Frères Musulmans préfigurant selon certains observateurs le terrorisme d'inspiration salafiste, prégnant depuis le 11 sepembre 2001
deux conflits armés planétaires (1914-1918, 1939-1945) puis une Guerre Froide 1947-1990) ; trois guerres franco-allemandes
trois périodes de récession : autour de 1875, après 1929,  depuis vers 1975
VACANCES D'AUTOMNE
DU 19 OCTOBRE AU 5 NOVEMBRE

Mobilité sortante Erasmus+ C2, pas de cours en semaine 45
Mardi 13 novembre
[8 h 15 - 10 h 05]
semaine 46

debriefing par Noa et Jennifer
de la sortie E+A C2 et rappels concernant le partenariat



Vocabulaire

de la description
des cycles de
l'économie

(dits aussi mouvements de la conjonctureet  mesurés concrétement, le plus souvent, par les prix)


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cliquez sur les saisons
 pour en savoir plus
sur les cycles
Kondratiev :





COURS

1 - 150 ans de cycles économiques (expansion, crises) perturbés par les guerres et de mutations de la population active

Depuis 1850, trois crises ou retournements de conjecture majeurs : vers 1875, à la fin des années vingt  et depuis les années 80 (?). Des guerres sont censées avoir perturbé la chronologie des mouvements économiques, à  moins qu'elles n'aient été au conraire provoquées par les dépressions ? 

A - L'âge des théories économiques : les Cycles 

Un précurseur, Clément Juglar (1862).
Le "cycle des affaires" décrit par Juglar est le premier "cycle" basé sur la mesure des prix : il comprend trois phases : expansion, crise puis liquidation  (sur huit  années à peu près).
D'autres cycles courts sont observés
Notamment les cycles Kitchin de quatre ans et cycles Kuznets de 15 à 25 ans
.

Des cycles longs sont observés et définis par  Nikolai Kondratiev ( la "vague longue de la conjoncture")
L'économiste russe étudie les tendances séculaires. Il voit se produire aux XIXème et XXème siècles des cycles comprenant trois mouvements successifs : une phase d'expansion de 20 ans marquée par des investissements excessifs, une crise (ou plateau) de 10 ans, puis une phase de récession de 20 ans. Au total, chaque cycle durerait 40 à 60 années. Cette théorie des cycles longs est au fond plutôt optimiste, car elle prévoit des rebonds successifs du Capitalisme après chaque crise.




Jeudi 15 novembre
[9 h 10 - 10 h 05]


C - Le renouvellement de la population active en France depuis 1850

Manuel page 57 : répartition des secteurs primaire, secondaire et tertiaire (on parle plutôt aujourd'hui d'économie  productive ou résidentielle)
Grandes tendances... Ce que le schéma ne montre pas entre le XIXème Siècle et la fin du XXème Siècle : essor (apogée en 1975) puis rétractation de l'emploi industriel, croissance du travail féminin et recours aux étrangers, banalisation du salariat, hausse des qualificatins et de la productivité.
Les crises rendent certains travailleurs "inemployables" et provoquent des tensions xénophobes et raciales qui ne s'estompent pas toujours durant les phases de prospérité (appel de main d'oeuvre voire brain drain)


COURS
B - Les crises : pessimisme des intellectuels et aspirations populaires

La  récurrence  des crises, leur brutalité et leur ampleur  fondent l'une des principales critiques du capitalisme et sème l'inquiétude...
 
"La crise" est-elle
 un état de tension permanent caractéristique de l'économie contemporaine (et/ou de la société moderne) ou un "mauvaise passe" qui peut représenter une opportunité pour les révolutionnaires ?
Les crises économiques (krach financiers, périodes de chômage, etc.) et les catastrophes politiques qui les accompagnent  nourrissent en tout cas  le pessimisme des élites intellectuelles dans l'entre-deux-guerres.
Certains, comme Karl Marx, en déduisent que les contradictions du capitalisme le conduisent à sa perte. Ce pessimisme est cependant nuancé par les socialistes dont les aspirations sont révolutionnaires ou réformistes et qui prônent l'édification d'un nouvel ordre social capable d'apporter le Bonheur à l'Humanité.
D'autres intellectuels, comme Oswald Spengler,  sont notamment traumatisés par les "guerres d'anéantissement" du XXème siècle : ils prédisent le déclin irrémédiable de l'Occident, rejettent la Démocratie.
Beaucoup regrettent de toute manière les transformations du monde moderne, vont jusqu'à voir dans l'Europe une "tâche de cambouis" (Paul Claudel)  et annoncent bien à l'avance, après 1918, la guerre de "demain" dont ils pressentent qu'elle sera un désastre d'une ampleur inégalée (Paul Valery).

Même les phases de croissance sont marquées par des difficultés sociales et politiques : l'intégration des étrangers et l'attitude à adopter par rapport à l'ouverture au monde créée par l'Industrialisation sont  des sujets récurrents

Pour préparer une étude du schéma de synthèse de la page 57 : voir le cours de 1S1
Mardi 20 novembre
[8 h 15 - 10 h 05]

semaine 47

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SYNTHESE

Introduction : un apogée paradoxal. La civilisation européenne est reconnue unanimement comme supérieure, elle a encore le quasi monopole de l'industrie et des techniques, et jouit d'un prestige intellectuel indéniable. Mais l
e conflit va remettre en cause la moralité de la domination européenne et l'idée qu'elle se fait d'elle-même ainsi que sa confiance dans le Progrès. Guerre civile européenne, le conflit de 1914-1918 s'exporte dans le monde en raison du phénomène colonial et l'intervention des Etats-Unis et du Japon est limitée et semble assez opportuniste.

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Reformulation : la Guerre est "grande" du point de vue Français : c'est la plus meurtrière de toute l'Histoire pour le pays, qui est - en proportion - le plus touché parmi tous les belligérants, et subit de plus une décimation très mal répartie sociologiquement (paysans et enseignants sont les catégories les plus touchées). Traumatisé par les pertes humaines (et  le retour de nombreux "gueules cassées" mutilés, gazés et autres victimes le pays espère vivre la "Der des Der").
Le XIXème Siècle était dominé par les puissances européennes, la confiance dans l'avenir et la persistance d'un ordre social et politique traditionnel  ; mais 1918 voit l'émergence de grandes puissances extérieures à l'Europe et le début des grandes contestations anti-colonialistes, fait naître un sentiment de défiance, voire de honte, à l'égard de la science et du développement industriel, mine définitivement les principes dynastique et aristocratique.

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2 - La "Grande Guerre" 1914-1918 : fin du XIXème Siècle ?
COURS

PREPARATION DU DEVOIR SURVEILLE DU 19 DECEMBRE
Etude : Carte murale de l'Europe en 1914

NATURE une carte murale utilisée dans l'enseignement de l'Histoire jusqu'à la fin du XXème siècle
AUTEUR un éditeur sérieux (Hâtier) qui présente une carte centrée sur la France et l'Allemagne (en rouge), suggérant (sans doute à tort) que l'annexion de l'Alsace-Lorraine est l'une des causes majeurs de la "Grande Guerre" et soulignant dans son titre l'importance d'un précédent conflit :  la Guerre franco-allemande de 1871, soldée par la mutilation du territoire national.
CONTEXTE l'unification allemande, réalisée contre la France de Napoléon III, qui a eu l'imprudence de déclarer la guerre à la Prusse, permet à ce pays de devenir la principale puissance politique et économique du continent.
PROBLEMATIQUE en quoi cette carte politique montre-t-elle les divisions de l'Europe ?

1. Trois empires bientôt disparus
L'Empire russe : une autocratie, un régime affaibli par sa défaite face au Japon en 1905 et un souverain qui rêve d'une victoire militaire pour restaurer son prestige et règne sur de nombreux peuples allogènes.
L'empire ottoman : une théocratie désuéte, un sultan qui prétend au titre de commandeur des croyants (calife) mais  qui est contesté par les "Jeunes Turcs".
L'Autriche-Hongrie : les états de Habsbourgs, apparemment promis un bel avenir grâce au compromis trouvé entre Vienne et Budapest, mais qui doit proposer une issue aux aspirations des non allemands dans la partie autrichienne (Cisleithanie) et à celles des non magyars dans la partie hongroise (Transleithanie). On prête à l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône, l'intention de faire de grandes réformes favorables aux nationalités, et certains parlent d'Etats-Unis danubiens..
2. Trois grandes puissances et deux systèmes d'alliance
L'Allemagne est très grande et son territoire abrite de nombreux allogènes (notamment Polonais) mais  le IIème Reich n'englobe pas toutes les populations germanophones, au grand dam des Pangermanistes. Berlin a pour allié fidèle l'Autriche-Hongrie, mais aussi la jeune Italie, dont l'économie est complémentaire de la sienne (Triple alliance)
La France de la IIIème République a fini par accepter la perte des "provinces perdues" malgré le revanchisme entretenu par certains nationalistes et s'est rapproché de l'Anglerterre, son ennemi héréditaire (c'est "l'Entente Cordiale" qui permet notamment de régler le contenttieux colonial). C'est que la Grande Bretagne s'inquiète de se voir supplantée économiquement par l'Allemagne et redoute "la Weltpoiltik" inaugurée par Guillaume II ; elle renonce donc au "splendide isolement". Soucieuse d'obtenir une alliance de revers contre le voisin germanique, la France investit massivement en Russie, obtient l'alliance du Tsar puis s'efforce avec un certain succès d'aplanir les différends entre Russes et Britanniques. De sorte qu'il se forme une Triple Entente
3. La poudrière balkanique
Les petits états du Sud-Est de l'Europe souhaitent échapper à la tutelle austro-hongroise et achever leur unité. La Serbie voudrait réunir tous les Slaves du Sud et s'irritent de l'annexion de la Bosnie par l'Autriche en 1908. Les Slaves et les Orthodoxes de ces régions bénéficient de la sympathie des Russes mais l'Allemagne soutient les intérêts des Habsbourgs. Lors des guerres survenues dans la région (1904,1912) les alliances ont joué un rôle modérateur : la France a dissuadé la Russie d'intervenir, et l'Allemagne a temprér le ardeurs de son allié autrichien.

INTERÊT un morcellement politique soulignant le poids des nationalismes, mais une carte simple et un équilibre des puissances, spécialement dans la "Mitteleuropa".
PORTEE L'existence de grands empires en Europe est une menace pour la paix. Le besoin d'agrandir les débouchés de l'industrie du pays  inspire aux autorités allemandes  une politique d'expansion et de modification des frontières, alors que Vienne aimerait occuper la Serbie. La crise de l'été 14 voit l'Allemagne soutenir son allié et prendre consciemment le risque d'une guerre européeene qu'elle croit pouvoir gagner. La France ne peut "lâcher" la Russie de peur de risquer un nouvel isolement diplomatique (qu'elle a subi après 1871) : le Royaume Uni s'engage pour empêcher l'écrasement de ses rivales par l'Allemagne, perçue comme une menace sérieuse

Jeudi 22 novembre
[9 h 10 - 10 h 05]

Chronologie : document 2
page 68 leçons p70 et p80

B - L'échec initial de la stratégie des "points forts".... et l'enlisement

- Les plans XVII et Schlieffen : le désastre français en Lorraine, l'erreur de Von Molkte et le "miracle" de la Marne". La bataille des frontières est perdue mais pas la course à la mer. Le sacrifice des Russes (offensive prématurée en Mazurie) la résistance des Belges retranchés à Anvers et les erreurs du commandemant allemand ont sauvé Paris, abandonnée pendant quelques jours par le gouvernement. Crise des munitions, et début de la guerre des tranchées à l'automne... Deux camps : l'Entente face aux "empires centraux" (les Ottomans ont rejoint l'alliance austro-allemande tandis que l'Italie faisait défection).
- De 1915 à 1917 : de la guerre de mouvement à la guerre de position ("boucheries et saignées", lassitude des armées et des peuples)
- L'entrée en guerre des Etats-Unis (1917) et la Victoire (1918)
: des renforts, une guerre devenue totale où les alliés ont l'avantage du nombre, et de l'innovation technique.

Manuel page 75, doc 7, 10 et 12, et page 76, document 2
L'expérience combattante et sa postérité (nostalgie paradoxale de la fraternité d'armes mais brutalisation durable, influence du vocabulaire militaire sur la langue vernaculaire).  
Verdun et La Somme : "boucheries" et ambivalence des commémorations.
 A - L'engrenage de 1914 et les causes probables du conflit

COURS
 L'opposition des impérialismes britannique et allemand semble la raison profonde de la guerre.
 
- L'existence de deux alliances antagonistes a-t-elle précipité la guerre ? La réponse est plutôt négative (malgré la théorie de" l'engrenage" longtemps enseignée) s'il s'agit d'évoquer une quelconque automaticité des alliances. L'attentat du 28 juin 1914 ne déclenche aucune entrée en guerre immédiate et la crise semble de portée purement locale. Le risque d'une guerre balkanique est perçu, mais tout le monde (le public comme les diplomates) minimise dans un premier temps la probabilité d'une implication du reste de l'Europe (les alliances ont plutôt modéré les ardeurs belliqueuses durant les années précédentes). Des négociations et des préparatifs vont avoir lieu durant  tout l'été, et finalement les opinions publiques penseront que leur pays est de bonne foi et se voit contraint d'entrer en guerre par le fait des autres...

- La responsabilité de l'Autriche-Hongrie est grande : le gouvernement de Vienne saisit en effet le prétexte de l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand  pour tenter de "liquider" la Serbie. Il adresse à Belgrade un ultimatum léonin dans l'espoir de rendre tout accomodement impossible, et, malgré l'acceptation de conditions humiliantes par la Serbie, il se prépare à envahir celle-ci. L'Allemagne a le tort de lui apporter son soutien total. C'est que l'état-major allemand a informé son gouvernement que l'armée allemande pouvait assumer le risque d'une conflagration européenne, étant sûre de vaincre à la fois Français et Russes. Le gouvernement de Reich ayant été prévenu de l'inversion prévisible du rapport de force dans un délai de quelques années, en faveur de l'Entente (du fait de la modernisation attendue de l'économie et des forces russes) il subit en quelque sorte la pression des militaires, pour lesquels c'est la dernière occasion d'imposer par la force un nouvel ordre continental favorable aux intérêts du pays.

- La Russie est solidaire des Serbes mais répugne à s'engager à leurs côtés sans l'appui de la France. Celle-ci hésite peu de temps  et décide de soutenir la mobilisation de la Russie pour ne pas décevoir son alliée et risquer de se retrouver isolée.  La Grande-Bretagne fait le choix (inattendu) de s'engager  lors de l'invasion de la Belgique, pays neutre, le 4 août 1914. Son gouvernement met en avant le prétexte de son indignation face au viol du Droit international, mais il s'inquiète surtout d'une éventuelle présence allemande
sur la Manche, qui lui fermerait l'accès au marché européen tout en constituant une menace de débarquement permanente. Tel était bien l'un des buts de guerre allemands (mais les Historiens n'en apporteront la preuve qu'après 1960).

- La France (seul grand état républicain dans le concert des nations) redoute par dessus tout de se retrouver marginalisée ; l'intention de recouvrer l'Alsace-Lorraine n'est donc pas la raison la plus déterminante de son entrée en guerre, qui se fait dans la résignation et par devoir, comme dans la plupart des autres pays belligérants (le mythe de "la guerre fraîche et joyeuse" à laquelle les mobilisés se seraient attendus semble démentis par le dépouillement des correspondances personnelles des soldats).
 


Mardi 27 novembre
[8 h 15 - 10 h 05]

semaine 48

Triptyque
d'Otto Dix (p 82)

Répondre aux questions
du Manuel


Tableau des pertes :


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C - Un bilan catastrophique et une paix introuvable
SYNTHESE DU COURS

C1 - Une conférence marquée par la désunion des vainqueurs

La réunion des seules puissances victorieuses  à Paris de Janvier à Juin 1919 ; quatre grands mais trois décideurs (du fait de la politique de la "chaise vide" conduite par Orlando).. des buts difficilement conciliables et des moyens d'action très différents, le compromis du Traité de Versailles

C2 - Une guerre planétaire acharnée, des massacres à grande échelle
75 millions d'hommes mobilisés, 8 millons de morts militairs sur le continent, une extension de la guerre européenne aux colonies et aux vastes océans, une contagion financière entraînant les Etats-unis dans le conflit... des tueries abominables et un génocide : celui des Arméniens

C3 - Une paix nourissant de multiples rancoeurs
C4 - Une rupture dans la civilisation
Manuel : Cartes 1 page 84 et 3 page 113
Manuel :
Document  6 page 81
FIN DU PREMIER TRIMESTRE LE 28 NOVEMBRE
Sorti sous le titre "Westfront 1918" le film retrace la vie et la mort de quatre fantassins allemands sur le front français lors des derniers mois de la Première Guerre mondiale. Un jeune étudiant s'éprend de la cantinière et en fait sa maîtresse. Il sera tué au moment où son ami Karl, en permission, découvre l'infidélité de sa femme. Revenu au front, Karl et trois de ses compagnons se portent volontaires pour une mission au cours de laquelle il est blessé. Il meurt dans une église transformée en hôpital, tandis qu'à ses côtés un ennemi agonisant lui saisit la main en signe de fraternité.... QUATRE DE L'INFANTERIE


L'oeuvre de Pabst sort en 1930 mais  est interdite en 1933 par le régime national-socialiste. Sa diffusion en France avait provoqué l'hostilité populaire !
La même année 1930 sortait la version cinématographique (américaine) du célèbre roman d'Erich Maria Remarque "A l'ouest rien de nouveau"
 publié en 1929

Jeudi 29 novembre
[9 h 15 - 10 h 05]


Documents page 113


Voir
les dix premières minutes
du film :
"Quatre de l'infanterie"

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 3 - Le déréglement des relations internationales (des sociétés et des moeurs politiques) dans les années Vingt et Trente et l'échec du "retour à la normale"

A - Le caractère illusoire de la "propérité"
SYNTHESE DU COURS

A1 Une embellie économique très fragile, car reposant sur des flux financiers renforçant l'interdépendance des teritoires et l'influence nord-américaine

A2 Les années "Folles" une période euphorique mais éphémère marquée par les prémices de la société de consommation (une première expérience aux Etats-Unis, contrainte par l'étroitesse du marché et le conservatisme des mentalités populaires, hostiles au recours au crédit,  à la libéralisation des moeurs, comme à l'ouverture au rationalisme ou à l'immigration).
A3 L'échec de "l'esprit de Genève" : L'impuissance de la SDN, minée par son incapacité à sévir, et victime des arrières pensées des grands pays  ; le maintien des inimitiés internationales.

Mardi 4 décembre
[8 h 15 - 9 h 10]

semaine 49

B2 Au révisionnisme de la plupart des états (les vaincus mais aussi certains vainqueurs dont l'Italie et même le Royaume-Uni) répond l'attitude ambivalente des opinions publiques : souvent revancharde ou nostalgique de la fraternité entre combattatants, la population n'adhère pas totalement au "pacifisme" de certains auteurs et dirigeants. Les inimitiés demeurent et la réconciliation apparente de la France et de l'Allemagne (Briand et Streseman) ne semble pas pleinement sincère

B - Une nouvelle Europe déséquilibrée et dont la Russie a été retranchée (L'URSS : de la révolution à la dictature du prolétariat)

COURS

B1 Un déséquilibre politique né de traités contestés. Le Traité de Versailles ne dispose que du sort de l'Allemagne. Chaque vaincu se voit "imposer" un traité séparé qui ne l'engage nullement à tenir compte des autres traités. La SDN ne fait l'objet d'aucun accord particulier mais son réglement est contenu dans le préambule des accords entre vainqueurs et perdants, lesquels n'ont pas participé pleinement à la conférence de paix.  Pour ce qui concerne la Russie, chassée hors d'Europe, son sort a été scellé par le traité de Brest-Litovsk où les bolchéviques ont "cédé du terrain pour gagner du temps". Les états succédant à l'empire d'Autriche-Hongrie sont faibles car pauvres, peu défendables et sans homogénéïté ethnique. La France a tenté d'assurer leur viabilité en leur donnant des frontières sûres (monts de Bohême en Tchéquie) et en assurant leur cohésion économique (réseau ferroviaire) mais elle n'a pu empêcher que l'Allemagne apparaisse comme l'unique grande puissance en Europe centrale. Les minorités sont nombreuses et des droits leur sont formellement reconnus, mais sans aucune garantie indivisuelle. Seule la Tchécoslovaquie est une nation industrialisée et moderne dans lequel l'implantation d'une démocratie libérale inspirée du modèle franco-britannique est un succès.

Mardi 4 décembre
[9 h 10 - 10 h 05]


COURS
 Le PCUS propose aux partis frères d'adhérer à "21 conditions". Ce qui provoque la scission des partis sociaux-démocrates en deux tendances durables : les partis socialistes (maintenus sous ce nom ou celui de social-démocrate) refusent la dictature du prolétariat et la prise du pouvoir par la violence, les partis communistes se soumettent aux ordres de l'Internationale (le Komintern).
La Russie bolchévique est d'emblée une dictature (ce n'est pas la prise du pouvoir par Staline, en 1924, qui crée cet état de fait) mais elle est censée demeurer un état collégial (pas de chef unique, mais au moins la fiction d'une équipe s'appuyant sur un parti et des militants).
B3 Le régime tsariste s'effondre en mars 1917, en grande partie du fait de l'incapacité du pouvoir impérial à assurer le ravitaille- ment correct de l'arrière et à l'absurdité de sa politique de répression des grèves ouvrières à Saint-Petersbourg (devenue Petrograd).
Le gouvernement révolutionnaire entend cependant poursuivre la guerre mais il doit composer avec les soviets, comités d'ouvriers et de soldats improvisés qui gèrent les affaires locales, et affronter défaites, désertions et crise économique.
Lénine, chef des Bolchéviks ("majorité" du parti social-démocrate, marxiste et urbain) et partisan d'une prise du pouvoir par une minorité armée, organise un coup d'état (la révolution d'Octobre, en novembre 1917) et promet la paix immédiate et la collectivisation des terres pour rallier la masse de la population.
Refusant de confier le pouvoir à l'assemblée constituante élue en janvier 1918 et dominée par les socialistes révolutionaires de gauche (non marxistes, et plutôt implantés dans le monde rural, mais provisoirement ralliés aux bolcheviks) il substitue de facto la dictature du parti bolchevik à la dictature du prolétariat, s'appuyant sur l'armée rouge organisée par Trotsky pour asseoir son autorité sur le pays
.
 B4 Un "cordon sanitaire" isole la Russie révolutionnaire du reste du continent . Mais la légitimité des états Baltes et de la Pologne, très agrandie vers l'Est, est douteuse aux yeux de Moscou, siège du nouveau pouvoir "soviétique", fondé en 1922 (proclamation de l'URSS et fin de la guerre civile entre les rouges et les blancs, partisans de la monarchie déchue, qui a fait sept millions de morts). La Russie Soviétique (qui, dans la réalité des faits, ne s'appuie nullement sur les comités révolutionnaires dits "soviets" mais sur le PCUS) prétend incarner la révolution mondiale prévue par Marx et, après avoir liquidé les socialistes révolutionnaires Russes et les mencheviks, exige des Socialistes européens qu'ils soutiennent son régime.
<suite
Jeudi 6 décembre
[9 h 10 - 10 h 05]


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Voir le
COURS
dans la
MARGE
DE GAUCHE

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C - Un Moyen-Orient remodelé et conflictuel



Mardi 11 décembre
[8 h 15 - 10 h 05]
semaine 50

17 élèves présents
["Mardi noir" organisé
par l'UNL]
D22 Nationaliste convaincu par la thèse du "coup de poignard dans le dos", Hitler  devient un informateur de police. C'est à ce titre qu'il entre au Parti Allemand des Travailleurs, dont il devient l'un des chefs puis le dirigeant principal  et auquel il donne un nouveau nom dès février 1920 (le NSDAP) et un emblème (la croix gammée).
D23 Emprisonné après un putsch raté à Munich en 1923 (l'année où un dollar vaut 4200 milliards de marks ! alors que le taux de change était de un pour quatre en 1914, et un pour 84 en 1920) Hitler rédige son programme en prison : Mein Kampf reprend des thèmes proches du fascisme (anticapitalisme, antimarxisme, antiparlementarisme) et développe un discours raciste (supériorité des Aryens, haine des Juifs).
D24 Un temps jugulée par le retour éphémère à la prospérité (1924-1928) la poussée national-socialiste (les membres du parti sont 1,5 millions en 1932) devient irrésisitible (230 députés en juillet 1932) et la droite conservatrice (réunie autour de Von Papen) appelle Hitler à la chancellerie en janvier 1933.  Le Führer n'a besoins que de 18 mois pour mettre enplace sa dictature (incendie du Reichstag, vote des pleins pouvoirs, suppression des syndicats et des partis, nuits des longs couteaux).


extraits de films de la série "Apocalypse, Hitler" :
Structuration du parti
Charisme
Arricée au pouvoir
Embrigadement
D - Le Fascisme et l'Hitlérisme : la marche vers une nouvelle guerre
COURS

D1 Mussolini, inventeur de l'état "total" et du fascisme
-un contexte favorable : 650 000 morts pour rien ? Le mythe de" la victoire mutilée" et la persistance de l'irrédentisme suscitent une fièvre nationaliste en Italie tandis que la crise économique et la peur des rouges effraient patrons et gros propriétaires terriens ; face à ces problèmes, l'état est faible car la monarchie n'a pas su unifier le pays ni rallier l'Eglise à sa cause...
-un leader opportuniste : ancien instituteur socialiste et directeur du journal du parti, Benito Mussolini est un belliciste, exclu, pour cette raison, du PSI en 1914. Stipendié par des intérêts patronaux et quelques puissances étrangères, il  fait campagne dans son journal "Il popolo d'Italia" pour l'entrée puis le maintien en guerre de son pays, sans renoncer pour autant à prôner des idées révolutionnaires.
-des moeurs violentes : Mussolini revendique le droit de grouverner pour les anciens combattants et fonde en 1919 un mouvement d'agitateurs armés :  "les Faisceaux italiens de combat" dont le programme mêle réformes sociales et thèses nationalistes. et qui s'oppose aux autres mouvements de gauche (le PSI notamment) tout en recrutant essentiellement dans la gauche 'interventionniste" (favorable à la guerre, et  sensible au thème de "l'entropie ouvrière").
-l'alliance avec la droite : dès 1920, Mussolini constate l'échec électoral des Faisceaux et conçoit l'idée de s'alllier avec les partis bourgeois plutôt que d'accepter une révolution inspirée par Moscou. Il  tente de prendre le contrôle des squadristes, 
groupes paramilitaires payés par les possédants pour briser les grève ou terroriser les militants révolutionnaires et obtient leur adhésion en masse au Parti National Fasciste, créée en 1921. Dès lors, soutenu pr le  patronat, il peut briser la grève générale décidée en août 1922 par les socialistes, et réclamer le pouvoir ("marche sur Rome").
- le dictateur prudent : désigné légalement premier ministre, puis investi des pleins pouvoirs, Mussolini emporte la majorité des sièges aux élections de 1924, hésite un temps à revendiquer l'assassinat de son principal opposant (Matteoti) puis établit la censure, supprime tous les partis et les syndicats dès 1925. Il s'entoure d'un grand conseil fasciste, substitué au gouvernement, conserve l'intitution monarchique et fait la paix entre l'état italien et le pape grâce aux accords de Latran (1929) qui donnent un territoire souverain à l'église catholique, et font du catholicisme une religion d'état.
- Le "duce" : Mussolini est le chef d'un "état total" auquel l'individu est soumis dès l'enfance (jeunesse embrigadée dans les "ballilas") et qui pratique une propagande active. Le régime fasciste est un état policier (déportation des récalcitrants aux îles Lipari, surveillance de la population par la parti et sa milice) et corporatiste (le droit de grève n'existe pas, la lutte de classe est  empêchée par le système des corporations associant patrons et ouvriers). Bon orateur et doué d'un grand sens de la formule, Mussolini modernise le pays (grands travaux urbains et agricoles, industries d'état) et lutte contre la maffia dans le Sud, mais prône une politque expansionniste qui amène l'Italie à conquérir (difficilement) l'Ethiopie (1936) puis l'Albanie (1939) à soutenir Franco dans la guerre civile espagnole  et à s'engager dans la seconde guerre mondiale dans le cadre de l'Axe Rome-Berlin (alliance avec le IIIème Reich).

D2 Hitler et le national-socialisme, un totalitarisme raciste
D21 D'origine autrichienne, Hitler est un jeune homme malheureux, artiste incompris dans le Vienne cosmopolite du début du XXème siècle. Peintre ayant échoué au concours des Beaux Arts, il y vit très chichement et attribue ses difficultés au lobby juif, adhèrant aux idées antisémites en vogue.
Parti en Allemagne pour échapper au service militaire, il s'engage pourtant dans l'armée du Reich en 1914. Gazé et médaillé, il n'est qu'un simple soldat durablement méprisé par la caste des officiers de la Wehrmacht.

Jeudi 13 décembre
[9 h 10 - 10 h 05]

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SYNTHESE
D31 Le crise de 1929 modifie le climat international
D32 Les coups de force des dictatures sont tolérés par les démocraties
D33 La Guerre d'Espagne débouche sur la formation de l'Axe Rome-Berlin
D34 Hitler réarme l'Allemagne et entre "les yeux ouverts" dans un nouveau conflit continental
D25 Le régime hitlérien est non seulement policier mais terroriste et mérite véritablement le nom de totalitarisme. La propagande de Goebbels est un moyen de gouvernement, et, l'enrôlement des enfants, des femmes, des travailleurs et de toutes les catégories dans des organisations nazies est systématique. De nombreux services de police, centralisés sous l'autorité d'Himmler, surveillent la population et les opposants éventuels sont parqués dans des camps, voire assassinés (30 juin 34). Les Juifs sont persécutés avec méthode et déchus de leur citoyenneté, leur déportation commence dès 1938. L'économie est dirigée par l'Etat (Schacht) et planifiée (Goëring) mais le système capitaliste est maintenu. Un corporatisme est imposé aux travailleurs, qui se voient promettre des logements et une automobile (Volkswagen). Hitler est le chef absolu et promet à la "race des seigneurs" (celle des aryens antisémites) la conquête d'un "espace vital" (lebensraum) aux dépens des Slaves et autres sous-hommes (untermenschen), il prévoit l'éradication des Juifs décrits comme des bacilles.

D3 Le "Mouvement" face à l'impuissance des Démocraties
Mardi 18 décembre
[8 h 15 - 10 h 05]

semaine 48
DEVOIR SURVEILLE n°2 - DS2HG

Choisir de traiter l'un des sujets d'Histoire : une composition ou deux études de document(s)  OU le sujet de Géographie : une composition et une production graphique
Jeudi 20 décembre
[9 h 10 - 10 h 05]
et
Lundi 7 janvier
[14 h 05 - 15 H]
TRAVAUX DIRIGES n°5 - TD5H
étude d'un documentaire

FILM : DANS L'INTIMITE DE HITLER
Définition du totalitarisme
VACANCES D'HIVER
DU 21 DECEMBRE AU 7 JANVIER
Mardi 8 janvier
[8 h 15 - 10 h 05]
Semaine 2

Lancement :
Hiroshima, les camps d'extermination
et le Génocide Juif

Reformulation
préalable :
Une guerre sans scrupules dans laquelle la volonté d'extermination n'est pas déguisée, de laquelle sort un monde nouveau, celui de la Guerre Froide.


PLAN D'UNE COMPOSITION : La seconde gruerre mondiale et l'Europe à préparer pour le 15/01


4 - De la guerre mondiale à la Guerre froide (1939-1991) et de l'effondrement de l'URSS aunouveau désordre mondial (1991-2018)

A - 1939 - 1945 : une Guerre d'anéantissement et un conflit total opposant des idéologies

COURS

En 1945, tout a changé :ce n'est plus l'Europe qui domine le monde, mais deux superpuissances (l'URSS et les Etats-Unis) et la guerre change désormais de nature (bombe atomique)...Le confit, pour la première fois sans doute, avait privilégié les agressions contre des civils aux attaques contre des oblectifs militaires. Cette guerre planétaire n'était pas un conflit européen devenu contagieux (son commencement se place en 1937, en Asie, tandis que l'Amérique et la Russie ne sont impliquées qu'à partir de1941) et prenait la forme d'une guerre idéologique d'un type nouveau : le Bien (les démocraties; parmi lesquelles, paradoxalement, l'Union Soviétique) contre le Mal (l'Axe). Après la guerre : deux puissances dominent un monde bipolaire (l'Europe est moralement discréditée, économiquement en ruines, démographiquement saignée à blanc... son hégémonie traditionnelle est contestée par l'Amérique, qui fonde un nouvel ordre international  organisé autour d' institutions qu'elle contrôle (FMI, ONU, etc.) et par le monde coloisé, qui veut son émancipation


Jeudi 10 janvier
[9 h 10 - 10 h 05]

PLAN DU COURS
A1 Les provocations des dictatures
La responsabilité d'Hitler
L'
impuissance des démocraties
L'Allemagne et le Japon : deux puissances intersticielles entrées "les yeux ouverts" dans la tourmente

Mardi 15 janvier
[8 h 15 - 10 h 05]
A2 - Les triomphes de l'Axe 1939-1942
Les succès de la "guerre éclair" une "vitrine rutilante" mais paradoxale
Les erreurs du commandement français et le défaitisme des gouvernanats expliquent largement la défaite et son ampleur. L'armistice n'est pas encore signé que, déjà, l'ordre, est donné de cesser le combat. Paris n'a pas été défendue, et le parlement, réfugié à Bordeaux, investit pétain des pleins pouvoirs. Le nouveau chef de gouvernement ne tarde pas à mettre fin à toute résistance puis à choisir la collaboration avec le vainqueur.
L'ordre nouveau
Les conquêtes de l'Allemagne aboutissent à la création d'états-satellites. A la tête de ces derniers se trouvent des Collaborateurs (Pétain et le régime de Vichy) voire des
Collaborationnistes (les "oustachis" croates). Une certaine improvisation préside à la mise en place des administrations allemandes dans les territoires occupés.
En Asie également, les Nippons s'appuient sur des auxiliaire mais, comme les Allemands en Europe, ils négligent de traiter convenablement les peuples qu'ils prétendent avoir "libéré" ce qui limite la portée effective de la collaboration
Semaine 3
Quelques hypothèses pour expliquer l'inaction des démocraties et singulièrement celle de la France pendant la "drôle de guerre " (ou "guerre assise", pour les Allemands entre septembre 1939 et mai 1940) :
- impuissance technique (une armée de forteresse, peu mobile et vouée à garder la ligne Maginot depuis la mise en oeuvre de la loi militaire de 1927 - qui provoque la rupture entre Pétain, qui en est l'inspirateur, et de Gaulle, théoricien de la guerre des chers et du mouvement ; les deux hommes restent en contact mais se fâchent définitivement vers 1936)
- suivisme des positions britanniques (Chamberlain gouverne encore et croit en l'Apaisement)
- espoir de vaincre sans pertes humaines (thème de la "Marne Blanche"  et pacifisme explicable par le souvenir traumatisant de la guerre de 1914-1918)
- manque de combativ
ité (des soldats, qui se seraient relâchés suite aux largesses du Front Populaire, coupable de l'impréparation du pays selon la propagande de Vichy ? mais  600 000 Français sont morts ! ou bien plutôt des élites, soucieuses de ne pas affronter Hitler, allié éventuel contre le bolchévisme).

Film "les chemin de la Guerre", partie 8
De la Pologne à la guerre
Une "distraction" méditerranéenne survient à l'automne 1941. Pour soutenir Mussolini, empêtré en Grèce, les Nazis décident en effet d'attaquer dans les Balkans et occupent, d'octobre 40 à mai 41, la Roumanie, la Bulgarie, la Yougoslavie puis la Grèce, pourtant secourue par les Britanniques. Rommel est envoyé en Libye et l'Afrika Korps menace l'Egypte.

L’Europe allemande et la sphère de « co-prospérité panasiatique » : occupations et crimes de masse caractérisent la situation des pays vaincus par l'Allemagne ou le Japon (qui a conquis entre décembre 1941 et la fin de 1942 tout le Sud-Est asiatique, et domine 700 millions de sujets). Des gouvernements fantoches sont mis en place (collaborateurs) tandis que les autorités militaires encouragent les surenchères des collaborationnistes et répriment les vélléités de Résistance.
.

Le conflit est bien une guerre d'anéantissement, tant sur le plan des tactiques militaires que de la politique générale menée par les belligérants.
Aux camps de concentration allemands (Dachau) s'ajoutent des camps d'extermination (Auschwitz) pour une mise en oeuvre systématique (et annoncée officiellement lors de  la Conférence du Wannseee) de la "Solution Finale" : entre cinq et six millions de Juifs d'Europe périssent dans ces camps ou dans les ghettos, voire dans le cadre de la "Shoah par balles" à l'Est
.

 En Asie,  les exactions de l'armée nippone contre les civils (sac de Nankin dès 1937, réquisition forcée de femmes de réconfort en Corée) ou les prisonniers de guerre (marches de la mort à Batan en février 1942)  sont accompagnées d'expérience bactériologiques ou chimiques sur les détenus (unité 731 basée à Harbin) qui rappellent le sort des "souris" victimes
des nazis
.
Jeudi 17 janvier
[9 h 10 - 10 h 05]

Semaine 3


SYNTHESE DU COURS

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A3 Le retournement de la marée et la victoire finale des Nations Unies
Le ralentissement du flux (1941) puis les coups d'arrêt (1942)
Implication des Etats-Unis et charte de l'Atlantique, offensive avortée du Reich contre l'URSS. "Pearl Harbor" et ses conséquences. Les miracles de Midway, El Alamein (précédé pour les Français libres par le succès de Bir Hakeim) et Stalingrad. L'espoir change de camp (les alliés débarquent en AFN, la zone libre est ocupée et la flotte de Toulon se saborde, le STO gonfle les effectifs d  la résistance intérieure).
CONSIGNES POUR LES ORAUX DU SECOND TRIMESTRE (Six thèmes de travail : le blocus de Berlin (1948) la guerre de Corée, la crise de Cuba, la guerre du Vietnam, le mur de Berlin (1991 ou 1989) ou le spoutnik (1957)
Pas de cours en Semaine 4 (Bacalauréat Blanc)

Mardi 29 janvier
[8 h 15 - 10 h 05]
Semaine 5

SYNTHESE DU COURS



- La rupture de 1947. Doctrine Truman de l'endiguement (containment) contre doctrine Jdanov.
Tactique du salami, coup de Prague et  Plan Marshall)
Une prolongation inattendue du conflit et la nouvelle organisation du monde imaginée par les "Big Three" (1943-1945)
Les calculs de l'Allemagne nazie (qui tente d'obtenir une négociation avec les Anglo-saxons en leur résistant avec acharnement, au profit des Soviétiques, et espère le succès de ses armes secrètes ; l'acharnement des Japonais fanatisés. Yalta (mythe et réalité) et Posdam (la fin du consensus).
Deux capitulations allemandes le 7 et 8 mai 1945 : quatre grands vainqueurs, deux dates de commémoration. Une capitulation japonaise annoncée à la population nippone le 15 août (mais la reddition sans condition est signée seulement le septembre, et reçue par l'ensemble des nations unies contre l'Axe).
La bombe atomique est utilisée tout à la fois pour "tester" les armes à l'uranium et au plutonium sur Hiroshima (le 6 août) et Nagasaki (le 8 août). Non pas seulmement pour écourter la guerre, car l'empereur, sortant de sa réserve, était devenu partisan de cesser les hostilités comme une bonne part des dirigeants (ce dont les Etats-Unis étaient informés)  mais en partie pour vaincre sans l'aide des Soviétiques, entrés en Mandchourie le 8.
 
B - Une paix difficile : l'intermède 1945-47 (Fin de la Grande alliance) et les limites du Nouvel Ordre International

- Le procès de Nuremberg, dernière action commune (bizarreries juridiques mais succès politique et de pédagogie) : définition du crime contre l'Humanité, du devoir de désobéissance.
- La Fondation de l'ONU : une conférence universelle et une charte adoptée à San Francisco, 52 fondateurs, un siège à New York et des subsides états-uniens pour un projet cher à Roosevelt. Une organisation démocratique (AG décidant des admissions et prononçant des voeux) mais une gouvernance théoriquement efficace (Conseil de Sécurité émettant des résolutions exécutoires, composé de  membres élus et de cinq "grands" pays dotés chacun d'un droit de veto). Secrétariat Général, Etat-Major et armée. Un échec de très mauvais augure : le rejet du plan Baruch par l'URSS.
Jeudi 31 janvier
[9 h 10 - 10 h 05]
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C - Une croisade contre le Communisme
Un conflit idéologique et militaire, des outils (NCS, CIA) et des pratiques conçues tout exprès (Diplomatie économique, Pactomanie, Bipolarisation).
Lundi 4 février
[14 h 05 - 15 H]
Semaine 5

indications sur le concours "Jeunes Reporter d'images"


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FILM
Le Plan Marhall



(cliquez sur la carte pour

l'agrandir) >>
absence des L (représentation théatrale)

 CARTE : L'Allemagne occupée


Mardi 5 février
[8 h 15 -  9 h 10]


C1 1948 - 1955 :  La  Guerre Froide proprement  dite
(L'Europe comme principal enjeu)

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Une Guerre Froide très chaude ! Des crises aigües dans le contexte d'un monopole atomique devenu rapidement duopole. Déchirure et cristallisation des blocs, puissance maritime contre puissance continentale.
(Le coup de Prague et le rideau de fer,  le blocus de Berlin et le guerre de Corée, l'Indochine et la Communauté Européenne de Défense).
Du containment au roll back
.
Mardi 5 février



Devoir de Rattrapage DR2H (pour les absents au DS2)
QUESTIONS DE COURS
PORTANT SUR LA PREMIERE GUERRE MONDIALE
ET DEFINITION DU TOTALITARISME


"La Guerre de Corée" / photographie extraite du portfolio en ligne consacré à ce conflit et publié par le journal (belge) "Le Soir". Les jeunes coréens se comptaient également parmi les troupes des Nations unies en aidant les GI’s à porter les munitions. Les garçons étaient rapides pour offrir leurs services car les soldats d'infanterie fatigués avaient atteint les périphéries du Chunchon>>
Mardi 5 février
[9 h 10 - 10 h 05]

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1955. La conférence de Bandoung
 


1957. Le premier satellite russe : Spoutnik

 


Missiles soviétiques à Cuba



C2 1955 -1962 Coexistence pacifique et émergence contrariée du Tiers Monde
Définitions (les deux morts de Staline, les ambitions de Khrouchtchev, la vision d'Alfred Sauvy)

1961. La construction du mur de Berlin




1962. La crise des fusées.

L'allocution de JKK alertant le monde
Jeudi 7 février
[9 h 10 - 10 h 05]
C3 1962-1975 Détente et échec du "non alignement" 
 Lundi 11 février
[14 h 05 - 15 H]
D - 1975-1991 Guerre Fraîche et implosion du monde communiste depuis 1991
Hyperpuissance et Hyperterrorisme
Pas de cours le 12/02 (atelier d'appui au projet Erasmus+ dans le cadre de l 'EMC)
Pour information

Lundi 11 férrier
[9 h 10 - 10 h 05]
et
Mardi 12 février

[8 h 15 - 10 h 05]

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Semaine 7

CONFERENCES ERASMUS+

LE 11
Empathie et nature de la relation avec l'Animal

Voir le cahier de textes d'EMC pour plus de détails

LE 12
Cours de 8 h 18 à 9 h
Conférence de 9 h 10 à 10 h 10.
Présentation de "L'ARCHE - THE ARK" - inauguration de notre projet cinéma.
Rencontre avec Pauline Laplace et son équipe

 Jeudi 14 février
[9 h 10 - 10 h 05]

DEVOIR SURVEILLE n°3 - DS3HG

Un étude de document (Géographie) ou
des questions de cours (Histoire)

Cliquez sur l'image ci-contre pour trouver les consignes !

32,0
Trente deux  heures  de cours dont trois heures d'évaluation
 EMC et Philosophie : trois heures d'ateliers d'appui au partenariat E+A (Noah)
VACANCES D'HIVER
DU 15 FEVRIER AU 4 MARS
CHAPITRE III

TOTALITARISME ET GENOCIDE :
L'EXEMPLE DU MASSACRE
DES JUIFS D'EUROPE
PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE

CHAPITRE SUIVANT
 


 Lundi 4 mars 
[14 h 05 - 15 H]

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Semaine 10


partie 1 VOSTFR

partie 2 VOSTFR

partie 3 VOSTFR

partie 4 VOSTFR
1 - Un "crime de masse" sans équivalent
extrait de "Shoah", partie 8 (les premières minutes)
retour sur les spécificités de l'idéologie national-socialiste 
Indicibilité des faits subis et complication des témoignages - souvent tardifs et contraints  ; déshumanisation des victimes et insouciance des bourreaux ; buts abominables


A - Par le nombre des victimes


SHOAH, première époque 1 (version sous-titrée en Anglais)
 Mardi 5 mars 
[8 h 05 - 9 H]
B - Par son caractère méthodique (industrialisé et bureaucratique)
C - Par sa portée (juridique, politique et historique, littéraire)
D - Par l'ampleur des polémiques qu'il a sucité et suscite encore
Mardi 5 mars 
[9 h 05 - 10H]
2 - Un "processus de destruction " systématique (Raul Hildberg)
A - Définir le Juif  (les lois de Nuremberg)
extrait de "Shoah", partie 3 (26ème à 35ème minute - interview de R Hildberg)

B - Le déposséder (expropriation et aryanisation)

Jeudi 7 mars
[9 h 10 - 10 h 05]

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partie 5 VOSTFR

partie 6 VOSTFR

partie 7 VOSTFR

partie 8 VOSTFR
 C - L'exclure (stigmatisation, concentration et déportation)
extrait de "Shoah", partie 3 (20ème à 26 ème minute)
D - L'exterminer
extrait de "Shoah", début de la première époque (les premières minutes : massacres de Chelmno et extermination des Juifs de Vilnius)
 

SHOAH, seconde époque (version sous-titrée en Anglais)
Lundi 11 mars 
[14 h 05 - 15 H]
METHODES DE LA COMPOSITION : La Shoah
ET DE L'ETUDE DE DOCUMENTS :  L'Affaire Dreyfus
FIN DU SECOND TRIMESTRE LE 8 MARS

4,0

Quatre heures
CHAPITRE IV

LES FRANCAIS, 
LA REPUBLIQUE 
ET 
LE MONDE
DEPUIS 1880 :


de la Tour Eiffel à 
la Bombe Atomique

de l'Empire à L'Europe

CHAPITRE SUIVANT
 
Mardi 12 mars
[8 h 15 - 10 h 05]


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Semaine 11


Présentation et vérification des moyennes du second trimestre


Lancement : Afrique 50
(diffusion d'un extrait, la première moitié du film)

2. Reformulation
Les Français (une définition de la nationalité et un rapport à la citoyenneté particulier, un pays d'immigration qui est  devenu le plus grand des melting pot avec les Etats-unis).
La République : comment "la catin qui sent le patchouli" honnie par les Droites a-t-elle pu obtenir leur ralliement et un consensus national en sa faveur ?
Le monde : comment la France participe-t-elle à la domination européenne au XIXème siècle puis se maintient-elle comme puissance moyenne mondiale" au XXème Siècle, dans un contexte d'industrialsiation et d'intensification des échanges spectaculaires ?

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On évoquera notamment le caractère laïc de l'Etat et l'importance du Droit du Sang et du consentement politique dans la querelle sur l'Alsace-Lorraine avec l'Allemagne, le tournant de la Grande Guerre qui fait de la République le régime légitime de la France, l'expansion coloniale (pour retrouver le prestige perdu sur les champs de bataille européens) puis la construction européenne (pour se maintenir comme une puissance : l'exemple du programme Ariane)
INTRODUCTION

1. Lancement : étude d'un film de René Vautier (le premier film anti-colonialiste ?)
Trois parties :
- une entame détournant discrétement les code habituels de représentation de l'Afrique et des Africains trop systématiquement "chosifiés" (dans les cinq première minutes, on insiste sur le "pittoresque" des scènes filmées, beaucoup de personnes sont nues et filmées  comme pour souligner l'importance du corps). Le film pourrait donner l'impression de répondre à la commande initiale de la ligue de l'enseignement, désireuse de voir évoquer "la mission éducative de la France" et de montrer l'outre-mer dans un but de propagande impérialiste. Mais la présentation est originale (illustration sonore "authentique", tutoiement "juvénile" allusion explicite à "la grande misère" des autochtones et comparaisons sans doute jugées déplacées par une  partie des spectateurs, avec la Bretagne ou les lavoirs de France : surtout, les habitantes sont "des femmes" puis des "dames" et non pas des créatures exotiques.
- une transition assurée à partir de la 4ème minute par le regard sur les enfants. Le ton
devient plus âpre pour dénoncer le très faible taux de scolarisation en Afrique Noire (4%) puis descriptif. Le narrateur accompagne les enfants et revient au village le soir à "l'heure des dernières pirogues". Il insiste sur la pauvreté des indigènes face à l'opulence de "Monsieur l'Administrateur" (la boucle du Niger est en effet, "pour le coq gaulois, une terre dure à gratter" que le colonialisme britannique a bien voulu concéder à la France, tout en se réservant la riche Nigeria).
- un réquisitoire entamé dès la 6 ème minute contre les méthodes de l'administration et de l'armée coloniales. L'exemple d'un village brulé en répression du non paiement de l'impôt est donné. Le massacre d'Africains "assassinés en notre nom, gens de France" est raconté. Le film désigne des coupables : non pas le peuple Français, innocent de ces atrocités - Vautier s'adresse à lui en le traitant "d'ami" (sans doute une allusion au chant des partisans et à la Résistance, dont il est issu) mais de grandes compagnies capitalistes, françaises et parfois étrangères (Unilever) nommément citées et accusées de faire d'énormes bénéfices "volés aux Africains".
En conclusion (de l'extrait) :
une dénonciation du "progrès" et de l'exploitation de la main d'aoeuvre (la sueur du noir "à cinquante francs par jour").
Portée :
le film fût censuré et le cinéaste condamné (13 inculpations, une peine de prison) mais il est aujourd'hui largement diffusé pour montrer que, très tôt, certains Français ont défendu la solidarité entre les peuples et critiqué le système colonial.

3. Problématiques
En quoi la France  d'avant 14 est-elle une grande puissance européenne convaincue
d avoir une mission civilisatrice à accomplir et comment domine-t-elle un immense empire colonial et étend elle son influence partout dans le monde ?  Comment s'est-elle muée en "puissance moyenne mondiale" à l'issue des deux guerres mondiales, et quel est son rôle au début du XXIème Siècle ?
pistes pour répondre 
La France d'avant 14 est une très grande exportatrice de capitaux et prétend civiliser le monde au nom "des Lumières". Sa victoire en 1918, ses réussites dans quelques industries stratégiques (aéronautique, aluminium, automobile) et le rayonnement de ses intellectuels lui permettent de jouir d'une grande influence. Sa domination coloniale est longtemps acceptée par les colonisés (ainsi les Africains scolarisés se considèrent-ils comme des "évolués")... Elle reste après 1945 une puissance diplomatique et militaire mondiale (rôle particulier à l'ONU et détention d'armes de destruction massive, "maintien des confettis d'empire" malgré la décolonisation) moderne (industries nucléaire et aérospatiale) mais moyenne (beaucoup moins riche que les grandes économies-mondes états-unienne et japonaise ou allemande, et concurrencée voire supplantée par les puissances ascendantes : la Chine mais aussi les autres  BRICS).

Jeudi 14 mars
[9 h 10 - 10 h 05]



LA COMMUNE
L'armistice franco-allemand de 1871 est sollicité malgré les protestations de Léon Gambetta et stipule la capitulation de Paris, assiégé mais résistant toujours aux forces allemandes Après les élctions de janvier, qui voient la victoire des monarchistes, le gouvernement présidé par Adolphe Thiers, entend faire appliquer les clauses de l'armistice. La Garde Nationale s'oppose à la saisie de ses canons et les Parisiens se révoltent. C'est la Commune, mouvement révolutionnaire et patriotique. Les communards sont essentiellement des Socialistes et des Anarchistes qui veulent une société plus juste et une démocratie fondée sur la fédération de pouvoirs locaux autonomes. Beaucoup de femmes prennent part à cette révolution (dont Louise Michel) noyée dans le sang par les "Versaillais" (L'Exécutif a quitté Bordeaux pour Versailles et a obtenu l'accord des Allemands pour intervenir par la force).
1 - La IIIème République : un régime par défaut, qui s'enracine rapidement...
Rappel : deux expériences républicaines avant 1880.
Des échecs qui aboutissent à la victoire du césarisme incarné par Napoléon Ier et - après une éphémère restauration de la monarchie par deux dynasties concurrentes - Napoléon III (Bonapartisme fondé sur le prestige militaire mais aussi porteur de vélléïtés socialisantes).


A - Une conquête démocratique paradoxale


Thiers, Mac Mahon et Léon Gambetta : la crise de 1877.

Thiers : ce journaliste issu de la droite modérée, monarchiste libéral (Orléaniste) qui gouverne sous Louis-Philippe, s'est trompé sur le compte de  Louis-Napoléon Bonaparte (selon lui "un crétin qu'on mènera") pour s'opposer ensuite à l'Empire,  rassure la Bourgeoisie en devenant en 1871 comme chef du gouvernement et de l'Etat,  "le fossoyeur de la commune" . Il obtient, grâce au  soutien des possédants qui assurent le succès de son emprunt, l'évacuation des troupes allemandes dès 1873. Désormais auréolé du surnom de "libérateur du territoire" il dirige le pays en l'absence de prétendant au trône faisant consensus (le prétendant légitimiste, Comte de Chambord, refuse le drapeau tricolore)   et accepte de facto la forme républicaine donnée au régime qu'il préside. Il déclare publiquement l'impossibilité de la monarchie en 1873 et doit, du coup, démissionner. (la République n'est proclamée en Droit qu'à partir des lois conctitutionnelles de 1875 : par l'amendement Wallon).
Mac Mahon, héros des guerres du second empire (conquêtes de l'Algérie, Italie) mais vaincu à Sedan est un Maréchal, très conservateur, élu pour succéder à Thiers à la présidence de la République. C'est un monarchiste convaincu, prêt à céder la place en cas d'accord des royalistes (légitimistes et orléanistes) sur un candidat au trône. Il accepte dificilement les gouvernements de tendance républicaine installés après les élections de 1876  et dissout l'assemblée le 16 mai 1877. Mais la Gauche revient en force et il doit la laisser gouverner.
Léon Gambetta est un chef républicain, actif parmi les membres du gouvernement provisoire (dit de "défense nationale") qui ont proclamé la déchéance de Napoléon III en 1871. Ayant quitté Paris pour Tours en ballon, il  incarne le patriotisme de la gauche, refusant l'armistice avec les Prussiens et critiquant l'abandon de l'Alsace-Lorraine). Il mène la campagne électorale de 1877 et annonce que "le président devra se soumettre ou bien se démettre".
La crise de 1877 : paradoxalement rassurés par la répression contre "les partageux" (socialistes) et les poursuites contre les anciens Communards (emprisonnés et déportés) les petits propriétaires ruraux et tout un pan de la bougeoisie se sont ralliés à la République bourgeoise, tandis que la Gauche radicale rêve de République sociale. Dès lors, le camp républicain est devenu définitivement majoritaire, contre toute attente, dès 1876. Plutôt que de bouder le nouveau régime, l'Eglise catholique encourage par ailleurs ses ouailles à participer à la vie publique, au contraire de ce qu'elle pratique par exemple dans l'Italie  unifiée,  ce qui encourage les Droites à accepter la République (la victoire de 1918 renforcera la tendance et marginalise les royalistes militants, rejetés vers l'extrême droite).  Mac Mahon tente, en 1877, d'inverser l'évolution mais la dissolution de la chambre renforce la majorité républicaine. Il préfère démissioner de lui-même quand, en 1879; les monarchiostes perdent égalment le contrôle du sénat. Jules Grévy lui succède : c'est le premiir président de al République réellement républicain.


Mardi 19 mars
[8 h 15 - 10 h 05]


L'arrestation de Louise Michel : Tableau de Jules Girardet


une affiche
(cliquez pour agrandir) :


Semaine 12

 B - Des Valeurs

Liberté, Egalité, culte de 1789 et Laïcité : Aristide Briand.
- Des lois exemplaires fondent la liberté de la  presse (d'où sont issus l'esor des médias français et la charte de déontologie du journalisme, embryon des accords internationaux en ce domaine) mais aussi le droit de réunion et d'association (loi de 1901).
- La République maintient le suffrage universel masculin, déjà en vigueur sous le second empire, sans toutefois l'étendre aux femmes (suspectes  aux yeux des - nombreux - anticléricaux d'être influencées par l'Eglise) et assure l'égalité devant la loi et la liberté de culte.
- Elle célèbre la révolution bourgeoise de 1789, garantit le droit de propriété, multiplie les occasions de célébrer l'armée et le drapeau.
- Aristide Briand propose en 1905 une loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat visant à instaurer un compromis dans la querelle qui oppose alors  les anticléricaux au" parti catholique". L'Etat proclame sa neutralité, ne reconnaît aucune église en particulier et cesse de salarier aucun culte, (il mais prendra finalement en charge l'entretien des lieux de culte, le patrimoine des églises, censé aller à des associations cultuelles, étant dans les faits transférés pour la plus grande partie aux communes ou à l'Etat). L'adoption de la Loi débouche sur des inventaires qui sont l'occasion de manifestations violentes mais est finalement acceptée, sans toutefois être imposée à l'Alsace-Lorraine en 1918 ni calmer "la querelle scolaire" (sujet de tensions jusqu'aux anées 80 du XXème siècle). La loi reconnaît la liberté de conscience et garantit le libre exercice des cultes et elle est complétée par une loi de 1924 créant les associations diocésaines. Elle n'est pas directement à l'origine de la réprobation des signes ostentatoires ni  du recul des manifestations cultuelles publiques (port des habits sacerdotaux en public, processions, etc.) caractéristiques de l'évolution des mentalités dans  la France contemporaine et n'interdit qu'en principe le subventionnement de nouveaux lieux de cultes, comme le montre l'exemple de la Grande Mosquée de Paris .

C - Une politique de Grandeur

La politique scolaire et culturelle, l'édification d'un empire français ultramarin : Jules Ferry et l'idée répandue d'une mission civilisatrice. Mais : une opinion publique largement indifférente (toutefois plus convaincue à l'issue de chacune des deux guerres mondiales) et quelques voix condamnant le racisme sous-tendant l'oeuvre coloniale (Georges Clémenceau). 
Jeudi 21 mars
[9 h 10 - 10 h 05]

Film :
La belle équipe (extrait)
D - Des difficultés durables à résoudre "la question ouvrière"

La faiblesse des syndicats, l'absence d'une volonté d'intégration du "quatrième état" (modèle allemand) et l'action émancipatrice des Socialistes. Jean Jaurès, Le Front Populaire

Mardi 26 mars
[8 h 15 - 10 h 05]
DEVOIR SURVEILLE n°4 - DS4H
Composition
Pas de cours le 28 mars (encadrement de la sortie SVT à Guéthary ave les Secondes 7)
Mardi 2 avril
[8 h 15 -10 h 05]


Semaine 14
2 - De la débâcle à la Libération : la question des crimes de Vichy et  l'esprit républicain de la Résistance
A - Une défaite totale
B - Une Collaboration unique

Jeudi 4 avril
[9 h 10 -10 h 05]


Le cas "Guy Môquet" :
un résistant cité à l'ordre de la Nation par de Gaulle, encore honoré mais pourtant vu comme par certains comme un usurpateur car militant du PCF au temps du pacte germano-soviétique.
Un diaporama hagiographique, une polémique très sensible.
C - De Gaulle : de la France Libre à la France Combattante
D - Des résistances, un programme et des querelles mémorielles

Mardi 9 avril
[8 h 15 -9 h 10]

Semaine 15
3 - Les IVème et Vème Républiques : une tradition démocratique confortée malgré les crises, et  une  volonté durable de figurer parmi les puissances mondiales
A- Deux expériences constitutionnelles très différentes
B - Une décolonisation compliquée mais l'ambition de maintenir un rayonnement mondial
Mardi 9 avril
[8 h 15 -10 h 05]
TD6H - TRAVAUX DIRIGES n°6 (notés)
Réalisation d'un schéma
La Vème République, un régime hybride
Jeudi 11 avril
[9 h 10 -10 h 05]

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C - Atlantisme et construction européenne : deux options aujourd'hui remises en cause ?
D - La France face à la mondialisation et aux nouvelles conflictualités

FIN DEFINITIVE DES COURS D'HISTOIRE

14,0
Quatorze heures de cours dont trois heures d'évaluation
VACANCES DE PRINTEMPS
DU 12 AU 29 AVRIL
DEVOIR FACULTATIF DF2H
Pour le 29/04

Faire l'exercice proposé ci-dessous

devoir obligatoire pour les absents au TD n°6


Colonialisme et IIIème République

La marque "Banania", son slogan et son soldat emblématique sont caractéristiques des représentations contradictoires du "tirailleur sénégalais" en particulier et du Noir en général aulendemain de la première guerre mondiale. On notera l'objectif paradoxal de la colonisation (de peuplement, ce qui est rare dans l'empire français) en Algérie. Ce territoire au statut très particulier (d'abord administré par le préfet de Corse puis par le ministère de l'Intérieur, il ne s'est jamais agi d'une colonie au sens politique du terme) voit d'abord sa population autochtone diminuer sous l'effet des violences liées à la conquête mais connaît ensuite une forte croissance sous la domination française (du fait des progrès de l'hygiène et de la médecine) .

Pour information

Vendredi 3 mai
[9 h 10 - 10 h 05]
et

[10 h 20 - 10 h 15]
ATELIERS D'APPUI AU PROJET  ERASMUS+
 E+A (Noah)
- CONFERENCES DANS LE CADRE DE LA JéB
(Journée d'études Basques)

Biodiversité, patrimoine local et rôle des associations (Itsas Arima et Hegalaldia)
Voir le cahier de textes d'EMC pour plus de détails

Année scolaire 2018-2019

63 heures de cours / dont évaluation : 8 H  - et des ateliers d'appui Erasmus+

LE PROGRAMME :
QUESTIONS POUR COMPRENDRE LE VINGTIEME SIECLE