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T E R M I N A L E S |
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LYCEE | RAVEL | année scolaire 2017-2018 * groupe de Terminale L/ES |
CHAPITRE III L'EMPIRE AMERICAIN : Des relations internationales dominées par les Etats-Unis depuis 1917 ? |
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Jeudi 11 janvier [10 h 20 - 11 h 15] Semaine 2 Trois questions sont au programme : On n'étudiera pas l'ensemble des relations internationales, ni le seul rôle des Etats-Unis au coeur de celles-ci, mais les points suivants: 1°) En quoi les Etats-Unis sont-ils l'incarnation de la puissance mondiale depuis 70 ans ? 2°) Comment la Chine est-elle devenue la principale puissance ascendante ? 3°) Dans quelle mesure le Moyen-Orient est-il une zone de conflictualité emblématique des grands enjeux géopolitiques contemporains ? ^^^
VOIR UN FILM SUR L'ATTAQUE JAPONAISE A HAWAI |
INTRODUCTION
Reformulation : On entend ici par "empire américain" une hégémonie états-unienne, originale par son ampleur, sa durée, le désintéréssement proclamé de la puissance dominante, et l'absence de contraintes apparentes imposées aux alliés, auxquels les Etats-Unis offrent la protection d'un "bouclier" militaire... Questionnement oral sur les bases de la puissance américaine : l'Economie, les forces militaires, le rayonnement culturel... voire le modèle politique. Réflexion sur la chronologie : La primauté des Etats-Unis est un fait, au plan économique, depuis 1900... mais, à cette époque les ambitions hégémoniques des Etats-Unis sont purement régionales en dépit d'une expansion dans le Pacifique (aux Philippines) le pays disposant d'une marine mais pas à proprement parler d'une armée de terrre. Un slogan ("L'Amérique aux Américains"!) et des interventons armées pour évincer l'Espagne et décourager toute intervention des puissances du Vieux Monde résument l'ambition de se créer une chasse gardée en Amérique du centre et du sud. Pourtant, l'Europe reste plus riche et plus influente, et les Etats-Unis ménagent les deux puissances dominantes, dont ils se sentent proches politiquement : la Grande-Bretagne et la France.. Le Président Wilson intervient en 1917 dans le premier conflit mondial, avec l'objectif de fonder une paix universelle (ce sera le projet de Société des Nations). mais dès 1920, sous la pression d'une opinion publique hostile, les Etats-Unis en reviennnent à l'isolationnisme : à leurs yeux un neutralisme salutaire ("Back to Normalcy"). Des lois stupéfiantes, votées en 1937, interdisent à l'Exécutif etats-unien de vendre des armes à un pays en guerre, fut-il victime d'une agression. Malgré les vélléïtés de Roosevelt (démocrate et ancien collaborateur de Wilson) c'est seulement après le bombardement de Pearl Harbour ("Day of Infamy") le 7 décembre 1941 que les Etats-Unis acceptent définitivement d'assumer leurs responsabilités de leader à l'échelle du monde. Les citoyens se sentent vulnérables sur leur sol, et Hitler a commis l'erreur de déclarer la guerre, ce qui permet au président des Etats-Unis de privilégier l'aide au Royaume-Uni et à l'Europe par rapport à la guerre du Pacifique. |
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Jeudi 11 janvier
[11 h 15 - 12 h 10] Lancement : pp 218-219 Toutes les guerres de Etats-Unis et toute leur action diplomatique sont menées au nom de la défense du Droit et de la Liberté ("Liberty" et "Freedom"), les citoyens ne consentant à se mobiliser que si leurs dirigeants les persuadent qu'ils agissent pour le Bien et contre le Mal. Ainsi, en 1917, s'agit-il de dénoncer le viol de la neutralité belge (argument emprunté aux Anglais) et de défendre contre la barbarie allemande (et notamment la guerre sous-marine) la civilisation occidentale. Cette prétention à une haute moralité est liée aux fondements religieux de l'Histoire des Etats-Unis (les pères fondateurs étaient des chrétiens persécutés, il est encore d'usage que le Président jure "sur la Bible" de respecter la Constitution quand il entre en fonction) et explique la contribution essentielle des Etats-Unis à la mise en place d'institutions universelles et à la définition d'un Droit International. Il faut noter que George W. Bush entendait quant à lui faire la guerre "pour la Démocratie" un argument qui n'a pas été repris par ses sucesseurs et a montré ses limites avec la Guerre en Irak (déclenchée sans autorisation de l'ONU). Quant à la contribution de l'Amérique à la victoire de 1918, elle est essentielle et principalement psychologique. Faute d'avoir vaincu en 1918, les Allemands savent que leur ennemi sera désormais renforcé par un flux incessant de nouveux fantassins venus du Nouveau Monde. La guerre est perdue, mais les Américains ont joué un rôle modeste sur le champ de bataille, et ont tiré avec des armes et des munitions françaises... |
(La naissance d'une grande puissance, Manuel page 218) Etude critique d'une image 1 – L'interventionnisme des Etats-Unis : des "fondamentaux" constants A - Un esprit de Croisade.. Les Etats-Uniens sont dès le XIXème Siècle confiants dans "la destinée manifeste" qui attend leur nation. Le terme désigne d'abord la certitude qu'ont les Américains d'être dans leur bon droit en entreprenant de conquérir toutes les terres d'un Océan à l'autre, au détriment des Autochtones mais aussi de l'Espagne. Par extension la confiance et l'optimisme des Etats-Unis envers leur modèle, le moins mauvais qui soit, sinon le meilleur au monde, selon l'opinion commune. La Providence aurait en quelque sorte assigné à l'Amérique le devoir de faire rayonner la Civilisation sur le monde, un dessein d'autant plus évident que l'Europe n' a plus les moyens de veiller à cette mission et sollicite l'avénement de la puissance états-unienne (c'est implicite dans le don de la statue de la Liberté par les Français en 1896, et très explicite dans les déclarations des responsables, notamment ceux du Royaume-Uni, en 1945). Le corps expéditionnaire envoyé par les Etats-Unis en France à partir de 1917 est composé de volontaires qu'il faut recruter grâce à une propagande efficace. L'affiche ci-dessous annonce la sortie d'un film de propagande réalisédans ce but par l'Armée des Etats-Unis. Le Général Pershing et ses soldats (des "marines" d'après le fanion rouge porté en plus de la bannière étoilée) sont comparés à des soldats partant libérer le "tombeau du Christ" durant les Croisades... l'arrière-plan évoque Richard Coeur de Lion et les chevaliers du Temple. A cette époque, Wilson explique aux citoyens des Etats-Unis que le pays s'engage dans le conflit européen pour des raisons juridiques et morales (faire respecter la liberté des mers, quand l'Allemagne vient de reprendre la guerre sous-marine, le droit des nationalités et la souveraineté des petits états)... En réalité, le bellicisme de Wilson n'est possible qu'en raison du ralliement des milieux économiques et donc de la presse à sa cause (on s'inquiète alors d'une possible défaite des débiteurs et clients de l'Amérique que sont la France et la Grande-Bretagne) et d'une hostilité récente de l'opinion envers l'Allemagne, dont on a révèlé qu'elle a proposé au Mexique une rectification de frontière en cas d'agression contre les Etats-Unis. Néanmoins, le mythe d'une Amérique désintéressée et qui ne combattrait jamais que pour défendre de nobles idéaux est repris par tous les leaders états-uniens après Wilson, et notamment par J-F Kennedy. De leur point de vue, les Etats-Unis ont gagné trois guerres mondiales, venant à bout de l'impérialisme germanique en 1918, écrasant le totalitarisme national-socialiste et le miltarisme nippon en 1945, puis le communisme en 1990 . |
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Lundi 22 janvier [9 h 10 - 10 h 05] Avant 1918, les Etats-Unis se considèrent comme "les associés" des alliés dont ils n'approuvent pas forcément les appétits territoriaux. Les 14 points de la fameuse lettre adressée au Sénat (et aux opinions publiques) visent à justifier l'entrée en guerre de l'Amérique (en contradiction avec le spromesses électorales du Présidentà) et à donner le programme pour la Paix e Woodrow Wilson. Mais ni ses partenaires ni ses concitoyens ne le suivront : le Congrès rejette la ratification du Traité de Versailles en 1920 et les Etats-Unis se replient sur leurs affaires intérieures, laissant la SDN privée du concours des deux puissances mondiales montantes... |
B - Un leadership exercé au nom de la morale : les quatorze points de Wilson Manuel pp 224-225 - Une influence exercée sans contrainte, sur des alliés auxquels on propose des valeurs supérieures et qui doivent renoncer à combattre pour des motifs égoïstes. - Des prescriptions inégalement suivies : condamnation de la diplomatie secrète (article 1) proclamation en faveur de la liberté de navigation totale même en cas de guerre (article 2 visant les sous-marins allemands) et du libre-échange (article 3 qui sous-entend que la concurrence entre nations est cause de conflits dans un contexte protectionniste). - Un idéalisme confinant à la naïveté : appel au désarmement (article 4) et à l'impartialité des accords entre les états (article 5) proposition de créer la SDN (article 14 pour garantir la paix) et référence constante au Droit des peuples (l'Italie ne recouvrera que celles des "terres irrédentes" qui sont peuplées d'Italiens). - Du réalisme et des concessions parfois : promesse de restauration de la Belgique, acceptation du retour de l'Alsace-Lorraine à la France et du principe de réparations payées par l'Allemagne, autonomie souhaitée pour les peuples d'Autriche-Hongrie, sans démantélement de l'empire (article 10). - L'Amérique n'est pas en position de "dicter la paix" même si les "14 points" ont largement inspiré le traité de Versailles : les traités seront désormais traduits en Anglais et non plus seulement en Français. Les déclarations de Wilson sont très générales (ainsi du rétablissement de la Pologne évoqué à l'article 13 : dans quelles frontières ?) et n'engagent que lui. Son idée de créer une association générale des nations est acceptée mais ses compatriotes refusent d'y adhérer... |
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Mardi 23 janvier [9 h 10 - 10 h 05] Voir un site
sur les isolationistes américains : Le Wilsonisme semble avoir totalement échoué dans l'entre-deux-guerres, quoique les Etats-Unis n'aient pas totalement renoncé à faire accepter la "doctine Monroe" par le monde entier. Le pacte Briand-Kellog de 1928 déclare notamment que la guerre est désormais hors la loi. Mais la crise de 1929 débouche sur une ère de tensions internationales. Le président Roosevelt inaugure une "présidence impériale" qui permet aux Etats-Uniens de ne pas perdre confiance en la Démocratie (grâce au New Deal) mais ne rompt pas avec la tradition de non ingérence dans les afsaires européennes (lois de neutralité de 1937, attentisme en 1940). Le rapprochement avec la Grande-Bretagne et ses alliés est prudent (Loi "cash and carry") et justifié par l'adhésion à des idéaux communs (Charte de l'Atlantique). |
C
- Un multilatéralisme paradoxal (définition d'un Droit
international, pratique de la coalition) car balancé par un
isolationnisme enraciné Un rassemblement organisé par le Comité "America First" en février 1941 L'association "America First Commitee" ne décide de se dissoudre qu'après Pearl Harbor. Des tendances isolationnistes continuent d'exister bien au delà : comme le montre le slogan"America First " lancé par Donald Trump mais les Etats-Unis sont trop impliqués dans les affaires du monde pour pouvoir se désengager sans douleur. |
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Jeudi 25 janvier [10 h 20 - 11 h 15] Semaine 4 Ne cessant de condamner moralement les régimes fascistes et les dictatures dans ses discours, Roosevelt maintient pourtant une stricte ligne de neutralité et signe des lois (Neutrality Act) qui empêchent toute livraison d'armes (mais aussi tout prêt d'argent) à un état belligérant (en 1935, puis en 1936 et encore en 1937). Il est pourtant suspecté après le 7 décembre 1941 (par Charles Lindbergh notamment, qui voit là également l'influence d'un lobby juif et a quelque sympathie pour le IIIème Reich) d'avoir souhaité et même provoqué l'implication des Etats-Unis dans la guerre. En réalité, Roosevelt attend l'invasion de la Pologne (en 1939) pour faire promulguer la loi "cash and carry" : qui permet d'exporter des armements, mais seulement si le client les paie et en prend lui même livraison. Dès la défaite de la France, qui ébranle l'opinion, Roosevelt affirme que son pays sera "l'arsenal des démocraties" et parvient à faire accepter par le congrès le prêt-bail (lend lease) qui permet de livrer du matériel : aux Anglais, aux Français Libres, puis à la Chine et à l'URSS... Roosevelt demande la conscription en temps de paix en 1940 et l'obtient en 1941, année où il fait escorter les convois allant du Canada vers le Royaume-Uni... Il prépare l'opinion à la guerre par son discours sur les quatre libertés (janvier 41 : expression, religion, délivrance du besoin et de la peur) et l'adoption (en août) de la Charte de l'Atlantique. Les relations avec le Japon (mis sous embargo) et l'Allemagne (avec lequel des combats navals ont commencé) sont déjà très tendues quand l'attaque sur Pearl Harbor se produit. |
2 – De Pearl Harbor au 11 septembre (Superpuissance, Hard power et Soft power) : les Etats-Unis, un "empire pas comme les autres" (Paul Hassner) A - Le Rooseveltisme à l'épreuve des Totalitarismes Roosevelt est à l'origine un Wilsonien ; il a voyagé de part le monde, connaît bien l'Europe, l'Amérique latine et l'Asie. A son arrivée au pouvoir en 1933, il reconnaît d'emblée l'URSS et choisit un secrétaire d'état interventioniste, Cordel Hull. Mais l'opposition farouche de l'opinion, pacifiste et très isolationniste, l'amène à changer rapidement de cap. Sa "politique de bon voisinage" diffère pourtant de la pratique traditionnelle de la Doctrine Monroe, qui autorisait des interventions fréquentes en Amérique du Sud et dans la sphère d'influence du pays... Des lois etats-uniennes sont cassées : le droit de s'ingérer dans les affaires intérieures de Cuba est ainsi abrogé puis celui de s'ingérer dans celles du Panama (1934 et 1935) et les Marines évacuent Haïti, avant que le Président n'engage le processus destiné à donner l'indépendance aux Philippines (qui l'obtiendront finalement en 1946). << Le traumatisme de la première guerre mondiale est tel que les citoyens se défient de toute implication trop forte, même économique, dans les affaires de l'Europe et imposent au Président de se tenir à distance. Réélu deux fois, Roosevelt préside pendant douze années aux destinées du pays et y impose son "New Deal", ne résorbant pas vraiment le chômage mais transformant l'économie et donnant confiance aux Américains dans leur démocratie. Mais il doit promettre aux électeurs de maintenir la paix. Les pays victimes d'agression (d'abord l'Ethiopie en 1936 puis l'Espagne en 1936, enfin la France envahie en 1940) font les frais de cette politique. Pendant la guerre, la stratégie de Rossevelt, qui se place naturellement à la tête des 26" nations unies" coalisées contre l'Axe (déclaraion de janvier 1942) est de privilégier l'intervention en Europe ("Germany first") et l'alliance avec les Britanniques. Il pense devoir de ménager Staline ("Oncle Joe") pour que les Soviétiques acceptent de participer à l'ONU et prévoit qu'une sorte de directoire des grandes puissances gouvernera de facto le monde par consensus, prolongeant la "grande alliance" après la défaite de l'Axe . Pragmatique, Roosevelt s'intérèsse de près à la mise au point de la bombe atomique (projet Manhattan) et convient en pratique d'un partage de l'Europe en zones d'influence , mais il ne le reconnaît nullement en droit : ce qui explique le sentiment d'avoir été dupé par Moscou éprouvé plus tard par son successeur, Harry Truman. Lors de son discours annuel devant le Congrès, le président en fonction expose sa vision de "l'état de l'Union" : en 1943, Roosevelt précise ses idées sur la paix future imaginée par l’Amérique en guerre. Nous ne devons jamais oublier ce pour quoi nous combattons. […] Nous voulons une paix vraie et durable. Dans les années entre la fin de la Première Guerre mondiale et le début de la Seconde, nous ne vivions pas dans une telle [paix]. […] Rappelons-nous aussi que la sécurité économique pour l’Amérique du futur est menacée s’il n’y a pas une plus grande stabilité économique dans le reste du monde. Nous ne pouvons transformer l’Amérique en une île, du point de vue ni militaire, ni économique. […] La victoire dans cette guerre est notre premier et principal but. La victoire dans la paix est le prochain. […] Après la Première Guerre mondiale, nous avons tenté d’établir un système pour une paix durable, fondé sur un magnifique idéalisme. Nous avons échoué. Mais notre échec nous a appris que nous ne pouvons maintenir la paix seulement par de bonnes intentions. Cela veut dire s’engager dans l’agrandissement de la sécurité des hommes dans le monde entier. […] Source : F. D. Roosevelt, discours sur l’état de l’Union, janvier 1943 |
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Jeudi 11 janvier [11 h 15 - 12 h 10] 1. Le monopole de la puissance (L'opulence retrouvée) 2. La volonté politique de conserver durablement la Prospérité 3. L'intention proclamée de "protéger" ses alliés et d'étendre son modèle 4. La décision de Truman de se lancer dans une "Croisade" contre le Communisme |
B - La fin de la Grande Alliance entre 1945 et 1947 : une situation géopolitique inédite - ruine
et discrédit de l'Europe, ascension de deux "Hercules au
Berceau" (Napoléon)
Commentaire d'une carte rappelant le contexte ("Oncle Sam" est encore l'ami d'Oncle Joe, alias Joseph Staline, mais des désaccords se manifestent) voir en cliquant ici (fichier Word) Vocabulaire : Faucons et Colombes |
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sauf : Les aires continentales
(Amérique et Afrique) en Géographie |
BACCALAUREAT BLANC
Mardi 6 février [13 h - 17 h] Une composition de Géographie ou une étude de documents d'Histoire Sujets de Géographie : questions de cours se rapportant aux leçons faites en classe (Sujet 1 traité en semaines 47 et 49 - un corrigé publié dans le blog et Sujet 2 traité en semaines 45 et 47) - Sujet d'Histoire préparé en classe en semaine 4). |
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VACANCES D'HIVER DU 10 AU 26 FEVRIER | |||||
Lundi 5 mars [9 h 10 - 10 h 05] Semaine 10 Idées pour une composition sur les Etats-Unis face au reste du monde de 1945 à 1990
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C - De 1947 à 1990 : Les Etats-Unis et le monde bipolaire Cliquez sur l'image en tête de chapitre Périodisation : Fin de la Grande alliance de 1945 à 1947 ; Guerre Froide "chaude" de 1947 à 1962 ; Détente entre 1963 et 1975 ; Guerre Fraîche (ou seconde Guerre Froide) entre 1975 et 1985 puis Effondrement soviétique (vu sur le moment comme la seconde Détente) de 1985 à 1990. Les évenement pivots : énonciation de la Doctine Truman, crise des fusées à Cuba, installation du "téléphone rouge", arrivée au pouvoir de "Gorby", chute du mur de Berlin. L'URSS ne disparaît qu'en 1991. |
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Mardi 6 mars [9 h 10 - 10 h 05] Projet de composition sur Les Etats-Unis entre 1945 et 1962 :
rédaction d'une introduction Vocabulaire : puissance, superpuissance et blocs |
C1 - 1945/1962 Des enjeux élevés (la querelle porte notamment sur le sort de l'Allemagne : crise de Berlin) et sur l'Asie : guerre de Corée après la victoire de Mao en Chine). Un contexte d'asymétrie initiale entre les puissances (monopole nucléaire américain et propérité sans égale de la superpuissance états-unienne) mais le fossé semble se combler dans les années Cinquante et le duopole atomique débouche sur une parité stratégique - "Spoutnik" en 1957) Des événements majeurs : déchirure (le monde coupé en deux : rideau de fer en Europe, deux Allemagnes, deux Chines, deux Corées : cristallisation des blocs) et croisade contre le communisme initiée par Truman. Premier mouvement de décolonisation. Les Etats-Unis: ils réussissent partiellemten à remodeler le monde (l'ONU est mise en place, mais peine d'emblée à fonctionner correctement en raison de la mésentetne entre les cinq grands et de la rivalité entre Etats-Unis et URSS : échec du Plan Baruch ) ; Truman fait le choix de constituer et défendre un bloc occidental (le monde "libre") contre la menace communiste |
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Jeudi 8 mars [10 h 20 - 11 h 15] Projet de composition sur Les Etats-Unis
et la Détente : rédaction d'une introduction |
C2 - 1962/1975 Des enjeux périphériques Un contexte de connivence apparente entre les deux superpuissances Des événements majeurs : les Non Alignés tentent de coaliser le Tiers Monde, la division de l'Europe et sa pacification font l'objet d'un accord historique Les Etats-Unis : ils voient leur suprématie contestée aux plans politique et économique mais font preuve de réalisme en "négociant" avec leurs adversaires et en esquisant une politique de désarmement |
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Jeudi 8 mars [11 h 15 - 12 h 15] Projet de composition sur Les Etats-Unis
dans la Guerre Fraîche : rédaction d'une introduction |
C3 - 1975/1990 Des enjeux économiques et technologiques Un contexte de multipolarité grandissante Des événements majeurs : la déstabilisation du monde arabo-musulman et les chocs pétroliers, l'implosion inattendue du Communisme en Europe Les Etats-Unis : il sont confrontés à la surexpansion impériale soviétique et défiés au Moyen Orient et réagissent en se lançant dans une nouvelle course aux armemements |
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Lundi 19 mars [9 h 10 - 10 h 05] Semaine 12 |
D - De l'hyperpuissance au monde multipolaire : l'impossible "fin de l'Histoire" Projet de composition |
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Lundi 26 mars [9 h 10 - 10 h 05] Semaine 13 CHINE / ETATS-UNIS De 1941 à 1945, la Chine gouvernée par les nationalistes du Guomindang est l'alliée des Etats-Unis dans la guerre contre le Japon ; les communistes chinois et, tardivement, l'URSS, combattent ensemble les Japonais.
La Chine obtient la reconnaissance de son statut |
2. L’exemple d’une
relation bilatérale complexe : Les rapports sino-américains et l’émergence
de la Chine depuis 1949 Bande-annonce du Film :
la canonnière du Yang-Tse Le versant militaire de la politique de la porte ouverte, un impéralisme assez atypique A - Avant 1949 : un "Empire du Milieu" traumatisé par une longue série d'humiliations infligées par les puissances industrialisées, de bonnes dispositions réciproques B – La Chine communiste : le succès paradoxal d'une révolution d'inspiration marxiste dans une nation encore peu modernisée |
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Mardi 27 mars [9 h 10 - 10 h 05] |
C - La Chine de Mao (1949-1976) : un acteur important des relations internationales dont les Etats-Unis espèrent se faire un allié... mais un pays pauvre (1949 -1976) | ||||
Jeudi 29 mars [10 h 20 - 11 h 15] |
D - La Chine éveillée (depuis 1976) : l'ascension d'une superpuissance, concurrente mais nécessaire à la prospérité américaine | ||||
Jeudi 29 mars [11 h 15 - 12 h 10] |
Une zone de conflits incessants depuis 1945 : Le Proche et Moyen Orient 3 - L’exemple d’un foyer de crises : La "poudrière du Moyen
Orient" A - Des tensions avivées à partir de 1914 |
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Mardi 3 avril [9 h 10 - 10 h 05] |
B - De 1945 à 1979 : un Moyen-Orient encore dominé par les Anglo-saxons ?
C - De 1979 à nos jours : Un Moyen-Orient en recomposition C1 1979, un tournant marquant le retour en force de l'Islam politique : contestation des pouvoirs en place, échec du nationalisme panarabe, révolution iranienne... et traumatisme du "coup de Kaboul" |
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Jeudi 5 avril [10 h 20 - 11 h 15] |
C2 La renaissance de l'affrontement séculaire entre
Chiisme et Sunnisme après le triomphe de la révolution
islamique en Iran et le renforcement de la présence militaire
américaine C3 La déstabilisation de l'Irak (et de la Syrie) après les guerres du Golfe et l'échec des "Printemps arabes" C4 L' émergence du Djihadisme : d'Al Qaïda à "Daesh" (EEIL) |
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Jeudi 5 avril [11 h 20 - 12 h 10] sujets corrigés dans le blog |
DEVOIR-SURVEILLE n°5 - DS5HG Un croquis de Géographie ou une étude de document(s) d'Histoire L'Islamisme en Iran (discours de Khomeiny en 1987) - Le Proche Orient à la fin des années 70 - Croquis : L'Afrique en développement |
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VACANCES DE PRINTEMPS DU 6 AU 23 AVRIL | |||||
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