CHAPITRE II
LES CRISES DE L'ERE INDUSTRIELLE
DEPUIS
1850
Trois grandes crises
économiques ; Trois guerres mondiales
et Trois Totalitarismes
(Rouge, Brun, Vert)
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Lundi 21 novembre
[10 h 20 - 11 h 15]
Définition du totalitarisme : une dictature qui se
prétend absolue, un état policier et terroriste
(gratuité et caractère systématique de la
répression).
Référence à H. Arendt et différence de
nature entre Staliisme et Hitlérisme
Vocabulaire
de la description des cycles de l'économie
(dits aussi mouvements de la conjoncture , en fait mesurée, le plus souvent, par les prix)
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INTRODUCTION DU CHAPITRE
Reformulation
: Depuis 1850, trois crises ou retournements de conjecture majeurs :
vers 1875, à la fin des années vingt et depusi les
années 80 (?). Des guerres qui sont censées avoir
perturbé la chronologie des mouvements économiques,
à moins qu'elles n'en soient la conséquence ? Entre
la France et l'Allemagne d'abord (1870) puis deux guerres civiles
européennes qui sont des conflits planétaires (1914-1918
et 1939-1945). La Guerre Froide, peut-être la troisième
guerre mondiale ?
Identification des trois types de totalitarisme présumés.
1
- 150 ans de cycles économiques (expansion, crises)
perturbés par les guerres, ... et de mutations de la population
active
A - L'âge des théories économiques : les Cycles
Un précurseur, Clément Juglar (1862).
Le "cycle des affaires"
décrit par Juglar est le premier "cycle" basé sur la
mesure des prix : il comprend trois phases : expansion, crise puis
liquidation (sur huit années à peu
près).
D'autres cycles courts sont observés
Notamment les cycles Kitchin de quatre ans et cycles Kuznets de 15 à 25 ans.
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Mardi 22 novembre
[16 h 05 - 17 h]
Semaine 47
PHASES A PHASES B
1790 - 1815 1815 - 1849
1849 - 1875 1875 - 1890
1890 - 1920 1920 - 1950
1950 - 1980 ?
B - Les crises : pessimisme des intellectuels et aspirations populaires
La
récurrence des crises, leur brutalité et leur ampleur fondent l'une
des principales critiques du capitalisme et sème l'inquiétude...
La crise est-elle un
état de tension permanent caractéristique de l'économie contemporaine
(et/ou de la société moderne) ou un "mauvaise passe" qui peut représenter une opportunité pour les
révolutionnaires ? Les crises économiques (krach financiers, périodes de
chômage, etc.) et les catastrophes politiques qui les accompagnent
nourrissent en tout cas le pessimisme des élites intellectuelles.
Certains,
comme Karl Marx, en déduisent que les contradictions du capitalisme le
conduisent à sa perte. Leur pessimisme est nuancé par des aspirations révolutionnaires et ils
prônent l'édification d'un nouvel ordre social capable d'apporter le
Bonheur à l'Humanité.
D'autres, comme Oswald Spengler, sont
traumatisés par les conséquences de ces crises et notamment par les "guerres
d'anéantissement" du XXème siècle : ils prédisent le déclin
irrémédiable de l'Occident, et rejettent la Démocratie.
Beaucoup
regrettent les transformations du monde moderne, vont jusqu'à voir dans
l'Europe une "tâche de cambouis" (Paul Claudel) et annoncent bien à
l'avance, après 1918, la guerre de "demain"
dont ils pressentent qu'elle sera
une catastrophe
(Paul Valery).
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Des cycles longs sont observés et définis par Nikolai Kondratiev ( la "vague longue de la conjoncture")
L'économiste russe
étudie les tendances séculaires. Il voit se produire aux
XIXème et XXème siècles des cycles comprenant
trois mouvements successifs : une phase d'expansion de 20 ans
marquée par des
investissements excessifs, une crise (ou plateau) de 10 ans, puis une
phase de
récession de 20 ans. Au total, chaque cycle durerait 40 à
60 années. Cette théorie des cycles longs est au fond
plutôt optimiste, car elle prévoit des
rebonds successifs du Capitalisme après chaque crise.
Un caractère (théoriquement) prophétique mais une réinterprétation récente
L'alternance des cycles
prédite par Kondratiev a semblé confirmer la justesse de
ses vues, même si la chronologie des cycles subissait des
interférences politiques. Mais les "Kondratiev" sont désormais
présentés comme comportant deux phases
et non trois (d'après Simiand, qui, en 1933, ne voit plus de "plateau" - on
évoquera dès lors de brutaux "retournements de la conjoncture"). La phase A
correspond à une expansion, soit une période
d'inflation et de hausse des prix, mais aussi de création
d'entreprises ; la phase de récession (phase
B) est une période marquée, en
principe, par des phénomènes de
déflation - rareté de la monnaie - et de
dépression - baisse des prix débouchant sur
une hausse du
chômage et la concentration des entreprises.
Schumpeter
propose en 1954 une lecture non
monétariste (ce qui lui vaut d'apparaître comme un
"hérétique") des cycles de longue durée (pour lui,
des
innovations
"en grappe" expliquent la phase A, et la crise
survient par saturation du marché). Il décompose
le cycle Kondratiev en quatre mouvements (aussi appelées
parfois
des "saisons" : en phase A : progrès - donc innovations,
puis
prospérité ; en phase B : récession puis
dépression).
cliquez sur les saisons pour en savoir plus sur les cycles
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Mardi 22 novembre
[17 h - 17 h 55]
Films sur le racisme et
l'immigration dans les années 70 en période de remise en
cause du plein emploi - création de l'ANPE dès 1967 - sur
le site de l'INA "Jalons"
Vocabulaire : immigré, étranger, réfugié, regroupement familial...
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C - Le renouvellement de la population active en France depuis 1850
Manuel
page 57 : répartition des secteurs primaire, secondaire et
tertiaire (on parle plutôt aujourd'hui d'économie
productive ou résidentielle)
Grandes
tendances... Ce que le schéma ne montre pas entre le
XIXème Siècle et la fin du XXème
Siècle : essor (apogée en 1975) puis rétractation
de l'emploi industriel, croissance du travail féminin et recours
aux étrangers, banalisation du salariat, hausse des
qualificatins et de la productivité.
Les crises rendent certains travailleurs "inemployables" et provoquent
des tensions xénophobes et raciales qui s'estompent durant les
phases de prospérité (appel de main d'oeuvre voire brain drain).
Arrêt des notes le 23/11
Etude du début du film "Les Temps Modernes"
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Jeudi 24 novembre
[12 h 10 - 13 h 05]
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VOIR UNE ETUDE DE DOCUMENT - LES TEMPS MODERNES
ATELIER n°7 |
PAGES SUIVANTE
ET
PRECEDENTE
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Secondes |
Terminales |
accès au cours de Géographie en cliquant sur les étoiles
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Mardi 29 novembre
[16 h 05 - 17 h]
Semaine 48
Carte murale de l'Europe en 1914
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2 - La "Grande Guerre" 1914-1918 : fin du XIXème Siècle ?
Introduction : un apogée paradoxal
Etude de document (L'Europe en 1914) et problématiques
Pas de cours à 17 h (conseils de classe) |
Jeudi 1er décembre
[16 h 05 - 17 h] |
PREPARATION DS3HG
Etude de document (suite) et problématiques
Les consignes sont disponibles sur Google+ |
Mardi 6 décembre
[16 h 05 - 18 h]
Semaine 49 |
Devoir Surveillé n°3 - DS 3HG
L'élève aura à choisir librement entre deux études de document ou une composition |
Jeudi 8 décembre
[12 h 10 - 13 h 05] |
VOIR UNE ETUDE DE DOCUMENT - LE DICTATEUR
ATELIER n°8 |
Mardi 13 décembre
[16 h 05 - 17 h]
Semaine 50
Film : Sous la pluie de Feu de la bataille de Vauquois
Ressources en ligne
L'opposition des impérialismes britannique et allemand semble la raison profonde de la guerre.
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A - L'engrenage de 1914 et les causes probables du conflit
-
L'existence de deux alliances antagonistes at-elle
précipité la guerre ? La réponse est plutôt
négative s'il
s'agit d'évoquer une quelconque automaticité des
alliances. L'attentat du 28 juin 1914 ne déclenche aucune
entrée en guerre immédiate et la crise semble de
portée purement locale. Le risque d'une guerre balkanique est
perçu, mais tout le monde (le public comme les diplomates)
minimise dans un premier temps le risque d'une implication du reste de
l'Europe (les alliances ont plutôt modéré les
ardeurs belliqueuses durant les années
précédentes). Des négociations et des
préparatifs vont agiter tout l'été, et finalement
les opinions publiques penseront que leur pays est de bonne foi et se
voit contraint d'entrer en guerre...
- La responsabilité de l'Autriche-Hongrie est grande : le
gouvernement de Vienne saisit en effet le prétexte de
l'asassinat de l'archiduc François-Ferdinand pour
"liquider" la Serbie. Il adresse à Belgrade un ultimatum
léonin dans l'espoir de rendre tout accomodement impossible, et,
malgré l'acceptation de conditions humiliantes par la Serbie, se
prépare à envahir celle-ci. L'Allemagne a le tort de lui
apporter son soutien total. C'est que l'état-major a
informé le gouvernement que l'armée allemande pouvait
assumer le risque d'une conflagration européenne, étant
sûre de vaincre à la fois Français et Russes. Le
gouvernement de Reich ayant été prévenu de
l'inversion prévisible du rapport de force dans un délai de quelques années, en faveur de
l'Entente (du fait de la modernisation attendue de l'économie et
des forces russes) il subit en quelque sorte la pression des
militaires, pour lesquels c'est la dernière occasion d'imposer
par la force un nouvel ordre continental.
- La Russie est solidaire des Serbes mais répugne à
s'engager sans
l'appui de la France. Celle-ci hésite mais décide
finalement de soutenir la mobilisation de la Russie pour ne pas
décevoir son
alliée et se retrouver isolée. La Grande-Bretagne
fait le choix (inattendu) de s'engager lors de l'invasion de la
Belgique,
pays neutre, le 4 août 1914. Son gouvernement met en avant le
viol du Droit
international, mais s'inquiète surtout d'une éventuelle présence
allemande éventuelle sur la Manche, qui lui fermerait
l'accès au marché européen tout en constitunnt une
menace de débarquement permanente.
- La France redoute par dessus tout de se retrouver isolée ;
l'Alsace-Lorraine n'est pas la raison la plus déterminante de
son entrée en guerre. |
Mardi 13 décembre
[17 h - 17 h 55]
VACANCES DE FIN D'ANNEE
DU 16 DECEMBRE
AU 3 JANVIER
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B - L'échec de la stratégie des "points forts" et l'enlisement
- Les
plans XVII et Schlieffen : le désastre français en
Lorraine, l'erreur de Von Molkte et le "miracle" de la Marne". La
bataille des frontières est perdue mais pas la course à
la mer. Le sacrifice des Russes (offensive prématurée en
Mazurie) et les erreurs du commandemant allemand ont
sauvé Paris, abandonnée pendant quelques jours par le
gouvernement. Crise des munitions, et début de la
guerre des tranchées à l'automne... Deux camps :
l'Entente face aux "empires centraux" (les Ottomans ont rejoint
l'alliance austro-allemande tandis que l'Italie faisait
défection).
- De 1915 à 1917 : la guerre de mouvement et la guerre de position ("boucheries et saignées")
Manuel page 75, documents 7, 10 et 12 - et page 76, document 2
L'expérience
combattante et sa postérité (nostalgie paradoxale de la
fraternité d'armes mais brutalisation durable, influence du
vocabulaire militaire sur la langue vernaculaire...). Verdun et
La Somme.
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Jeudi 15 décembre
[12 h 10 - 13 h 05] |
VOIR UNE ETUDE DE DOCUMENT - QUATRE DE L'INFANTERIE
ATELIER n°9 |
Mardi 3 janvier
[16 h 10 - 17 h]
CORRECTION DS3HG
retour sur les causes de l'enlisement
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Semaine 1
- L'entrée en guerre des Etats-Unis (1917) et la Victoire (1918)
C - Un bilan catastrophique et une paix introuvable
C1 - Une conférence marquée par la désunion des vainqueurs
La
réunion des seules puissances victorieuses à Paris de Janvier à Juin
1919 ; quatre grands mais trois décideurs (du fait de la politique de
la "chaise vide" conduite par Orlando).. des buts difficilement
conciliables et des moyens d'action très différents, le compromis du
Traité de Versailles
Manuel : Cartes 1 page 84 et 3 page 113
Manuel : Document 6 page 81
<<
Cliquez sur la carte de la guerre à l'Ouest pour l'agrandir ;
ci-après les cartes de la Guerre à l'Est et le bilan des
traités de paix
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Mardi 3 janvier
[17 h - 17 h 55]
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C2 - Une guerre planétaire acharnée, des massacres à grande échelle
75 millions d'hommes mobilisés, 8 millons de morts,
une extension de la guerre européenne aux colonies et aux vastes
océans, une contagion financière entraînant les
Etats-unis dans le conflit... des tueries abominables et un
génocide : celui des Arméniens
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Mardi 10 janvier
[16 h 05 - 17 h]
Triptyque d'Otto Dix (p 82)
Oeuvres de Tristan Tzara, Marcel Duchamp et Diego de Rivera
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POUR LE 12/01 : Répondre aux questions du Manuel sur le triptyque d'O. Dix
(devoir de rattrapage pour Maureen et Maylan).
Semaine 2
C3 - Une paix nourissant de multiples rancoeurs
C4 - Une rupture dans la civilisation
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Mardi 10 janvier
[17 h - 17 h 55]
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3 - Le déréglement des relations internationales, des sociétés et des moeurs politiques dans
les années Vingt et Trente
A - Révolutions mais "esprit de Genève" : l'illusion du retour à la normale
Documents page 113
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Mardi 17 janvier
[17 h - 17 h 55]
Semaine 3
Pas de cours à 16 h 10
en raison de la journée
"Lycéens au cinéma" |
B - Une société de consommation brillante mais fragile en Amérique
EXERCICE D'ANALYSE FILMIQUE
"Certains l'aiment chaud"
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Mardi 24 janvier
[10 h 15 - 12 h 10] et
[14 h- 15 h 50] |
JOURNEE d'études BASQUES (JéB)
Conférences de M Claude Hagège et de M Manolo Alcayaga
dans le cadre d'ateliers d'appui exceptionnels au projet NBE+ |
Mardi 24 janvier
[17 h 05 - 18 h]
Semaine 4 |
Préparation IE 2H
La
prospérité des années Vingt vue par le
cinéma des années 60 : opulence et originalité de
la civilisation des Etats-Unis en 1929, stéréotypes sur cette époque en 1959... |
Mardi 31 janvier
[16 h 10 - 18 h]
Semaine 5 |
EXERCICE D'ANALYSE FILMIQUE - suite
INTERROGATION ECRITE n°2 - IE 2H |
Jeudi 2 février
[12 h 10 - 13 h 05]
Film : Palestine, Histoire d'une Terre
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C - Une recomposition du monde instable
C1 : le remodelage du Moyen-Orient
- La destruction de
l'ordre politique par la guerre : chute de trois empires en
Europe et en Asie Mineure, partage colonial du Moyen-Orient, montée du nationalisme arabe (ou panarabe).
- En quoi le Sionisme est-il désigné par ce document
comme se trouvant à l'origine du conflit israélo-arabe ?
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Mardi 7 février
[16 h 05 - 17 h] |
-
Quels autres sources de conflictualité repére-t-on dans
la région ? (introduction au programme de Terminale) |
Mardi 7 février
[17 h - 17 h 55]
Semaine 6 |
C2 : la contestation des colonialismes en Asie et en Afrique
La Chine contre les
"traités inégaux", les premiers mouvements
d'émancipation de l'extrême-orient au monde arabe |
Jeudi 9 février
[12 h 10 - 13 h 05] |
C3 : la montée du Fascisme puis des totalitarismes en Europe
INTRODUCTION D'UNE COMPOSITION
"L'âge de fer" ou l'épanouissement des régimes totalitaires dans l'entre-deux-guerres |
Semaine 7 banalisée
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VACANCES D'HIVER DU 17 FEVRIER AU 6 MARS
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Mardi 7 mars
[17 h - 17 h 55]
Semaine 10. |
REFLEXION PREALABLE
Brain storming et reprise sur points commune et différences entre dictatures, fascisme et totalitarisme |
Mardi 14 mars
[16 h 05 - 17 h]
Semaine 11
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PLAN POUR UN DEVELOPPEMENT REDIGE
Le Fascisme, précurseur
Du Communisme de guerre au Stalinisme : la peur des Rouge
(Le National-Socialisme : fauteur de guerre)
Pas de cours à 17 h : conseil de classe |
Mardi 21 mars
[16 h 05 - 17 h]
Semaine 12
Reformulation préalable :
Une guerre sans scrupules dans laquelle la volonté
d'extermination n'est pas déguisée, de laquelle sort un
monde nouveau, celui de la Guerre Froide.
Lancement :
Hiroshima, les camps d'extermination
et le Génocide Juif
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4 - Le second conflit mondial, guerre d'anéantissement et
matrice du second XXème siècle
En 1945, tout a changé :ce
n'est plus l'Europe qui domine le monde, mais deux superpuissances
(l'URSS et les Etats-Unis) et la guerre change désormais de nature
(bombe atomique)...Le
confit, pour la première fois sans doute,
avait privilégié les agressions contre des civils aux
attaques contre
des oblectifs militaires. Cette guerre planétaire n'était
pas un
conflit européen devenu contagieux (son commencement se place en
1937,
en Asie, tandis que l'Amérique et la Russie ne sont
impliquées qu'à
partir de1941) et prenait la forme d'une guerre idéologique d'un
type
nouveau : le Bien (les démocraties; parmi lesquelles,
paradoxalement,
l'Union Soviétique) contre le Mal (l'Axe). Après la
guerre : deux puissances dominent un monde bipolaire (l'Europe est
moralement discréditée, économiquement en ruines,
démographiquement saignée à blanc... son
hégémonie traditionnelle est contestée par
l'Amérique, qui fonde un nouvel ordre international
organisé autour d' institutions qu'elle contrôle (FMI,
ONU, etc.) et par le monde coloisé, qui veut son
émancipation.
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Mardi 21 mars
[17 h - 17 h 55]
Semaine 12
Vocabulaire Le "mouvement"
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4.1 - La marche à la Guerre
A Les provocations des dictatures
La responsabilité d'Hitler
Les coups de force
extraits de la série Apocalypse |
Mardi 28 mars
[16 h 05 - 17 h]
Semaine 13
4. L'URSS, suite
à cet épisode, se décide à s'entendre avec
Hitler (c'est le pacte
germano-soviétique) qui a de ce fait les mains libres pour
envahir la Pologne le
1er septembre 1939. Mais le Royaume-Uni n'est plus
disposé, désormais, à
accepter les menées hitlériennes et déclare la
guerre à l'Allemagne, en même temps que la France.
L'Allemagne espérait une absence de réaction
comparable à celle vécue lors des crises
précédentes mais le régime
national-socialiste prenait le risque de la guerre, de toute
façon programmée..
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B L'impuissance des démocraties
La passivité de la Grande-Bretagne et de la France ; la neutralité états-unienne
1. Deux facteurs
expliquent l'impuissance des démocraties face à la
"marche à la guerre" : elles sont divisées, du fait de la
conviction britannique qu'il faut ménager Hitler, perçu
comme un dirigeant rationnel qui a de bonnes raisons de contester
les abus commis à l'égard des Allemands, notamment par la
France, et qui peut être un allié contre le Communisme
(politique d"apeasement" de Chamberlain) et elles refusent
systématiquement de prendre leurs
responsabilités (pacifisme de la France qui se contente d'un
suivisme aveugle des initiatives britanniques, de peur d'agir seule, et
repli sur soi des Etats-Unis, dominés par un fort
isolationnisme). Les opposants au régime, dans les
démocraties, n'hésitent pas à voir dans les
dictatures "le mouvement" et critiquent l'immobilisme des états
libéraux.
2. Alors que l'admiration de Hitler pour Mussolini est, au
départ, loin d'être réciproque, le rapprochement
des dictatures est rapide. La Guerre d'Espagne voit en effet les
Italiens et les Allemands, qui feignent d'accepter la "non
intervention" prônée par la France soutenir activement les
nationalistes et se féliciter du triomphe final de Franco. C'est
l'axe Rome-Berlin (octobre 1936) rapidement doublé par un pacte
anti-komintern (alliance germano-nippone, novembre 1936). Pire,
Staline, malgré la haine professée par Hitler envers les
Slaves et le Communisme, est séduit par ses
qualités d'homme d'action. La collaboration militaire
inaugurée pour contourner les restrictions imposées aux
Allemands par le Traité de Versailles continue par
conséquent.
3. La crise tchécoslovaque
ponctue l'échec de la politique anglaise d'apaisement. C'est
Mussolini
qui propose une conférence à quatre, réunie
à Munich, pour régler le conflit des Sudètes : les
puissances y acceptent le 30 septembre 1938 l'annexion des confins
tchèques peuplés d'Allemands par le IIIème Reich.
Mais,
si les "Munichois", par désir de paix, sont nombreux,
Léon Blum décrit en
France un "lâche soulagement" tandis que Churchill
prophétise que "vous aurez la
guerre dans le déshonneur". De fait, la France perd toute
crédibilité
quand son allié tchécoslovaque est démembré
en mars 1939.
C - L'Allemagne et le Japon : deux puissances intersticielles entrées "les yeux ouverts" dans la tourmente
1. Reformulation
: des nations aspirant à jouer un rôle de puissance
mondiale dominante alors que les Etats-Unis et la Russie
Soviétique les surclassent et que les puissances coloniales
britannique et française continuent dominer la scène
diplomatique ; des régimes ayant assumé le risque d'une
guerre générale pour parvenir à leurs fins.
2. Deux gouvernements
portés par des idéologies extrêmes
(le National-Socialisme de Hitler, le militarisme du "Kokutai"
nippon).
3. Des objectifs et des méthodes parallèles : le
désir de conquête d'un espace vital (Le "Lebensraum"
allemand, la "sphère de co-prospérité
panasiatique" japonaise) justifié par un prétendu
"surpeuplement" et la soif de matières premières pour
fournir à des industries puissantes mais dépendantes
l''énergie et les matières premières
importées.... mais fondé aussi sur des
considérations racistes (l'espace russe est peuplé de
"Slaves" vus comme des sous-hommes ou untermenschen,
la Chine doit être conquise de force, et les colonisateurs
européens être évincés).
La réduction en esclavage des Slaves est un but assumé
par les Nazis (en même temps que l'extermination des Juifs
voire des Tziganes) tandis que des massacres de masse sont commis en
Chine et de nombreux crimes sont perpétrés contre la
population civile coréenne ou les prisonniers occidentaux.
|
Mardi 28 mars
[17 h - 17 h 55]
Semaine 13
Les premières victoires de l’Axe sont spectaculaires : la
Wehrmacht allemande ocupe la Pologne dès septembre 1939, puis,
successivement, d'avril à juin 1940, le Danemark et la
Norvège (course au minerai de fer) les Pays-Bas, la
Belgique, le Luxembourg et la France. |
4.2 - Les triomphes de l'Axe 1939-1942
A - Les succès de la "guerre éclair" une "vitrine rutilante" mais paradoxale
La Blitzkrieg menée brillamment par les Allemands, d'abord
en Pologne, puis contre la France, n'est possible que du fait de
l'inadaptation de la stratégie militaire de leurs adversaires.
Presque dépourvue de régiments de chars et convaincue
d'avoir
à défendre un front continu, confiante dans les
fortifications de la ligne Maginot, la France reste par force passive
pendant que Hitler écrase les Polonais pris à revers par
l'Armée rouge. Croyant avoir gagné la "Marne blanche"
à l'issue d'une "drôle de guerre" en réalité
démoralisante pour les troupes,
l'élite politique est surprise par l'invasion du 10 mai 1940.
L'avancée des troupes en Belgique est un désastre car,
faute d'essence, le mouvement s'enraye au moment même où
les Panzerdivisionen traversent les Ardennes puis foncent vers la Somme ; la
campagne de France se transforme en débâcle.
Le 16 juin, Pétain, récemment investi des pleins
pouvoirs, demande l'armistice et ordonne de cesser le combat :
pourtant, l'armistice n'est effectivement signé que le 22, et des millions de
soldats sont faits prisonniers. Hitler est au zénith de sa
popularité en Allemagne. |
Lundi 3 avril
[10 h 20 - 11 h 15]
Semaine 14
Une "distraction" méditerranéenne survient à l'automne 1941.
Pour soutenir Mussolini, empêtré en Grèce, les
Nazis décident en effet d'attaquer dans les Balkans et occupent,
d'octobre 40 à mai 41, la Roumanie, la Bulgarie, la Yougoslavie
puis la Grèce, pourtant secourue par les Britanniques. Rommel
est envoyé en Libye et l'Afrika Korps menace l'Egypte.
L’Europe allemande et la
sphère de « co-prospérité panasiatique » : occupations et crimes de
masse caractérisent la situation des pays vaincus par l'Allemagne ou le
Japon (qui a conquis entre décembre 1941 et la fin de 1942 tout le
Sud-Est asiatique, et domine 700 millions de sujets). Des gouvernements
fantoches sont mis en place (collaborateurs) tandis que les autorités
militaires encouragent les surenchères des collaborationnistes et
répriment les vélléités de Résistance.
Le conflit est bien une guerre d'anéantissement, tant sur le
plan des tactiques militaires que de la politique
générale menée par les belligérants.
Aux camps de concentration allemands (Dachau) s'ajoutent des camps
d'extermination (Auschwitz) pour une mise en oeuvre systématique
(et annoncée officiellement lors de la Conférence
du Wannseee) de la "Solution Finale" : entre cinq et six millions de
Juifs d'Europe périssent dans ces camps ou dans les ghettos,
voire dans le cadre de la "Shoah par balles" à l'Est.
En Asie, les exactions de l'armée nippone contre les
civils (sac de Nankin dès 1937, réquisition forcée
de femmes de réconfort en Corée) ou les prisonniers de
guerre (marches de la mort à Batan en février 1942)
sont accompagnées d'expérience
bactériologiques ou chimiques sur les détenus
(unité 731 basée à Harbin) qui rappellent le sort
des "souris" victimes des nazis.
4.3 - Le retournement de la Marée et la victoire des Nations Unies
A - Trois coups d'arrêt décisifs en 1942
El Alamein
Stalingrad
Midway |
B - L'ordre nouveau
Les conquêtes de l'Alemagne aboutissent à la
création d'états-satellites. A la tête de ces
derniers se trouvent des Collaborateurs (Pétain et le
régime de Vichy) voire des
Collaborationnistes (les "oustachis" croates). Une certaine
improvisation préside à la mise en place des admnistrations
allemandes dans les territoires occupés.
En Asie
également, les Nippons s'appuient sur des auxiliaire mais, comme
les Allemands en Europe, ils négligent de traiter convenablement
les peuples qu'ils prétendent avoir "libéré" ce
qui limite la portée effective de la collaboration.
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Mardi 4 avril
[16 h 05- 17 h 55]
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DEVOIR SURVEILLE n°4 - DS4HG
Consignes sur G+ |
Jeudi 6 avril
[12 h 10 - 13 h 05]
Devoir de rattrapage
pour les absents du 6 avril
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B - Une prolongation inattendue du conflit et l'organisation du "monde d'après"par les "Big Three"
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Lundi 10 avril
[10 h 20 - 11 h 15]
Semaine 15
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C - La libération et la fin de la Grande Alliance 1945-48
C1 un monde ravagé
Film : Eva Braun dans l'intimité de Hitler
(sur l'heure d'EMC de 14 h 55 à 15 h 50]
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Mardi 11 avril
[16 h 05 - 18 h]
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C2 Deux superpuissances en devenir
C3 Une rupture dramatique |
Jeudi 13 avril
[12 h 10 - 13 h 05] |
Conclusion en forme de composition : 1948-1989, Cinquante ans de Guerre Froide ? |
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VACANCES DE PRINTEMPS DU 14 AVRIL AU 2 MAI |
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P-L
Vanderplancke / cahier de textes
PREMIERE L
Période : du 21 novembre au 13 avril
Nombre d'heures : 39
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Secondes |
Terminales |
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