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LYCEE RAVEL  année scolaire 2016-2017 * classe de Première L

HISTOIRE - PREMIERE - LES CRISES, LES GUERRES, LES TOTALITARISMES
 
CHAPITRE II

LES CRISES DE L'ERE INDUSTRIELLE
DEPUIS
1850

Trois grandes crises
 économiques ; Trois guerres mondiales
et Trois Totalitarismes
(Rouge, Brun, Vert)






Lundi 21 novembre
[10 h 20 - 11 h 15]

Définition du totalitarisme : une dictature qui se prétend absolue, un état policier et terroriste (gratuité et caractère systématique de la répression). Référence à H. Arendt et différence de nature entre Staliisme et Hitlérisme


Vocabulaire

de la description des cycles de l'économie
(dits aussi mouvements de la conjoncture , en fait mesurée, le plus souvent, par les prix)


INTRODUCTION DU CHAPITRE


Reformulation : Depuis 1850, trois crises ou retournements de conjecture majeurs : vers 1875, à la fin des années vingt  et depusi les années 80 (?). Des guerres qui sont censées avoir perturbé la chronologie des mouvements économiques, à  moins qu'elles n'en soient la conséquence ? Entre la France et l'Allemagne d'abord (1870) puis deux guerres civiles européennes qui sont des conflits planétaires (1914-1918 et 1939-1945). La Guerre Froide, peut-être la troisième guerre mondiale ?
Identification des trois types de totalitarisme présumés.

1 - 150 ans de cycles économiques (expansion, crises) perturbés par les guerres, ... et de mutations de la population active
A - L'âge des théories économiques : les Cycles 
Un précurseur, Clément Juglar (1862).
Le "cycle des affaires" décrit par Juglar est le premier "cycle" basé sur la mesure des prix : il comprend trois phases : expansion, crise puis liquidation  (sur huit  années à peu près).
D'autres cycles courts sont observés
Notamment les cycles Kitchin de quatre ans et cycles Kuznets de 15 à 25 ans
.

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Mardi 22 novembre
[16 h 05 - 17 h]
Semaine 47


PHASES A          PHASES B

1790 - 1815        1815 - 1849

1849 - 1875        1875 - 1890

1890 - 1920        1920 - 1950

1950 - 1980 ?

B - Les crises : pessimisme des intellectuels et aspirations populaires

La  récurrence  des crises, leur brutalité et leur ampleur  fondent l'une des principales critiques du capitalisme et sème l'inquiétude...
 
La crise est-elle
 un état de tension permanent caractéristique de l'économie contemporaine (et/ou de la société moderne) ou un "mauvaise passe" qui peut représenter une opportunité pour les révolutionnaires ? Les crises économiques (krach financiers, périodes de chômage, etc.) et les catastrophes politiques qui les accompagnent  nourrissent en tout cas  le pessimisme des élites intellectuelles.

Certains, comme Karl Marx, en déduisent que les contradictions du capitalisme le conduisent à sa perte. Leur pessimisme est nuancé par des aspirations révolutionnaires et ils prônent l'édification d'un nouvel ordre social  capable d'apporter le Bonheur à l'Humanité.
D'autres, comme Oswald Spengler,  sont traumatisés par les conséquences de ces crises et notamment par les "guerres d'anéantissement" du XXème siècle : ils prédisent le déclin irrémédiable de l'Occident, et rejettent la Démocratie.
Beaucoup regrettent les transformations du monde moderne, vont jusqu'à voir dans l'Europe une "tâche de cambouis" (Paul Claudel)  et annoncent bien à l'avance, après 1918, la guerre de "demain"
dont ils pressentent qu'elle sera
une catastrophe
(Paul Valery).

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Des cycles longs sont observés et définis par  Nikolai Kondratiev ( la "vague longue de la conjoncture")
L'économiste russe étudie les tendances séculaires. Il voit se produire aux XIXème et XXème siècles des cycles comprenant trois mouvements successifs : une phase d'expansion de 20 ans marquée par des investissements excessifs, une crise (ou plateau) de 10 ans, puis une phase de récession de 20 ans. Au total, chaque cycle durerait 40 à 60 années. Cette théorie des cycles longs est au fond plutôt optimiste, car elle prévoit des rebonds successifs du Capitalisme après chaque crise.




Un caractère (théoriquement) prophétique mais une réinterprétation récente
L'alternance des cycles prédite par Kondratiev a semblé confirmer la justesse de ses vues, même si la chronologie des cycles subissait des interférences politiques. Mais les "Kondratiev" sont désormais présentés comme comportant deux phases et non trois (d'après Simiand, qui, en 1933, ne voit plus de "plateau" - on évoquera dès lors de brutaux "retournements de la conjoncture"). La phase A correspond à une expansion, soit une période d'inflation et de hausse des prix, mais aussi de création d'entreprises ; la phase de récession (phase B) est une période marquée, en principe,  par des phénomènes de déflation - rareté de la monnaie - et de dépression - baisse des prix débouchant sur une hausse du chômage et la concentration des entreprises.
Schumpeter propose en 1954 une lecture non monétariste (ce qui lui vaut d'apparaître comme un "hérétique") des cycles de longue durée (pour lui, des innovations "en grappe" expliquent la phase A, et la crise survient par saturation du marché). Il décompose le cycle Kondratiev en quatre mouvements (aussi appelées parfois des "saisons" : en phase A :  progrès - donc innovations, puis prospérité ; en phase B :  récession puis dépression).  

cliquez sur les saisons  pour en savoir plus sur les cycles

Mardi 22 novembre
[17 h - 17 h 55]

Films sur le racisme et l'immigration dans les années 70 en période de remise en cause du plein emploi - création de l'ANPE dès 1967 - sur le site de l'INA "Jalons"

Vocabulaire : immigré, étranger, réfugié, regroupement familial...

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C - Le renouvellement de la population active en France depuis 1850

Manuel page 57 : répartition des secteurs primaire, secondaire et tertiaire (on parle plutôt aujourd'hui d'économie  productive ou résidentielle)
Grandes tendances... Ce que le schéma ne montre pas entre le XIXème Siècle et la fin du XXème Siècle : essor (apogée en 1975) puis rétractation de l'emploi industriel, croissance du travail féminin et recours aux étrangers, banalisation du salariat, hausse des qualificatins et de la productivité.
Les crises rendent certains travailleurs "inemployables" et provoquent des tensions xénophobes et raciales qui s'estompent durant les phases de prospérité (appel de main d'oeuvre voire brain drain).

Arrêt des notes le 23/11

Etude du début du film "Les Temps Modernes"
 
Jeudi 24 novembre
[12 h 10 - 13 h 05]
VOIR UNE ETUDE DE DOCUMENT - LES TEMPS MODERNES
 
ATELIER n°7


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ET

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Secondes Terminales
 accès au cours de Géographie en cliquant sur les étoiles
Mardi 29 novembre
[16 h 05 - 17 h]

Semaine 48

Carte murale de l'Europe en 1914
2 - La "Grande Guerre" 1914-1918 : fin du XIXème Siècle ?
Introduction : un apogée paradoxal
Etude de document (L'Europe en 1914) et problématiques
Pas de cours à 17 h (conseils de classe)
Jeudi 1er décembre
[16 h 05 - 17 h]
PREPARATION DS3HG
Etude de document (suite) et problématiques

Les consignes sont disponibles sur Google+ 
Mardi 6 décembre
[16 h 05 - 18 h]
Semaine 49
Devoir Surveillé n°3 - DS 3HG
L'élève aura à choisir librement  entre deux études de document ou une composition
Jeudi 8 décembre
[12 h 10 - 13 h 05]
VOIR UNE ETUDE DE DOCUMENT - LE DICTATEUR
 
ATELIER n°8
Mardi 13 décembre
[16 h 05 - 17 h]
Semaine 50


Film : Sous la pluie de Feu de la bataille de Vauquois

Ressources en ligne 


L'opposition des impérialismes britannique et allemand semble la raison profonde de la guerre.

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A - L'engrenage de 1914 et les causes probables du conflit
- L'existence de deux alliances antagonistes at-elle précipité la guerre ? La réponse est plutôt négative s'il s'agit d'évoquer une quelconque automaticité des alliances. L'attentat du 28 juin 1914 ne déclenche aucune entrée en guerre immédiate et la crise semble de portée purement locale. Le risque d'une guerre balkanique est perçu, mais tout le monde (le public comme les diplomates) minimise dans un premier temps le risque d'une implication du reste de l'Europe (les alliances ont plutôt modéré les ardeurs belliqueuses durant les années précédentes). Des négociations et des préparatifs vont agiter tout l'été, et finalement les opinions publiques penseront que leur pays est de bonne foi et se voit contraint d'entrer en guerre...
- La responsabilité de l'Autriche-Hongrie est grande : le gouvernement de Vienne saisit en effet le prétexte de l'asassinat de l'archiduc François-Ferdinand  pour "liquider" la Serbie. Il adresse à Belgrade un ultimatum léonin dans l'espoir de rendre tout accomodement impossible, et, malgré l'acceptation de conditions humiliantes par la Serbie, se prépare à envahir celle-ci. L'Allemagne a le tort de lui apporter son soutien total. C'est que l'état-major a informé le gouvernement que l'armée allemande pouvait assumer le risque d'une conflagration européenne, étant sûre de vaincre à la fois Français et Russes. Le gouvernement de Reich ayant été prévenu de l'inversion prévisible du rapport de force dans un délai de quelques années, en faveur de l'Entente (du fait de la modernisation attendue de l'économie et des forces russes) il subit en quelque sorte la pression des militaires, pour lesquels c'est la dernière occasion d'imposer par la force un nouvel ordre continental.
- La Russie est solidaire des Serbes mais répugne à s'engager sans l'appui de la France. Celle-ci hésite mais décide finalement de soutenir la mobilisation de la Russie pour ne pas décevoir son alliée et se retrouver isolée.  La Grande-Bretagne fait le choix (inattendu) de s'engager  lors de l'invasion de la Belgique, pays neutre, le 4 août 1914. Son gouvernement met en avant le viol du Droit international, mais s'inquiète surtout d'une éventuelle présence allemande éven
tuelle sur la Manche, qui lui fermerait l'accès au marché européen tout en constitunnt une menace de débarquement permanente.
- La France redoute par dessus tout de se retrouver isolée ; l'Alsace-Lorraine n'est pas la raison la plus déterminante de son entrée en guerre.  
Mardi 13 décembre
[17 h - 17 h 55]

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VACANCES DE FIN D'ANNEE
DU 16 DECEMBRE
AU 3 JANVIER
B - L'échec de la stratégie des "points forts" et l'enlisement
- Les plans XVII et Schlieffen : le désastre français en Lorraine, l'erreur de Von Molkte et le "miracle" de la Marne". La bataille des frontières est perdue mais pas la course à la mer. Le sacrifice des Russes (offensive prématurée en Mazurie)  et les erreurs du commandemant allemand  ont sauvé Paris, abandonnée pendant quelques jours par le gouvernement. Crise des munitions, et début de la guerre des tranchées à l'automne... Deux camps : l'Entente face aux "empires centraux" (les Ottomans ont rejoint l'alliance austro-allemande tandis que l'Italie faisait défection).
- De 1915 à 1917 :  la guerre de mouvement et la guerre de position ("boucheries et saignées") 

Manuel page 75, documents 7, 10 et 12 - et page 76, document 2

L'expérience combattante et sa postérité (nostalgie paradoxale de la fraternité d'armes mais brutalisation durable, influence du vocabulaire militaire sur la langue vernaculaire...).  Verdun et La Somme.

Jeudi 15 décembre
[12 h 10 - 13 h 05]
VOIR UNE ETUDE DE DOCUMENT - QUATRE DE L'INFANTERIE

ATELIER n°9
Mardi 3 janvier
[16 h 10 - 17 h]

CORRECTION DS3HG
retour sur les causes de l'enlisement
Semaine 1
 
- L'entrée en guerre des Etats-Unis (1917) et la Victoire (1918)

C - Un bilan catastrophique et une paix introuvable
C1 - Une conférence marquée par la désunion des vainqueurs
La réunion des seules puissances victorieuses  à Paris de Janvier à Juin 1919 ; quatre grands mais trois décideurs (du fait de la politique de la "chaise vide" conduite par Orlando).. des buts difficilement conciliables et des moyens d'action très différents, le compromis du Traité de Versailles

Manuel :
Cartes 1 page 84 et 3 page 113 Manuel : Document  6 page 81

<< Cliquez sur la carte de la guerre à l'Ouest pour l'agrandir ; ci-après les cartes de la Guerre à l'Est et le bilan des traités de paix

Mardi 3 janvier
[17 h - 17 h 55]



C2 - Une guerre planétaire acharnée, des massacres à grande échelle
75 millions d'hommes mobilisés, 8 millons de morts, une extension de la guerre européenne aux colonies et aux vastes océans, une contagion financière entraînant les Etats-unis dans le conflit... des tueries abominables et un génocide : celui des Arméniens


Mardi 10 janvier
[16 h 05 - 17 h]

Triptyque d'Otto Dix (p 82)
Oeuvres de Tristan Tzara, Marcel Duchamp et Diego de Rivera

POUR LE 12/01 : Répondre aux questions du Manuel sur le triptyque d'O. Dix
(devoir de rattrapage pour Maureen et Maylan).
Semaine 2
C3 - Une paix nourissant de multiples rancoeurs
C4 -  Une rupture dans la civilisation
Mardi 10 janvier
[17 h - 17 h 55]

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3 - Le déréglement des relations internationales, des sociétés et des moeurs politiques dans les années Vingt et Trente
A - Révolutions mais "esprit de Genève" : l'illusion du retour à la normale
Documents page 113
Mardi 17 janvier
[17 h - 17 h 55]
Semaine 3
Pas de cours à 16 h  10
en raison de la journée
"Lycéens au cinéma"
B - Une société de consommation brillante mais fragile en Amérique
EXERCICE D'ANALYSE FILMIQUE
"Certains l'aiment chaud"
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Mardi 24 janvier
[10 h 15 - 12 h 10] et
[14 h- 15 h 50]
JOURNEE d'études BASQUES (JéB)
Conférences de M Claude Hagège et de M Manolo Alcayaga dans le cadre d'ateliers d'appui exceptionnels au projet NBE+
Mardi 24 janvier
[17 h 05 - 18 h]
Semaine 4
Préparation IE 2H
La prospérité des années Vingt vue par le cinéma des années 60 : opulence et originalité de la civilisation des Etats-Unis en 1929, stéréotypes sur cette époque en 1959...
Mardi 31 janvier
[16 h 10 - 18 h]
Semaine 5
EXERCICE D'ANALYSE FILMIQUE - suite
INTERROGATION ECRITE n°2 - IE 2H
Jeudi 2 février
[12 h 10 - 13 h 05]
Film :  Palestine, Histoire d'une Terre
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C - Une recomposition du monde instable
C1 : le remodelage du Moyen-Orient
- La destruction de l'ordre politique par la guerre :  chute de trois empires en Europe et en Asie Mineure, partage colonial du Moyen-Orient, montée du nationalisme arabe (ou panarabe).
- En quoi le Sionisme est-il désigné par ce document comme se trouvant à l'origine du conflit israélo-arabe ?

Mardi 7 février
[16 h 05 - 17 h] 
- Quels autres sources de conflictualité repére-t-on dans la région ? (introduction au programme de Terminale) 
Mardi 7 février
[17 h - 17 h 55]
Semaine 6
C2 : la contestation des colonialismes en Asie et en Afrique
La Chine contre les "traités inégaux",  les premiers mouvements d'émancipation de l'extrême-orient au monde arabe
Jeudi 9 février
[12 h 10 - 13 h 05]
C3 : la montée du Fascisme puis des totalitarismes en Europe
INTRODUCTION D'UNE COMPOSITION
"L'âge de fer" ou l'épanouissement des régimes totalitaires dans l'entre-deux-guerres
Semaine 7 banalisée
VACANCES D'HIVER DU 17 FEVRIER AU 6 MARS
Mardi 7 mars
[17 h - 17 h 55]
Semaine 10
.
REFLEXION PREALABLE
Brain storming et reprise sur points commune et différences entre dictatures, fascisme et totalitarisme
Mardi 14 mars
[16 h 05 - 17 h]
Semaine 11

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PLAN POUR UN DEVELOPPEMENT REDIGE
Le Fascisme, précurseur
Du Communisme de guerre au Stalinisme : la peur des Rouge
(Le National-Socialisme : fauteur de guerre)
Pas de cours à 17 h : conseil de classe
Mardi 21 mars
[16 h 05 - 17 h]
Semaine 12

Reformulation préalable :
Une guerre sans scrupules dans laquelle la volonté d'extermination n'est pas déguisée, de laquelle sort un monde nouveau, celui de la Guerre Froide.

Lancement :
Hiroshima, les camps d'extermination
et le Génocide Juif
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4 - Le second conflit mondial, guerre d'anéantissement et matrice du second XXème siècle

En 1945, tout a changé :ce n'est plus l'Europe qui domine le monde, mais deux superpuissances (l'URSS et les Etats-Unis) et la guerre change désormais de nature (bombe atomique)...Le confit, pour la première fois sans doute, avait privilégié les agressions contre des civils aux attaques contre des oblectifs militaires. Cette guerre planétaire n'était pas un conflit européen devenu contagieux (son commencement se place en 1937, en Asie, tandis que l'Amérique et la Russie ne sont impliquées qu'à partir de1941) et prenait la forme d'une guerre idéologique d'un type nouveau : le Bien (les démocraties; parmi lesquelles, paradoxalement, l'Union Soviétique) contre le Mal (l'Axe). Après la guerre : deux puissances dominent un monde bipolaire (l'Europe est moralement discréditée, économiquement en ruines, démographiquement saignée à blanc... son hégémonie traditionnelle est contestée par l'Amérique, qui fonde un nouvel ordre international  organisé autour d' institutions qu'elle contrôle (FMI, ONU, etc.) et par le monde coloisé, qui veut son émancipation.

Mardi 21 mars
[17 h - 17 h 55]
Semaine 12
Vocabulaire Le "mouvement"retour en haut de page
4.1 - La marche à la Guerre
A Les provocations des dictatures 
La responsabilité d'Hitler
Les coups de force
extraits de la série Apocalypse
Mardi 28 mars
[16 h 05 - 17 h]
Semaine 13

4. L'URSS, suite à cet épisode, se décide à s'entendre avec Hitler (c'est le pacte germano-soviétique) qui a de ce fait les mains libres pour envahir la Pologne le 1er septembre 1939. Mais le Royaume-Uni  n'est  plus disposé, désormais, à accepter les menées hitlériennes et déclare la guerre à l'Allemagne, en même temps que la France. L'Allemagne espérait  une absence de réaction comparable à celle vécue lors des crises précédentes  mais le régime national-socialiste prenait le risque de la guerre, de toute façon programmée..
B L'impuissance des démocraties
La passivité  de la Grande-Bretagne et de la France ; la neutralité états-unienne

1. Deux facteurs expliquent l'impuissance des démocraties face à la "marche à la guerre" : elles sont divisées, du fait de la conviction britannique qu'il faut ménager Hitler, perçu comme un dirigeant rationnel  qui a de bonnes raisons de contester les abus commis à l'égard des Allemands, notamment par la France, et qui peut être un allié contre le Communisme (politique d"apeasement" de Chamberlain) et elles refusent systématiquement de prendre leurs responsabilités (pacifisme de la France qui se contente d'un suivisme aveugle des initiatives britanniques, de peur d'agir seule, et repli sur soi des Etats-Unis, dominés par un fort  isolationnisme). Les opposants au régime, dans les démocraties, n'hésitent pas à voir dans les dictatures "le mouvement" et critiquent l'immobilisme des états libéraux.
2. Alors que l'admiration de Hitler pour Mussolini est, au départ, loin d'être réciproque, le rapprochement des dictatures est rapide. La Guerre d'Espagne voit en effet les Italiens et les Allemands, qui feignent d'accepter la "non intervention" prônée par la France soutenir activement les nationalistes et se féliciter du triomphe final de Franco. C'est l'axe Rome-Berlin (octobre 1936) rapidement doublé par un pacte anti-komintern (alliance germano-nippone, novembre 1936).  Pire, Staline, malgré la haine professée par Hitler envers les Slaves et le Communisme,  est séduit par ses qualités d'homme d'action. La collaboration militaire inaugurée pour contourner les restrictions imposées aux Allemands par le Traité de Versailles continue par conséquent.

3. La crise tchécoslovaque ponctue l'échec de la politique anglaise d'apaisement. C'est Mussolini qui propose une conférence à quatre, réunie à Munich, pour régler le conflit des Sudètes : les puissances y acceptent le 30 septembre 1938 l'annexion des confins tchèques peuplés d'Allemands par le IIIème Reich. Mais, si les "Munichois", par désir de paix, sont nombreux, Léon Blum décrit en France un "lâche soulagement"  tandis que Churchill prophétise que "vous aurez la guerre dans le déshonneur". De fait, la France perd toute crédibilité quand son allié tchécoslovaque est démembré en mars 1939. 

C - L'Allemagne et le Japon : deux puissances intersticielles entrées "les yeux ouverts" dans la tourmente
1. Reformulation : des nations aspirant à jouer un rôle de puissance mondiale dominante alors que les Etats-Unis et la Russie Soviétique les surclassent et que les puissances coloniales britannique et française continuent dominer la scène diplomatique ; des régimes ayant assumé le risque d'une guerre générale pour parvenir à leurs fins.

2. Deux gouvernements portés par des idéologies extrêmes (le National-Socialisme de Hitler, le militarisme du "Kokutai" nippon).
3. Des objectifs et des méthodes parallèles : le désir de conquête d'un espace vital (Le "Lebensraum" allemand, la "sphère de co-prospérité panasiatique" japonaise) justifié par un prétendu "surpeuplement" et la soif de matières premières pour fournir à des industries puissantes mais dépendantes l''énergie et les matières premières importées.... mais fondé aussi sur des considérations racistes (l'espace russe est peuplé de "Slaves" vus comme des sous-hommes ou untermenschen,  la Chine doit être conquise de force, et les colonisateurs européens être évincés).
La réduction en esclavage des Slaves est un but assumé par les Nazis (en même temps que l'extermination des Juifs voire des Tziganes) tandis que des massacres de masse sont commis en Chine et de nombreux crimes sont perpétrés contre la population civile coréenne ou les prisonniers occidentaux.

Mardi 28 mars
[17 h - 17 h 55]
Semaine 13

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Les premières victoires de l’Axe sont spectaculaires : la Wehrmacht allemande ocupe la Pologne dès septembre 1939, puis, successivement, d'avril à juin 1940,  le Danemark et la Norvège (course au minerai de fer)  les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et la France.
4.2 - Les triomphes de l'Axe 1939-1942
A - Les succès de la "guerre éclair" une "vitrine rutilante" mais paradoxale
La Blitzkrieg menée brillamment par les Allemands, d'abord en Pologne, puis contre la France, n'est possible que du fait de l'inadaptation de la stratégie militaire de leurs adversaires. Presque dépourvue de régiments de chars et convaincue d'avoir  à défendre un front continu, confiante dans les fortifications de la ligne Maginot, la France reste par force passive pendant que Hitler écrase les Polonais pris à revers par l'Armée rouge. Croyant avoir gagné la "Marne blanche" à l'issue d'une "drôle de guerre" en réalité démoralisante pour les troupes, l'élite politique est surprise par l'invasion du 10 mai 1940. L'avancée des troupes en Belgique est un désastre car, faute d'essence, le mouvement s'enraye au moment même où les Panzerdivisionen traversent les Ardennes  puis foncent vers la Somme ; la campagne de France se transforme en débâcle.
Le 16 juin, Pétain, récemment investi des pleins pouvoirs, demande l'armistice et ordonne de cesser le combat : pourtant, l'armistice n'est effectivement signé que le 22, et des millions de soldats sont faits prisonniers. Hitler est au zénith de sa popularité en Allemagne.

Lundi 3 avril

[10 h 20 - 11 h 15]
Semaine 14

Une "distraction" méditerranéenne survient à l'automne 1941. Pour soutenir Mussolini, empêtré en Grèce, les Nazis décident en effet d'attaquer dans les Balkans et occupent, d'octobre 40 à mai 41, la Roumanie, la Bulgarie, la Yougoslavie puis la Grèce, pourtant secourue par les Britanniques. Rommel est envoyé en Libye et l'Afrika Korps menace l'Egypte.


L’Europe allemande et la sphère de « co-prospérité panasiatique » : occupations et crimes de masse caractérisent la situation des pays vaincus par l'Allemagne ou le Japon (qui a conquis entre décembre 1941 et la fin de 1942 tout le Sud-Est asiatique, et domine 700 millions de sujets). Des gouvernements fantoches sont mis en place (collaborateurs) tandis que les autorités militaires encouragent les surenchères des collaborationnistes et répriment les vélléités de Résistance.

Le conflit est bien une guerre d'anéantissement, tant sur le plan des tactiques militaires que de la politique générale menée par les belligérants.
Aux camps de concentration allemands (Dachau) s'ajoutent des camps d'extermination (Auschwitz) pour une mise en oeuvre systématique (et annoncée officiellement lors de  la Conférence du Wannseee) de la "Solution Finale" : entre cinq et six millions de Juifs d'Europe périssent dans ces camps ou dans les ghettos, voire dans le cadre de la "Shoah par balles" à l'Est.
En Asie,  les exactions de l'armée nippone contre les civils (sac de Nankin dès 1937, réquisition forcée de femmes de réconfort en Corée) ou les prisonniers de guerre (marches de la mort à Batan en février 1942)  sont accompagnées d'expérience bactériologiques ou chimiques sur les détenus (unité 731 basée à Harbin) qui rappellent le sort des "souris" victimes des nazis.


4.3 -  Le retournement de la Marée et la victoire des Nations Unies 

A - Trois coups d'arrêt décisifs en 1942
El Alamein
Stalingrad
Midway
B - L'ordre nouveau

Les conquêtes de l'Alemagne aboutissent à la création d'états-satellites. A la tête de ces derniers se trouvent des Collaborateurs (Pétain et le régime de Vichy) voire des
Collaborationnistes (les "oustachis" croates). Une certaine improvisation préside à la mise en place des admnistrations allemandes dans les territoires occupés.
En Asie également, les Nippons s'appuient sur des auxiliaire mais, comme les Allemands en Europe, ils négligent de traiter convenablement les peuples qu'ils prétendent avoir "libéré" ce qui limite la portée effective de la collaboration.



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Mardi 4 avril
[16 h 05- 17 h 55]

DEVOIR SURVEILLE n°4 - DS4HG
Consignes sur G+
Jeudi 6 avril
[12 h 10 - 13 h 05]
Devoir de rattrapage
pour les absents du 6 avril
B - Une prolongation inattendue du conflit et l'organisation du "monde d'après"par les "Big Three"

Lundi 10 avril
[10 h 20 - 11 h 15]
Semaine 15

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C - La libération et la fin de la Grande Alliance 1945-48
C1 un monde ravagé


Film : Eva Braun dans l'intimité de Hitler

(sur l'heure d'EMC de 14 h 55 à 15 h 50]
Mardi 11 avril
[16 h 05 - 18 h]
C2 Deux superpuissances en devenir
C3 Une rupture dramatique
Jeudi 13 avril
[12 h 10 - 13 h 05]
Conclusion en forme de composition : 1948-1989, Cinquante ans de Guerre Froide ?
VACANCES DE PRINTEMPS DU 14 AVRIL AU 2 MAI


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ET PRECEDENTE


P-L Vanderplancke / cahier de textes
PREMIERE L
Période : du 21 novembre au 13 avril
Nombre d'heures : 39


Secondes Terminales
accès au cours de Géographie en cliquant sur les étoiles