GEOGRAPHIE TERMINALE

S'ouvrant au monde dès l'ère Meiji (1868) le Japon est devenu très rapidement une grande puissance industrielle, pratiquant dirigisme et imitation des meilleurs exemles étrangers ; il connaît un apogée avec la "haute croissance" des années 45-74 (l'équivalent de nos Trente glorieuses). Avec "la crise" et les chocs pétroliers successifs, la situation japonaise devient originale. Loin de souffrir en effet de la conjoncture, le Japon s'y adapte et, contrairement aux nations européennes et aux Etats-Unis, il maintient sa prospérité et son niveau de production en réussisant à exporter d'avantage. Il est le premier pays à délocaliser massivement les activités les moins sophistiquées (économie de coût de main d'oeuvre) ce qui profite à la Chine littorale et aux NPIA ("Dragons") et il pratique une politique commerciale très agressive (accusations récurrentes de dumping pour inonder les marchés étrangers à conquérir, interrogations sur le rôle du MITI, ministère coordonnant le commerce extérieur la recherche et les industries, accusé d'encourager voire de pratiquer l'espionnage industriel à grande échelle, innovations et bonne anticipation des attentes futures du consommateur :
"vous en avez rêvé, Sony l'a fait ! ").
Jusqu'à l'éclatement de la bulle spéculative de 1990, qui a porté un coût d'arrêt à la croissance nippone, le pays est perçu comme un modèle (les techniques de management de ses grandes entreprises sont étudiées et imitées par les firmes étrangères - le Toyotisme ; ses voisins asiatiques pratiquent comme lui systématiquement la "remontée de filière" caractérisant la stratégie dite du vol d'oies sauvages)..

Mais la dynamique est aujourd'hui enrayée (vieillissement de la main d'oeuvre, et de la population, dans un pays fermé à l'immigration, contestations des rigidités d'une société encore très conservatrice, doutes sur la maîtrise technologique et l'avance scientifique de la nation après Fukushima).

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					LYCEE MAURICE RAVEL
Chapitre IV L'Afrique	Accueil du site	Secondes	Premières	Portail Terminales	P-L Vanderplancke

Jeudi 19 mai [13 h 10 - 15 h] Semaine 20 CHAPITRE V S'ouvrant au monde dès l'ère Meiji (1868) le Japon est devenu très rapidement une grande puissance industrielle, pratiquant dirigisme et imitation des meilleurs exemles étrangers ; il connaît un apogée avec la "haute croissance" des années 45-74 (l'équivalent de nos Trente glorieuses). Avec "la crise" et les chocs pétroliers successifs, la situation japonaise devient originale. Loin de souffrir en effet de la conjoncture, le Japon s'y adapte et, contrairement aux nations européennes et aux Etats-Unis, il maintient sa prospérité et son niveau de production en réussisant à exporter d'avantage. Il est le premier pays à délocaliser massivement les activités les moins sophistiquées (économie de coût de main d'oeuvre) ce qui profite à la Chine littorale et aux NPIA ("Dragons") et il pratique une politique commerciale très agressive (accusations récurrentes de dumping pour inonder les marchés étrangers à conquérir, interrogations sur le rôle du MITI, ministère coordonnant le commerce extérieur la recherche et les industries, accusé d'encourager voire de pratiquer l'espionnage industriel à grande échelle, innovations et bonne anticipation des attentes futures du consommateur : "vous en avez rêvé, Sony l'a fait ! "). Jusqu'à l'éclatement de la bulle spéculative de 1990, qui a porté un coût d'arrêt à la croissance nippone, le pays est perçu comme un modèle (les techniques de management de ses grandes entreprises sont étudiées et imitées par les firmes étrangères - le Toyotisme ; ses voisins asiatiques pratiquent comme lui systématiquement la "remontée de filière" caractérisant la stratégie dite du vol d'oies sauvages).. Mais la dynamique est aujourd'hui enrayée (vieillissement de la main d'oeuvre, et de la population, dans un pays fermé à l'immigration, contestations des rigidités d'une société encore très conservatrice, doutes sur la maîtrise technologique et l'avance scientifique de la nation après Fukushima).	Pas de cours le 28 avril (grève nationale) ni le 12 mai (encadrement par le Professeur d'un Voyage d'Etude - projet NBE+) [Traces écrites du 19/05] *LES* *DYNAMIQUES DES GRANDES AIRES CONTINENTALES : L'Asie* *Troisième partie : L’Asie* 1 – Une aire de puissance en expansion mais dont la croissance connaît depuis peu des limites Double sens du terme "expansion" : dilatation spatiale considérable (prospérité d'abord limitée au troisième pôle de la Triade : le Japon, puis aux Dragons... et enfin aux Tigres, et développement récent de l'ensemble de la région et de la Chine intérieure... peu d'angles morts subsistants). Mais l'expression désigne aussi bien les très spectaculaire progrès économiques survenus dans cette aire (Haute Croissance japonaise des années 70 contrastant avec le marasme postérieur aux chocs pétroliers en Occident, émergence de la Chine à partir de la décennie suivante, tirant, par ses taux de croissance annuels à deux chiffres, l'ensemble de l'économie mondialisée, mais krachs récents - à partir des années 90 - et ralentissement de la croissance au XXIème Siècle lié notamment au vieillissement des populations et à l'élévation du niveau de vie, donc des salaires.). A la limite démographique s'ajoutent des tensions politiques (faible démocratisation, agressivité de la Chine à l'égard de ses voisins, contentieux territoriaux et moraux entre le Japon et ses partenaires, rôle de gendarme encore dévolu aux Etats-Unis, pourtant extérieurs à la région, et union économique à peine ébauchée dans le cadre de l'ASEAN). Par ailleurs le modèle de dévelopment asiatique n'est pas soutenable. Comme celui de l'Occident, il n'est pas compatible avec la nécessité d'un Développement Durable.. A - Une métropolisation spectaculaire : l'exemple de MUMBAI (Bombay) Une ville-monde asiatique assez typique du dynamisme et des inégalités caractérisant les grandes agglomérations de la région [sujet de baccalauréat n°7] Film documentaire sur "The Spirited City" (en Anglais) B - Un modèle japonais périmé ? Une stratégie économique : le développement en vol d'oies sauvages Ce modèle défini en 1937 puis réinterprété dans les années 80 par des économistes japonais est simple. Pour créer son industrie, un pays commence par importer de plus en plus massivement des biens de faible valeur ajoutée, il complète dans un deuxième temps ces importations avec des produits fabriqués localement, sous licence parfois, qu'il subsitue enfin totalement aux produits étrangers (les importations cessent car le marché local est inondé et les prix contenus). Une fois la concurrence éteinte à l'intérieur, le pays décide de promouvoir ses exportations... Dans cette troisième phase, un produit de plus haute valeur ajoutée remplace souvent le bien importé initialement, car les entreprises natinales, largement soutenues par les pouvoirs publics, ont réalisé entre temps une "remontée de filière " qui permet au pays de concevoir et produire par lui même des biens de haute technologie. Le cycle peut se répéter à l'infini.... Il est suivi d'une délocalisation (production "offshore" impliquant une réimportation des produits finis). Les succès économiques du Japon s'appuient en outre sur un clivage entre les très grandes entreprises, des conglomérats verrticaux tels Mitsubishi, traditionnellement "protégés" - comme leurs salariés, bénéficiaires d'un emploi à vie et associés aux décisions dans le cadre du "Ringi" un système de consultation des employés destinés à améliorer la productivité, et les petites entreprises, qui amortissent les fluctuations de l'économie - et dont les salariés connaissent faibles salaires et périodes de chômage. Le commerce extérieur est contôlé par quelques très grosses maisons (les sogho-soshas) et le nationalisme économique de l'Etat et des consommateurs rendent délicate la conquête du marché nippon par les firmes étrangères. Le "zéro défaut, zéro arrêt, zéro délai, zéro papier" de Toyota et les techniques de management nippones sont imitées partout dans le monde... mais depuis une vingtaine d'année ce modèle est "en panne" (perte d'efficacité, notamment pace que les flux tendus s'aaccomodent mal d'infrastrucutres saturées et d'une main d'oeuvre mature, faillite de Nissan rachetée par Renault, etc.).
Jeudi 26 mai [13 h 10 - 15 h] Semaine 21	2 - Un développement conséquent, malgré de nombreux défis Diffusion du cahier de révisions n°2
Mardi 31 mai [10 h 35 - 11 h 30] Semaine 22	3 - Chine et Japon : deux puissances rivales....
Jeudi 2 juin [13 h 10 - 15 h] Semaine 22	REVISIONS LIBERATION DES CLASSES LE 2 JUIN
Mardi 7 juin [10 h 35 - 11 h 30] Semaine 23	SEANCE DE REVISION EXCEPTIONNELLE