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Rentrée des
élèves le 2
septembre
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CHAPITRE I
LES
MEMOIRES
DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE
EN FRANCE
un exemple
des querelles mémorielles
contemporaines
CHAPITRE SUIVANT
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Mardi 6 septembre
[9
h 10 - 10 h 05]
Semaine 36 (A - paire)
26 élèves
Une élève interrogée au tableau
cliquez sur l'image
pour
voir le film diffusé en classe et trouver plus
d'informations sur l'épuration "sauvage" et sur le cas d'Ella
Amerzin-Meyer, interprète au service de sûreté SS,
bénéficiaire d'un non lieu en 1950.... et parfois
présentée comme la véritable dénonciatrice
des voisins de Simone Touseau
RAPPELS DE METHODE
SUR L'ETUDE DE DOCUMENT
PROPOSEE
AU BACCALAUREAT : l'introduction
Vocabulaire :
La Mémoire (opposée à l'Histoire) -
un
récit partial, parfois forgé par l'Etat ; un récit scientifique et en principe objectif, fondé
sur des documents et des faits et destiné
à établir la Vérité
L'Hitoire Contemporaine
Les querelles mémorielles
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INTRODUCTION DU CHAPITRE
Reformulation du sujet.
Chronologie sommaire : les coupures de 1970 (l'historien américain Paxton) et 1995 (le président Chirac)
1 – Une étude de document : la tondue de Chartres
A - Nature
Un
cliché célèbre, témoignant d'un
épisode de la "Libération" de la France à
l'été 1944.
B - Auteur
Robert
Capa, Etats-unien d'origine hongroise, est un photojournaliste fameux,
fondateur de l'Agence Magnum, qui s'est fait connaître par
ses reportages sur la guerre d'Espagne, a participé au
débarquement de Normandie en tant que correspondant de guerre et
se trouve à Chartres le 16 août 1944 au moment où
la population locale assiste à la débâcle des
Allemands (toutefois présents et combattant en ville jusqu'au
19). La foule s'en prend à Simone Touseau, accusée
d'avoir dénoncé des voisins écoutant la radio de
Londres, et mère d'un enfant conçu avec un soldat
Allemand..
C - Contexte et problématique
Les "femmes
tondues" sont un phénomène assez général en
France. Elles sont victimes de représailles pour fait de
collaboration (et pas uniquement si elles ont couché avec
l'ennemi) dans le cadre d'une "épuration" dite "sauvage"
exercée par les milices patriotiques avant que le gouvernement
provisoire (présidé par de Gaulle) n'ait pu mettre
en place des tribunaux spéciaux (lesquels ne fonctionnent
qu'à partir d'Octobre). On peut voir dans cet
épisode une revanche symbolique (des hommes
français ?) après l'humiliation de l'Occupation et
la défaite totale subie en mai-juin 1940.
Dans quelle mesure cette photographie rend-elle compte du
traumatisme causé par la guerre en France et
a-t-elle contribué à forger la mémoire de ce
conflit ?
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Mardi 13 septembre
[9
h 10 - 10 h 05]
Semaine 37
B- Deux résistancialismes qui s'opposent
L'instrumentalisation
électorale de la Résistance est notable et son dualisme doit être souligné.
1°)
Résitancialisme gaulliste (ou plus exactement gaullien) qui
présente le
général Charles de Gaulle comme "l'homme
providentiel"
qui a sauvé le pays et fait de son appel du 18 juin l'acte
fondateur de la Résistance.
2°)
Résistancialisme communiste qui insiste sur le
rôle de la
Résistance intérieure, minimisant le
rôle de la
France Libre et de l'Armée d'Afrique, et voue un culte
à ses martyrs. Le PCF se présente comme
le Parti
des 75 000 fusillés (60 000 personnes tout au plus ont
été passées par les armes durant le
conflit) et
valorise son rôle, effectivement très grand, dans
l'organisation des sabotages et des maquis (rôle des FTP
parmi
les FFI). Mais il tait l'attitude équivoque de sa direction
entre 1939 et 1941, quand l'URSS de Staline (liée par un pacte
de non agression avec l'Allemagne hitlérienne) avait
décidé
de ne pas intervenir dans la guerre et qu'elle incitait les militants
communistes à la neutralité.
Les
Partis triomphant aux élections de 1945 et des
années
suivantes sont ceux qui se réclament de la
Résistance (et
ont rejoint le Comité de la France Libre puis le
GPRF). La droite classique est pour un temps éliminée du paysage politique. |
2
– Un "passé qui ne passe pas" (Henry Rousso)
Le
traumatisme de la défaite de 1940 et de la Collaboration conduit les
populations et les autorités à occulter la vérité des faits. Une
amnésie collective prend place, et les Français entretiennent la
mémoire d'une seconde guerre mondiale au cours de laquelle tous ont
résisté : c'est le résistancialisme.
A- Le
triomphe,
à la Libération, d'un récit
tronqué des
événements
Deux
mythes sont imposés par le "Résistancialisme"
Le
rôle de la résistance française ne doit pas être minimisé ; il est très
important, y compris sur le plan militaire, et a largement contribué à
sauver le débarquement de Normandie du fiasco. Mais cette Résistance
n'est pas le fait de tous les Français et n'aurait pas permis de gagner
la guerre sans le concours des Alliés.
1°) Le Mythe
d'une Résistance immédiate et unanime.
Résitancialisme officiel et dominant
dans l'opinion, de la Libération à la fin des
années Soixante
(objectifs de réconciliation nationale et de
légitimation
a posteriori des actes de la Résistance et de la France
Libre :
Vichy est donc mis "entre parenthèses" si ce n'est
complètement occulté).
Illégitime pour les Résistants, l'Etat
Français
est présenté comme illégal,
ce qui est
stricto sensu inexact.
On accrédite l'idée d'un gouvernement gaulliste à
Londres, qui n'a jamais existé (7000 Français libres en
1940, pas de gouvernement provisoire avant 1944).
2°) Le Mythe d'une guerre victorieuse.
La Libération de Paris par
la 2ème DB de
Leclerc et les faits d'armes glorieux des Français en Afrique
et
en Italie, puis en France et en Allemagne, dans les années
43-45
notamment, sont mis en avant, alors qu'en fait les alliés de
la
France ont plus que largement contribué à sa
"Victoire", que Vichy a refusé de mettre la flotte de Toulon au
service
des alliés et fait tirer sur les Américains en
Algérie et au Maroc sans défendre aux Allemands
l'accès à la Tunisie
(objectif de justification
du
rôle de grande puissance recouvré par le pays :
un des
quatre grands vainqueurs ayant reçu la capitulation de
l'Allemagne et du Japon,
un pays participant à l'ocupation de l'Allemagne, un membre
permanent
du Conseil de Sécurité de l'ONU ).
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Mardi 20 septembre
[9
h 10 - 10 h 05]
Semaine 38
Résumé de la prise de notes
et modèle de composition en cliquant sur le général de Gaulle
Concernant la mémoire de VICHY :
Voir une étude de document sur Pétain dans la Médiathèque
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3 –
L’ère des querelles mémorielles
A - La fin brutale des "douceurs de
l'Amnésie" (Jacques Ozouf, 1972)
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Mardi 27 septembre
[9
h 10 - 10 h 05]
Semaine 39 |
B - Le Génocide des Juifs, une question devenue centrale et source de polémiques intenses
DES FAITS CONNUS
Cliquez sur le bouton pour en savoir plus sur "La mémoire de la Shoah"
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Mardi 4 octobre
[9
h 10 - 9 h 30] |
UNE RECONNAISSANCE RECENTE DES RESPONSABILITES FRANCAISES |
Mardi 4 octobre
[9
h 30 - 10 h 25]
Semaine 40 |
INTERROGATION ECRITE n°1 - IE1HG |
Mardi 11 octobre
[9
h 10 - 10 h 05]
Semaine 40 |
C - La France coupable ? De vives polémiques |
Mardi 18 octobre
[9
h 10 - 10 h 05]
Semaine 41 |
SYNTHESE : De l'Histoire à la Mémoire, tableau synoptique |
Pas de cours en Semaine 45 (voyage d'étude NBE+) |
VACANCES D'AUTOMNE DU 19 OCTOBRE AU 2 NOVEMBRE |
PAGE SUIVANTE
P-L
Vanderplancke / cahier de textes
TERMINALES S12
Période : du 6 septembre au 18 octobre
Nombre d'heures : 7
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Secondes |
Premières |
accès au cours de Géographie en cliquant sur les étoiles |