LYCEE RAVEL  Bas de Page :  2015-2016 TESH TERMINALES ES

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Idéologies et opinions

P-L Vanderplancke / cahier de textes du 4 au 29 septembre
HISTOIRE - TERMINALES ES -
[La Mémoire]     

(Rentrée des élèves  le 2 septembre)

CHAPITRE I

Jeudi 4 septembre

[13 h 10 - 14 h 05]
Semaine 36

Reformulation et contextualisation
Nationalismes
Intensité des querelles mémorielles 
Montée des communautarismes 

cliquez sur l'image pour voir le film diffusé en classe et trouver plus d'informations >>

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Lien vers le site de l'Agence CAPA, première des coopératives de photojournalisme, fondée
par Robert Capa et d'autres pionniers..
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Vocabulaire : la mémoire, un "patrimoine" historique

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Accueil de la classe, formalités de rentrée et
présentation rapide du programme et des épreuves terminales


LA MEMOIRE : une sensibilité au Passé exacerbée
dans les sociétés contemporaines ; L'exemple de la seconde guerre mondiale en France


[plan de la leçon du 04/09:]

INTRODUCTION

Une analyse documentaire : "La tondue de Chartres"
Rappel de méthode puis proposition de rédaction


 

En quoi cette image donne-t-elle à voir l'exemple d'un épisode traumatisant de l'Histoire de France et dans quelle mesure a-t-elle contribué à forger la mémoires française de l'Occupation et de la Libération ?


Aucun absent
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Jeudi 4 septembre
[15 h - 16 h 10]
[résumé du cours]







Guy Môquet
fait partie des figures emblématiques de la Résistance et son cas montre comment les deux interprétations "résistancialistes" peuvent se conjuguer et/ou s'opposer.
Ce très jeune militant communiste a été arrêté par la police française (car le PCF était interdit, et parce qu'il  distribuait au nom du parti des tracts hostiles au Capitalisme)  puis il fût fusillé à l'âge de dix sept  ans par les Allemands, en tant qu'otage et en répression de l'assassinat d'un officier allemand.
 Si de Gaulle l'a cité à l'Ordre de la Nation, considérant que les Communistes mouraient "pour la France" comme tous les autres résistants, il est pour les Communistes un des  martyrs attestant l'importance du PCF dans la Résistance ( le père du jeune homme. était un député communiste, mis en prison par les autorités de Vichy).
Certains commentateurs contestent pourtant à Guy Môquet  le titre de résistant ; et des polémiques ont lieu régulièrement autour de cette question.
La querelle fût relancée quand Nicolas Sarkozy demanda à ce que la lettre d'adieu écrite par le jeune homme à la veille de son exécution soit lue dans les Lycées. La circulaire d'accompagnement mentionnait, non pas les "camarades" de Môquet, mais ses "compagnons", préférant au vocablaire du militantisme de gauche la référence aux compagnons de la libération désignés par le général de Gaulle.

1 – Un "passé qui ne passe pas" (Henry Rousso)
A- Le triomphe, à la Libération, d'un récit tronqué des événements



Deux mythes sont imposés par le "Résistancialisme"
1°) Le Mythe d'une Résistance immédiate et unanime.
Résitancialisme officiel et domi
nant dans l'opinion, de la Libération à la fin des années Soixante (objectifs de réconciliation nationale et de légitimation a posteriori des actes de la Résistance et de la France Libre : Vichy est donc mis "entre parenthèses" si ce n'est complètement occulté).
Illégitime pour les Résistants, l'Etat Français est présenté comme illégal, ce qui est stricto sensu inexact.
2°) Le Mythe d'une guerre victorieuse.
La Libération de Paris par la 2ème DB de Leclerc et les faits d'arme glorieux des Français en Afrique et en Italie, puis en France et en Allemagne, dans les années 43-45 notamment, sont mis en avant, alors qu'en fait les alliés de la France ont plus que largement contribué à sa "Victoire" et que Vichy a refusé de mettre la flotte de Toulon au service des alliés et fait tirer sur les Américains en Algérie et au Maroc sans défendre aux Allemands l'accès à la Tunisie (objectifs de justification du rôle de grande puissance recouvré par le pays :
un des quatre grands vainqueurs ayant reçu la capitulation de l'Allemagne et du Japon,
une puissance occupante outre-Rhin, un membre permanent
du Conseil de Sécurité de l'ONU ).

Une absente

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Jeudi 11 septembre
[13 h 10 - 14 h 05]

Semaine 37


un exemple d'instrumentalisation politique, le cas Môquet - voir ci-dessus


Aucun absent
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B- Deux résistancialismes s'opposent 
L'instrumentalisation électorale de la Résistance est notable et  son dualisme  doit être souligné.

1°) Résitancialisme gaulliste (ou plus exactement gaullien) qui présente le général Charles de Gaulle comme "l'homme providentiel" qui a sauvé le pays et fait de son appel du 18 juin l'acte fondateur de la Résistance. 
2°) Résistancialisme communiste qui insiste sur le rôle de la Résistance intérieure, minimisant le rôle de la France Libre et de l'Armée d'Afrique, et voue un culte  à ses martyrs. Le PCF se présente comme le Parti des 75 000 fusillés (60 000 personnes tout au plus ont été passées par les armes durant le conflit) et valorise son rôle, effectivement très grand, dans l'organisation des sabotages et des maquis (rôle des FTP parmi les FFI). Mais il tait l'attitude équivoque de sa direction entre 1939 et 1941, quand l'URSS de Staline avait décidé de ne pas intervenir dans le conflit et qu'elle incitait ses militants à la neutralité.

Les Partis triomphant aux élections de 1945 et des années suivantes sont ceux qui se réclament de la Résistance (et  ont rejoint le Comité de la France Libre puis le GPRF).

Jeudi 11 septembre
[15 h - 16 h 10]

Le chroniqueur de télévision et essayiste Eric Zemmour a déclenché une polémique en s'en prenant aux travaux de Robert Paxton ("Le régime de Vichy", 1973) dans un livre sorti tout récemment.
Constatant que 25 % des Juifs de France ont été exterminés
entre 1940 et 1945,
contre 50 % des Belges
et 75 % des Néerlandais,
il avance une "explication". C'est "grâce" au régime de Vichy selon lui que les pertes ont été moindres en France. Il reprend donc à son compte les thèses de Robert Aron qui, en 1954, présentait de Gaulle et Pétain comme, respectivement, "le glaive et le bouclier de la France".
Le Maréchal Pétain aurait en effet, selon Zemmour,  cherché à protéger les Juifs Français (dont 95% ont survécu à la Shoah) mais Vichy aurait été contraint de livrer les Juifs étrangers, et n'aurait pris des mesures antisémites que sous la probable pression des Allemands.
Eric Zemmour n'est pas un Historien et tente ostensiblement de réhabiliter une vision complaisante de Vichy, abandonnée dans les années 70 et symptomatique d'une lecture patriotique de l'Histoire teintée de "résistancialisme" mais contrariant tout à la fois la lecture gaullienne et l'interprétation communiste du conflit

Aucun absent
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cliquez  sur le  lien suivant  pour lire sur le site du journal :  "Le Monde" la réponse de Paxton aux propos de Zemmour sur la prétendue protection accordée  par Vichy aux Juifs Français
C - La  fin des "douceurs de l'Amnésie" (Jacques Ozouf, 1972)
1°) Avant les années 70 : un oubli confortable. Epuration, censure et complaisance.. apogée gaullien et résistancialiste en 1964. Mais : montée de nouvelles générations contestataires, critiques implicite de l'Histoire officielle. par le cinéma populaire ("la grande vadrouille")
2°) Depuis (le tollé provoqué par les thèses de Robert paxton ayant suscité de nouvelles recherches) : la fin du "syndrome de Vichy", et la plupart des grands enjeux définitivement résolus par les  Historiens (la "théorie du bouclier" dénoncée comme une imposture).

L'ACTUALITE DES POLEMIQUES MEMORIELLES

Des réactions outrées aux propos d'Eric Zemmour sur le régime de Vichy.
Toute vélléïté d'atténuer la responsabilité de Pétain et de son gouvernement dans la Shoah au prétexte que Vichy aurait appliqué une "préférence nationale" et protégé ainsi les Juifs de nationalité française choque aujourd'hui une large part de l'opinion (cf la réaction de la journaliste Léa Salamé) tandis que Paxton juge la position de Zemmour tout bonnement "ridicule".

Note : L'Historien Alain Michel, sur les travaux duquel prétend s'appuyer Eric Zemmour, considère que l'antisémitisme de Vichy est plus nuancé que le racisme des Nazis, et estime que le régime de Pétain a au total contribué à sauver 95% des Juifs français (directement) et beaucoup de Juifs  étrangers résidant en France (indirectement) mais il reconnaît que l'Etat Français a pourtant été activement "collaborateur" et constate à cet égard l'existence d'un paradoxe. Comme Zemmour, il se défend de vouloir  "réhabiliter" Vichy... ce que ses détracteurs lui reprochent.

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Un extrait de l'émission "On n'est pas couché" du Samedi  4 Octobre 2014

  
On sait de manière sûre que Vichy a pris des mesures antisémites bien avant que le IIIème Reich ne les exige de lui ("publiant successivement deux statuts des Juifs" destinés à les stigmatiser et retirant leur nationalité française aux 100 000 Juifs d'Algérie et à 15 000 personnes de diverses origines en Métropole). On sait aussi que le régime a prêté le concours de sa police aux opérations de déportation des Juifs étrangers, mais sans montrer toutefois le même zêle s'agissant des resortissants français...
S'il n' y a pas eu d'acharnement à livrer les Juifs Français et si la mise à disposition du vainqueur des forces de l'ordre découle de la logique de l'armistice, ce n'est pas la pression des nazis qui explique, seule, les mesures prises contre les Juifs.
Victimes de l'aryanisation de leurs biens et évincés de la fonction publique, et bien qu'ils ne soient pas considérés - contrairement aux Juifs étrangers-  comme des "déchets" (le mot est de Pierre Laval) les Juifs français sont contraints en Zone Nord au port de l'étoile jaune puis persécutés activement par "la Milice".
Jeudi 18 septembre
[13 h 10 - 14 h 05]

Semaine 38

Il faut insister sur les singularités de la Shoah : son caractère officiel (la "solution finale" est décidée et annoncée en 1942 à la conférence de Wannsee, revendiquée publiquement par plusieurs dignitaires du IIIème Reich) ainsi que son caractère massif (au moins six millions de victimes exterminées dans des camps ou exécutées dans le cadre de la "Shoah par balles" à l'Est) . Surtout, la gratuité du crime est totale (les Juifs n'étaient pas hostiles à l'Allemagne, n'occupaient pas un territoire convoité par elle, bref n'étaient pas des ennemis déclarés alors que la plupart des peuples victimes d'intentions et de crimes génocidaires le sont au prétexte de leur caractère d'ennemi prétendu de leurs bourreaux ; mais il sont des"bacilles" aux yeux de Hitler). Le massacre survient dans l'Europe "civilisée" (sic) et frappe de surcroît des populations parfaitement intégrées (et non des "marginaux" comme le sont pour les nationaux-socialistes les Tziganes, autre peuple victime d'un génocide dans les années 40, génocide d'ailleurs peu commémoré). Il est en outre systématique, pousuivi avec acharnement jusqu'aux tous derniers jours de la guerre, et "industrialisé"... avec l'intention de ne laisser aucun survivant.

VV  compléments d'information  VV

Des procés ont été longtemps différés mais le jugement des collaborateurs impliqués dans la Shoah a été rendu finalement  possible du fait de l'imprescribilité des crimes contre l'Humanité (depuis 1964 en Droit Français) :

PAUL TOUVIER
Premier Français à être condamné pour crime contre l'Humanité, c'est un milicien et un responsable policier efficace, par ailleurs proche des Catholiques intégristes. Ses soutiens ecclésiastiques lui permettent d'obtenir du Président Pompidou une grâce partielle. Ce collaborationniste zélé est pourtant inculpé en 1981, arrêté en 1989 puis condamné en 1994 pour le meurtre de sept otages juifs (après un non lieu en 1992 !)

MAURICE PAPON

Préfet puis ministre (entre 1947 et 1978) il est condamné en 1998 pour avoir supervisé la déportation de 1670 Juifs de Bordeaux vers Drancy. Condamné à dix ans de réclusion, ce collaborateur avéré est cependant libéré dès 2002...
pour raison de santé !

Lien sur
les responsabilités françaises
dans la Shoah
:
2 – L’ère des querelles mémorielles

A - Le Génocide des Juifs, une question polémique

Longtemps, le Génocide est peu ou pas raconté. L'indicibilité des faits, l'incrédulité du public, conduisent d'ailleurs de nombreuses victimes à éviter d'en parler ; la communauté Juive ne tient pas à se distinguer des autres victimes de la guerre (alors que 3% seulement des déportés "raciaux" ont survécu, contre 60% des autres). 

Puis, dans les années 70, les témoignages se font plus nombreux, en réaction au mensonge et à la falsification historique délibérée (révisionnisme prétendu de Faurisson : mieux vaut parler de négationnisme). C'est le scandale du Négationnisme qui va remettre cette question au coeur des débats puis de l'enseignement. En 1978 paraît en effet en une du journal "le Monde" un article signé par un Universitaire Lyonnais niant l'existence des chambres à gaz (réfuté dans le même quotidien par des Historiens).  Du coup, les survivants et des personnalités emblématiques comme les époux Klarsfeld (Serge et Beate, chasseurs de "nazis" ) se mobilisent et alertent l'opinion ; les médias sont sensibilisés à la question  (par le succès de la diffusion de la série américaine "Holocauste" sortie en 1979 notamment)  et Jacques Lanzmann présente en 1985 le documentaire "Shoah" (catastrophe en Hébreu) dont le titre devient en France le teme retenu pour caractériser le génocide. 

Une judiciarisation de la question s'opère dans les années 80 : des descendants de victimes
déposent des plaintes, qui aboutissent devant les tribunaux après de longs délais.  Depuis les années 90, la reconnaissance d'une responsabilité française dans ce qu'on appelle dorénavant la "Shoah" est officielle et consensuelle, et le Génocide Juif est considéré comme un fait historique fondamental... Pourtant, le sujet est aujourd'hui vu comme "sensible" et des concurrences mémorielles s'exacerbent, qui  conduisent diverses communautés à exiger une reconnaissance par l'Etat des drames les ayant spécialement affectés.
 
 

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B – La France coupable ? 


C'est François Mitterrand qui décide en 1993 de commémorer dorénavant (tous les 16 juillet) la rafle du Vel d'Hiv, opérée par la police aux ordres de Pétain, puis
Jacques Chirac qui reconnaît en 1995 la responsabilité de la France dans la Shoah, alors que tous ses prédécesseurs avaient considéré, comme de Gaulle, que Vichy était une usurpation, et niaient ipso facto la participation des administrations et autorités françaises "légales" au Génocide. Le Président néo-gaulliste fait preuve de courage politique en rompant avec la posture du mouvement politique dont il est issu, et en sortant de l'ambiguité cultivée par Mitterrand qui admettait l'existence de responsabilités francaises mais non celles de l'Etat. La communauté Juive de France, satisfaite de cette reconnaissance,  n'entend plus désormais adopter un "profil bas" et veut au contraire commémorer  et faire connaître les discriminations dont elle a été spécifiquement l'objet :  un Mémorial de la Shoah est inauguré à Paris en 1996, puis un mur des noms (des victimes) est dressé devant le musée en 2005. Si 75 % des Juifs de France ont échappé à la persécution entre 1940 et 1945, chiffre attestant le peu d'empressement de leurs concitoyens à les dénoncer et pourchasser, on reconnaît désormais que la police et les autorités ont  activement collaboré avec l'Allemagne nazie (et parfois devancé ses exigences, comme dans le cas de l'internement et de la déportation des enfants) en matière d'antisémitisme.

Aucun absent 


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Jeudi 18 septembre
[15 h - 16 h 10]


Cliquez pour accéder
au site de l'INA
et voir Simone Veil interviewée
à propos du "révisionnisme" :
le terme "négationnisme"
(plus juste)
est un néologisme forgé

par H. Rousso en 1987



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Aucun absent
C – L'inflation des lois mémorielles 

La loi Gayssot de 1990 veut punir le négationnisme - devenu un délit - mais a des effets
pervers (elle est critiquée par Simone Veil qui estime que le texte donne à croire qu'il y aurait des "choses à cacher" en ce qui concerne la Shoah) ; d'une part certains intellectuels crient au délit d'opinion et un soutien international inattendu est apporté, même par des personnalités réfutant leurs théories, aux négationnistes "privés du droit de s'exprimer". D'autre part, des communautarismes concurrents se manifestent : une loi est votée qui reconnaît la réalité du génocide Arménien (perpétré en 1918, par les Turcs !) puis une autre (la Loi Taubira) qui déclare que l'esclavage des Noirs est un crime contre l'Humanité (il sera question plus tard d'un autre projet de loi pour sanctionner les propos le niant)...
Pour satisfaire l'électorat, le Parlement vote donc des lois mémorielles dont l'aspect pratique est discutable et l'effet symbolique pas toujours heureux (impression d'ingérence dans les affaires des pays étrangers, méfiance des Historiens contre le risque d'une Histoire officielle, qui retentit notamment lorqu'une loi prescrit de faire un "bilan positif " de la colonisation ou lorsque le président Sarkozy souhaite créer un Musée de l'Histoire de France pour défendre "notre patrimoine" et "notre identité" et que son projet est violemment attaqué).
Le thème du "Devoir de Mémoire" et  la question de la "repentance publique" font polémique, tandis que le caractère prétendument pédagogique des procès tardifs (Klaus Barbie est condamné à la détention à perpétuité en 1987) est mis en cause (Serge Bernstein à propos du procès Papon)...
Les particularités du Génocide Juif sont, dans ce contexte,  oubliées par une partie de l'opinion et son traitement en classe devient "sensible" dans le vocabulaire de l'Education Nationale (un lien artificiel est fait par certains élèves des lycées avec le problème palestinien ou la politique actuelle de l'état d'Israël, on va jusqu'à reprocher parfois à ce pays d'instrumentaliser  la Shoah ; même la remise de récompenses aux "Justes" qui ont sauvé des vies pendant l'Occupation fait l'objet de disputes qui peuvent sembler dérisoires - par exemple, certaines personnalités insulaires auraient voulu que la Corse tout entière soit distinguée, au lieu du Préfet de l'époque, l'un des seuls hauts fonctionnaires à avoir protégé la minorité israélite en refusant d'appliquer les circulaires de Vichy préconisant d'arrêter les Juifs présents dans les départements fançais).


SCHEMA RECAPITULATIF  : DE L'HISTOIRE A LA MEMOIRE (Synoptique 1)
Téléchargez le synoptique en cliquant sur l'icône :
 
Jeudi 25 septembre
[13 h 10 - 14 h 05] 

Voir une proposition de corrigé
dans la Médiathèque
vers Mediategia
(rubrique Terminales)

METHODE DE L'ETUDE CRITIQUE DE DOCUMENT(S)
Gloire et Sacrifice de Philippe Pétain

D'après le document 2 (Les nostalgiques de Vichy) page 87
Aucun absent

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Jeudi 25 septembre
[16 h 10 - 17 h 05]

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Aucun absent
METHODE DE LA COMPOSITION
L'Histoire et la Mémoire de la seconde guerre mondiale en France depuis 1945

Rappel de méthode puis proposition de rédaction
TP 1H : Production d'une introduction
Mise en oeuvre de nouveaux emplois du temps à partir du 28/09 
Lundi 28 septembre
[14 h 05 - 15 h]

CORRECTION TP1H

Manuel :
synthèse page 103


Film à
télécharger :
 L'épuration

d'après la chaîne
"public Sénat"


Une absente
Plan du développement
1° 1945/1970
Les motivations du résistancialisme professé par les autorités (la volonté de réaliser l'union nationale et de répondre à la propagande du PCF). L'adhésion de l'opinion publique (amnésie qui sauve l'honneur du pays.. et de toute une génération majoritairement" attentiste"). Une remise en cause très progressive.
Le rôle des historiens : une Histoire patriotique (R Aron et la "théorie du Glaive et du Bouclier") et un accès aux archives très limité, peu d'études sérieuse.... La spécificité des violences subies par les Juifs est occultée (on ne parle que de camps de concentration, comme dans le film "Nuit et Brouillard" réalisé par Alain Resnais)
2° 1970/2000
La "bombe" Paxton ("La France de Vichy", 1973) et les progrès des connaissances sur  l'Occupation et la Collaboration.  Une rupture définitive avec le résistancialisme  et une mémoire centrée  sur le génocide (Le "Mémorial des Juifs de France" de S Karsfeld en 1978 ;
"Shoah"  de J lanzmann, 1985).. mais des polémiques  (négationnisme, opposition à l'instrumentalisation et à la judiciarisation de l'Histoire) malgré la reconnaissance par la France de ses responsabilités (J Chirac en 1995).
Le rôle des historiens : une Histoire de la Mémoire, des doutes sur le nécessité des commémorations et une critique des "usages publics" de l'Histoire
Conclusion

SCHEMA RECAPITULATIF  :
L'EVOLUTION DES MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE  (Synoptique 2)
D'une mémoire patriotique à de nouveaux enjeux mémoriels, manuel pp 100-101

Mardi 29 septembre
[10 h 30 - 11 h 25]
Semaine 40

76 000 Juifs déportés en France..
 
et sur ce nombre, 2000 survivants !
PREPARATION DS 1HG
Etude de document : un photogramme
(extrait du film "Nuit et Brouillard")

Manuel pp 100-101

Aucun absent  
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durée du chapitre : 11 heures
dont 7 h de cours, 4 h de méthodologie 
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